(AOF) - Rubis a réalisé au troisième trimestre 2013 un chiffre d'affaires de 684,3 millions d'euros, en baisse de 3%, pénalisé par la baisse des prix des produits pétroliers. Entre juillet et septembre, les deux pôles d'activité du spécialiste de l'aval pétrolier ont connu une évolution positive avec une croissance en volume de 7%. Dans le détail, le chiffre d'affaires de Rubis Energie a reculé de 1% à 611 millions tandis que celui de Rubis Terminal a baissé de 12% à 73,5 millions, affecté par le repli de 26% à 37,5 millions du négoce de produits pétroliers.
Sur neuf mois,...
(AOF) - Rubis a réalisé au troisième trimestre 2013 un chiffre d'affaires de 684,3 millions d'euros, en baisse de 3%, pénalisé par la baisse des prix des produits pétroliers. Entre juillet et septembre, les deux pôles d'activité du spécialiste de l'aval pétrolier ont connu une évolution positive avec une croissance en volume de 7%. Dans le détail, le chiffre d'affaires de Rubis Energie a reculé de 1% à 611 millions tandis que celui de Rubis Terminal a baissé de 12% à 73,5 millions, affecté par le repli de 26% à 37,5 millions du négoce de produits pétroliers.
Sur neuf mois, le chiffre d'affaires global de Rubis affiche une progression de 7% à 2,205 milliards d'euros (+9% à 1,946 milliard pour Rubis Energie et -7% à 259 millions pour Rubis Terminal).
Depuis le début de l'exercice, le périmètre du groupe s'est élargi de l'acquisition réalisée en Jamaïque (distribution de produits pétroliers) et de l'intégration du site de stockage de l'ex-raffinerie de Reichstett. Par ailleurs, la filiale de distribution de GPL en Allemagne, cédée, ne contribue pas à l'activité de ce trimestre.
Rubis a rappelé qu'il n'y a eu aucun évènement depuis la publication des comptes au 30 juin 2013 susceptible de modifier de façon significative la structure financière du groupe qui reste solide en fin de trimestre.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Numéro un français du stockage de fioul et GPL (15 % du marché national) et de la distribution de GPL (5 % du marché) ;
- Historique de croissance remarquable ;
- Forte diversité des débouchés, tournés vers des besoins primaires (chauffage, transport...) moins sensibles à la conjoncture ;
- Depuis cinq ans, développement de l'activité GPL en Europe (Allemagne, Espagne, Suisse et Turquie, soit 30 % des volumes vendus, France comprise), en Afrique (Afrique du Sud, Madagascar, Maroc et Sénégal, soit 13%) et dans les Caraïbes (57 %);
- Bonne expertise en matière d'intégration de sociétés acquises ;
- Situation financière saine encore renforcée en mai 2013 par une émission de Paceo.
Les points faibles de la valeur
- Sensibilité au climat social dans les Antilles françaises ;
- Pression structurelle dans le stockage des oléagineux et engrais qui apportent 12 % des recettes du stockage ;
- Impact des conditions climatiques sur l'activité Distribution de GPL.
Comment suivre la valeur
- Valeur de croissance et valeur « refuge »;
- Croissance portée par des facteurs structurels à l'industrie pétrolière (complexité toujours plus importante de la logistique, réglementation accrue des normes en matière de stockage) ;
- Eventualité d'une taxation du diesel en France et risque d'une hausse des prix d'approvisionnement ;
- Intégration des acquisitions récentes, au Portugal et en Allemagne ;
- Attente d'une augmentation de capital de 90 MUSD environ d'ici la fin 2013, après le rachat à BP de son activité de distribution de GPL au Portugal ;
- Valeur au capital éclaté mais non opéable, en raison de la présence d'associés commandités et gérants (1,96 % du capital seulement). LE SECTEUR DE LA VALEUR
Services aux collectivités
Neuf géants européens de l'énergie (Enel, Eni, E.ON, Gas Natural, GasTerra, GDF Suez, Iberdrola, RWE et Vattenfall) ont proposé une série de réformes dans le cadre de la mise en place d'un plan d'urgence. En jeu : la diminution de la consommation d'énergie, du fait de la concurrence des énergies renouvelables, et la baisse des prix. Les groupes proposent, entre autre, de freiner le développement des énergies vertes lourdement subventionnées. Ils suggèrent également de relancer le marché européen du carbone et de réserver les subventions aux technologies ayant réellement besoin d'un soutien de lancement, comme l'hydrolien ou l'éolien en mer.
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