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Edf

- 27/1/2007 20:39
Laboursefacile Messages postés: 13120 - Membre depuis: 03/12/2005

Edf




L'annee 2006 a ete consacre a la consolidation. Le creux en pince A sur
la MME 10 a relance la tendance haussiere qui n'en est qu'a ses debuts.

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619 Réponses
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521 de 619 - 07/3/2016 07:44
waldron Messages postés: 9818 - Membre depuis: 17/9/2002

Le directeur financier d'EDF, Thomas Piquemal, a démissionné en
raison d'un désaccord sur la faisabilité du projet controversé de
construction d'une centrale nucléaire à Hinkley Point, en Angleterre,
a-t-on appris dimanche dans l'entourage du groupe, confirmant une
information de l'agence Bloomberg.



"Le directeur
financier a présenté sa démission la semaine dernière à Jean-Bernard
Lévy (le PDG d'EDF, ndlr) en raison d'un désaccord sur Hinkley Point", a
indiqué cette source à l'AFP.



Le désaccord porte "sur
la faisabilité à court terme" de ce projet gigantesque de 18 milliards
de livres (23,2 milliards d'euros), pour lequel le géant français de
l'électricité tarde à prendre une décision finale d'investissement,
ultime étape pour sa concrétisation.



EDF n'a pas souhaité faire de commentaire.




La même source a indiqué que le directeur financier ne souhaitait pas
précipiter ce projet qui inquiète les syndicats du groupe détenu à 84,5%
par l'Etat français.



"Il a estimé qu'à un moment, il fallait prendre ses responsabilités", a-t-elle précisé.




Les syndicats craignent que le coût de la construction de deux
réacteurs EPR, dans le sud-ouest de l'Angleterre, ne menace l'existence
d'EDF et demandent le report du projet, après la signature en octobre
2015 d'un accord commercial avec l'entreprise publique chinoise CGN, qui
doit supporter un tiers du financement.



Lors de la
publication des résultats annuels d'EDF mi-février, le PDG Jean-Bernard
Lévy avait assuré que cette décision finale était "très proche".




La France et la Grande-Bretagne avaient réaffirmé jeudi leur
attachement au projet, qualifié de "pilier" de leur relation bilatérale.



"Ce projet stratégique majeur constituera un
élément-clé de la politique énergétique britannique, en offrant à
l'horizon 2025 la garantie d'une électricité sûre, compétitive et sobre
en carbone", avaient écrit les deux pays dans un document diffusé à
l'issue d'un sommet franco-britannique à Amiens.



Deux
jours auparavant, le ministre français de l'Economie, Emmanuel Macron,
était déjà monté au front pour défendre la construction des deux EPR, la
qualifiant de "très bon investissement" pour l'électricien français.





(END) Dow Jones Newswires



March 07, 2016 01:03 ET (06:03 GMT)

522 de 619 - 08/3/2016 22:11
waldron Messages postés: 9818 - Membre depuis: 17/9/2002



Publié le 08/03/2016 à 21h57

(Boursier.com) — Le Conseil d'administration d'EDF
a convoqué l'Assemblée générale mixte des actionnaires le 12 mai 2016.
Il a également fixé les modalités de règlement du solde du dividende au
titre de l'exercice 2015 qui seront proposées au vote des actionnaires.
Le dividende est de 1,10 euro par action, avec option de paiement en
actions nouvelles. Il est proposé un détachement des dividendes
(ordinaire et majoré) le 6 juin 2016. Le solde du dividende à distribuer
au titre de 2015 s'élève à 0,53 euro par action pour les actions
bénéficiant du dividende ordinaire et à 0,64 euro par action pour les
actions bénéficiant du dividende majoré, compte tenu de l'acompte sur
dividende de 0,57 euro par action payé en décembre 2015.

Une
période d'exercice de l'option de paiement en actions nouvelles sera
proposée du 6 juin au 20 juin 2016 inclus. La mise en paiement du solde
du dividende et règlement-livraison des actions sont prévus le 30 juin
2016.

523 de 619 - 09/3/2016 08:32
grupo Messages postés: 1061 - Membre depuis: 11/5/2004

9,2% de rentabilité pour EDF à Hinkley Point C, si tout va bien

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Publié le 09/03/2016 à 06h52

(Boursier.com) — EDF
anticipe un taux de retour de 9,2% sur le projet Hinkley Point C, selon
un rapport interne dont 'Les Echos' s'est procuré un exemplaire. Un
niveau qui implique un chantier exemplaire, le respect du calendrier et
une exploitation sans nuages. Tous les scénarios sont envisagés. Ainsi
un retard de quatre ans réduirait la rentabilité à 7,8%. Un taux de
disponibilité inférieur de 10% à celui utilisé dans la modélisation
(91%) amputerait le ratio de 0,5 à 1 point. La remise en cause de
l'accord "contrat pour différence" signé avec les autorités
britanniques, qui garantit un prix plancher à l'électricité, ferait
encore plus largement chuter la rentabilité, explique le quotidien
financier. La revue des risques a été menée par Patrick d'Escatha, le
conseiller du président Jean-Bernard Lévy. Elle pointe aussi les
incertitudes sur le planning et sur le volet industriel, à cause des
remous actuels chez Areva
notamment. Le rapport doit permettre de réduire encore les risques liés
au projet, si EDF prend la décision finale d'investissement.

524 de 619 - 09/3/2016 11:57
grupo Messages postés: 1061 - Membre depuis: 11/5/2004

Jefferies sceptique sur EDF

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Publié le 09/03/2016 à 11h52

(Boursier.com) — Jefferies a débuté le suivi du dossier EDF
sur une recommandation négative "sousperformance", pour une
valorisation de 7,50 euros. Le bureau d'études estime que le consensus
de bénéfice par action 2017 et 2018 est trop élevé, hormis en cas de
reprise des prix énergétiques français. En outre, le groupe sera de plus
en plus exposé au marché libéralisé, qui devrait représenter 55% des
revenus en 2018 contre 15% en 2014. L'analyste considère que l'objectif
de génération de cash-flow libre en 2018 est à risque.

525 de 619 - 12/3/2016 08:38
La Forge Messages postés: 1339 - Membre depuis: 03/8/2000

par Geert De Clercq

PARIS (Reuters) - EDF ne s'engagera définitivement dans
la construction de deux réacteurs nucléaires en Grande-Bretagne que si
l'Etat sécurise sa situation financière, écrit son PDG dans une lettre
adressée aux salariés.

"Nous négocions actuellement avec l'Etat pour obtenir
des engagements de sa part nous permettant de sécuriser notre situation
financière", explique Jean-Bernard Lévy dans cette lettre dont Reuters a
eu copie. "Il est clair que je n'engagerai pas EDF dans ce projet tant
que ces conditions ne seront pas réunies."

"Nous avons déjà obtenu que la totalité du dividende de
l'année 2015 soit versée à l'Etat en actions et non pas en cash, ce qui
représente 1,8 milliard de fonds propres supplémentaires pour EDF",
ajoute-t-il. "Ces discussions se poursuivent et j'y défends notre
entreprise pour le présent et surtout le futur."

Jean-Bernard Lévy assure que les aspects contractuels
et industriels du programme Hinkley Point "permettent d’être confiants
pour engager définitivement le projet".

"Une revue des risques conduite fin 2015 a établi que
les risques sont bien identifiés et sont surmontables moyennant la mise
en œuvre d'une série de recommandations", ajoute-t-il.

La CGT reproche dans un communiqué à la présidence
d'EDF et à l'Etat de vouloir "imposer à marche forcée" un projet qui
pourrait, selon le syndicat, être soumis au conseil d'administration du
30 mars.

Le syndicat organise en outre une consultation auprès
de ses salariés, les invitant à demander au conseil d'administration de
différer le projet.

Ce projet de construction de deux réacteurs de type EPR
en Grande-Bretagne, évalué à 18 milliards de livres sterling (23
milliards d'euros environ), alimente les inquiétudes quant à ses
conséquences sur les finances d'EDF, qui a annoncé lundi la démission de
son directeur financier.

Dans un rapport publié jeudi, la Cour des comptes
estime que le montage envisagé pour Hinkley Point illustre le poids de
la contrainte financière à laquelle le groupe se trouve confronté.

La Cour des comptes souligne aussi que les retards de
mise en service des autres EPR en cours de construction dans le monde,
notamment à Flamanville (Manche) et en Finlande, peuvent "évidemment
susciter des interrogations quant à la capacité du projet Hinkley Point à
tenir les délais initialement impartis".

Le projet Hinkley Point, qu'EDF mène avec son partenaire chinois CGN, a reçu jeudi l'aval de la Commission européenne.

(Emmanuel Jarry et Patrick Vignal pour le service français)

526 de 619 - 25/3/2016 23:14
The Grumpy Old Men Messages postés: 1137 - Membre depuis: 02/1/2007

EDF (EU:EDF)
Graphique Intraday de l'Action

Aujourd'hui : Vendredi 25 Mars 2016

Plus de graphiques de la Bourse EDF

L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) se prononcera "fin 2016, début
2017" sur la fiabilité de la cuve du réacteur nucléaire nouvelle
génération EPR en construction à Flamanville (Manche), sur laquelle une
anomalie avait été repérée en 2015 et dont Areva tente de démontrer la
résistance, a-t-on appris vendredi auprès de l'ASN.



En
septembre dernier, le gendarme du nucléaire pensait pouvoir se prononcer
à l'été 2016. Finalement "ce sera plutôt en fin d'année 2016, début
2017, ça dépendra" de la durée des tests qu'Areva mène depuis décembre
sur cette pièce majeure, a indiqué à l'AFP Guillaume Bouyt, chef de
l'antenne de l'ASN à Caen.



Les tests prennent plus de
temps que prévu, a admis M. Bouyt qui s'exprimait en marge d'une
commission locale d'information (CLI) sur la centrale de Flamanville,
organisée dans une commune voisine, Les Pieux (Manche).




"Ce sont des tests uniques en leur genre", a-t-il justifié. La cuve,
qui pèse 425 tonnes et mesure 11 mètres, est un élément clé de la sûreté
puisqu'il s'agit de la deuxième barrière retenant la radioactivité,
juste après la gaine du combustible.



Remplacement total
ou partiel de la cuve, ou bien bouclage du chantier avec la cuve
actuelle, "aucun scénario n'est exclu à ce stade" à l'issue des tests, a
précisé l'agent de l'ASN. M. Bouyt a souligné qu'il n'y avait "pas non
plus de scénario plus vraisemblable" qu'un autre.



En
septembre 2015 EDF avait indiqué que le remplacement pur et simple de la
cuve ne faisait "pas partie des hypothèses de travail". La poursuite du
chantier avec la cuve actuelle, soudée à d'autres éléments majeurs, est
un choix "des industriels", a souligné M. Bouyt.



Les
autorités de sûreté chinoises suivent elles aussi le déroulement de ces
tests, a indiqué M. Bouyt, car deux réacteurs EPR, dont les cuves ont
été fabriquées selon le "même processus" que celle de Flamanville et
sont donc "susceptibles d'être affectées par la même anomalie", selon
l'ASN, sont en construction à Taïshan.



Ils doivent être
mis en service en 2017, avant Flamanville qui cumule au moins six ans
de retard et dont le coût a déjà triplé à 10,5 milliards d'euros, après
de nombreux déboires.



Lors de la CLI, EDF a "rappelé
son objectif de charger (le réacteur) en combustible au quatrième
trimestre 2018" à Flamanville, "à condition bien évidemment d'avoir eu
les autorisations". Son lancement a été repoussé à cette date en
septembre.



Le couvercle de la cuve, concerné lui aussi
par "l'anomalie sérieuse" détectée par l'ASN en avril 2015, a été livré
en février à Flamanville, après avoir été bloqué près de Caen par treize
militants de Greenpeace.



Revenant sur un nouveau
défaut de soudure sur le circuit primaire annoncé jeudi soir par EDF, le
directeur du chantier Antoine Ménager a indiqué vendredi à la CLI
qu'EDF "saura réparer. Par contre il faut qu'on comprenne pourquoi on a
généré ce défaut. Finalement, ce qu'on a mis en place (lors de
prédécents défauts de soudure ndlr) n'était pas suffisant", a dit
l'ingénieur EDF. En juin 2015 déjà, EDF avait annoncé avoir détecté "des
défauts sur trois soudures" réparés depuis.



L'effectif
sur le chantier a augmenté à 4.622 personnes contre 4.300 en septembre,
a aussi annoncé EDF. "L'effectif va rester à (ce) maximum encore
pendant un an. C'est la ruche et ça va continuer", a indiqué M. Ménager.





(END) Dow Jones Newswires



March 25, 2016 11:52 ET (15:52 GMT)

527 de 619 - 20/4/2016 20:29
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
La vigilance de l’Etat français envers EDF est "totale", a promis mercredi le gouvernement, après une réunion à l'Elysée sur la situation financière du géant de l'électricité.

L'attention se focalise sur le projet de construction de deux réacteurs nucléaires EPR au Royaume-Uni, à Hinkley Point, investissement de 18 milliards de livres (23 milliards d'euros) partagé à deux tiers/un tiers entre EDF et le chinois CGN, déja alliés pour la construction de deux réacteurs en Chine.

Les principaux syndicats d'EDF ont récemment écrit à François Hollande pour l'avertir que "l'équation financière et l'organisation du travail plus que dégradées" du groupe ne permettaient pas d'envisager "sereinement" ce chantier.

Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, et le PDG d'EDF, Jean-Bernard Lévy, maintiennent quant à eux que sa réalisation est vitale pour l'entreprise, détenue à 84,94% par l'Etat, et pour la filière nucléaire française dans son ensemble.

La décision doit être formellement prise lors d'un prochain conseil d'administration, début mai.

Dans un courrier adressé le 12 avril au président de la Commission de l'Energie de la Chambre des Communes, le ministre britannique de l'Energie, Amber Rudd, dit avoir du gouvernement français l'assurance que tout est fait à Paris pour "parvenir à une décision finale d'investissement aussi vite que possible".

Les autorités britanniques ont pris des dispositions pour que tout "retard potentiel ou annulation" n'affecte pas la sécurité d'approvisionnement du Royaume uni en électricité, ajoute-t-il cependant dans ce courrier, dont Reuters a eu copie. Il rappelle au passage que les risques, en matière de délais, seront entièrement supportés par le constructeur.

"PERTE DE CONFIANCE"

Le porte-parole du gouvernement français et l'entourage du chef de l'Etat ont refusé de faire le moindre commentaire, tant sur Hinkley Point que sur la réunion de mercredi.

"La vigilance de l'actionnaire qu'est l'Etat dans cette entreprise est totale sur tous les plans : à la fois sur l'avenir, sur sa structuration, sur le dialogue social dans l'entreprise, sur les grands projets d’investissements, sur l'équilibre qu'on va trouver", s'est borné à déclarer Stéphane Le Foll lors du compte rendu du conseil des ministres.

La réunion de mercredi portait sur le plan de financement d'EDF, qui sera vendredi à l'ordre du jour d'une réunion de son conseil d'administration. L'Etat a déjà fait savoir qu'il participerait à une augmentation de capital si cela se révélait nécessaire, notamment pour financer le projet Hinkley Point.

Jean-Bernard Levy a convoqué vendredi matin un "séminaire intersyndical" sur ce projet, avant le conseil d'administration de l'après-midi. Seule la CFDT a accepté d'y participer. CGT, Force ouvrière (FO) et CFE CGC considèrent que les conditions d'un débat contradictoire ne sont pas réunies.

"Il y a une perte de confiance dans le management. Le projet Hinkley Point isole beaucoup la haute direction. Ça a beaucoup cristallisé les inquiétudes", diagnostique un dirigeant syndical qui a demandé à conserver l'anonymat. "On a vraiment l'impression que ce projet va être imposé par le politique à une entreprise qui n'aurait pas forcément besoin de ça dans sa stratégie si elle raisonnait en entreprise."

TENSION

Les syndicats estiment que les moyens d'EDF doivent être en priorité affectés au "grand carénage" des centrales nucléaires françaises et aux investissements dans les réseaux.

Ils déplorent que l'Etat fasse prendre des risques inconsidérés à EDF en s'obstinant à vouloir engager rapidement le groupe dans la construction des deux réacteurs britanniques.

Ils demandent au moins un report de plusieurs années pour permettre à l'entreprise de souffler financièrement et de finir d'essuyer les plâtres de l'EPR de Flamanville, qui accumule les retards comme son frère aîné finlandais.

Les inquiétudes suscitées par Hinkley Point s'ajoutent aux bruits de suppressions d'emploi et au traumatisme provoqué dans le personnel par la récente sortie d'EDF du CAC 40.

"Il y a énormément d'inquiétude et de tension", souligne un dirigeant syndical. "Je ne me souviens pas d'avoir vécu une période aussi lourde. La réaction peut être assez forte."

"Si le gouvernement soutient le PDG d'EDF et un passage en force du projet Hinkley Point, il y aura un conflit et ce conflit risque d'être dur", renchérit un dirigeant de FO.

L'association des actionnaires salariés d'EDF EAS a pour sa part envoyé un mémoire à l'Autorité des marchés financiers (AMF) demandant d'envisager le retrait de l'entreprise de la bourse.

Elle estime que l'Etat actionnaire utilise abusivement EDF pour mettre en oeuvre sa politique industrielle dans la filière nucléaire civile, au détriment des intérêts de l'entreprise et de ses autres actionnaires.
528 de 619 - 24/4/2016 14:11
The Grumpy Old Men Messages postés: 1137 - Membre depuis: 02/1/2007

EDF (EU:EDF)
Graphique Intraday de l'Action

Aujourd'hui : Dimanche 24 Avril 2016

Plus de graphiques de la Bourse EDF


(END) Dow Jones Newswires



April 22, 2016 16:13 ET (20:13 GMT)

529 de 619 - 25/4/2016 09:10
waldron Messages postés: 9818 - Membre depuis: 17/9/2002

Le PDG d'EDF (EDF.FR), Jean-Bernard Lévy, a
affirmé lundi que l'électricien public ne renoncerait pas au projet de
centrale nucléaire d'Hinkley Point au Royaume-Uni malgré l'importance
des investissements nécessaires pour le réaliser.




"Hinkley Point se fera parce que nous en avons tous besoin. Le projet
est porteur d'indépendance technologique pour la France", a déclaré le
dirigeant sur Europe 1, alors que le groupe doit officiellement prendre
en septembre sa décision d'investir dans ce nouveau projet d'EPR, dont
le coût est estimé à environ 24 milliards d'euros.




Après l'annonce vendredi d'une augmentation de capital de 4 milliards
d'euros et la décision de verser un dividende en actions à l'Etat en
2016 et 2017, le PDG d'EDF a estimé que la situation financière du
groupe était suffisamment solide pour réaliser ces investissements.
"Nous avons besoin de cette augmentation de capital pour réaliser ces
investissements d'avenir", a-t-il déclaré, en qualifiant le projet
d'Hinkley Point de "mûr", "rentable" et indispensable à la filière
nucléaire française.



Critiqué par certaines
organisations syndicales avant les annonces de vendredi, ce projet a
également provoqué la démission du directeur financier d'EDF, Thomas
Piquemal, en mars.



"Il n y a pas d'inquiétude à avoir
sur EDF, qui continue à gagner de l'argent", a assuré Jean-Bernard Lévy
lundi, tout en précisant que le groupe n'envisageait pas de nouvelles
réductions d'effectifs en plus de celles déjà annoncées.




Avant de prendre sa décision finale d'investissement à Hinkley Point,
EDF a sollicité l'avis de son comité central d'entreprise, qui doit se
réunir dans les jours ou les semaines qui viennent. "Nous pourrons alors
prendre la décision finale d'investir dans Hinkley Point", a indiqué
Jean-Bernard Lévy.





-Thomas Varela, Dow Jones Newswires; +33 (0)1 40 17 17 772; thomas.varela@wsj.com ed: VLV





(END) Dow Jones Newswires



April 25, 2016 02:46 ET (06:46 GMT)

530 de 619 - 25/4/2016 09:15
waldron Messages postés: 9818 - Membre depuis: 17/9/2002



Publié le 25/04/2016 à 08h43

(Boursier.com) — La filiale américaine d'EDF
spécialisée dans les énergies vertes, EDF Renewable Energy, a va
racheter Global Ressources Options, un spécialiste de l`installation et
la vente de centrales photovoltaïques pour les collectivités, les
entreprises et les industriels. Cette entreprise du Vermont, mieux
connue sous le patronyme "groSolar", fait partie des leaders du marché
américain sur ce segment spécifique du solaire réparti.

Acteur
compétitif sur un marché du photovoltaïque en pleine croissance,
groSolar a réalisé au cours de son histoire plus de 2.000 installations
solaires de petite taille équivalant à 150 MWc à travers les Etats-Unis,
en particulier dans le Massachusetts, le New Jersey, la Pennsylvanie,
la Caroline du Nord, le Connecticut, l`Indiana ou encore la Californie.

Le
montant de l'opération n'a pas été communiqué. L`acquisition est
soumise à des conditions suspensives habituelles qui devraient être
levées dans les prochaines semaines.

531 de 619 - 25/4/2016 09:42
waldron Messages postés: 9818 - Membre depuis: 17/9/2002

Royal dénonce la vision obsessionnelle des antinucléaires

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Publié le 25/04/2016 à 09h09



Royal dénonce la vision obsessionnelle des antinucléaires


Crédit photo © Reuters

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inRead invented by Teads

PARIS (Reuters) - La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a
dénoncé lundi les prises de position "idéologiques" et
"obsessionnelles" des antinucléaires, tout en réaffirmant la volonté du
gouvernement de faire baisser la part du nucléaire dans la production
d'électricité en France.

"Contrairement a ce qui est dit, la
France n'a pas du tout renoncé, c'est une vision caricaturale, à baisser
la part du nucléaire", a déclaré Ségolène Royal sur France info, à
quelques heures de l'ouverture de la dernière conférence
environnementale du quinquennat.

"La transition énergétique,
c'est la totalité des énergies et c'est en plus les économies
d'énergie", a souligné la ministre en référence à la loi sur la
transition énergétique votée l'été dernier, qui prévoit notamment de
réduire la part du nucléaire dans la production d'électricité de 75 à
50% en 2025.

"Pour faire ça, soyons réalistes, il faut d'abord
monter en puissance sur le renouvelable", a-t-elle expliqué. "Et
ensuite, avec cette montée en puissance qui doit monter jusqu'à 40% de
la production d'électricité, je baisserai de 75 à 50% la part du
nucléaire."

"J'entends bien qu'un certain nombre de prises de
positions sont idéologiques et sont obsessionnelles sur la question du
nucléaire" mais "je ne vais pas couper l'électricité aux Français pour
donner satisfaction à des idéologues antinucléaires à tout crin", a
poursuivi Ségolène Royal.

"Je ne me laisserai pas mettre la
pression pour donner satisfaction à ceux qui voudraient pour des raisons
idéologiques qu'on ferme tout de suite les réacteurs alors que la
transition énergétique de la France c'est bien autre chose, ce n'est pas
que le nucléaire, c'est bien autre chose et c'est même davantage la
montée en puissance du renouvelable", a-t-elle dit.

La ministre
de l'Ecologie a indiqué que la Programmation pluriannuelle de l'énergie
(PPE) serait présentée avant le 1er juillet. Initialement prévu pour la
fin 2015, ce texte visant à préciser concrètement la façon d'atteindre
les objectifs fixés par la loi de transition énergétique avait ensuite
été annoncé pour fin février.

"Avant le 1er juillet, nous aurons
cette programmation pluriannuelle de l'énergie qui dira (...) combien
de réacteurs vont fermer en fonction de l'avis de l'ASN (Autorité de
sûreté nucléaire, ndlr)" sur une éventuelle prolongation de la durée de
vie de certaines centrales nucléaires au-delà de 40 ans, a dit Ségolène
Royal.

De son côté "EDF devra proposer la liste des réacteurs à
fermer, la liste des réacteurs à prolonger et la liste de la nouvelle
génération des réacteurs à mettre en mouvement", a-t-elle ajouté.

(Myriam Rivet)

532 de 619 - 25/4/2016 09:44
waldron Messages postés: 9818 - Membre depuis: 17/9/2002

EDF trébuche après l'annonce de son projet d'augmentation de capital

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Publié le 25/04/2016 à 09h28

(Boursier.com) — La perspective d'une augmentation de capital de 4 milliards d'euros pèse lourdement sur le dossier EDF
en début de semaine à la Bourse de Paris. Le titre perd 6,8% à 11,42
euros, dans de très gros volumes d'échanges. Vendredi soir,
l'énergéticien annoncé que la levée de fonds aura lieu d'ici la clôture
des comptes 2016 que l'Etat y souscrira à hauteur de 3 MdsE. En
parallèle, la réflexion est engagée pour une ouverture du capital de
RTE. Dans un entretien accordé au 'JDD', le ministre de l'économie
Emmanuel Macron en outre précisé que la décision finale d'investissement
sur le projet britannique Hinkley Point C devrait avoir lieu en
septembre prochain.

En choisissant de repousser sa décision
finale d'Investissement sur le projet Hinkley Point C une partie des
risques perçus sur EDF devraient diminuer
, estime Oddo Securities ce
matin. L'analyste pense en outre que l'augmentation de capital de 4
MdsE devrait in fine être bien perçue, malgré la dilution qu'elle
engendre. Natixis est satisfait que des décisions aient été adoptées,
mais continue à pointer du doigt les nombreuses incertitudes du dossier.
Les deux bureaux d'études conservent une opinion neutre du dossier.

533 de 619 - 25/4/2016 12:46
waldron Messages postés: 9818 - Membre depuis: 17/9/2002

(CercleFinance.com) - Bryan Garnier réaffirme sa recommandation 'achat'

et sa valeur intrinsèque ('fair value') de 13,5 euros sur EDF (Paris: FR0010242511 - actualité) , à la suite de la présentation par l'électricien de son plan d'action face au nouveau contexte de prix de marché dégradés.



'La

plupart des mesures annoncées étaient déjà bien connues des

investisseurs, à l'exception de la hausse de 300 millions d'euros du

programme de réductions de coûts, de l'augmentation de capital de quatre

milliards (à laquelle le gouvernement français pourrait participer pour

trois milliards) et du report de la décision finale sur Hinkley Point',

souligne-t-il.



Le (Taiwan OTC: 8490.TWO - actualité)

broker ajoute que les autres indications (programme de rotation

d'actifs, extension de la durée de vie des sites nucléaires dans les

comptes du groupe, réduction des dépenses d'investissements nettes)

étaient presque déjà intégrées dans son modèle.



'La réduction des

dépenses opérationnelles constitue clairement un signal positif dans la

mesure où elle implique que le gouvernement français 'autorise' EDF

(Hanovre: E2F.HA - actualité) à adapter sa structure de coûts en dépit de son statut d'entreprise public', juge Bryan Garnier.



Selon

lui, l'augmentation de capital et le paiement de dividendes en actions

devraient donner à EDF plus de flexibilité financière pour investir dans

son programme Grand Carénage, les énergies renouvelables et

potentiellement le programme Hinkley Point.

534 de 619 - 25/4/2016 13:49
waldron Messages postés: 9818 - Membre depuis: 17/9/2002

EDF va
faire des choix. L'électricien public devra proposer après 2018 "la
fermeture de certaines centrales" et "la prolongation d'autres" dans le
cadre de la transition énergétique, a affirmé ce lundi 25 avril le
président de la République François Hollande.

Ces propositions
interviendront après l'avis de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) sur
"l'état du parc" nucléaire français, attendu fin 2018, a précisé
François Hollande dans son discours lors de la Conférence
environnementale.

Ces propositions d'EDF devront permettre de
tenir les objectifs fixés dans la loi sur la transition énergétique, à
savoir la baisse de la part du nucléaire à 50% de la production
d'électricité d'ici 2025, en parallèle de la montée en puissance des
énergies renouvelables.

Fessenheim première centrale nucléaire à fermer

"Fermer
des centrales n'est pas une décision qui s'improvise", a ajouté
François Hollande, précisant que ces fermetures "doivent se faire selon
un calendrier précis, dans le respect des personnels, des territoires et
de nos engagements en matière de climat".

Il a confirmé que Fessenheim (Bas-Rhin) serait la première centrale nucléaire à...

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535 de 619 - 09/5/2016 18:54
sarkasm Messages postés: 1319 - Membre depuis: 26/2/2009

EDF (EU:EDF)
Graphique Intraday de l'Action

Aujourd'hui : Lundi 9 Mai 2016

Plus de graphiques de la Bourse EDF

Le comité central d'entreprise (CCE) d'EDF a décidé lundi de recourir
à une expertise sur le projet controversé de construction par
l'électricien de deux réacteurs nucléaires EPR à Hinkley Point
(Angleterre).



Considérant que "de nombreux documents et
réponses leur manquent afin d'être en mesure de formuler un avis
éclairé et motivé", les élus du CCE ont voté à l'unanimité une
résolution, qui mandate des experts pour étudier la faisabilité de ce
projet d'un coût de 23 milliards d'euros, selon un communiqué du CCE.




L'expertise portera sur les volets "politique et stratégique,
économique et financier, organisationnel et social, technique et
industriel, juridique", précise le CCE.



La direction
de l'entreprise avait finalement décidé fin avril d'accéder à la demande
de longue date des syndicats que le CCE soit consulté sur ce projet. Le
PDG, Jean-Bernard Lévy, l'avait annoncé le 22 avril, à l'ouverture d'un
conseil d'administration.



La veille, les élus du CCE,
qui rassemble les quatre syndicats représentatifs (CGT, CFE-CGC, CFDT,
FO) chez EDF, avaient demandé officiellement, et à l'unanimité, à être
"préalablement" consultés. Ils avaient menacé d'aller en justice faute
d'être entendus.



Le CCE dispose normalement d'un délai de deux mois, jusqu'à début juillet, pour se prononcer.




Mais la direction semble vouloir aller vite et limiter le débat à
l'accord qui lie EDF à son partenaire chinois, tandis que les élus
souhaitent un débat plus large, a indiqué à l'AFP une source syndicale.



Lundi, le CCE s'est tenu en présence de la moitié du comité exécutif d'EDF, selon cette source, mais sans M. Lévy.




Chez EDF, on a indiqué qu'il s'agissait d'"une réunion technique, avec
remise d'une documentation extrêmement complète" sur le projet Hinkley
Point.



"C'est une présentation pour information en vue
d'une consultation: c'est une présentation en toute transparence et
complétude de l'intégralité des données", a-t-on dit.



Le document remis aux élus compte environ 120 à 130 pages.




La décision d'EDF de consulter le CCE a de fait reporté de quelques
mois la décision finale d'investissement du groupe, initialement
attendue début mai, sur ce projet qui cristallise depuis des mois les
inquiétudes des syndicats. La CGT, la CFE-CGC et FO ont demandé à
plusieurs reprises qu'il soit reporté de deux ou trois ans.





(END) Dow Jones Newswires



May 09, 2016 11:20 ET (15:20 GMT)

536 de 619 - 03/6/2016 20:52
Grupo GuitarLumber Messages postés: 1716 - Membre depuis: 24/6/2003

EDF: top départ de l'augmentation de capital fixé le 26 juillet

Challengesil y a 12 minutes



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  • 15204905_original.jpghttp://globalfinance.zenfs.com/images/FR_AFTP_Challenges_LIVE/15204905_original.jpg" alt="EDF">Challenges - EDF

L'assemblée
générale entérinant le lancement de l'augmentation de capital d'EDF de 4
milliards d'euros est fixée le 26 juillet. L'Etat doit participer à
hauteur de 3 milliards d'euros.

Le conseil
d'administration d'EDF a décidé vendredi de convoquer une assemblée
générale extraordinaire le 26 juillet afin d'obtenir son feu vert pour
lancer l'augmentation de capital d'environ 4 milliards d'euros annoncée
fin avril, a indiqué le groupe.

"Le Conseil d'administration réuni ce jour a décidé de convoquer une
Assemblée générale extraordinaire en vue de se voir consentir les
délégations de compétence appropriées aux fins de procéder à cette
augmentation de capital, avec l'intention d'y faire participer
l'ensemble des actionnaires", indique l'électricien dans un bref
communiqué.

L'opération, annoncée le 22 avril dernier entre autres mesures pour
renforcer la situation financière d'EDF, doit avoir lieu d'ici la fin de
la clôture des comptes 2016, c'est-à-dire au début de l'année
prochaine, et si les conditions du marché le permettent.

L'Etat, actionnaire à près de 85% d'EDF, doit participer à hauteur de 3 milliards d'euros à cette augmentation de capital.

(avec AFP)

Retrouvez cet article sur Challenges

538 de 619 - 08/7/2016 22:36
grupo Messages postés: 1061 - Membre depuis: 11/5/2004

Cameroun/EDF: un milliard d'euros dans un projet de centrale hydroélectrique

EDF (EU:EDF)
Graphique Intraday de l'Action

Aujourd'hui : Vendredi 8 Juillet 2016

Plus de graphiques de la Bourse EDF

Le leader énergétique français EDF, la Banque mondiale et le
gouvernement camerounais vont investir un milliard d'euros dans un
projet de centrale hydroélectrique censée assurer un tiers des besoins
en électricité du Cameroun d'ici 2021, a rapporté vendredi la radio
d'Etat.



L'entreprise Natchigal hydro power compagny
(Nhpc) doit rénover et gérer pendant 35 ans la centrale hydroélectrique
de Natchigal, située à 65 kms de Yaoundé, selon la Cameroon radio
television (Crtv).



EDF en est l'actionnaire majoritaire
(40%). Le gouvernement camerounais et une filiale de la Banque
mondiale, la Société financière internationale (SFI), détiennent chacun
30%.



Le coût du projet est estimé à plus de 655
milliards de FCFA (environ un milliard d'euros). Il prévoit aussi la
construction d'un important barrage et d'une ligne électrique de 50 km
qui le raccordera au réseau principal du pays.



Les
travaux débuteront "en octobre 2016" pour une mise en service à pleine
puissance en 2021. Une fois terminée, la centrale aura une capacité de
420 mégawatts et permettra d'assurer "un tiers des besoins en
électricité du Cameroun", a assuré la Crtv.



"C'est un
projet très structurant pour le pays qui a aujourd'hui une capacité
installée d'environ 1.000 MW", a déclaré à l'AFP Valérie Levkov,
directrice de la zone Afrique et Moyen-Orient d'EDF, précisant que le
barrage permettrait de produire de l'électricité sans interruption.




Le Cameroun est confronté à une grave crise énergétique et
d'incessantes coupures d'électricité. Il dispose d'une dizaine de
centrales de grande et moyenne capacité (hydroélectrique, à fuel, à gaz
et thermique) et d'une vingtaine de petites centrales pour une capacité
cumulée de 1.292 MW.



Le pays dispose du deuxième
meilleur potentiel hydroélectrique d'Afrique, après la République
démocratique du Congo (RDC), mais celui-ci est mal exploité.




Des investissements sur 10 ans, chiffrés à 5,6 milliards d'euros, sont
nécessaires pour porter à 3.000 MW la production et permettre
d'atteindre "un taux de desserte de l'ordre de 75% avec une réduction de
plus de 85% des interruptions de fourniture d'électricité", selon Joël
Nana Kontchou, directeur général d'Eneo Cameroon.



Le
gouvernement camerounais a signé en 2015 avec l'entreprise privée
marocaine Platinum Power un accord pour la construction d'une centrale
hydroélectrique d'une capacité de 400 MW à Makay (centre du pays), pour
900 millions d'euros.



rek-mhc-cl/st/dab






(END) Dow Jones Newswires



July 08, 2016 11:29 ET (15:29 GMT)

539 de 619 - 24/7/2016 07:25
waldron Messages postés: 9818 - Membre depuis: 17/9/2002

Mardi 26 juillet : Orange, Worldline, Icade, Faurecia, Elis, EDF, Ingenico, Atos, LVMH, Klépierre, Michelin, Valeo, M6...

540 de 619 - 10/8/2016 20:44
La Forge Messages postés: 1339 - Membre depuis: 03/8/2000

par Geert De Clercq

PARIS (Reuters) - Bouygues et Vallourec ont
démenti mercredi que leurs administrateurs siégeant aussi au conseil
d'EDF se trouvaient en conflit d'intérêt lors du vote en faveur du
projet de réacteurs nucléaires d'Hinkley Point au Royaume-Uni.

Le
conseil d'administration d'EDF a approuvé le 28 juillet à dix voix
contre sept le projet controversé de 18 milliards de livres (21
milliards d'euros).

Les syndicats d'EDF estiment que le projet
doit être repoussé non seulement parce qu'ils le jugent financièrement
risqué, mais aussi parce qu'ils estiment que de possibles conflits
d'intérêts au sein du conseil ont pu avoir une influence sur le vote.

Selon
eux, trois administrateurs d'EDF auraient dû s'abstenir car ils siègent
aussi au conseil d'autres entreprises clientes du groupe et pouvant
donc bénéficier du projet.

Colette Lewiner siège à la fois au
conseil d'EDF et à celui de Bouygues, destiné à être l'un des principaux
entrepreneurs engagés sur le chantier d'Hinkley Point.

"Concernant Mme Colette Lewiner, il n'y a aucun conflit d'intérêt", a déclaré un porte-parole de Bouygues.

Il
a souligné que Colette Lewiner siégeait au conseil de Bouygues en tant
qu'administratrice indépendante et que les décisions du groupe de BTP
concernant Hinkley Point n'étaient pas prises au niveau du conseil
d'administration.

Colette Lewiner n'était pas joignable dans l'immédiat.

En
octobre 2013, une coentreprise entre BouyguesTravaux Publics (TP) et le
groupe britannique Laing O'Rourke avait indiqué avoir eu la
confirmation qu'elle serait le partenaire privilégié pour le principal
contrat d'ingénierie civile et de construction de Hinkley Point, évalué à
deux milliards de livres.

Un autre administrateur d'EDF, Philippe
Crouzet, préside aussi le conseil d'administration de Vallourec, dont
la filiale Valinox fabrique des tubes destinés aux centrales nucléaires.

Une
porte-parole de Vallourec a confirmé que le groupe vendait des tubes
pour les générateurs de vapeur d'Areva, qui fournira les deux réacteurs
d'Hinkley Point.

Elle n'a pas souhaité fournir de précisions sur
les ventes à des clients spécifiques, ni faire de commentaire sur le
vote de Philippe Crouzet concernant le projet.

Les activités
nucléaires de Vallourec ne représentent que 3% du chiffre d'affaires
mondial du groupe, a-t-elle également indiqué. Un troisième
administrateur d'EDF, Christian Masset, secrétaire général du ministère
français des Affaires étrangers, siège aussi au conseil d'Areva. Il
n'était pas immédiatement joignable pour commenter.

Le président
du conseil d'Areva Philippe Varin a abandonné en mai son mandat
d'administrateur d'EDF à la suite des interrogations soulevées par les
syndicats et la presse française sur de possibles conflits d'intérêts.

(Cyril Altmeyer, édité par Patrick Vignal)

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