Les marchés d'actions européens devraient être bien orientés à l'ouverture






Eurostoxx 50 3.586,62 points -0,23%
CAC 40 5.341,34 points -0,13%
DAX 30 12.642,87 points -0,13%
FTSE 100 7.514,90 points +0,40%
SMI 9.035,09 points -0,29%
AEX 527,87 points -0,06%
BEL 20 3.902,71 points -0,31%
IBEX 35 10.907,40 points -0,08%

DJIA 21.012,42 points +0,36%
Nasdaq 6.163,02 points +0,40%
S&P 500 2.404,39 points +0,25%

Nikkei 225 19.815,84 points +0,37% (à 07h25)


Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York

EUR/USD 1,1240 +0,18%
EUR/JPY 125,47 +0,31%
USD/JPY 111,65 +0,13%


A SUIVRE EN FRANCE



Les investisseurs surveilleront, jeudi à l'ouverture de la Bourse, la réaction des titres Zodiac Aerospace et Safran à la révision en baisse du montant de l'accord de fusion entre les deux groupes.



Les deux équipementiers aéronautiques ont annoncé mercredi une révision des termes de leur accord de fusion, qui verra désormais Safran lancer une offre publique d'achat sur 100% du capital de Zodiac au prix de 25 euros par action en numéraire, soit environ 7,25 milliards d'euros au total. Ce montant est inférieur de 1,25 milliard d'euros environ au prix initial de 8,5 milliards d'euros envisagé par Safran pour racheter Zodiac. La cotation des titres Safran et Zodiac est restée suspendue pendant toute la séance de mercredi.



Aucun indicateur macroéconomique ne doit être publié en ce jour férié de l'Ascension. L'agenda des entreprises est vide également.






ACTIONS



Les marchés d'actions européens devraient démarrer la séance de jeudi en hausse. Selon les contrats à terme d'IG, le CAC 40 progresserait de 21,1 points à l'ouverture, le DAX 30 grimperait de 41,5 points et le FTSE 100, de 18 points.



Parmi les indicateurs économiques du jour figurent les commandes au secteur industriel de l'Italie pour le mois de mars, ainsi que la deuxième estimation de la croissance au Royaume-Uni au premier trimestre.



Jeudi matin également, une rencontre doit avoir lieu entre le président américain, Donald Trump, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et le président du Conseil européen, Donald Tusk. Puis, le chef de l'Etat américain a rendez-vous pour déjeuner avec Emmanuel Macron.



La Bourse de New York a clôturé en hausse mercredi, pour la cinquième séance d'affilée, après la publication du compte-rendu ("minutes") de la dernière réunion du comité de politique monétaire (FOMC) de la Réserve fédérale (Fed). L'indice élargi S&P 500 a progressé de 0,3%, à 2.404,39 points, signant un record historique en clôture.



Les responsables du FOMC ont estimé au début du mois qu'il serait "bientôt pertinent" de rehausser à nouveau les taux directeurs, d'après les minutes de leur réunion des 2 et 3 mai. Cela renforce l'hypothèse selon laquelle la banque centrale américaine pourrait relever ses taux lors la prochaine réunion du FOMC, les 13 et 14 juin, et témoigne, aux yeux des investisseurs, de la confiance de la Fed dans les perspectives de l'économie américaine. Ce compte-rendu a également révélé que les représentants de l'institution étaient "presque tous" tombés d'accord pour commencer à réduire plus tard dans l'année le bilan de 4.500 milliards de dollars de la Fed en cessant progressivement de réinvestir le produit des titres arrivant à échéance.



Le président de la Fed de Dallas, Robert Kaplan, a déclaré mercredi s'attendre à deux relèvements supplémentaires des taux d'intérêt en 2017, en ajoutant que même après ces hausses de taux, la politique monétaire resterait accommodante.



Pendant une séance de questions-réponses lors d'un dîner à Toronto, le banquier central a indiqué que les Etats-Unis étaient "sacrément proches" du plein emploi et qu'il ne restait pas beaucoup de capacités inutilisées dans l'économie.



Il a toutefois averti que les tensions inflationnistes restaient faibles et inégales, et que cela devrait conduire la banque centrale américaine à prendre son temps pour retirer ses mesures de soutien monétaire.



"Je pense que nous devrions retirer nos mesures de soutien, mais nous devrions le faire patiemment", a déclaré Robert Kaplan, qui est un membre votant du comité de politique monétaire de la Fed. "Nous devrions faire cela progressivement et évaluer les conditions au fur et à mesure en raison des problèmes structurels" que connaissent les Etats-Unis, notamment le vieillissement de la population.



En Asie, les valeurs sud-coréennes ont atteint un nouveau point haut jeudi, entraînant les marchés d'actions de l'ensemble de la région, après la décision de la banque centrale du pays de laisser ses taux d'intérêt inchangés, à un point bas historique de 1,25%.



Les marchés d'actions d'Asie-Pacifique ont également bénéficié des minutes de la dernière réunion de la Fed et se positionnent en vue de la réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) jeudi.



Les minutes de la Fed ne sont "pas très différentes de ce qui était attendu", note Yujiro Goto, stratégiste changes chez Nomura. Les chances d'une hausse des taux d'intérêt aux Etats-Unis en juin sont évaluées à 83,1%, contre 78,5% mercredi.



L'agence de notation financière Moody's a par ailleurs décidé d'abaisser la note de la dette souveraine de Hong Kong de "Aa1" à "Aa2", après avoir réduit celle de la Chine.



Au Japon, Makoto Sakurai, un membre du conseil des gouverneurs de la banque centrale, a déclaré jeudi que celle-ci poursuivrait son programme d'assouplissement en maintenant des taux d'intérêt bas, dissipant les spéculations selon lesquelles elle pourrait bientôt commencer à resserrer sa politique monétaire.






OBLIGATIONS



Le taux de rendement des obligations du Trésor américain à dix ans s'élevait à 2,252% jeudi pendant la séance en Asie, soit une légère baisse par rapport aux 2,266% de mercredi.



Au sujet de la réduction du vaste portefeuille d'actifs de 4.500 milliards de dollars de la Fed, "presque tous" les participants à la réunion des 2 et 3 mai du FOMC se sont dits en phase avec la stratégie consistant à diminuer progressivement le réinvestissement du produit des titres arrivant à échéance, selon les minutes de cette réunion. Une telle démarche permettrait une réduction graduelle et prévisible du bilan de la Fed, afin de ne pas déstabiliser les marchés financiers. Mardi, Patrick Harker, le président de la Fed de Philadelphie, avait prévenu que la diminution du portefeuille d'actifs de la banque centrale s'effectuerait à un rythme "aussi ennuyeux que de regarder la peinture sécher sur un mur."



Les opérateurs ont accueilli avec enthousiasme ces nouvelles informations, qui étaient très attendues.






CHANGES



L'euro gagne un peu de terrain jeudi matin face au dollar, après avoir terminé la séance de mercredi en hausse, à la suite de la publication des minutes de la dernière réunion de la Fed.



Le chef économiste de la Banque centrale européenne (BCE), Peter Praet, a déclaré mercredi, pendant un discours, que le conseil des gouverneurs de la BCE disposerait à sa réunion de juin de nouvelles projections économiques et d'une évaluation mise à jour concernant les risques pour les perspective économiques dans la zone euro. Le responsable a souligné que les tensions inflationnistes sous-jacentes restaient faibles, en raison notamment d'"une dynamique des salaires atone".



Le vice-président de la BCE, Vitor Constancio, a de son côté déclaré mercredi que l'expérience en matière de politique monétaire montrait qu'il valait mieux maintenir des mesures de relance pour une période prolongée que les retirer trop tôt.



"L'histoire de la politique monétaire en Europe et ailleurs nous enseigne qu'il faut prendre garde à un retrait prématuré des mesures de relance", a-t-il affirmé. Pour le banquier central, il est "préférable" de retirer ces mesures trop tard que trop tôt.



Le président de la BCE, Mario Draghi, a quant à lui défendu mercredi les indications prospectives de la BCE selon lesquelles ses taux d'intérêt devraient rester à leurs niveaux actuels, ou à des niveaux inférieurs, jusqu'après la fin de son programme d'achats d'actifs.



"Notre évaluation actuelle des effets secondaires [des taux négatifs] montre qu'il n'existe aucune raison de dévier des indications qui ont été régulièrement fournies dans le communiqué d'introduction à nos conférences de presse", a affirmé Mario Draghi.






PETROLE



Les contrats à terme sur le pétrole ont rebondi pendant la séance en Asie, après avoir connu mercredi leur premier recul depuis six séances, alors que les opérateurs se positionnaient en prévision de la réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) jeudi.




Les investisseurs s'attendent à ce que l'Opep et ses partenaires décident de prolonger d'au moins neuf mois leur accord sur la réduction de l'offre d'or noir. Certains pensent même que cette prolongation pourrait aller jusqu'au mois de juin 2018. Le résultat de la réunion de jeudi devrait influer non seulement sur les cours du pétrole, mais sur ceux de toutes les matières premières, indiquent des analystes.



Vers 07h30, le contrat de juillet sur le brut coté au Nymex montait de 38 cents, à 51,74 dollars le baril. Celui sur le Brent de la mer du Nord gagnait 43 cents, à 54,39 dollars le baril.





(END) Dow Jones Newswires



May 25, 2017 01:59 ET (05:59 GMT)




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