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La Dette

- 02/4/2014 08:10
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013

Lundi, l’Insee nous apprenait ainsi que le déficit public avait atteint 4,3% en 2013 et non 4,1% comme le prévoyait le gouvernement. Résultat, la dette a encore progressé de 13,4 milliards d’euros au cours du quatrième trimestre 2013 pour atteindre 1.925 milliards d’euros, soit 93,5% du PIB (vs. 90,6% en 2012).



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41 de 97 - 30/9/2014 19:21
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
La dette publique de la France a dépassé pour la première fois la barre symbolique des 2.000 milliards d'euros à la fin du deuxième trimestre, doublant presque en dix ans et noircissant encore le tableau pour le gouvernement, à la veille de la présentation du budget 2015.

Les sommes dues par l'Etat, la Sécurité sociale et les collectivités locales ont ainsi atteint un nouveau record à la fin juin, à 2.023,7 milliards d'euros, en hausse de 28,7 milliards par rapport à fin mars, a annoncé mardi l'Institut national de la statistique et des études économiques.

Ce montant a pratiquement doublé en 10 ans: fin juin 2004, la dette brute du pays, mesurée selon les critères du traité de Maastricht, s'établissait à 1.081,6 milliards d'euros.
42 de 97 - 30/9/2014 19:22
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Les collectivités territoriales seront plus que jamais au régime sec en 2015, et cela va durer au moins jusqu'en 2017: l'an prochain, l'Etat leur versera 3,7 milliards de moins, malgré l'hostilité des élus locaux qui prédisent "un repli massif" de leurs investissements, au détriment de l'emploi.

Pressé en septembre par la Commission européenne de présenter des "mesures crédibles" pour comprimer ses dépenses et réduire les déficits publics, le gouvernement Valls s'est montré inflexible, comme la veille s'agissant des dépenses sociales.

Il s'en tient à son plan de 50 milliards d'économies d'ici 2017: 11 dans les crédits aux collectivités, 18 à la charge de l'Etat, 21 dans les dépenses sociales.
43 de 97 - 02/10/2014 19:07
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le gouvernement fera des annonces le 15 octobre, en Conseil des ministres, sur plusieurs des réformes qu'il a engagées, notamment la réforme territoriale et celle des professions réglementées, selon un entretien accordé jeudi par Michel Sapin à La Tribune.

"Nous devons (...) mener des réformes structurelles qui seront annoncées le 15 octobre", déclare le ministre des Finances dans une interview, mise en ligne sur le site du journal.
44 de 97 - 27/10/2014 19:09
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
La France a cherché lundi à désamorcer les critiques de la Commission européenne sur son projet de budget 2015 en annonçant une réduction supplémentaire du déficit public sans modifier son soutien à la compétitivité des entreprises ni les économies prévues.

Paris donne des "précisions" et présente des "mesures nouvelles" qui permettront de réduire son déficit public de 3,6 à 3,7 milliards d'euros de plus que prévu, a annoncé lundi aux agences de presse le ministre des Finances, Michel Sapin.

Ceci s'explique par de "bonnes nouvelles" survenues depuis l'évaluation des recettes et dépenses, telles que la baisse des taux d'intérêt qui allège le coût de la dette mais aussi à un moindre prélèvement sur recettes à venir à destination du budget de l'Union européenne, a expliqué le ministre. Quant aux mesures nouvelles, elles concernent en partie la lutte contre la fraude et l'optimisation fiscale.
45 de 97 - 28/10/2014 01:59
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46 de 97 - 28/10/2014 18:57
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
La Commission européenne ne demandera pas à la France et à l'Italie de revoir leurs projets de budget 2015, après les mesures supplémentaires de réduction des déficits annoncées par les deux pays, a-t-on appris mardi de sources européennes.
47 de 97 - 03/11/2014 19:29
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
ENQUETE La ville d’Offenburg, dans le Bade-Wurtenberg, s’enorgueillit d’avoir réussi à éradiquer sa dette. Un résultat obtenu au prix d’une politique d’austérité largement soutenue par la population, dans une Allemagne qui célébrera avec ferveur, jeudi, la Journée mondiale de l’épargne.

Trois, deux, un, zéro ! Ce mardi 20 mai 2014, à 17 heures, les habitants d’Offenburg scandent dans la liesse les secondes qui séparent leur commune d’un succès historique : le désendettement total. Décidé fin 1999, lorsque cette ville charmante du Bade-Wurtemberg affichait une dette de 61 millions d’euros, le projet aboutit ce jour-là, avec cinq ans d’avance sur le calendrier. Une bonne raison pour trinquer à l’œil et chanter l’hymne du pays de Bade. « Nous voulions fêter cela dignement, car c’était un succès collectif », raconte Edith Schreiner, la maire chrétienne-démocrate (CDU). Aujourd’hui, le site Internet d’Offenburg affiche fièrement sur sa page d’accueil un compteur avec la mention : « sans dette depuis 160 jours ».

Si la ville de 58.000 habitants située à 20 kilomètres de la France profite d’un tissu industriel riche, qui lui verse une taxe professionnelle abondante, son combat pour se « libérer de la dette » n’a pas été de tout repos. En 2003, l’équipe municipale s’est vue confrontée à un effondrement des recettes sur fond de réforme fiscale et de conjoncture morose. Avec son conseiller municipal délégué aux finances, Christoph Jopen, un social-démocrate (SPD), Edith Schreiner a alors décidé de réduire de 10 % en cinq ans les coûts de fonctionnement – les départs à la retraite n’ont pas été remplacés – tout en augmentant l’impôt foncier de façon à préserver l’investissement jugé prioritaire dans les jardins d’enfants.

Le graal du « zéro noir »
« L’austérité seule, ce n’est pas le bon chemin, il faut aussi investir », insiste Christoph Jopen, qui a pris sa retraite le 30 juin. « Sans investissements, il n’y aurait jamais eu l’acceptation nécessaire », ajoute la maire. De fait, tous les partis ont toujours adhéré à cette politique et le soutien de la population n’a jamais failli, selon Helmut Seller, journaliste à la « Badische Zeitung ». Exemple : quand la mairie, faute de moyens pour la rénover, a voulu raser une maison communale utilisée depuis des décennies pour les classes vertes des écoles, les habitants ont levé des fonds et les artisans ont travaillé gratuitement pour cofinancer les travaux de la mairie.
Un habitant d’Offenburg s’est particulièrement réjoui du désendettement de sa ville : Wolfgang Schäuble. « C’est le résultat d’un travail solide de l’administration et du conseil municipal », a écrit le ministre des Finances allemand, député de la circonscription. Au niveau fédéral, il poursuit un but au moins aussi ambitieux, à savoir l’équilibre budgétaire ou l’absence de nouvelles dettes en 2015. La « schwarze Null », littéralement « zéro noir », en opposition aux pertes rouges, est le Saint-Graal de la politique allemande. Avant Wolfgang Schäuble, ses prédécesseurs ont échoué dans la dernière ligne droite : Peer Steinbrück, Hans Eichel, Theo Waigel… Le dernier à avoir réussi l’exploit est le chrétien-social (CSU) Franz Joseph Strauss, en 1969.

« Pour la CDU, le “zéro noir” s’est imposé comme un symbole, notamment à l’égard de pays comme la France, explique Torsten Oppelland, professeur de sciences politiques à l’université d’Iéna. Il est censé prouver qu’on peut mener une politique de consolidation sans que cela conduise à la catastrophe. » Mais, alors que l’Europe est de nouveau menacée par la crise, Berlin subit une pression sans précédent de la part du FMI, de la BCE et de ses partenaires européens pour relancer ses investissements. Quitte à renoncer à cet objectif que même les économistes allemands appellent un « objet de prestige ». « Nous serions fous si nous mettions en danger » la confiance qu’inspire sur les marchés la discipline budgétaire allemande, leur a répondu Wolfgang Schäuble mi-octobre.

Le poids de l’histoire
Sans être universel, l’exemple d’Offenburg permet de comprendre les ressorts de cette politique, appréciée par 54 % des Allemands, selon un sondage Forsa publié le 16 octobre par le « Handelsblatt ». Quelque part, ses habitants sont les modèles d’Angela Merkel et Wolfgang Schäuble. « Nous aurions dû tout simplement demander à la maîtresse de maison souabe, a déclaré la chancelière allemande en 2008, au pic de la crise financière. Elle nous aurait livré son adage : on ne peut pas vivre éternellement au-dessus de ses moyens. » La maire d’Offenburg, qui est d’ailleurs souabe et ne renie pas ce caractère économe, ne s’exprime pas autrement. Elle veut faire la même chose que les citoyens qui « ne transmettent pas de dettes à leurs enfants ».
Le bon père de famille français raisonne de la même manière. Mais l’aversion pour la dette et l’attachement à l’épargne sont beaucoup plus profondément ancrés dans la mentalité allemande. « Nous avons vécu deux fois en l’espace d’une génération l’expérience de la dépréciation monétaire, explique Helmut Becker, directeur de la Sparkasse, la Caisse d’épargne d’Offenburg. Chacun ­connaît l’histoire, car nos parents nous l’ont racontée. » Si l’hyperinflation de 1923 est souvent citée, la réforme monétaire de 1948 est au moins aussi importante. Trois ans après la guerre, les Allemands voient ce qui leur reste de patrimoine fondre comme neige au soleil avec un taux de change de 1 Deutsche Mark pour 10 Reichsmark. Selon le baromètre R + V, l’inflation est la première peur des Allemands.

Ces traumatismes financiers se confondent avec ceux des deux guerres mondiales. « Les gens en Allemagne sont repartis de rien et il leur a fallu longtemps pour mettre de côté leur aversion au risque de tout perdre, explique Marcel Fratzscher, président de l’institut économique DIW Berlin. L’épargne est liée à cette idée très forte que nous sommes vulnérables. »
Si le taux d’épargne recule depuis plusieurs années, il reste un des plus élevés d’Europe. Malgré leur jeune âge (dix-sept ans), Daniel Beierbach et Jan Ücker, élèves au lycée technique d’Offenburg, partagent cet état d’esprit. « C’est important de mettre de l’argent de côté en cas de coup dur », disent-ils. Pour eux, le fait que l’Etat ne veuille pas émettre de nouvelles dettes est d’ailleurs une bonne chose, « s’il le peut ».
Les Sparkassen, qui comptent 50 millions de clients sur une population de 81 millions d’habitants, jouent un rôle essentiel dans la transmission de cette culture de l’épargne, grâce à laquelle elles se financent. Ce jeudi, elles vont ainsi célébrer la « Journée mondiale de l’épargne ». Né à Milan en 1924, cet événement reste très populaire outre-Rhin. Selon la tradition, les enfants viennent casser leur tirelire et mettre l’argent sur un compte. Pour les y inciter, ils reçoivent des cadeaux, comme des ­tasses, des ballons ou des crayons de couleur. Le but est bien sûr de gagner de futurs clients. « Mais nous voulons aussi apprendre aux jeunes à bien gérer leur argent et ne pas dépenser plus qu’ils ne gagnent », explique Helmut Becker.

Un défi démographique
Daniel Huber ne renierait pas ces préceptes. Patron et actionnaire de Huber, qui fabrique à Offenburg des équipements de thermorégulation de haute précision, il incarne le « Mittelstand », ce secteur des PME qui emploie à lui seul 60 % des salariés en Allemagne. Il a hérité de la société de son père, qui l’a fondée en 1968, et espère vivement que ses enfants la reprendront un jour, même s’il ne veut pas les forcer. Mais une société familiale a aussi une ­contrainte : elle ne peut pas faire appel à la Bourse et doit limiter les dettes dans la mesure du possible. Grâce à cette attitude, l’entreprise de 250 salariés, qui affiche une croissance de 10 %, est en mesure de financer elle-même un nouveau bâtiment.
Pour Daniel Huber, la « dette zéro » chère au gouvernement est le meilleur programme qui soit. « Pour la première fois, la politique fait ce que nous, les gens normaux, faisons, dit-il. Je ne peux pas m’endetter et mourir en laissant une ardoise à mes enfants, un Etat non plus. » S’il peut faire sourire un keynésien, l’argument pèse dans un pays où les naissances baissent depuis 1964 : la dette publique est portée par de moins en moins de gens, donc de contribuables… Une tendance qui alarme autant à Offenburg, où un quart des habitants a plus de 60 ans, qu’à Berlin. « L’Allemagne est face à un défi démographique tout autre que la France, par exemple », a expliqué Angela Merkel en septembre à Manuel Valls.

Y a-t-il, enfin, une dimension religieuse dans la politique de cette fille de pasteur ? Au presbytère d’Offenburg, le doyen Frank Wellhöner pointe les origines du piétisme, ce mouvement luthérien qui prône la sobriété et inspire la maîtresse de maison souabe. Des valeurs qu’il partage. « L’Eglise protestante de Bade n’a pas de dettes », fanfaronne-t-il, son budget dans une main et la Bible dans l’autre. Mais que penserait Dieu de l’équilibre budgétaire, que certains voient comme le Veau d’or ? « C’est spéculatif, répond son collègue, le pasteur Christian Kühlewein-Roloff, qui prêche le dimanche devant Wolfgang Schäuble. Est-ce pour le prestige politique et obtenir des couronnes de laurier ou bien pour ouvrir de nouvelles perspectives à la société ? Si cela sert l’Homme, alors c’est bien. »

Les paroissiens peuvent en tout cas se réjouir : grâce à son désendettement, la ville prévoit de construire une nouvelle piscine pour remplacer celle datant de 1936 et qui attendait sa rénovation depuis dix ans… Le budget de 36 millions d’euros sera financé en partie par les établissements techniques d’Offenburg (TBO). Cette structure, qui exploite les infrastructures de la commune (eau, électricité, routes…) a déjà une dette de 76 millions d’euros. La mairie a pris soin de ne pas la consolider dans ses comptes.
Conséquence de traumatismes financiers qui se confondent avec ceux des deux guerres mondiales.
L’aversion pour la dette et l’attachement à l’épargne sont profondément ancrés dans la mentalité allemande.

48 de 97 - 04/11/2014 18:20
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Bruxelles ne croit pas que la France tiendra ses objectifs budgétaires l'an prochain, et estime même que la situation va s'aggraver en 2016, éloignant le scénario d'un retour sous 3% l'année suivante comme le promet Paris.

A politique inchangée, la France présentera en 2016 le déficit le plus élevé de toute la zone euro, selon les prévisions de la Commission européenne publiées mardi.
49 de 97 - 06/11/2014 18:16
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Rétablir le jour de carence, inciter financièrement les collectivités à réduire leurs effectifs ou créer une "rupture conventionnelle" du statut de fonctionnaire: un rapport parlementaire rendu public jeudi formule des propositions pour maîtriser les dépenses dans la fonction publique.

Dans ce texte consacré à la gestion des finances publiques et des ressources humaines, le député radical de gauche (RRDP) Alain Tourret rappelle que le gouvernement entend "réaliser 50 milliards d'euros d'économies en trois ans, dont 21 milliards dès 2015 dans les trois versants de la fonction publique" (Etat, Territoriale et Hospitalière).

Pour y parvenir, l'exécutif a notamment fait le choix de confirmer la stabilisation des effectifs dans la fonction publique d'Etat et de maintenir jusqu'en 2017 le gel du point d'indice qui sert de base au calcul des salaires des quelque 5,4 millions d'agents, rappelle M. Tourret.

Les hôpitaux et collectivités devront aussi "modérer leurs dépenses de fonctionnement, au premier rang desquelles figure la masse salariale".

Le député entend "dans ce contexte particulièrement contraint", contribuer à la réflexion sur la politique en matière d'effectifs, d'organisation du travail et de rémunération d'ici 2019, alors que des négociations sont en cours pour améliorer la carrière des agents.

Il estime que la fonction publique "ne doit pas servir de variable d'ajustement" budgétaire, mais juge qu'il "est légitime qu'elle contribue à l'effort national de redressement", les rémunérations des agents représentant "près d'un quart des dépenses publiques en France (soit 267,7 milliards d'euros et 23,2% des dépenses publiques en 2012)".

M. Tourret affirme qu'"aucune piste de réflexion ne doit être écartée a priori" et formule 20 propositions. Il suggère d'"introduire une possibilité de rupture conventionnelle du statut de fonctionnaire", à l'image de ce qui se fait dans le privé lorsqu'un salarié et son employeur se séparent à l'amiable.

Pour réduire la moyenne d'âge dans la fonction publique, il propose aussi d'"assouplir la réglementation relative aux dispositifs de départs volontaires".

En matière d'effectifs, il estime que la technique du "rabot" (réduction mécanique) doit être écartée, mais juge que "tous les employeurs publics devraient viser un objectif de stabilisation de leurs effectifs" là où ils continuent de croître dans la Territoriale et l'Hospitalière (+1,7% et +0,7% respectivement en 2012).

Il propose par exemple d'encourager ces réductions d'effectifs dans les collectivités par "une modulation de la dotation globale de fonctionnement (DGF)". Ainsi, la baisse des dotations de l'Etat -de 11 milliards d'euros d'ici 2017-, pourrait "ne pas s'imputer sur les collectivités qui auraient gelé ou réduit leurs effectifs par rapport à l'année précédente", tandis qu'elle pèserait "plus lourdement"sur celles "qui n'auraient pas fait d'efforts".

En matière de rémunération, le député suggère notamment "d'harmoniser les rémunérations accessoires et les régimes indemnitaires" des agents, relevant qu'il y aurait rien que pour l'Etat "plus de 4.500 textes indemnitaires applicables".

Sur le temps de travail des fonctionnaires, il déplore aussi l'absence de données claires et invite le gouvernement à mener une évaluation "dès 2015". Il juge aussi nécessaire de "lancer une grande campagne de lutte contre l'absentéisme", là encore mal évalué, mais au "coût considérable" et préconise de réintroduire la journée de carence (non indemnisée en cas d'arrêt maladie), supprimée par la gauche.

Le rapport pour avis a été réalisé au nom de la commission des lois dans le cadre de l'examen du projet de loi de finances 2015. Il doit être présenté vendredi à la commission.
50 de 97 - Modifié le 10/11/2014 15:00
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
LONDRES, 10 novembre (Reuters) - Les plus grandes banques du
monde devraient être contraintes de détenir des réserves
d'obligations afin d'éviter aux Etats d'avoir à les renflouer en
cas de crise, a proposé lundi le Conseil de stabilité financière
(CSF).
Cette proposition constitue une nouvelle étape dans la
réforme du système bancaire international visant à éviter au
contribuable d'avoir à recapitaliser des établissements de
crédit.
Le CSF, qui réunit des représentants des autorités
financières du G20, estime que les 29 banques dites systémiques,
dont font partie HSBC HSBA.L , JPMorgan Chase JPM.N , BNP
Paribas BNPP.PA ou encore Société générale SOGN.PA ,
devraient être obligées de détenir des obligations ou des titres
équivalents représentant 16% à 20% de leurs actifs pondérés des
risques à partir de janvier 2019.
Ces obligations pourraient être converties en fonds propres
en cas de besoin.
Le gouvernement allemand s'est prononcé lundi pour un
chiffre plus proche de 20% que de 16% des actifs.
"Le non respect des nouvelles règles devrait être puni par
une baisse des dividendes et des bonus", a ajouté le CSF.
Ses propositions doivent examinées par les chefs d'Etat et
de gouvernement du G20 lors de leur sommet samedi et dimanche à
Brisbane, en Australie.
"Une fois mis en oeuvre, ces accords joueront un rôle
important dans la résolution des banques d'importance systémique
sans recours à un soutien public et sans perturber plus
largement le système financier", a déclaré dans un communiqué
Mark Carney, le président du CSF.
La plupart des banques concernées devraient augmenter leurs
émissions de dette pour respecter cette nouvelle règle, explique
l'organisme, ajoutant qu'une partie de la dette senior déjà
émise devrait être restructurée.

(Huw Jones, avec Gernot Heller à Berlin, Marc Angrand pour le
service français, édité par Véronique Tison)
51 de 97 - 13/11/2014 18:53
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le gouvernement a voulu "graver dans le marbre" jeudi le fait que les impôts n'augmenteront plus en France, après un cafouillage autour de cette promesse de François Hollande, qui laisse les économistes perplexes et peine à convaincre les Français.

Le secrétaire d'Etat au Budget, Christian Eckert, a jeté le trouble en tout début de journée sur RTL en déclarant: "On ne peut pas graver dans le marbre une situation qui dépend d'un contexte international que nous ne maîtrisons pas."

Il répondait à la question: "Et l'année prochaine, dans le budget de l'année prochaine, il n'y aura aucune augmentation de rien, de quoi que ce soit?"

M. Hollande avait affirmé la semaine dernière qu'"à partir de l'année prochaine, il n'y aura(it) pas d'impôt supplémentaire sur qui que ce soit".

Plus tard jeudi matin, M. Eckert a rectifié ses propos auprès de l'AFP, affirmant que "l'engagement du président de ne pas décider d'augmentations supplémentaires d'impôts pour qui que ce soit à partir de 2015" serait "tenu."

Allant plus loin, il a ensuite dit qu'il n'était pas exclu de procéder à "des baisses d'impôt supplémentaires" d'ici à 2017, affirmant même que c'était "un objectif".

Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a lui martelé: "Il n'y aura pas d'augmentation d'impôt, ça a été dit par le président de la République, ça s'appliquera".

- "Gravé dans le marbre" -

Plus tôt sur i-Télé, M. Le Foll avait déclaré: "Pour moi, c'est gravé dans le marbre."

Additionnant les hausses d'impôt décidées par l'actuelle majorité et la précédente, le ministre des Finances Michel Sapin a lui déclaré devant les sénateurs que "30 plus 30 milliards (d'euros de hausses d'impôt), ça suffit. On ne peut plus aujourd'hui (...) aller vers l'équilibre de notre budget par une augmentation des impôts. Voilà la ligne qui est la nôtre".

Le débat autour de la pression fiscale a repris en raison de diverses augmentations d'impôt décidées ces dernières semaines, qu'il s'agisse d'un alourdissement de la fiscalité du gazole ou de la possibilité donnée aux communes de surtaxer des résidences secondaires sous certaines conditions.
52 de 97 - 17/11/2014 19:08
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Les taux d'emprunt des pays du sud de la zone euro ont reculé lundi sur le marché obligataire grâce à un discours accommodant du président de la BCE Mario Draghi.

Le marché obligataire évoluait dans de faibles marges avant d'être animé en fin de séance par un discours de Mario Draghi devant les parlementaires européens.

Le président de la Banque centrale européenne (BCE) a réitéré son discours très accommodant, laissant penser qu'il pourrait en faire plus si l'état de l'économie en zone euro le nécessitait, ce qui a bénéficié avant tout au dette des pays du sud de la zone euro, au détriment des pays solides.

"Dragi a dit à nouveau que la BCE ferait tout ce qui est nécessaire et que le rachat de dettes souveraines fait partie des mesures possibles, ce qui a soutenu les dettes périphériques", a noté Cyril Regnat, un stratégiste obligataire de Natixis.

Les propos de Mario Draghi sont tenus alors que l'activité en zone euro préoccupe toujours les investisseurs.

M. Regnat rappelle que le marché savait déjà que "la BCE est en alerte et est en train d'évaluer les alternatives à l'achat de dette souveraine, en cas de décrochage de l'inflation", du fait notamment "des effets négatifs des niveaux extrêmement bas des prix du pétrole".

"La bonne surprise est venue la semaine dernière de la croissance, notamment côté français, mais cela n'est pas suffisant pour changer le sens de l'Histoire à l'échelle européenne", selon M. Regnat.

Vendredi, le Produit intérieur brut (PIB) de la zone euro a progressé de 0,2% au troisième trimestre, une croissance légèrement meilleure qu'attendu et la France a fait mieux que la moyenne de la zone euro, avec une croissance de 0,3%, après un recul de 0,1% au deuxième trimestre.

Pour le reste, le marché obligataire attend "des clarifications" en particulier de la Réserve fédérale américaine (Fed) qui doit publier mercredi soir le compte-rendu de sa dernière réunion, a souligné M Regnat.

A 18H00 (17H00 GMT), le taux d'emprunt à 10 ans de l'Allemagne a terminé à 0,802% contre 0,785% vendredi à la clôture sur le marché secondaire, où s'échange la dette déjà émise.

Le rendement de même maturité de la France a fini à 1,149% contre 1,139%,

En revanche, le taux de l'Espagne a reculé à 2,110% contre 2,126% tout comme celui de l'Italie à 2,311% contre 2,346%.

En dehors de la zone euro, le taux britannique à 10 ans a progressé à 2,120% contre 2,116% vendredi.

Aux États-Unis, le taux à 10 ans montait à 2,336% contre 2,320% vendredi, tout comme celui à 30 ans à 3,063% contre 3,049% la veille. De son côté, le taux à deux ans baissait à 0,508% contre 0,512%.
53 de 97 - 18/11/2014 18:06
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
La France a emprunté au total 7,595 milliards d'euros à court terme lundi sur les marchés, à des taux toujours négatifs, a précisé l'Agence France Trésor (AFT) mardi.

Lors de cette émission, la France prévoyait d'emprunter entre 6,0 et 7,2 milliards d'euros.

L'AFT, chargée de placer la dette française sur les marchés, a enregistré 312 millions d'euros d'offres non compétitives sur des obligations à échéance 3 mois (12 semaines), 57 millions à échéance 6 mois (21 semaines) et 43 millions à échéance un an (51 semaines).

Lors d'une émission obligataire, les investisseurs choisissent de prêter un montant à un certain taux. Ils peuvent proposer une somme supplémentaire sans mentionner de taux, un montant qu'ils prêteront après l'adjudication au taux moyen pondéré de celle-ci, dans le cadre d'une offre dite non compétitive (ONC).

Dans le détail, la France a emprunté 4,308 milliards d'euros à échéance 3 mois (12 semaines), au taux de -0,015% contre -0,014%, lors de la précédente opération similaire le 10 novembre.

Le pays a également levé 1,648 milliard d'euros à échéance 6 mois (21 semaines) au taux de -0,010% contre -0,012% et 1,639 milliard d'euros à échéance un an (51 semaines) au taux de -0,010% contre -0,007%.

La France s'endette depuis fin août à des taux négatifs sur des échéances de court terme, ce qui signifie que les investisseurs, qui cherchent à tout prix des placements sûrs, perdent de l'argent en prêtant à la France, pour qui emprunter de l'argent sur ces échéances devient rémunérateur.
54 de 97 - 19/11/2014 18:26
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Un sondage publié par Le Parisien révèle qu'une forte proportion de Français âgés de plus de 18 ans n’auraient pas confiance dans le système actuel de retraites par répartition.

Le sondage contient quelques évidences. Ainsi, 89% des Français actuellement en activité anticiperaient une baisse de leur pouvoir d’achat lors de leur arrivée à la retraite. Cette prévision semble de bon sens puisque les personnes actives devraient effectivement toucher des pensions plus faibles que leur précédent salaire. Ce chiffre n’a donc rien de surprenant.

L’épargne comme complément de retraite

Le sondage révèle néanmoins des chiffres intéressantes sur la manière dont réagissent les Français pour pallier à cette diminution de leurs revenus futurs. La moitié d'entre eux (52%) souhaite ainsi se constituer un complément de retraite, et un tiers (34%) met régulièrement de l’argent de côté pour se créer une épargne destinée à pallier cette réduction de train de vie. Autre chiffre intéressant : 43% des actifs voudraient épargner pour la retraite, mais affirment ne pas pouvoir se le permettre faute de moyens.

Défiance envers le système actuel

Le cœur du sondage tient à la défiance des Français vis-à-vis du système actuel des retraites. Le système par répartition, au sein duquel les personnes actives paient à un moment donné les pensions touchées par les personnes retraitées à ce même moment, n’inspire plus confiance. 79% des actifs pensent que ce système ne leur « permettra pas de bénéficier d’une retraite correcte ».

La répartition des revenus souffre en effet de plus en plus du vieillissement de la population française : la base de cotisants s’amenuise par rapport à la base de bénéficiaires des pensions. Comme nous l’avions souligné la semaine dernière, les caisses de retraite complémentaires se vident peu à peu de manière préoccupante, ce qui justifierait d’autant plus une anticipation de faiblesse des retraites à l’avenir.

Les choix d’investissements : l’assurance-vie préférée

C’est également dans ce cadre que s’explique la part non négligeable d’actifs se constituant une épargne pour capitaliser des revenus actuels qu’ils pourront utiliser plus tard. Le sondage s’intéresse aux choix d’investissements faits par les Français en prévision de leur retraite : l’assurance-vie arrive en première place, constituant environ un tiers des placements. Arrivent ensuite le Plan d’Epargne Retraite Populaire (PERP), puis le Plan d’épargne en actions (PEA) et les placements immobiliers ou locatifs qui sont au coude-à-coude.

Problème macroéconomique : en épargnant plus, les Français consomment moins. Moins de consommation entraîne moins d’activité et donc moins de croissance, avec moins d’emplois à la clé. Moins d’emplois entraînerait moins de cotisations et donc des retraites plus précaires à l’avenir, ce qui inciterait les actifs à épargner encore davantage en prévision de leur retraite. Il s’agirait d’un cercle vicieux.
55 de 97 - 20/11/2014 18:14
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le Commissaire européen à l'économie numérique Günther Oettinger signe jeudi sur le site internet du journal Les Echos une tribune virulente sur la France, "pays déficitaire récidiviste" qu'il faut traiter avec "rigueur".

Pour "rétablir la confiance perdue (...) les poids lourds de la zone euro tels que la France et l'Allemagne ont un rôle déterminant à jouer, mais la question de la rigueur avec laquelle la Commisison européenne doit traiter la France en tant que pays déficitaire récidiviste est tout aussi importante", écrit M. Oettinger, membre du parti conservateur allemand CDU, celui de la chancelière Angela Merkel.

"Nous perdrions toute crédibilité si nous prolongions pour la troisième fois le délai accordé sans exiger des contreparties très concrètes et précises", estime M. Oettinger.

La France s'est engagée successivement à ramener son déficit public à 3% du Produit intérieur brut (PIB), le maximum prévu dans les traités européens, d'abord en 2013 puis 2015. Elle a récemment annoncé qu'elle n'y arriverait pas avant 2017.

Paris "a certes déjà pris certaines mesures, mais trop peu et avec trop d'hésitation. Il faut faire plus", juge le commissaire européen, qui énonce une "série de problèmes en France", à savoir selon lui: "le niveau élevé du coût de la main d'oeuvre et de l'impôt sur les salaires, l'augmentation de l'imposition sur les entreprises, la perte de parts de marché à l'exportation".

La Commission européenne doit rendre la semaine prochaine ses avis sur les budgets des Etats membres de l'union.
56 de 97 - 24/11/2014 20:25
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Irritée par les déficits publics français trop élevés, l'Allemagne multiplie les coups de griffe contre Paris, signe de vives tensions franco-allemandes même si Berlin prend garde de ne pas apparaître publiquement dans le débat.

Alors que l'avis de la Commission européenne sur les budgets des Etats européens se fait attendre, plusieurs piques allemandes sont venues rappeler aux Français qu'ils étaient sous surveillance.

Le ministre des Finances Wolfgang Schäuble a suggéré d'accorder à Bruxelles "un droit de veto sur les budgets qui enfreignent les critères de stabilité européens". Cela serait "un signal fort que nous voulons vraiment respecter nos engagements communs", argue le ministre, dans une interview publiée lundi.

Or ces engagements budgétaires, Paris ne va pas les tenir l'an prochain. La France, qui devait ramener son déficit public sous le seuil européen de 3% du Produit intérieur brut en 2013, puis en 2015, prévoit désormais de n'y arriver qu'en 2017.

Officiellement, la ligne allemande sur le sujet est: Bruxelles est en charge. Mais les références insistantes au respect des règles, omniprésentes dans les discours de la chancelière Angela Merkel et de M. Schäuble, sont suffisamment éloquentes.

- 'A bout' -

"Les Allemands sont à bout", reconnaît sous couvert d'anonymat un diplomate français, "c'est pour ça qu'on reparle (à Berlin) d'idées plus contraignantes" sur les budgets.

La semaine dernière le commissaire européen Günther Oettinger, un Allemand conservateur comme Mme Merkel, a créé un certain émoi en appelant à traiter avec "rigueur" une France "déficitaire récidiviste". La critique lui a valu un appel sec du ministre des Finances Michel Sapin à cesser les "enfantillages".
57 de 97 - 25/11/2014 18:04
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Manuel Valls fera des "propositions" jeudi devant l'association des maires des France (AMF), qui montreront selon lui que le gouvernement est "à l'écoute" des inquiétudes des élus ruraux concernant la baisse des dotations de l'Etat aux collectivités locales.

"Par les choix que vous avez faits à l'occasion de la loi de finances, par les propositions que je ferai jeudi aux maires de France, nous ferons la démonstration que nous sommes à l'écoute", a-t-il répondu mardi à la députée socialiste Sophie Dessus (Corrèze) lors de la séance des questions à l'Assemblée nationale.

"Notamment", a poursuivi le chef du gouvernement, "des maires ruraux, parce que je sais que ces maires, je sais que ces élus représentent la sève de la République sur nos territoires, que nous leur devons respect et considération, qu'ils sont souvent ceux qui représentent l'ordre républicain, les valeurs de la République et que nous devons trouver les systèmes de péréquation, les systèmes d'aide qui permettent à nos territoires ruraux de vivre parce que oui, ils représentent toujours un formidable avenir, un formidable potentiel pour notre pays".

Mme Dessus s'était fait le relais d'élus "désarçonnés" qui ont "besoin d'être rassurés, écoutés, soutenus", alors que le plan d'économies de 50 milliards d'euros du gouvernement sur trois ans en réserve 11 milliards pour les collectivités locales.

"Moi je peux parfaitement comprendre les inquiétudes, les questions qui peuvent se poser aux élus dans les territoires ruraux", a assuré le Premier ministre mardi.

Manuel Valls, qui doit s'exprimer jeudi devant le Congrès de l'Association des Maires de France (AMF) à Paris, s'en est par ailleurs pris à l'opposition, accusée de "démagogie" parce qu'elle critique les baisses des dotations aux collectivités tout en réclamant au moins deux fois plus d'économies de dépenses publiques que le gouvernement.

"Il ne suffit pas de crier, de vociférer, d'utiliser de manière démagogique la question des dotations publiques. Les mêmes qui demandent au pays un effort de 100 ou 150 milliards d'euros s'étonnent que nous demandions un effort à l'Etat, à l'assurance santé et ainsi aux collectivités territoriales".

"Vous êtes dans la démagogie et vous trompez la France", a ensuite lancé M. Valls au député UMP Jacques Lamblin (Meurthe-et-Moselle) qui l'interrogeait également sur ce point.

André Laignel, numéro deux PS de l'AMF et proche de Martine Aubry, a réclamé mardi au congrès des maires "une négociation pour trouver un point d'équilibre" dans les dotations de l'Etat aux collectivités territoriales.
58 de 97 - 26/11/2014 17:56
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
e maire de Bordeaux Alain Juppé (UMP) a souhaité mercredi que le gouvernement étale "sur cinq ans", au lieu de trois, la diminution de 11 milliards d'euros de l'Etat aux collectivités locales de 2015 à 2017.

"Il est évident que tout le monde doit participer à l'effort de maîtrise des déficits. Mais là, je crois qu'on va trop vite et trop fort. Les baisses sont brutales", a déclaré à la presse M. Juppé, venu au congrès des maires.

Les élus des collectivités vont "être obligés de serrer les dépenses de fonctionnement, ce qui peut être vertueux d'ailleurs, mais aussi de donner un coup d'arrêt à (leurs) dépenses d'investissement", a-t-il dit.

"Quand on sait que 70% de l'investissement public est le fait des collectivités territoriales, cela aura des incidences évidemment sur les carnets de commande des entreprises de nos économies régionales", a souligné le maire de Bordeaux.

Il a rappelé que lors d'une réunion à Lyon ce mois-ci, les présidents des communautés urbaines avaient chiffré à "30%" la chute de leurs investissements à partir de l'an prochain.

"Nous attendons que le Premier ministre nous écoute, d'abord" et "surtout qu'il fasse un signe. J'ai suggéré que ces fameux 11 milliards, on les fasse en cinq ans et pas en trois ans. Ca peut être déjà un ballon d'oxygène donné aux collectivités", a-t-il encore affirmé.
59 de 97 - 02/12/2014 17:36
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
François Hollande a soutenu mardi l'exonération fiscale des grands événements sportifs contestée par une partie des députés PS, lors d'une visite à l'Institut national du sport et de la performance (INSEP).

"L'Etat doit être présent" dans le domaine du sport, a estimé le président de la République. "Il l'est avec les fédérations, il l'est sur le plan fiscal pour permettre que de grandes compétitions soient organisées ici, dans notre pays, et pas seulement pour le foot".

"On a besoin d'avoir de grands événements pour convaincre des jeunes de pratiquer une discipline. Il faut, au delà de la télévision, qu'ils aient le sentiment que ça se passe tout près de chez eux", a-t-il poursuivi.

Mercredi dernier, la commission des finances de l'assemblée nationale avait adopté un amendement limitant l'exonération fiscale des grands événements sportifs au seul Euro-2016, contrecarrant ainsi une mesure d'extension à tous les sports voulue par le ministre des Sports Patrick Kanner. Vendredi, l'amendement sera examiné en séance publique à l'assemblée.

Sur le même thème, François Hollande a estimé que la France était "par définition candidate à tous les grands événements sportifs. Mais je ne vais pas dire lesquels pour ne pas les compromettre", a-t-il ajouté.

Il y a trois semaines, lors de son intervention télévisée, M. Hollande s'était prononcé en faveur d'une candidature française aux jeux Olympiques 2024.

Mardi, à quelques heures d'une rencontre à l'Elysée avec la maire de Paris, Anne Hidalgo, plus mesurée sur cette candidature, le chef de l'Etat a renchéri sur la nécessité d'offrir aux Français des événements sportifs sur le territoire.

"Ca, c'est le rôle de l'Etat. Puis, c'est aux sportifs de gagner des médailles", a-t-il dit devant une assemblée de sportifs, réunis à l'occasion de la signature de plusieurs contrats de travail entre des entreprises et des sportifs de haut niveau.
60 de 97 - 05/12/2014 09:46
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Dans une interview exclusive à La Dépêche, le ministre de l’Économie a annoncé ce jeudi soir la victoire du consortium chinois pour le rachat de l’aéroport de Toulouse-Blagnac. Allié aux Canadiens, le groupe chinois Symbiose, composé du Shandong Hi Speed Group et Friedmann Pacific Investment Group (FPIG), rachète 49,9 % du capital. Toutefois, les Chinois pourraient dans un second temps céder jusqu’à 16 % de leur participation à un investisseur français type Caisse des dépôts, EDF Invest ou encore Crédit Agricole Predica.

"Je tiens à préciser qu’il ne s’agit pas d’une privatisation mais bien d’une ouverture de capital dans laquelle les collectivités locales et l’état restent majoritaires avec 50,01 % du capital. On ne vend pas l’aéroport, on ne vend pas les pistes ni les bâtiments qui restent propriété de l’état. [...] Nous avons cédé cette participation pour un montant de 308 millions d’euros.

Évoquant les récents propos antichinois entendus dans ce dossier, le ministre "appelle ceux qui, à Toulouse, sont attachés à l’emploi et au succès d’Airbus, de réfléchir à deux fois aux propos qu’ils tiennent. Notre pays doit rester attractif car c’est bon pour la croissance et donc l’emploi."
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Dernier Message: 30/Nov/2015 19h40