Martin Bouygues prépare sa successionhttp://media.zenfs.com/en_us/News/logo/reuters/d0c3eb8ca18907492a4b337b5cec5193.jpeg" alt="Reuters">Reuters – il y a 2 heures 20 minutesPartagerSociétés :COURS LIÉSSymboleCoursVariationEN.PA28,43+0,31RE.PA133,50+2,50TFI.PA8,744-0,146par Gilles Guillaume et Dominique VidalonPARIS (Reuters) - Bouygues a franchi mercredi une
nouvelle étape dans la préparation de la succession de son PDG avec la
nomination de deux nouveaux directeurs généraux délégués aux côtés de
Martin Bouygues.Les résultats semestriels publiés parallèlement par
l'en...
Martin Bouygues prépare sa successionhttp://media.zenfs.com/en_us/News/logo/reuters/d0c3eb8ca18907492a4b337b5cec5193.jpeg" alt="Reuters">Reuters – il y a 2 heures 20 minutesPartagerSociétés :COURS LIÉSSymboleCoursVariationEN.PA28,43+0,31RE.PA133,50+2,50TFI.PA8,744-0,146par Gilles Guillaume et Dominique VidalonPARIS (Reuters) - Bouygues a franchi mercredi une
nouvelle étape dans la préparation de la succession de son PDG avec la
nomination de deux nouveaux directeurs généraux délégués aux côtés de
Martin Bouygues.Les résultats semestriels publiés parallèlement par
l'entreprise de BTP, de médias et de télécoms montrent une solide
performance de l'activité télécoms et sont salués en Bourse par une
progression de plus de 2% de l'action Bouygues, qui signe l'une des plus
fortes hausse de l'indice CAC 40.PUBLICITÉinRead invented by TeadsOlivier Roussat, PDG de la filiale Bouygues Telecom, et
Philippe Marien, directeur financier du groupe, sont nommés directeurs
généraux délégués avec effet immédiat, une fonction où ils rejoignent
Olivier Bouygues, frère de Martin Bouygues."Les problèmes de succession de Martin Bouygues (...)
ne sont pas du tout un tabou", a déclaré celui-ci au cours d'une
conférence de presse."J'ai souhaité faire évoluer la gouvernance du groupe.
Je considère que ma responsabilité est de faire en sorte (...) de
garantir au maximum une certaine pérennité dans l'avenir du groupe."Martin Bouygues, qui a 64 ans, dirige le groupe depuis
1989. En s'entourant de trois DG délégués, il prépare son passage de
relais à la tête de l'entreprise fondée en 1952 par son père Francis. Il
avait indiqué en avril qu'il proposerait des résolutions au conseil
d'administration dans les mois à venir pour faire évoluer sa fonction.En revanche, une scission des postes de président et de directeur général n'est pas à l'ordre du jour, a-t-il précisé mercredi.UNE PÉRIODE "TRÈS DURE" S'ACHÈVEMartin Bouygues a également fait entrer cette année au
conseil d'administration son fils Edward et son neveu Cyril, mais ces
représentants de la troisième génération sont considérés comme trop
jeunes pour lui succéder à court terme."Ils faut qu'ils travaillent et prennent des
responsabilités s'ils le méritent", a déclaré Martin Bouygues à des
journalistes en marge de la conférence de presse. "Le caractère familial
est important dans ce groupe. Le nom de Bouygues est un atout."Une source au fait du dossier indiquait au printemps
que le relais pourrait être passé dans un premier temps à un haut cadre
du groupe. Olivier Roussat, 52 ans, et Philippe Marien, 60 ans,
faisaient alors figure de successeurs crédibles.Martin Bouygues a choisi d'annoncer ce partage
progressif des rôles à un moment où le groupe commence à émerger des
multiples crises qu'il a traversées. Ses résultats du premier semestre
2016 sont marqués par une solide performance opérationnelle de
l'activité télécoms et par une stabilisation de l'activité routes de la
filiale Colas."Je suis très heureux que cette période très dure, très
violente, très brutale, soit en voie de s'achever. Nous avons eu la
double peine, comme tout le monde la peine de la grande crise mondiale
de 2008-2009 et cette très grave crise dans les télécoms", a déclaré
Martin Bouygues au cours d'une conférence avec les analystes.AMÉLIORATION DE LA PROFITABILITÉ Confronté coup sur coup à l'arrivée d'un quatrième
opérateur mobile, à la concurrence accrue de la TNT pour sa filiale TF1
et à une crise des travaux publics en France, le groupe a réalisé sur
les six premiers mois de l'année un bénéfice opérationnel courant de 206
millions d'euros, en hausse de 73,1%, pour un chiffre d'affaires de
14,7 milliards d'euros, en baisse de 3%.Un consensus publié sur le site de la société donnait respectivement 174 millions d'euros et 14,8 milliards."La rentabilité est en hausse dans le contracting grâce
à Colas, les prises de commandes sont en amélioration au deuxième
trimestre et, de nouveau, excellent recrutement dans les telco",
commente dans une note Grégoire Thibault, analyste chez Natixis.Bouygues Telecom, qui a renoncé en avril à se vendre à
Orange, a estimé que sa stratégie de redressement en restant indépendant
portait ses fruits. L'opérateur, qui a gagné 303.000 clients mobiles au
deuxième trimestre et 51.000 clients fixes, a vu son Ebitda grimper de
26% au premier semestre, donnant une marge de 20,7%. L'objectif de 25%
de marge en 2017 est confirmé.Colas, la division routes du groupe, a dit pour sa part
prévoir sur l'année une baisse de 2% de son chiffre d'affaires à
périmètre et changes constants, signe d'une stabilisation après deux
années de fort recul (-14% en 2014 et -11% en 2015) imputable à la chute
des commandes des collectivités locales en France.Fort de cette performance, Bouygues a confirmé
s'attendre à une poursuite de l'amélioration de sa profitabilité en
2016. Le carnet de commandes des activités construction a progressé de
1% sur un an hors effet de changes et hors contrat de l'extension en mer
de Monaco. Ce marché de 842 millions d'euros pour la première tranche a
été pris en commande en juillet, et le chantier officiellement lancé
mercredi. (Avec Gwénaëlle Barzic, édité par Dominique Rodriguez)
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