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Le Point Du 14 Mars

- 14/3/2014 08:56
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013

La Bourse de Paris devrait continuer à reculer vendredi matin, toujours affectée par la crise ukrainienne, qui prive les investisseurs de toute envie de prendre des risques avant le week-end.

Le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 0,22% environ 40 minutes avant l'ouverture. Jeudi, l'indice avait terminé en nette baisse de 1,29%, à 4.250,51 points, au terme d'une séance déjà difficile.

Les craintes, alimentées par la situation en Crimée mais aussi par la multiplication des signes de ralentissement de l'économie chinoise, ont aussi emporté Wall Street qui a fini sur un recul marqué.

"Les tensions en Crimée continuent à saper le moral" des marchés, a affirmé Michael Hewson, un analyste de CMC Markets.

"Les nouvelles de la présence des troupes russes à la frontière Est de l'Ukraine ont non seulement sérieusement fait descendre les marchés européens hier mais également inversé la tendance sur les indices américains", a-t-il poursuivi.

Selon lui, les places européennes devraient "reprendre là où elles s'étaient arrêtées hier et ouvrir en baisse ce matin".

Et "une chose est sûre, les investisseurs ne seraient pas inspirés de faire la même erreur que deux semaines plus tôt" en clôturant la semaine de façon optimiste sur des achats, "en particulier avec le référendum attendu dimanche en Crimée", a souligné l'analyste. Le lundi suivant les marchés avaient connu une journée très difficile avec des décrochages massifs sur tous les indices.

Le secrétaire d'Etat américain aura vendredi à Londres une entrevue de la dernière chance avec son homologue russe à propos de la Crimée, au lendemain de la mort d'un partisan de l'unité de l'Ukraine, à Donetsk, dans l'est russophone du pays.

La victime a été poignardée alors que se déroulait une manifestation de partisans de Kiev qui ont été pris à partie par des pro-russes.

Sur le terrain, Moscou n'en continue pas moins d'organiser des manoeuvres militaires dans la région de Rostov-sur-le-Don, près de la frontière ukrainienne et la Crimée est désormais quasiment coupée du reste de l'Ukraine.

"Les inquiétudes au sujet de la Chine devraient aussi continuer à résonner" après une série de mauvaises publications, a également observé M. Hewson.

Du côté des indicateurs, l'Allemagne a vu son inflation ralentir à 1,2% en février sur un an. Ce chiffre, d'habitude très scruté du fait des craintes de déflation en zone euro, pourrait cette fois-ci "s'avérer secondaire" du fait de la situation géopolitique, selon M. Hewson.

L'Espagne fera aussi connaître le montant de sa dette publique pour 2013 et le Royaume-Uni l'évolution de son commerce extérieur en janvier.

Aux Etats-Unis, les prix à la production en février ainsi que la confiance des consommateurs en mars par l'Université de Michigan, sont attendus.

- Valeurs à suivre -

VIVENDI: Le conseil de surveillance se réunit dans la journée pour décider du sort de SFR, deuxième opérateur télécom français, que le groupe avait d'abord décidé d'introduire en Bourse avant de recevoir des offres de rachat de BOUYGUES et de NUMERICABLE.

PERNOD RICARD: Le groupe de vins et spiritueux a procédé à une émission obligataire de 850 millions d'euros à des conditions financières très avantageuses.

RUBIS: Le groupe s'est dit "confiant" dans sa capacité à poursuivre sa politique d'acquisitions qui, combinée à une activité dynamique, lui a permis d'accroître ses résultats en 2013.

DASSAULT SYSTEMES: L'éditeur français de logiciels industriels va prolonger son offre publique d'achat sur 100% du capital de son concurrent américain Accelrys, spécialisé dans les programmes pour la recherche en chimie et en biotechnologies.

AIR LIQUIDE: Le producteur de gaz industriels, qui mise sur l'innovation pour nourrir son développement, va investir 100 millions d'euros supplémentaires dans sa recherche en France, affirme son PDG Benoît Potier.

STENTYS: La société de matériel médical a creusé sa perte nette en 2013 à 11,72 millions d'euros, contre 10,96 millions d'euros un an plus tôt, et reste confiante grâce à sa situation financière "confortable".

MANUTAN: Un des membres de la famille Guichard, directeur général délégué du spécialiste de la vente à distance d'équipements industriels et de bureau, a démissionné en raison de "profonds désaccords" sur la gouvernance du groupe.

Copyright © 2013 AFP. Tous droits de reproduction et de représentation réservés.



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7 Réponses
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1 de 7 - 14/3/2014 10:59
bourseman2011 (Abonné Premium) Messages postés: 1650 - Membre depuis: 28/3/2011
Ca va péter dans pas longtemps !
L'indice de la bourse Russe le MICEX (équivalant du CAC40 en France) descend actuellement de 5%.
2 de 7 - 14/3/2014 11:06
bourseman2011 (Abonné Premium) Messages postés: 1650 - Membre depuis: 28/3/2011
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Ca y est les attaques informatiques ont commencé, en attendant le pire, mais il y a déjà un mort sur le terrain :(
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MOSCOU (Reuters) - Des pirates informatiques s'en sont pris plusieurs fois au site internet de la présidence russe vendredi et ont mis celui de la Banque centrale hors d'usage, rapporte le service de presse du Kremlin.
"Une cyberattaque d'envergure est en cours sur le site" du Kremlin, a déclaré une porte-parole, sans préciser d'où elle émanait.
"Le site de la Banque centrale connaît des problèmes dus à un piratage", avait auparavant annoncé l'institution.
Le site www.cbr.ru était inaccessible dans la matinée.
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Hier soir :
Jeudi, la mort d'un manifestant pro-Kiev, poignardé lors de heurts avec des sympathisants de la Russie à Donetsk, a rappelé que les tensions ne se limitent pas à la Crimée, mais touchent aussi l'est russophone du pays où des mouvements sécessionnistes se sont manifestés ces dernières semaines.

De nombreux Ukrainiens pensent que la Russie ne s'arrêtera pas aux frontières de la Crimée.

A Kiev, l'ancien candidat républicain à la présidence des Etats-Unis John McCain et le secrétaire général adjoint de l'ONU Ivan Simonovic, devaient rencontrer les nouvelles autorités ukrainiennes pour les assurer de leur soutien à une solution politique du conflit.
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3 de 7 - 14/3/2014 12:11
t0nt0n Messages postés: 260 - Membre depuis: 14/6/2013
J'ai peur :-(
4 de 7 - 14/3/2014 13:11
bourseman2011 (Abonné Premium) Messages postés: 1650 - Membre depuis: 28/3/2011
Ce n'est pas encore la grosse panique, attendons l'ouverture de Wall Street et surtout sa clôture.
Lundi ca sera la surprise finale.
Mais je crains le pire également, car personne ne lâche rien sur cette affaire de la Crimée.
Le CAC40 continue sa chute.
5 de 7 - 14/3/2014 15:38
bourseman2011 (Abonné Premium) Messages postés: 1650 - Membre depuis: 28/3/2011
La situation est complétement bloquée en attendant la décision de la RUSSIE et de l'UKRAINE.
Le volume de transaction est au plus bas et le CAC40 est en train de suivre parfaitement la progression du Dow Jones.
6 de 7 - 14/3/2014 16:26
bourseman2011 (Abonné Premium) Messages postés: 1650 - Membre depuis: 28/3/2011
L'étude du Graphique concernant le CAC 40 montre qu'il se pourrait que le CAC40 descende d'environ 3% Lundi si la situation sur le conflit RUSSIE / UKRAINE ne s'améliore pas dimanche soir au résultat du référendum en CRIMEE à 20H00 heure de Paris.
7 de 7 - 14/3/2014 17:16
bourseman2011 (Abonné Premium) Messages postés: 1650 - Membre depuis: 28/3/2011
La Bourse de Moscou a fini la séance de vendredi en baisse, dans un contexte de nervosité des investisseurs à l'approche du référendum en Crimée qui doit entériner son rattachement à la Russie.
Les deux indices de la place financière moscovite, le Micex et le RTS, ont terminé respectivement en recul de 0,89% et 1,43%, selon des chiffres actualisés sur le site de la Bourse de Moscou.
Ils ont limité leurs pertes en deuxième partie de journée, après avoir chuté de plus de 5% vers 08H00 GMT.
Ils évoluent toutefois à des niveaux plus atteints depuis 2009, année où la Russie avait été laminée par la crise économique mondiale.
Le rouble était lui sous forte pression.

La devise européenne a repassé la barre des 51 roubles pour un euro et valait vers 15H00 GMT 51,06 roubles tandis que le dollar s'échangeait contre 36,65 roubles.
Les investisseurs se débarrassent de leurs actions russes avant le référendum en Crimée, a expliqué Alfa-Bank dans une note.
Ils sont inquiets des répercussions du rattachement de la péninsule du sud de l'Ukraine à la Russie, alors que les Occidentaux ont menacé Moscou de sanctions. Le secrétaire d'État américain John Kerry a averti jeudi que les États-Unis et l'Union européenne étaient prêts à prendre dès "lundi une série de mesures très sérieuses" visant la Russie pour répliquer à ce référendum.
Selon le quotidien Vedomosti de vendredi, les autorités russes sont en train de se préparer au pire scénario.

Un fonctionnaire russe haut placé a évoqué sous couvert d'anonymat "une rupture des relations avec les États-Unis et la plupart des pays de l'Union européenne, le gel des actifs de l'État et des entreprises publiques, l'interruption de l'octroi de crédits aux banques et entreprises russes à l'étranger et le renoncement aux projets d'investissements de l'UE et des États-Unis" en Russie.
L'ex-ministre russe des Finances Alexeï Koudrine, très respecté des milieux d'affaires internationaux, a averti que l'économie russe pâtissait déjà des conséquences des tensions autour de l'Ukraine, avant même que des sanctions aient été imposées à la Russie.
Selon lui, les banques occidentales ont déjà commencé à réduire leurs lignes de crédit pour les entreprises russes.
Il a aussi averti que la croissance en Russie, déjà chancelante, risquait d'être réduite à zéro cette année.
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