Les marchés d'actions attendus en légère hausse à l'ouverture
Eurostoxx 50 3.461,91 points +0,33%
CAC 40 5.140,25 points +0,36%
DAX 30 12.177,04 points +0,10%
FTSE 100 7.383,85 points +0,41%
SMI 9.012,52 points -0,21%
AEX 522,67 points +0,30%
BEL 20 3.932,21 points +0,58%
IBEX 35 10.481,50 points +0,19%
DJIA 21.998,99 points +0,02%
Nasdaq 6.333,01 points -0,11%
S&P 500 2.464,61 points -0,05%
Nikkei 225 19.757,15 points +0,02% (à 07h25)
Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York
EUR/USD 1,1743 +0,06%
EUR/JPY 129,95 +0,06%
USD/JPY 110,69 +0,01%
A SUIVRE EN FRANCE
Aucun indicateur macroéconomique ne doit être publié mercredi.
L'agenda des entreprises est vide également.
ACTIONS
Les marchés d'actions européens devraient rester bien orientés
mercredi à l'ouverture. Selon les contrats à terme d'IG, le CAC 40
pourrait gagner 3,5 points, le DAX 30 monterait de 18 points et le
FTSE 100 prendrait 6 points.
Parmi les indicateurs attendus mercredi figurent les données
préliminaires sur le produit intérieur brut de l'Italie et de
l'ensemble de la zone euro au deuxième trimestre.
Le Royaume-Uni, qui présentera mercredi ses propositions pour la
question irlandaise dans le cadre des négociations sur le Brexit,
devrait exclure le retour à des postes de douane, estimant qu'ils
perturberaient la libre circulation des marchandises et des
personnes entre l'Irlande et l'Irlande du Nord.
La Bourse de New York a clôturé quasi inchangée mardi, lestée par
les valeurs de la distribution. Les tensions géopolitiques entre la
Corée du Nord et les Etats-Unis, qui avaient provoqué une chute de
l'ordre de 1% des grands indices de Wall Street la semaine
dernière, se sont apaisées ces derniers jours, la voie du dialogue
semblant privilégiée.
Les acteurs du marché attendront mercredi la publication des
minutes de la dernière réunion de politique monétaire de la Réserve
fédérale (Fed), à 20h00. La Fed a laissé ses taux d'intérêt
inchangés à l'issue de sa réunion des 25 et 26 juillet, et indiqué
qu'elle pourrait commencer à réduire son portefeuille obligataire
dès septembre.
Les responsables de la banque centrale ont été confrontés ces
dernières semaines à la faiblesse de l'inflation ainsi qu'à des
incertitudes concernant le calendrier des futurs relèvements de
taux et la politique budgétaire des Etats-Unis, autant de sujets
qui ont pu faire l'objet de discussions lors de la réunion de fin
juillet.
En Asie, les marchés d'actions manquent également d'orientation
mercredi.
L'indice Shanghai Composite cédait 0,2% en séance, les grandes
capitalisations ayant subi des pressions à la vente après leur
récente progression. L'indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong
gagnait en revanche 0,6%.
Les marchés "marquent une petite pause pour se laisser un temps de
réflexion", observe Chris Weston, stratégiste de marché à IG
Markets.
Au Japon, le Nikkei Stock Average restait stable, malgré une
remontée du dollar face au yen.
OBLIGATIONS
Les obligations d'Etat américaines se sont repliées mardi, compte
tenu de l'apaisement des tensions entre les Etats-Unis et la Corée
du Nord et des chiffres des ventes de détail aux Etats-Unis, qui
ont rassuré les investisseurs concernant la santé de
l'économie.
Le taux de rendement de l'emprunt de référence à dix ans a clôturé
à 2,264%, contre 2,217% lundi, enregistrant sa plus forte hausse en
une séance de ces trois dernières semaines.
Danske Bank reste d'avis que la plupart des marchés obligataires
évolueront peu jusqu'à la fin de l'année. Néanmoins, la banque juge
probable que les rendements soient de plus en plus orientés à la
hausse, de part et d'autre de l'Atlantique.
"Malgré la poursuite de la reprise dans la zone euro et le risque
d'un durcissement de la politique monétaire de la Banque centrale
européenne comme de la Réserve fédérale américaine d'ici à la fin
de l'année, nous estimons toujours que les taux des emprunts à dix
ans en Allemagne, dans les pays scandinaves et aux Etats-Unis se
maintiendront aux alentours de leur niveau actuel jusqu'à la fin de
2017, avec cependant de légères tensions à la hausse", explique
l'analyste en chef Arne Lohmann Rasmussen.
CHANGES
L'euro est quasi stable mercredi matin face au dollar, au yen et à
la livre sterling. Mardi, la monnaie unique a atteint son plus haut
niveau depuis sept ans face à la devise britannique, pour terminer
la séance à 0,9121 livre, portée par les annonces relatives au
Brexit et les différentiels de taux d'intérêt, indiquent les
analystes de Lloyds Bank.
"Après avoir culminé à la fin juin, les différentiels de taux
d'intérêt entre les emprunts d'Etat britanniques et allemands se
sont resserrés, ce qui a contribué au recul de la livre par rapport
à l'euro. Parallèlement, rien n'indique que les négociations sur le
Brexit font quelque progrès que ce soit", souligne Lloyds Bank dans
une note.
Le dollar évolue peu mercredi matin, après avoir bondi mardi à la
faveur de statistiques meilleures que prévu sur les ventes de
détail aux Etats-Unis.
Cette publication est intervenue après une série de statistiques
faibles sur l'inflation, notamment celles sur les prix à la
consommation parues vendredi, qui ont soulevé des interrogations
sur la santé de l'économie américaine et sur la trajectoire des
taux d'intérêt.
Selon les contrats à terme sur les fonds fédéraux de CME Group, les
investisseurs évaluent maintenant à 53% les chances que la Réserve
fédérale relève à nouveau ses taux cette année, au lieu de 37%
lundi.
PETROLE
Les contrats à terme sur le pétrole brut s'inscrivent en hausse
mercredi en Asie, soutenus par les données sur les stocks publiées
mardi soir par l'American Petroleum Institute.
L'API a fait état d'une baisse de 9,2 millions de barils des stocks
de brut américains la semaine dernière, soit un repli trois fois
supérieur à la prévision des analystes concernant les données que
publiera mercredi le département américain de l'Energie.
Les analystes interrogés par le Wall Street Journal tablent sur un
repli de 3 millions de barils en moyenne pour la semaine terminée
le 11 août. Les stocks d'essence devraient avoir diminué de 1
million de barils en moyenne.
Vers 07h40, le contrat de septembre sur le WTI coté au Nymex
progressait de 24 cents, à 47,79 dollars le baril, tandis que le
contrat d'octobre sur le Brent coté à Londres gagnait 32 cents, à
51,12 dollars le baril.
(END) Dow Jones Newswires
August 16, 2017 01:54 ET (05:54 GMT)
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