Les marchés d'actions devraient se montrer hésitants à l'ouverture






Eurostoxx 50 3.605,54 points -0,05%
CAC 40 5.360,81 points -0,03%
DAX 30 12.982,89 points +0,09%
FTSE 100 7.556,24 points +0,30%
SMI 9.297,34 points +0,35%
AEX 542,84 points +0,20%
BEL 20 4.070,68 points +0,29%
IBEX 35 10.275,90 points -0,02%

DJIA 22.841,01 points -0,14%
Nasdaq 6.591,51 points -0,18%
S&P 500 2.550,93 points -0,17%

Nikkei 225 21.168,38 points +1,02% (à 07h25)


Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York

EUR/USD 1,1846 +0,12%
EUR/JPY 132,80 -0,02%
USD/JPY 112,19 -0,09%


A SUIVRE EN FRANCE



A l'agenda des entreprises figure la publication du chiffre d'affaires d'Edenred et de Netgem pour le troisième trimestre.



Aucun indicateur macroéconomique majeur ne doit être publié vendredi.






ACTIONS



Les marchés d'actions européens devraient présenter un tableau contrasté à l'ouverture vendredi, le contrat à terme sur le CAC 40 prenant 3,9 points, tandis que le contrat sur le DAX 30 cède 0,4 point et que celui sur le FTSE 100 perd 12,5 points, selon IG.



L'attention se portera sur les indices des prix à la consommation de l'Allemagne et de l'Italie, ainsi que sur les discours de Benoît Coeuré et d'Yves Mersch, membres du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), ainsi que de Vitor Constancio, le vice-président de l'institution monétaire.



Les banques centrales risquent de déstabiliser le système financier si elles maintiennent leurs programmes d'achats d'actifs trop longtemps, a déjà averti jeudi Benoît Coeuré.



Ces commentaires, qui interviennent alors que la BCE s'apprête à prendre une décision majeure sur l'avenir de son programme d'assouplissement quantitatif (QE), soulignent les divergences d'opinion au sein de la banque centrale concernant la cadence du retrait des mesures de soutien monétaire qu'il faut adopter dans ce contexte de reprise de l'économie dans la zone euro.



Benoît Coeuré a estimé que les banques centrales pourraient avoir besoin à l'avenir de recourir plus souvent à des outils de politique monétaire non conventionnels comme les achats d'actifs, car la faiblesse de la productivité et le vieillissement de la population pèsent sur la croissance économique.



Les régulateurs doivent résister au "chant des sirènes" en faveur d'un démantèlement de la réglementation financière, a par ailleurs déclaré jeudi le chef économiste de la Banque d'Angleterre (BOE).



Dans un document présenté au Peterson Institute for International Economics, Andrew Haldane a estimé que la réglementation financière devrait s'adapter à l'évolution du système financier et à l'émergence de nouvelles technologies.



Il a toutefois mis en garde contre une dilution ou un démantèlement des réformes de la régulation instaurées au lendemain de la crise financière qui a plongé l'économie mondiale dans la récession en 2009.



La Bourse de New York a clôturé en baisse jeudi, sous l'effet de prises de bénéfices, au lendemain d'une séance qui avait vu ses trois principaux indices finir sur de nouveaux sommets historiques.



"Les fondamentaux [économiques] sont bons, les entreprises dégagent des bénéfices, si bien que le marché devrait suivre une tendance haussière durant la saison des publications de résultats trimestriels, mais je ne le vois pas monter fortement d'ici à la fin de l'année, dans la mesure où les valorisations intègrent déjà en grande partie un cru de bonne qualité pour le troisième trimestre", décrypte Gary Droz, directeur associé chez MainLine Private Wealth.



Les actions JPMorgan et Citigroup, qui ont respectivement bondi de 41% et de 50% au cours des douze derniers mois, ont d'ailleurs reculé de 0,9%, à 95,99 dollars, et de 3,4%, à 72,37 dollars, jeudi, bien que les deux banques aient publié des bénéfices et des revenus supérieurs aux prévisions des analystes, au titre du troisième trimestre.



Les places boursières de la région Asie-Pacifique évoluent peu vendredi, après des clôtures quasi inchangées jeudi en Europe et aux Etats-Unis.



Les chiffres sur le commerce extérieur de la Chine n'ont provoqué quasiment aucune réaction sur les marchés asiatiques. Les exportations du pays exprimées en yuans ont augmenté en septembre de 9% sur un an, tandis que les importations bondissaient de 20%. Les indices actions chinois sont restés stables, comme la plupart des autres Bourses asiatiques, les investisseurs n'ayant pas de raison particulière d'acheter des actions après les fortes hausses enregistrées à travers le monde le mois dernier. Bon nombre de places financières ont ainsi battu des records historiques ou datant de plusieurs décennies.



De nouveaux points hauts pourraient néanmoins être atteints vendredi en Asie, le Nikkei japonais ayant dépassé les 21.000 points pour la première fois depuis 1996 malgré la légère progression du yen.






OBLIGATIONS



Le taux de rendement de l'emprunt d'Etat américain à dix ans s'établit à 2,326%, contre 2,336% jeudi.



Les économistes sont partagés concernant l'impact que la réforme fiscale promise par Donald Trump pourrait avoir sur la croissance économique aux Etats-Unis. Les investisseurs craignent que le projet de loi ne soit élaboré davantage pour garantir une victoire politique aux Républicains, que pour générer de la croissance à long terme.



"La politique de relance est remise en doute", affirme Christopher Sullivan, gérant de fonds obligataires chez United Nations Federal Credit Union à New York. Les enjeux politiques derrière la législation fiscale et les mesures budgétaires deviennent "de plus en plus obscurs", ajoute-t-il.



Les taux de rendement aux Etats-Unis ont brièvement progressé jeudi, sous l'effet de bons indicateurs sur l'emploi et les prix à la production, qui laissent espérer que le rapport sur les prix à la consommation, attendu vendredi, révélera une inflation suffisante pour que la Fed augmente ses taux directeurs.






CHANGES



L'euro gagne un peu de terrain vendredi matin face au dollar et reste quasi stable face au yen, tandis que le billet vert s'inscrit en léger recul par rapport à la devise japonaise.



Les statistiques sur les prix à la consommation aux Etats-Unis pour le mois de septembre, qui paraîtront vendredi, pourraient fortement influer sur les perspectives de la Réserve fédérale en matière de taux d'intérêt, estiment de nombreux investisseurs. Les minutes de la dernière réunion de la Fed, publiées mercredi, ont montré que les responsables de la banque centrale américaine restaient divisés sur la question de savoir si le récent ralentissement de l'inflation aux Etats-Unis allait durer.



L'annonce vendredi d'un renforcement de l'inflation soutiendrait le dollar, mais il faudrait plusieurs mois de chiffres robustes sur les prix à la consommation pour alimenter un rebond durable du billet vert, indique Joe Manimbo, stratégiste à Western Union.






PETROLE



Après un décrochage qui a effacé une grande partie de la progression de la semaine, les contrats à terme sur le pétrole reprennent un peu de terrain vendredi en séance asiatique.



Cette baisse s'est principalement déroulée pendant la cotation européenne de jeudi, et les statistiques sur les stocks de pétrole aux Etats-Unis n'ont guère modifié le tableau. Sauf changement majeur dans le rapport attendu vendredi sur le nombre de forages en activité outre-Atlantique (qui a régulièrement diminué sur le mois écoulé), la situation ne devrait pas évoluer davantage. Le marché reste donc dans l'expectative tant qu'aucun signe clair de modification des tendances de l'offre ou de la demande n'émerge.



Vers 07h30, le contrat coté au Nymex pour livraison en novembre progressait de 32 cents, à 50,92 dollars le baril, tandis que celui de décembre sur le Brent avançait de 29 cents, à 56,54 dollars le baril.





(END) Dow Jones Newswires



October 13, 2017 01:57 ET (05:57 GMT)




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