Le Premier Ministre britannique David Cameron a fait valoir que l'Allemagne "ne peut pas agir seul" pour résoudre la crise de la zone euro. Précédant les futurs entretiens avec la chancelière allemande, M. Cameron déclare que "la vitesse de réaction est essentielle" et que "chaque jour où les économies européennes stagnent est un jour où certaines opportunités sont perdues et où de la richesse et des emplois peuvent être perdus. Nous avons donc besoin de garder nos économies en mouvement".
La réunion prendra place peu après que la Commission Européenne ait dévoilé des plans pour un "syndicat bancaire" au sein de la zone euro et après que les discussions entre le Premier Ministre britannique et le président américain Barack Obama aient abouti à un appel commun pour un "plan immédiat" de stabilisation de la zone euro.
Le ministre de l'économie espagnol Luis de Guindos a refuté aujourd'hui le fait que son pays soit à la recherche d'un plan de sauvetage de son secteur bancaire.
Après de plus en plus de spéculations, M. de Guindos a déclaré: "Je n'ai aucunement discuté d'une intervention au sein des banques espagnoles". Ceci a contribué a stimulé le marché espagnol, avec une hausse de 3% mercredi matin.
Il reste cependant des doutes sur les capacités des banques espagnoles à survivre longtemps sans un plan de sauvetage d'autant plus que le FMI doit publier un audit sectoriel la semaine prochaine. Par ailleurs, le pays aurait besoin de 80 millards d'euros afin de renforcer sa réserve de capitaux.
Les préoccupations concernant la santé financière de l'Espagne se sont accrues hier soir lors de la publication de son dernier rapport sur la santé financière des économies européennes. Les éléments de ce rapport indiquent que le fossé entre le bloc des pays leaders et le reste de l'Eurozone s'agrandit.
Alors que l'Allemagne attend une croissance de 0,7% sur l'année à venir, l'Italie, quant à elle, ferait face à une baisse de 1,4% et l'économie espagnole subirait une baisse encore plus grande, évaluée à 1,8%. Et avec cela, la banque espagnole Bankia demandant déjà l'assistance du gouvernement, il y a des craintes sur la capacité du pays à renflouer d'autres banques.
Le président de la Commission Européenne a confirmé hier aux medias que les fonds européens pourraient être utilisés pour renflouer directement les banques en difficultés, bien que cela ne soit pas une solution à la crise de la dette actuelle, a-t-il précisé.
Les marchés ont fermé hier en reflétant ces inquiètudes grandissantes, avec un niveau des bonds espagnoles à 10 ans jamais vu, de tel sorte que des mesures ont été annoncées tard dans la soirée.
Les banques britanniques ont prêté des fonds au gouvernenement espagnole et au secteur bancaire. La commission a noté que les faibles perspectives de l'économie européenne vont continuer d'atténuer la croissance pour l'année à venir.
L'autorité de régulation des marchés espagnols a suspendu les transactions sur les titres de Bankia en attente du conseil d'administration qui doit décider du montant nécessaire de la part du gouvernenment afin d'être renfloué. Une déclaration de la commission des marchés annonce que les opérations de vendredi ont été suspendu "à cause de problèmes pouvant affecter le cours nomal des échanges des actions".
Bankia qui est la quatrième banque du pays a été partiellement nationalisée il y a deux semaines à cause de mauvaises dettes immobilières. Le négoce d'action de sa cousine, Banco Financiero y de Ahorros ( BFA) a été aussi supendu.
Le ministre de l'économie Luis de Guindos a annoncé que 9 milliards d'euro vont être injecté dans Bankia et que plus sera injecté si necessaire. Les banques espagnoles sont lourdement exposées à l'éclatement de la bulle immobilière locale. Bankia a été la plus touchée avec 32 milliards d'euro "d' actif toxique".
Pendant que les investisseurs scrutent les dernières actualités des marchés, une nouvelle expression a été créée pour résumer l'actuelle austérité de l'eurozone et développement de la crise en Grèce: Grexit.
Les medias essaient de nous expliquer que Hollande, Cameron et Merkel, actuellement en réunion avec le président Obama aux sommets de l'OTAN et du G8, veulent garder la Grèce dans la zone Euro, mais ne croyez pas les gros titres : la crise de l'euro est finie. Plus simplement, la suite d'évenements actuels nous montre que même si la Grèce peut potentiellement quitter la zone euro, une telle catastrophe n'arrivera pas.
Etre en défaut de paiement et introduire une nouvelle monnaie est "facile"; même les pays très pauvre peuvent le faire.
L'Espagne qui est peut-être le prochain pays en difficulté dans le cours des évenements actuels, est en train de sauver ses banques; la BCE les injectera avec autant d'argent que nécessaire. L'Italie en arrivera là aussi.
La France suivra le mouvement, il y a aura inflation. Il y aura peut-être austérité mais seulement superficiellement, et l'euro continuera de s'effondrer.
Les dernières nouvelles suggèrent que la crise touche à sa fin.
L'année 2011 était différente, les mécanismes et accords sur les solutions potentielles n'ont pas fonctionné correctement ou n'ont pas été expliqué clairement. La crise était alors bien réelle. Sans accord sur la manière de réparer la panne, le système entier était en arrêt cardiaque. (Même les nuls en économie auraient pu le remarquer).
Maintenant la réparation est en cours, ce qui signifie que la crise n'est désormais plus sévère, les problèmes sont désormais sur le long terme et gérables.
Le plan d'opérations de refinancement à long terme consiste en deux points:
Tout d'abord, c'est le résultat d'un accord, c'est à dire que l'Alllemagne encaissera l'inflation. Pourquoi pas? L'Allemagne prosperera sous plus d'inflation. Quelques points d'inflation en plus, feront descendre la valeur de l'Euro et l'Allemagne sera d'autant plus compétitive. Quel sacrifice pour l'Allemagne de progresser au nom de l'unité européenne!
Ensuite, c'est une méthode de stabilisation, stimulation, et de relance de l'Euro, de sorte que personne ne se souscie de briser le rêve monétaire d'une prudence fiscale et d'un budget équilibré.
La BCE peut refinancer sur le long terme à chaque fois qu'elle le juge approprié et même si l'inflation grimpe ce ne sera pas un obstacle pour la sortie de la crise de la dette des pays européens.
Donc on peut dire que l'Euro continuera à baisser au moins jusqu'au niveau atteint lors du lancement de la monnaie unique. Et ce n'est pas une catastrophe financière.
Si l'on maintient l'inflation entre 5% et 7%, cela fera partie d'une tendance inflationiste que les Etats-Unis devront sûrement affronter aussi.
Peut-être verrons nous une inflation à deux chiffres, et dans ce cas, l'Europe prétendra être confuse et blamera l'augmentation des prix et non la dévaluation de la monnaie.
Ceci est bon pour les actifs car cette relance poussera la valeur nominale des biens ou les fera paraître baisser moins; même si en terme économique il y a un bain de sang. Alors qu'il n'y aurait pas d'ajout de réelle richesse, les actifs joueraient le rôle de rempart contre les ravages de la stagflation.
Les services comme la coiffure paraîtront très chers alors que les joujoux comme les smartphones paraîtront augmenter moins.
Les prix de la nourriture et de l'essence augmenteront en flèche alors que les prix de l'immobilier, non. Cela relativisera l'inflation, les produits nécessaires augmenteront alors que les petits luxes évolueront peu. L'inflation sera masqué.
C'est le tour de magie attendu.
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les dernières valeurs consultées apparaîtront dans cette boîte, vous permettant de choisir facilement les titres vus auparavant.
Assistance: support@advfn.fr
En accédant aux services disponibles de ADVFN, vous acceptez les Conditions Générales de ADVFN Conditions Générales