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Edf

- 27/1/2007 20:39
Laboursefacile Messages postés: 13120 - Membre depuis: 03/12/2005

Edf




L'annee 2006 a ete consacre a la consolidation. Le creux en pince A sur
la MME 10 a relance la tendance haussiere qui n'en est qu'a ses debuts.

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619 Réponses
 ...     31
601 de 619 - 04/5/2022 10:23
Grupo GuitarLumber Messages postés: 1716 - Membre depuis: 24/6/2003

PARIS (Reuters) - Le chiffre d'affaires d'EDF a
bondi de 61% au premier trimestre pour atteindre 35,58 milliards
d'euros, aidé notamment par la hausse des prix de l'électricité et du
gaz, mais l'entreprise s'est montrée prudente quant à ses perspectives
de bénéfice.

L'électricien public, dont l'Etat français détient
83,8% du capital, a déclaré que ce résultat n'aura qu'un impact limité
sur son bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements
(Ebitda).

En effet, une baisse de sa production nucléaire en
France en raison d'arrêts de réacteurs va l'obliger à acheter de
l'électricité sur les marchés de gros dans un contexte de prix élevés.

EDF a également indiqué ne pas être exposé aux
entreprises russes touchées par les sanctions internationales, mais
ajoute avoir subi un impact indirect via la forte volatilité des marchés
des matières premières, la hausse des prix et certaines tensions sur
des chaînes d'approvisionnement.

(Reportage GV De Clercq, version française Augustin Turpin, édité par Kate Entringer)

602 de 619 - 16/5/2022 08:10
adrian j boris Messages postés: 302 - Membre depuis: 28/6/2018
Casino confirme avoir lancé le processus de cession de sa filiale GreenYellow
16 Mai 2022 - 06:38AM
Dow Jones News


PARIS (Agefi-Dow Jones)--Le distributeur Casino a confirmé lundi avoir lancé un processus de cession de GreenYellow, sa filiale spécialisée dans la production d'énergies renouvelables.


Le groupe compte parvenir à une potentielle opération d'ici à la fin de l'année. "Aucune offre engageante n'a été reçue par Casino à ce jour, et aucune décision définitive n'a été prise sur ce projet", a indiqué la société.


Casino s'est exprimé après que Les Echos ont rapporté vendredi que le groupe avait mandaté plusieurs banques pour céder GreenYellow, dont il détient 73%. Casino compterait retirer autour de 1,5 milliard d'euros grâce à cette opération, indiquait le quotidien.


Les énergéticiens Engie, TotalEnergies et EDP étudieraient le dossier, de même que plusieurs fonds d'investissement parmi lesquels Ardian, KKR, Blackstone, et EQT, selon Les Echos. Les premières offres sont attendues d'ici une quinzaine de jours, précisaient Les Echos, citant des "sources concordantes".


Contactés par l'agence Agefi-Dow Jones, des porte-parole de Engie et TotalEnergies n'ont fait aucun commentaire.


-Julien Marion, Agefi-Dow Jones; +33 (0)1 41 27 47 94; jmarion@agefi.fr ed: VLV


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(END) Dow Jones Newswires


May 16, 2022 01:18 ET (05:18 GMT)
603 de 619 - 20/5/2022 08:42
Florenceorbis Messages postés: 515 - Membre depuis: 18/8/2017

EDF a annoncé jeudi soir de nouveaux retards et coûts

supplémentaires pour le chantier de Hinkley Point C, au

Royaume-Uni, où sont construits deux réacteurs nucléaires de

nouvelle génération, ou EPR.



"Le démarrage de la production d'électricité de l'unité 1 est
désormais prévu en juin 2027. Le risque de report de la livraison
des deux unités est évalué à 15 mois, en supposant l'absence de
nouvelle vague pandémique et d'effet additionnel de la guerre en
Ukraine", a indiqué EDF dans un communiqué, en ajoutant que le coût
à terminaison du projet était désormais estimé entre 25 milliards
et 26 milliards de livres sterling 2015, contre une fourchette de
22 milliards à 23 milliards de livres anticipée auparavant.

604 de 619 - 10/6/2022 07:48
grupo Messages postés: 1061 - Membre depuis: 11/5/2004



EDF va verser l'essentiel du solde du dividende 2021 sous forme d'actions



09 Juin 2022 - 10:24PM


Dow Jones News






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PARIS (Agefi-Dow Jones)--Le groupe EDF a annoncé jeudi qu'une large
majorité de ses actionnaires, dont l'Etat, avait opté pour un
paiement en actions du solde du dividende 2021, ce qui limitera à
71,6 millions d'euros le montant à verser en numéraire.



Au total, "93,28% des droits ont été exercés en faveur d'un
paiement en actions", a indiqué dans un communiqué l'électricien
détenu à près de 84% par l'Etat français.



EDF avait annoncé le versement d'un dividende de 0,58 euro par
action au titre de l'exercice écoulé, comprenant un acompte de 0,30
euro versé fin 2021 et un solde de 0,28 euro payable en numéraire
ou en actions.



Le groupe a précisé que ce choix des actionnaires entraînerait la
création de 131,5 millions d'actions nouvelles, soit environ 3,4%
du total des titres après augmentation de capital, à un prix de
7,44 euros par action. Le montant en numéraire à verser aux
actionnaires n'ayant pas retenu le paiement en actions s'élèvera à
environ 71,6 millions d'euros et sera payé à compter du 13 juin
2022.



L'action EDF a terminé jeudi en hausse de 6,3%, à 8,62 euros,
portée par des informations des Echos rapportant qu'une reprise de
100% du capital de l'énergéticien public par l'Etat figure pami
"les chantiers prioritaires" du nouveau gouvernement.



-Jérôme Batteau, Agefi-Dow Jones; +33 (0)1 41 27 47 99;
jbatteau@agefi.fr ed: TVA



Agefi-Dow Jones The financial newswire



(END) Dow Jones Newswires



June 09, 2022 16:04 ET (20:04 GMT)

605 de 619 - 01/7/2022 09:45
adrian j boris Messages postés: 302 - Membre depuis: 28/6/2018

Retour du nucléaire : y a-t-il un constructeur de réacteurs dans la salle ? -Plus Inter
01 Juillet 2022 - 08:34AM
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Matthew Dalton,


The Wall Street Journal




PARIS (Agefi-Dow Jones)--Après des décennies passées à se détourner du nucléaire pour des questions de sécurité, les pays occidentaux s'y intéressent à nouveau... mais découvrent qu'ils ne savent plus bâtir de réacteurs.


Pour les pouvoirs publics, l'électricité décarbonée que produit l'énergie atomique pourrait être une bonne solution pour lutter contre le changement climatique et moins dépendre du pétrole et du gaz russes. Les Etats-Unis, la France et la Chine se sont dotés de nouvelles générations de réacteurs plus faciles à construire et plus sûres que les précédentes. Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, leur mise en service devient urgente.


Le problème, c'est que les ambitions occidentales se heurtent à un problème de taille : après avoir délaissé le nucléaire pendant des années, les nations qui l'avaient vu naître manquent de managers autant que d'ouvriers qualifiés. La poignée de centrales en construction aux Etats-Unis et en Europe affiche des années de retard et des milliards de dollars de dérapage budgétaire et ces projets ont révélé au grand jour les lacunes américaines et européennes en matière d'ingénierie - tout en coûtant leur solvabilité aux entreprises qui s'en chargeaient.


En France, la construction de l'EPR de Flamanville devait consacrer l'indépendance de l'Hexagone vis-à-vis des fournisseurs étrangers et produire de l'électricité quasiment sans émissions de gaz à effet de serre.


Il devait être mis en service en 2012 mais, une décennie plus tard, des ouvriers sont encore en train de reprendre les défauts repérés il y a sept ans, se faufilant dans les dédales de la centrale et utilisant des robots pour réparer des soudures défectueuses dans le système de refroidissement du réacteur.


"La qualité n'était pas du tout au niveau attendu", résume Julien Collet, directeur général adjoint de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).


Georgia Power construit actuellement deux réacteurs ; aux Etats-Unis, il n'en était plus sorti de terre depuis plus de trois décennies. Le projet est en retard et a déjà coûté plusieurs milliards de dollars de plus qu'escompté. "Il a fallu former des soudeurs et tous les autres corps de métier au nucléaire", explique Will Salters, délégué syndical qui travaille sur le site de Vogtle, en Géorgie. "On n'en a presque plus, tous ceux qu'on avait sont à la retraite ou décédés."


L'Occident a globalement cessé de construire des centrales nucléaires après les accidents de Three Mile Island en 1979 et de Tchernobyl en 1986. Renforcé par la question du stockage des déchets, le sentiment anti-nucléaire est devenu la pierre angulaire des mouvements écologistes.


La catastrophe de Fukushima, en 2011, a convaincu le monde de se détourner du nucléaire. Les Etats-Unis ont durci leur réglementation et l'Allemagne a décidé de fermer tous ses réacteurs. Ce sera chose faite cette année.


Une énergie indispensable pour respecter l'Accord de Paris


Pourtant, aujourd'hui, ces inquiétudes sont peu à peu reléguées au second plan par la question de la lutte contre le changement climatique. Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), il faudrait que les capacités de production nucléaires doublent d'ici 2050 pour que le monde atteigne la neutralité carbone, c'est-à-dire des émissions de gaz à effet de serre si faibles qu'elles peuvent être compensées par l'activité de la nature. Les scientifiques affirment que ce "zéro émission" est indispensable pour respecter l'Accord de Paris sur le climat, en vertu duquel les Etats doivent limiter le réchauffement à 1,5 degré par rapport à l'ère pré-industrielle.


Le Royaume-Uni, la Pologne, la République tchèque et les Pays-Bas ont dévoilé des projets de construction de réacteurs nucléaires qui viendront étoffer une flotte européenne vieillissante. Dans le cadre du plan de construction de 14 réacteurs standard et de réacteurs de petite taille, la France, qui produit 70% de son électricité dans des centrales nucléaires, se prépare à former des milliers d'ouvriers aux exigences de l'ingénierie et de la construction atomiques.


Le pays a récemment fermé 12 réacteurs en raison d'un problème de corrosion, ce qui a accru sa dépendance vis-à-vis de l'électricité produite à partir de gaz naturel au moment où la Russie décidait de réduire ses livraisons à l'Europe. L'heure est donc à la mobilisation générale : il faut trouver la cause du problème avant l'hiver.


Aux Etats-Unis, la loi sur les infrastructures votée l'an passé prévoit une enveloppe de 3,2 milliards de dollars pour le développement de centrales nucléaires de pointe. TerraPower, une société fondée par Bill Gates, propose un nouveau type de réacteur censé être plus simple à bâtir parce qu'il n'a pas besoin de pression aussi élevée que les réacteurs actuels.


Aux Etats-Unis et en Europe, d'autres entreprises planchent sur des réacteurs de taille plus modeste dans l'espoir de réduire le coût de la construction. Elles affirment qu'ils seront également moins complexes à construire puisque l'assemblage pourra se faire dans les usines, ce qui permettra d'éviter les problèmes dont souffrent les grands réacteurs bâtis sur site.


Les nouveaux réacteurs devraient également utiliser l'uranium avec plus d'efficacité, donc produire moins de déchets.


Les régulateurs n'ont, pour l'heure, pas encore donné leur feu vert à ces nouveaux modèles. En outre, ces innovations exigeront une main-d'œuvre extrêmement qualifiée et la mise au point d'un nouveau combustible - de l'uranium faiblement enrichi - qui n'a jamais été utilisé à grande échelle.


"La principale difficulté, c'est la logistique", estime Jeff Navin, porte-parole de TerraPower. "On aura besoin d'ouvriers qualifiés, il faudra en former certains à des aspects spécifiques, c'est forcément compliqué."


La pertinence financière de la filière en question


En outre, la baisse du prix de l'électricité produite à partir de turbines éoliennes, de panneaux solaires ou d'autres sources d'énergie renouvelable a soulevé des questions sur la pertinence financière du nucléaire. Les batteries qui permettent de stocker cette électricité quand le vent ne souffle pas ou que le soleil ne brille pas existent, même si leur déploiement à grande échelle a été freiné par des problèmes d'approvisionnement.


"Pourquoi ne pas développer davantage les énergies renouvelables, qui sont plus sûres, moins chères et plus rapides à bâtir ? C'est ce qui semble le plus logique", estime Mark Jacobson, enseignant en génie civil et environnemental à Stanford. "Le stockage augmente un peu le coût, mais c'est minime par rapport au nucléaire nouvelle génération."


Aux Etats-Unis, le projet Vogtle date de 2008 ; à l'époque, la Caroline du Sud et la Géorgie avaient décidé de bâtir des réacteurs conçus par Westinghouse. L'AP1000, affirmait alors le groupe, serait plus sûr parce qu'il serait doté de systèmes passifs, qui reposent sur la gravité et d'autres forces naturelles pour refroidir la centrale en cas d'incident : il y aurait donc moins de valves, de tuyaux et de pompes que dans les anciens réacteurs.


Les sociétés de services collectifs de Caroline du Sud ont commandé deux réacteurs pour la centrale de V.C. Summer, et la Georgia Power, deux dispositifs pour celle de Vogtle. Pour limiter les coûts et améliorer la qualité, Westinghouse et son partenaire Shaw ont décidé d'utiliser une nouvelle stratégie : forger les pièces du réacteur à l'usine, puis les assembler sur site.


C'est l'usine de Shaw à Lake Charles, en Louisiane, qui devait se charger de la fabriquer. Christopher Hartz, en charge du contrôle qualité de la division nucléaire de Shaw, raconte que beaucoup d'ouvriers n'avaient pas d'expérience dans le nucléaire et ont eu du mal à respecter des exigences très pointues. "Les premières pièces, on aurait dit des bretzels", sourit-il.


En 2010, sous sa houlette, une équipe a réalisé un audit de l'usine. Verdict : la qualité de la production s'étant dégradée, le travail a été arrêté. Quand Christopher Hartz lui a appris la nouvelle, le directeur de l'usine lui a jeté un coupe-papier à la figure et a failli le frapper ; il a démissionné.


Les pièces que l'usine avait réussi à forger étaient expédiées à la centrale de Vogtle, mais elles étaient de qualité déplorable, racontent les régulateurs et les syndicats. "Les soudures n'étaient pas conformes, c'était une catastrophe", soupire Will Salters, le délégué syndical de Géorgie. "Il fallait que nos gars reponcent tout et refassent tout, donc on a accumulé le retard dès le début."



Shaw, qui a depuis changé de propriétaire et d'équipe dirigeante, n'a pas souhaité réagir dans le cadre de cet article.


Ployant sous le coût des problèmes dans les centrales de Vogtle et V.C. Summer, Westinghouse s'est déclaré en faillite aux Etats-Unis en 2017. Santee Cooper et Scana, les deux fournisseurs d'électricité qui avaient commandé les réacteurs de la centrale de V.C. Summer, ont annulé le projet cette même année.


Georgia Power et sa maison-mère, Southern, n'ont pas renoncé et espèrent mettre le premier réacteur en service au premier trimestre 2023. "Plus aucun dispositif nucléaire n'avait été construit aux Etats-Unis depuis plus de trente ans, donc on savait que ce serait compliqué", a déclaré Georgia Power.


Déboires multiples pour EDF


Le nouveau réacteur de la centrale de Flamanville a été dessiné par un consortium mené par Areva. Baptisé European Pressurized Reactor, ou EPR, il a été conçu pour être plus efficace dans son utilisation de l'uranium et plus sûr (notamment grâce à un système de refroidissement du noyau), l'objectif étant de rassurer le grand public.


EDF a passé commande pour la centrale de Flamanville en 2004. Un an plus tôt, un consortium d'entreprises finlandaises avait commandé un réacteur pour la centrale d'Olkiluoto, située dans l'ouest du pays.


Les problèmes ont commencé peu après le début des travaux, raconte Tapani Virolainen, directeur adjoint de l'autorité finlandaise de sûreté nucléaire. L'immense dalle de béton qui devait soutenir la centrale n'était pas assez imperméable et la paroi métallique à l'intérieur de l'enceinte de confinement n'était pas bien soudée, donc pas étanche. C'est un consortium japonais qui a fabriqué la cuve du réacteur qui a le mieux géré la qualité de fabrication, souligne Tapani Virolainen.


Le réacteur finlandais a commencé de produire de petites quantités d'électricité en mars dernier, avec treize ans de retard. A lui seul, le réacteur a coûté 5,7 milliards d'euros, contre une estimation initiale à 3 milliards d'euros. Areva a subi plus de 5,5 milliards d'euros de pertes.


En France, l'objectif était de faire produire de l'électricité par l'EPR à partir de 2012. Mais la construction ne s'est terminée qu'en 2015 ; c'est alors que les problèmes de soudure ont été repérés. Il a fallu dix-huit mois à EDF pour en arriver à la conclusion qu'il fallait prévenir l'ASN, qui a ouvert une enquête et conclu que 110 soudures n'étaient pas conformes.


Selon les autorités et les dirigeants d'EDF, une partie des problèmes vient du fait que les sous-traitants n'ont pas reçu les bonnes consignes. Par ailleurs, certaines soudures avaient été réalisées par des ouvriers qui n'avaient pas les compétences nécessaires, ont-ils précisé.


"Nous avons un peu perdu l'habitude de la soudure à cette échelle et avec ce niveau d'exigence parce que le parc a été construit il y a longtemps", explique Marjorie Hazeveld, chef de projet soudage chez EDF. "Les gens qui travaillent dans le nucléaire ne font que de la maintenance, donc les soudures sont assez simples."


En janvier dernier, EDF a repoussé la date de livraison du combustible à Flamanville à la mi-2023, soit plus de dix ans après la date initialement prévue. Le géant de l'électricité estime le coût total à 12,7 milliards d'euros, soit près de quatre fois le budget original.


C'est Areva et l'Etat français qui étaient in fine responsables des dérapages budgétaires en Finlande et en France. L'Etat a restructuré un Areva miné par les pertes en 2016 et c'est EDF qui a pris le contrôle de l'activité de construction de réacteur du groupe.


En 2016, la direction d'EDF s'est lancée dans un projet encore plus ambitieux : la construction de deux réacteurs à Hinkley Point, au Royaume-Uni, pour un budget estimé à 18 milliards de livres.


Gérard Magnin, qui avait été nommé par les pouvoirs publics au conseil d'administration d'EDF en raison de ses compétences en matière d'énergie renouvelable, a démissionné. "Le risque, c'est celui d'une obsolescence technique et économique des décisions qu'on prend aujourd'hui dans le nucléaire en raison de l'effondrement du coût de l'énergie renouvelable", a-t-il déclaré lors d'un entretien.


Trois ans plus tard, EDF a revu ses estimations à la hausse, entre 21,5 et 22,5 milliards de livres, expliquant que les fondations du site étaient moins stables que prévu et devaient être renforcées.


En mai, le budget a été porté à 26-27 milliards de livres et la date de livraison a été reportée à juin 2027. D'autres retards sont possibles.




-Matthew Dalton, The Wall Street Journal


(Version française Marion Issard) ed: ECH


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July 01, 2022 03:14 ET (07:14 GMT)
607 de 619 - 11/7/2022 09:10
waldron Messages postés: 9814 - Membre depuis: 17/9/2002



ECHO BOURSE: EDF relevé de "sous-pondérer" à "surpondérer" par JPMorgan



11 Juillet 2022 - 08:26AM


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PARIS (Agefi-Dow Jones)--JPMorgan a relevé sa recommandation sur le
titre EDF de "sous-pondérer" à "surpondérer" et son objectif de
cours de 7,60 à 12 euros. L'intermédiaire financier a étudié les
différentes options du gouvernement français pour monter à 100% du
capital de l'électricien. Pour JPMorgan, il est plus probable que
l'Etat procède à une offre publique d'achat simplifiée que de
passer par une loi de nationalisation. Ainsi "les minoritaires
pourraient s'attendre à une prime pour aider à accélérer le
processus", note JPMorgan. La nationalisation d'EDF permettra à
l'Etat de modifier la régulation des prix de l'électricité, ce qui
implique que l'entreprise pourrait ensuite être valorisée entre 14
et 20 euros par action, estime JPMorgan. "Une offre située au
milieu de cette fourchette pourrait satisfaire toutes les parties",
souligne l'intermédiaire financier. L'action EDF a terminé vendredi
à 9,56 euros. (adore@agefi.fr) ed: LBO



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July 11, 2022 02:06 ET (06:06 GMT)

608 de 619 - 13/7/2022 10:01
Grupo GuitarLumber Messages postés: 1716 - Membre depuis: 24/6/2003



L'action EDF est suspendue dans l'attente d'un communiqué de l'Etat



13 Juillet 2022 - 09:23AM


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PARIS (Agefi-Dow Jones)--Le groupe énergétique EDF a annoncé
mercredi avoir demandé la suspension de la cotation de ses titres
de capital jusqu'à nouvel ordre .



Cette suspension fait suite aux annonces de la Première ministre,
Elisabeth Borne, qui a indiqué la semaine dernière que l'Etat
monterait à 100% du capital du groupe, contre environ 84% à l'heure
actuelle.



"Aucune autre communication ne sera faite par la société à ce sujet
jusqu'à la publication par l'Etat d'un communiqué", a indiqué EDF
dans un communiqué.



-Julien Marion, Agefi-Dow Jones; +33 (0)1 41 27 47 94;
jmarion@agefi.fr ed: ECH



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July 13, 2022 03:03 ET (07:03 GMT)

609 de 619 - 13/7/2022 20:35
waldron Messages postés: 9814 - Membre depuis: 17/9/2002



La CRE propose une hausse de 3,89% des tarifs réglementés de l'électricité au 1er août



13 Juillet 2022 - 04:57PM


Dow Jones News



PARIS (Agefi-Dow Jones)--La Commision de régulation de l'énergie
(CRE) a proposé mercredi une hausse des tarifs réglementés de vente
d'électricité de 3,89% TTC en France par rapport aux tarifs
actuellement en vigueur. Cette évolution s'appliquera à compter du
1er août prochain, a ajouté l'autorité chargée de proposer les
variations de prix au gouvernement.



Même ajoutée à la hausse de 4% TTC réalisée le 1er février 2022, la
CRE précise que cette augmentation reste "modérée" par rapport à sa
proposition d'une hausse de 35% TTC faite en janvier dernier.



La CRE a rappelé que le gouvernement conservait la possibilité de
s'opposer à ses propositions dès lors que celles-ci excédaient de
plus de 4% les tarifs applicables au 31 décembre 2021. "Dès lors,
il peut fixer de nouveaux tarifs à un niveau inférieur ou même
refuser l'évolution proposée par la CRE", a précisé l'autorité.



-Vincent Alsuar, Agefi-Dow Jones; 01 41 27 47 39; valsuar@agefi.fr
ed: ECH



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July 13, 2022 10:37 ET (14:37 GMT)

611 de 619 - 19/7/2022 10:26
Grupo GuitarLumber Messages postés: 1716 - Membre depuis: 24/6/2003



UPDATE: EDF bondit en Bourse alors que son retrait de la cote est prévu à 12 euros par action



19 Juillet 2022 - 10:13AM


Dow Jones News



(Actualisation: précisions sur le calendrier envisagé pour l'OPAS,
cours de Bourse)



PARIS (Agefi-Dow Jones)--L'action EDF s'envole mardi à la Bourse de
Paris, après que l'Etat a annoncé mardi qu'il comptait débourser
environ 9,7 milliards d'euros pour retirer le producteur d'énergies
de la cote par le biais d'une offre publique d'achat simplifiée
(OPAS).



"L'Etat a l'intention d'acquérir les 15,9% du capital d'EDF ainsi
que 60% des obligations à option de conversion et/ou d'échange en
actions nouvelles ou existantes (Oceane) qu'il ne détient pas", a
indiqué le ministère de l'Economie et des Finances dans un
communiqué.



Suite à ces annonces, l'action EDF, dont la cotation était
suspendue depuis le 13 juillet, gagne 15,3% à 11,79 euros.



L'OPAS serait lancée au prix de 12 euros par action EDF, coupon
attaché, et de 15,64 euros par Oceane. Le montant de 12 euros par
action représente "respectivement une prime de 53%, 46% et 34% sur
le cours de bourse de clôture du 5 juillet 2022 (veille du jour de
l'annonce par la Première ministre de l'intention de l'Etat de
détenir 100% du capital d'EDF) et sur la moyenne des cours de
bourse pondérés par les volumes des 60 derniers jours, et des 12
mois précédant le 5 juillet 2022", a souligné Bercy.



Les documents relatifs à l'OPAS seraient déposés auprès de
l'Autorité des marchés financiers d'ici début septembre sous
réserve de la promulgation d'une loi de finances rectificative pour
2022, actuellement examinée à l'Assemblée nationale, portant les
crédits budgétaires nécessaires à l'offre, a précisé Bercy.



L'offre serait ensuite ouverte "dans les derniers jours de
septembre" pour une clôture mi-octobre et un retrait de la cote fin
octobre, a indiqué une source au sein du ministère des Finances.
Par ailleurs, l'Etat n'a pas besoin de demander l'autorisation de
la Commission européenne pour cette opération, a ajouté cette
source.



La Première ministre, Elisabeth Borne, avait annoncé début juillet
que l'Etat avait décidé de monter à 100% du capital d'EDF. Dans le
sillage de cette annonce, le cours de Bourse de l'électricien avait
gagné 30% avant d'être suspendu. La cotation a repris ce mardi à
9h00.



-Alice Doré, Agefi-Dow Jones; +33 (0)1 41 27 47 90; adore@agefi.fr
ed: VLV



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(END) Dow Jones Newswires



July 19, 2022 03:53 ET (07:53 GMT)

612 de 619 - 28/7/2022 11:40
sarkasm Messages postés: 1319 - Membre depuis: 26/2/2009



UPDATE: EDF accuse une lourde perte au S1 et lance une nouvelle alerte sur l'Ebitda 2022



28 Juillet 2022 - 10:01AM


Dow Jones News



(Actualisation: commentaire du directeur financier, Xavier Girre,
sur les perspectives du second semestre, contexte sur le projet
d'OPAS de l'Etat, cours de Bourse)



PARIS (Agefi-Dow Jones)--Le producteur d'électricité EDF a de
nouveau revu à la hausse jeudi l'impact attendu de la baisse de la
production nucléaire en France sur son excédent brut d'exploitation
(Ebitda) en 2022 et a publié une lourde perte nette au titre du
premier semestre.



EDF évalue à présent l'impact de la baisse de production sur son
Ebitda annuel à 24 milliards d'euros, contre une précédente
estimation de 18,5 milliards d'euros, a indiqué le PDG de
l'électricien, Jean-Bernard Lévy, lors d'une conférence
téléphonique. EDF a déjà relevé, depuis fin 2021, à plusieurs
reprises cette estimation.



La prévision de production nucléaire pour 2022 a pour sa part été
maintenue entre 280 et 300 térawattheures (TWh), contre 360,7 TWh
en 2021. Cette prévision avait été une nouvelle fois réduite en
mai.



En outre, EDF prévoit toujours que son Ebitda sera affecté à
hauteur de 10,2 milliards d'euros en 2022 par les mesures adoptées
en début d'année par le gouvernement français pour limiter la
hausse des prix de l'électricité.



Dans ce contexte, l'Ebitda du groupe au second semestre sera
"sensiblement inférieur à celui du premier semestre, a prévenu le
directeur financier d'EDF, Xavier Girre, lors d'une conférence
téléphonique avec des analystes.



Sur les six premiers mois de 2022, EDF a dégagé un excédent brut
d'exploitation de 2,67 milliards d'euros, en recul de 74,8% par
rapport à la même période de 2021. A taux de change et périmètre
constants, l'Ebitda a chuté de 75%.



"Malgré une hausse importante du chiffre d'affaires soutenue par
les prix de l'électricité et du gaz, l'Ebitda est en fort recul au
premier semestre 2022", en raison essentiellement de la baisse de
la production nucléaire liée au phénomène de corrosion sous
contrainte, de l'impact des mesures exceptionnelles adoptées par le
gouvernement français en vue de limiter la hausse des prix pour les
consommateurs en 2022 et, dans une moindre mesure, de la baisse de
la production hydraulique, a indiqué EDF dans un communiqué.



Au premier semestre, la production d'électricité d'origine nuclaire
en France s'est établie à 154,1 TWh, en repli de 27,6 TWh sur un
an, "en raison d'une moindre disponibilité du parc nucléaire en
lien avec l'impact de la découverte d'indications de corrosion sous
contrainte malgré de moindres fortuits et une optimisation du
planning de production", a indiqué EDF.



EDF a accusé une perte nette part du groupe de 5,29 milliards
d'euros sur les six premiers mois de cette année, à comparer à un
bénéfice de 4,17 milliards d'euros un an plus tôt.



La perte nette courante a atteint 1,31 milliards d'euros, après un
bénéfice de 3,74 milliards d'euros au premier semestre 2021. Le
résultat net courant exclut les éléments non récurrents, les
variations nettes de juste valeur sur instruments dérivés énergie
et matières premières, les activités de trading et les variations
nettes de juste valeur de titres de dettes et de capitaux propres
nets d'impôts.



Forte hausse du chiffre d'affaires au premier semestre



Le chiffre d'affaires du groupe a progressé sur un an de 67,2% en
données publiées et de 66,4% en données comparabes, à 66,29
milliards d'euros, soutenu par les prix élevés de l'électricité et
du gaz.



Selon le consensus établi par FactSet, les analystes prévoyaient en
moyenne un Ebitda de 1,99 milliard d'euros, une perte nette de 5,64
milliards d'euros et un chiffre d'affaires de 41,63 milliards
d'euros.



La production hydraulique en France a de son côté baissé de 5,7 TWh
sur un an, à 18,9 TWh, "dans un contexte d'hydraulicité
historiquement faible", a ajouté EDF.



EDF a effectué ces annonces alors que les crédits nécessaires à
l'Etat pour procéder à une prise de contrôle totale du groupe ont
été votés mardi par l'Assemblée nationale. L'Etat compte débourser
9,7 milliards d'euros pour racheter les 15,9% du capital d'EDF qui
sont aux mains des actionnaires minoritaires et retirer le
producteur d'énergies de la cote par le biais d'une offre publique
d'achat simplifiée (OPAS).



L'Etat prévoit de lancer cette OPAS, au prix de 12 euros par action
EDF, coupon attaché, et de 15,64 euros par Oceane, dans les
derniers jours de septembre, pour un retrait de la cote fin
octobre.



A 10h15 jeudi, l'action EDF perdait 0,1% à 11,89 euros, tandis que
l'indice SBF 120 progressait de 0,2%.



-Alice Doré, Agefi-Dow Jones; +33 (0)1 41 27 47 90; adore@agefi.fr
ed: VLV - ECH



COMMUNIQUES FINANCIERS D'EDF:



https://www.edf.fr/groupe-edf/espaces-dedies/inves...



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July 28, 2022 04:41 ET (08:41 GMT)

613 de 619 - 09/8/2022 20:57
waldron Messages postés: 9814 - Membre depuis: 17/9/2002



EDF réclame 8,34 mds d'euros à l'Etat en dédommagement du bouclier tarifaire



09 Août 2022 - 07:01PM


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PARIS (Agefi-Dow Jones)--Le producteur d'électricité EDF a annoncé
mardi avoir fait une demande d'indemnisation à l'Etat afin de
compenser le manque à gagner lié à la mise en place du "bouclier
tarifaire" sur les prix de l'électricité.



"Après une analyse juridique approfondie, et eu égard aux dommages
subis au titre du décret et des arrêtés datés du 11, 12 et 25 mars
2022, EDF a déposé ce jour un recours contentieux auprès du Conseil
d'Etat, et une demande indemnitaire, pour un montant estimé à date
de 8,34 milliards d'euros, auprès de l'Etat", indique le groupe
dans un communiqué.



Le groupe a publié une perte nette de 5,29 milliards d'euros au
premier semestre, contre un bénéfice de 4,17 milliards d'euros un
an plus tôt. Il a notamment été contraint de mettre à l'arrêt
plusieurs réacteurs nucléaires en raison d'un problème de corrosion
et a également été pénalisé par les mesures tarifaires
exceptionnelles du gouvernement.



Pour limiter la hausse des tarifs de l'électricité pour les ménages
en 2022, le gouvernement a demandé à EDF de vendre davantage
d'électricité nucléaire à prix réduit à ses concurrents, dans le
cadre du dispositif de l'Arenh (accès régulé à l'électricité
nucléaire historique). Un décret publié à la mi-mars relève ainsi
le plafond de l'Arenh de 100 térawatt-heures (TWh) à 120 TWh pour
l'année en cours.



Forcé de racheter les volumes cédés à des prix nettement plus
élevés sur les marchés, EDF a évalué l'impact de cette mesure sur
son excédent brut d'exploitation à 10,2 milliards d'euros en
2022.



L'Etat a annoncé le mois dernier son intention de monter à 100% du
capital de l'électricien lors d'une offre publique d'achat
simplifiée qui doit être lancée à l'automne et qui sera suivie d'un
retrait de la cote.



-François Schott, Agefi-Dow Jones; 01 41 27 47 92; fschott@agefi.fr
ed: VAL



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August 09, 2022 12:41 ET (16:41 GMT)

614 de 619 - 05/11/2022 18:26
The Grumpy Old Men Messages postés: 1134 - Membre depuis: 02/1/2007



EDF annonce le rachat d'ici à la fin 2023 des activités nucléaires de GE Steam Power



04 Novembre 2022 - 05:53PM


Dow Jones News



PARIS (Agefi-Dow Jones)--L'électricien public EDF a annoncé
vendredi avoir signé un accord définitif avec General Electric pour
l'acquisition des activités nucléaires de GE Steam Power.



L'opération devrait être finalisée au second semestre 2023, sous
réserve de l'obtention des autorisations réglementaires requises, a
précisé le groupe.



Dans le cadre de la relance de la filière nucléaire annoncée par
Emmanuel Macron, EDF et GE avaient ouvert en février des
discussions exclusives afin de ramener certaines briques
technologiques dans le giron français, sept ans après la cession à
General Electric de la branche énergie d'Alstom.



L'accord signé vendredi porte sur des équipements clés pour les
nouvelles centrales nucléaires, dont les turbines Arabelle, ainsi
que sur la maintenance et les mises à niveau des équipements des
centrales nucléaires existantes hors Amériques.



"Cette transaction permettra au groupe EDF de maitriser les
technologies et les compétences relatives à l'ilot conventionnel
des centrales nucléaires, essentielles pour la pérennité du parc
nucléaire existant et les futurs projets", a indiqué EDF dans un
communiqué.



Les turbines à vapeur de GE Steam Power peuvent notamment équiper
les réacteurs de technologie EPR et EPR2 (European Pressurized
Reactor) ainsi que les SMR (Small Modular Reactor), a ajouté le
gruope.



-François Schott, Agefi-Dow Jones; 01 41 27 47 92; fschott@agefi.fr
ed: VLV



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November 04, 2022 13:33 ET (17:33 GMT)

615 de 619 - 08/11/2022 12:04
gibbs1 Messages postés: 90 - Membre depuis: 10/11/2019

L'AMF est mise à l'épreuve de son indépendance dans le dossier EDF - DJ Plus
08 Novembre 2022 - 09:28AM
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Bruno de Roulhac,


Agefi-Dow Jones




PARIS (Agefi-Dow Jones)--Premier test pour la nouvelle présidente de l'Autorité des marchés financiers (AMF). Selon le calendrier indicatif du projet d'offre de l'Etat sur EDF, le gendarme boursier devrait donner ce mardi son visa de conformité. Toutefois, les minoritaires ne sont pas près de rendre les armes. Saisi en référé par le fonds commun de placement d'entreprise (FCPE) "Actions EDF", qui regroupe des salariés actionnaires, le président du tribunal de commerce de Paris a décidé lundi après-midi qu'il rendrait ses conclusions jeudi à 16h00, les avocats d'EDF ayant transmis, trois heures avant l'audience, un mémoire en réponse de 40 pages.


Dans leur recours, auquel s'était joint Energie en actions, les actionnaires salariés d'EDF demandent la suspension des effets de la délibération du conseil d'administration d'EDF du 27 octobre ayant rendu un avis favorable à l'offre de l'Etat. Ils demandent à l'énergéticien de procéder au retrait immédiat de son projet de note en réponse déposé le même jour auprès de l'AMF. Dans l'attente de ce délibéré, l'AMF devrait vraisemblablement surseoir à statuer sur la conformité de l'offre...


Une nuit pour étudier le dossier


Le FCPE considère que le conseil d'administration "n'a pas été valablement convoqué dans la mesure où le délai statutaire de convocation de sept jours, prévu par le règlement intérieur d'EDF n'a pas été respecté, et ce, sans même justifier d'une urgence de nature à réduire ce délai", selon un courrier à l'AMF, qu'a pu consulter L'Agefi. En outre, les documents devant permettre aux administrateurs de se prononcer sur le projet d'avis motivé - dont l'avis motivé, un rapport d'analyse financière de la banque Morgan Stanley rédigé en anglais, le projet de rapport de Finexsi, l'expert d'indépendant, et le projet de note en réponse d'EDF, soit plus de 500 pages de documents portant sur des analyses financières et juridiques particulièrement techniques - n'ont pas été transmis aux administrateurs dans des délais raisonnables, selon les plaignants. Ils ont été reçus le 26 octobre entre 20h00 et 23h02, soit moins de 12 heures, et pendant la nuit, avant la réunion du conseil d'administration d'EDF. Un délai insuffisant pour permettre aux administrateurs "de débattre utilement et de décider sereinement et en connaissance de cause" eu égard à "l'importance de la délibération, qui touche à l'avenir d'EDF et à l'expropriation de ses actionnaires actuels en cas de mise en œuvre d'un retrait obligatoire", poursuit le courrier du FCPE à l'AMF.


Parallèlement, le FCPE "Actions EDF" demande à l'AMF de suspendre l'instruction de l'offre en attendant la décision du président du tribunal de commerce de Paris.


Des fonds américains réclament une offre à 15,80 euros


De leur côté, des fonds américains, dont le hedge fund TIG Advisors, représentés par l'avocate Sophie Vermeille, ont demandé à l'AMF de relever le prix de l'offre, qu'ils jugent inéquitable, de 12 euros à 15,80 euros par action et de 15,52 euros à 20,40 euros par Oceane, dans un courrier du 3 novembre, consulté par L'Agefi. Ce supplément de prix correspond à l'ensemble de l'enveloppe accordée par la loi de finances rectificative pour 2022. A l'AMF "de prendre les mesures qui s'imposent pour que les droits des actionnaires minoritaires d'EDF soient effectivement garantis sans pour autant mettre en péril le processus d'offre", explique Sophie Vermeille, jugeant l'analyse de Finexsi, l'expert indépendant, truffée "d'erreurs substantielles".


L'avocate des fonds américains propose plusieurs options à l'AMF. Primo, ne pas accorder sa conformité au projet d'offre, obligeant ainsi l'Etat à revoir sa copie, mais avec le risque de bloquer les actionnaires et de ralentir la restructuration du groupe. Secundo, déclarer l'offre conforme sous réserve d'interdire à l'Etat de redéposer une nouvelle offre à un prix supérieur dans un certain délai au cas où l'offre échouerait. Mais cela reviendrait à contraindre les minoritaires à apporter leurs titres pour ne pas être bloqués au capital. Tertio, relever le prix de l'offre. Quarto, repousser la décision de conformité jusqu'à ce qu'EDF rende publiques des informations suffisantes concernant l'impact des politiques d'intérêt général de l'Etat sur la valeur de la société, sur la justification du montant de la demande indemnitaire de 8,34 milliards d'euros et sur les principales critiques publiquement formulées par les minoritaires dans le cadre du processus d'offre.


Enfin, Sophie Vermeille réclame à l'AMF la mise en place d'une procédure intégralement centralisée - au lieu d'une procédure actuelle semi-centralisée -, afin de permettre à l'ensemble des actionnaires de bénéficier d'un éventuel rehaussement du prix de l'offre en cours d'offre.


Le PDG d'EDF aurait-il dû se déporter ?


Pour sa part, la présidente de l'Association de défense des actionnaires minoritaires, Colette Neuville, a de nouveau pris sa plume pour demander à l'AMF de faire preuve d'indépendance et de liberté dans sa décision de conformité. Colette Neuville estime que l'offre de l'Etat a pu être qualifiée "à tort" d'équitable en l'état, et qu'une décision de conformité rendue sur ces bases "serait contestable à maints égards". La présidente de l'Adam met en avant trois arguments : le contexte n'a pas été pris en compte par l'expert pour apprécier l'équité de l'offre ; la valorisation de la société par la méthode multicritères "est très contestable en raison des carences et des incertitudes des données disponibles" ; et l'avis du conseil d'administration "a été obtenu dans des conditions contestables et contestées d'ailleurs par les administrateurs salariés". Alors que l'avis favorable a été obtenu grâce à la voix prépondérante du président, Colette Neuville se demande aussi si celui-ci n'aurait pas dû se déporter pour conflit d'intérêt, étant nommé et révoqué par décret.



-Bruno de Roulhac, L'Agefi ed: VLV


L'Agefi est propriétaire de l'agence Agefi-Dow Jones


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November 08, 2022 04:08 ET (09:08 GMT)

616 de 619 - 18/11/2022 16:58
waldron Messages postés: 9814 - Membre depuis: 17/9/2002




EDF et Crédit Agricole CIB signent un prêt bilatéral "vert" d'un milliard d'euros




18 Novembre 2022 - 01:48PM



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PARIS (Agefi-Dow Jones)--Le producteur d'électricité EDF et la

banque Crédit Agricole CIB ont annoncé vendredi la signature d'un

prêt bilatéral "vert" d'un milliard d'euros afin de financer la

maintenance du parc nucléaire existant d'EDF en France.




"Avec cette opération, EDF et Crédit Agricole CIB signent la

première transaction dont les fonds seront entièrement dédiés aux

investissements réalisés pour l'activité nucléaire" française, ont

indiqué les deux groupes dans un communiqué commun.




"Le prêt s'inscrit dans le programme industriel majeur du Grand

Carénage qui vise à améliorer la sûreté et à poursuivre le

fonctionnement des réacteurs du parc nucléaire au-delà de 40 ans",

ont ajouté EDF et la banque de financement et d'investissement de

Crédit Agricole SA.




-Alice Doré, Agefi-Dow Jones; +33 (0)1 41 27 47 90; adore@agefi.fr

ed: VLV




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November 18, 2022 07:28 ET (12:28 GMT)

617 de 619 - 29/11/2022 11:44
Florenceorbis Messages postés: 515 - Membre depuis: 18/8/2017



EDF signe des prêts bancaires supplémentaires pour 2,2 milliards d'euros



29 Novembre 2022 - 08:35AM


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PARIS (Agefi-Dow Jones)--Le producteur d'électricité EDF a annoncé
mardi avoir conclu des prêts bilatéraux à terme pour un montant
total de 2,2 milliards d'euros avec un groupe de six banques.



"Ces facilités ont une maturité de trois ans et ne comportent pas
de pénalité de remboursement anticipé", a indiqué EDF dans un
communiqué. Ces prêts seront "tirés en décembre 2022", a précisé
l'électricien.



"Cette opération, ainsi que le prêt vert d'un milliard d'euros
conclu avec CACIB et entièrement tiré au 31 octobre 2022, permet
d'accroître la flexibilité financière du groupe pour les années à
venir", a expliqué EDF.



Le prêt conclu avec Crédit Agricole CIB est exclusivement dédié au
financement de la maintenance du parc nucléaire existant d'EDF en
France.



-Alice Doré, Agefi-Dow Jones; +33 (0)1 41 27 47 90; adore@agefi.fr
ed: VLV



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November 29, 2022 03:15 ET (08:15 GMT)

618 de 619 - 01/12/2022 10:16
grupo Messages postés: 1061 - Membre depuis: 11/5/2004



EDF soumet une offre initiale pour la construction d'un EPR1200 en République tchèque



01 Décembre 2022 - 09:14AM


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PARIS (Agefi-Dow Jones)--Le producteur d'électricité EDF a annoncé
jeudi avoir soumis une offre initiale pour la construction d'un
réacteur nucléaire EPR1200 en République tchèque dans le cadre d'un
appel d'offre lancé par l'exploitant CEZ, sa filiale Elektrarna
Dukovany II et les pouvoirs publics tchèques.



EDF a soumis une "offre initiale pour la fourniture des services
d'ingénierie, d'achat, de construction et de mise en service
industrielle d'un réacteur EPR1200 pour le site de Dukovany
(tranche 5) ainsi que pour la fourniture d'assemblages combustibles
dans le cadre de ce projet", a indiqué l'électricien dans un
communiqué.



Le groupe a également soumis des "propositions indicatives", dont
l'objet est "d'accompagner le développement d'une flotte de
réacteurs en République tchèque, notamment un réacteur
supplémentaire à Dukovany (tranche 6) et deux autres réacteurs sur
le site de Temelin (tranches 3 et 4)"., a-t-il précisé



"EDF est déterminée à être sélectionnée comme partenaire privilégié
pour le projet de Dukovany 5 et l'expansion future du parc
nucléaire de CEZ, grâce à la technologie de pointe, l'EPR1200. Cela
ouvrirait la voie à un partenariat européen stratégique et
industriel de long terme, qui bénéficierait de l'effet flotte de la
technologie de l'EPR en Europe et générerait, dans les décennies à
venir, de multiples synergies industrielles entre nos programmes
nucléaires respectifs", a commenté le PDG d'EDF, Luc Rémont, cité
dans le communiqué de la société.



-Alice Doré, Agefi-Dow Jones; +33 (0)1 41 27 47 90; adore@agefi.fr
ed: VLV



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December 01, 2022 02:54 ET (07:54 GMT)

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