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09/5/2016 19:33
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Pauline75
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Les ministres des Finances de la zone euro ont fait lundi un petit pas vers un allègement de la dette grecque et ont formulé l'espoir qu'un accord permettant de débloquer une nouvelle tranche d'aide soit conclu lors de leur prochaine réunion, le 24 mai.
Les discussions, qui devraient porter sur une limitation du service de la dette à 15% du produit intérieur brut (PIB), progressent malgré l'opposition de l'Allemagne, hostile au principe d'un aménagement.
Jeroen Dijsselbloem, le président de l'Eurogroupe, a exprimé lundi l'espoir qu'un accord soit conclu le 24 mai.
"Mon objectif est d'y parvenir avant l'été et même à la prochaine réunion de l'Eurogroupe. Aujourd'hui, c'est une première discussion générale sur la dette et nous tenterons d'avancer le 24 mai", a-t-il dit avant le début de la réunion.
Valdis Dombrovskis, vice-président de la Commission européenne chargé de l'euro, a dit pour sa part qu'un accord préliminaire devrait être bouclé dans les prochains jours.
La réunion de lundi est destinée à évaluer les réformes adoptées dimanche soir par le Parlement grec sur les retraites et la fiscalité.
Athènes espère que ce vote des députés permettra d'obtenir une nouvelle aide de ses créanciers dans le cadre du plan de 86 milliards d'euros adopté l'été dernier et d'ouvrir des discussions sur un allègement de sa dette.
La réunion du 24 mai devrait permettre des avancées sur ce dernier point, a dit le président de l'Eurogroupe, qui s'est déclaré contre une décote mais ouvert à la discussion sur les échéances et les intérêts de la dette.
Les mesures adoptées dimanche par les députés grecs visent à garantir que le budget grec dégagera un excédent primaire (hors service de la dette) de 3,5% du PIB en 2018, soit l'objectif fixé par les bailleurs de fonds d'Athènes.
Les créanciers internationaux de la Grèce (zone euro, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international) réclament en outre un train de mesures d'urgence qui devrait être voté dès à présent par le Parlement grec mais n'entrerait en vigueur que si le pays peinait à atteindre les objectifs qui lui ont été assignés.
"Un accord doit répondre à trois points : les réformes -nous y sommes -, les mesures d'urgence - nous y sommes presque -, et la question de la dette - nous commençons à en parler", a déclaré Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires économiques et financières.
Le train de réformes adopté dimanche, qui s'ajoute à six années de politique d'austérité, est rejeté par les syndicats et provoque la colère d'une grande partie de la population.
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Les discussions, qui devraient porter sur une limitation du service de la dette à 15% du produit intérieur brut (PIB), progressent malgré l'opposition de l'Allemagne, hostile au principe d'un aménagement.
Jeroen Dijsselbloem, le président de l'Eurogroupe, a exprimé lundi l'espoir qu'un accord soit conclu le 24 mai.
"Mon objectif est d'y parvenir avant l'été et même à la prochaine réunion de l'Eurogroupe. Aujourd'hui, c'est une première discussion générale sur la dette et nous tenterons d'avancer le 24 mai", a-t-il dit avant le début de la réunion.
Valdis Dombrovskis, vice-président de la Commission européenne chargé de l'euro, a dit pour sa part qu'un accord préliminaire devrait être bouclé dans les prochains jours.
La réunion de lundi est destinée à évaluer les réformes adoptées dimanche soir par le Parlement grec sur les retraites et la fiscalité.
Athènes espère que ce vote des députés permettra d'obtenir une nouvelle aide de ses créanciers dans le cadre du plan de 86 milliards d'euros adopté l'été dernier et d'ouvrir des discussions sur un allègement de sa dette.
La réunion du 24 mai devrait permettre des avancées sur ce dernier point, a dit le président de l'Eurogroupe, qui s'est déclaré contre une décote mais ouvert à la discussion sur les échéances et les intérêts de la dette.
Les mesures adoptées dimanche par les députés grecs visent à garantir que le budget grec dégagera un excédent primaire (hors service de la dette) de 3,5% du PIB en 2018, soit l'objectif fixé par les bailleurs de fonds d'Athènes.
Les créanciers internationaux de la Grèce (zone euro, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international) réclament en outre un train de mesures d'urgence qui devrait être voté dès à présent par le Parlement grec mais n'entrerait en vigueur que si le pays peinait à atteindre les objectifs qui lui ont été assignés.
"Un accord doit répondre à trois points : les réformes -nous y sommes -, les mesures d'urgence - nous y sommes presque -, et la question de la dette - nous commençons à en parler", a déclaré Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires économiques et financières.
Le train de réformes adopté dimanche, qui s'ajoute à six années de politique d'austérité, est rejeté par les syndicats et provoque la colère d'une grande partie de la population.