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Pétrole, Pétrole !

- 03/12/2014 18:19
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013

(CercleFinance.com) - L'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) vient d'annoncer que les stocks de pétrole brut aux Etats-Unis ont chuté de 3,69 millions de barils la semaine passée, après avoir augmenté de 1,95 million la semaine précédente.

De leurs côtés, les stocks d'essence se sont accrus de 2,14 millions de barils, tandis que les réserves de produits distillés, comme le fioul domestique, ont augmenté de 3,03 millions.

Sur le NYMEX, le cours du baril de pétrole brut livraison janvier 2015 reprend 1,5% aux environs de 67,9 dollars.



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21 de 215 - 21/1/2015 18:24
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
(CercleFinance.com) - Le baril fluctue nerveusement depuis le 5 janvier entre 44,2$ (plancher annuel du 13 janvier) et 49,5E, de la même façon qu'il avait oscillé au sein du corridor 54/58,5E de la mi à la fin décembre.

En cas de 'sortie par le bas' (scénario statistiquement le plus probable), le prochain objectif serait celui déjà plusieurs fois cité de 39,5$ (qui remonte au 3 mars 20096).

Si le 'WTI' ressort au contraire 'par le haut', il visera le comblement du 'gap' des 52$ du 2 janvier puis 58E dans le cadre d'une reprise en 'V'.
22 de 215 - 22/1/2015 19:00
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
(CercleFinance.com) - L'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) vient d'annoncer que les stocks de pétrole brut aux Etats-Unis ont augmenté de 10,1 millions de barils la semaine passée, après avoir rebondi de 5,4 millions la semaine précédente.

De leurs côtés, les stocks d'essence se sont accrus de 588.000 barils, mais les réserves de produits distillés, comme le fioul domestique, se sont contractées de 3,3 millions de barils.

Sur le NYMEX, le cours du baril de pétrole brut livraison mars 2015 recule de plus de 2% et passe sous la barre des 47 dollars.
23 de 215 - Modifié le 27/1/2015 18:02
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Globalement, la baisse du prix du pétrole est une bonne nouvelle pour le transport aérien, dont 30% des dépenses en moyenne passent dans le carburant. Sur un an, le prix du kérosène a chuté de près de 50%, à 1,5 dollar le gallon (3,78 litres). Mais paradoxalement, la dégringolade des cours du pétrole va d’abord poser des problèmes à un certain nombre de compagnies aériennes, avant qu’elles ne puissent en bénéficier. En effet, si cette baisse se traduira à moyen terme par des milliards de dollars d’économies sur leurs factures pétrolières, elle risque d’entraîner, dans l'immédiat, des pertes comptables considérables pour celles qui se sont couvertes contre une hausse, en achetant deux ou trois ans à l’avance une partie de leurs besoins de carburant à un prix supérieur aux cours actuel.
Dépréciations d’actifs
Delta Air Lines a ainsi dévoilé la semaine dernière , avec ses résultats 2014, une dépréciation de 1,4 milliard de dollars de ses couvertures pétrolières, qui ont ramené son bénéfice net à 659 millions de dollars. De nombreuses autres compagnies devraient faire de même au cours des prochaines semaines. A commencer par Air France-KLM, qui présentera ses résultats annuels le 19 février prochain. Le groupe, qui a déjà couvert 60% de ses besoins pour 2015 et 20% pour 2016, va devoir en passer par une importante dépréciation de ses couvertures. Mais contrairement à son partenaire américain, les bénéfices attendus chez Air France-KLM ne permettront pas d’absorber la perte comptable liée à ces dépréciations d’actifs. Et contrairement à Delta, une partie de la baisse de sa facture de carburant sera compensée par la baisse de l’euro face au dollar, puisque les cours du pétrole sont en dollars et la majorité des recettes d’Air France-KLM en euros.
Du coup, même si Air France-KLM parvenait à dégager un petit résultat d’exploitation pour 2014, son résultat net s’annonce, une fois encore, rouge vif. Selon HSBC, Air France-KLM pourrait ainsi annoncer une perte d’exploitation de 47 millions et une perte nette de 649 millions d’euros pour l’exercice 2014 (contre 1,8 milliard de pertes nettes en 2013). Air France-KLM ne commencera à bénéficier la baisse du prix du pétrole que sur l’exercice 2015, mais le gain resterait très limité : de l’ordre de 0,5% de plus sur l’ebit, selon l’estimation de HSBC. Frédéric Gagey se montre même plus pessimiste. Lors du comité d’entreprise de jeudi dernier, le PDG d’Air France a indiqué que la baisse de la facture pétrolière en 2015, estimée à 3,5 milliards d’euros hors couvertures, serait totalement gommée par la baisse de la recette unitaire et de l’euro et la dépréciation des couvertures.
Pression à la baisse des prix
Ce n’est qu’en 2016 que l’impact du pétrole se ferait vraiment sentir, estime l’étude, avec un effet positif de 5,2% sur l’ebit. Car outre l’effet négatif des couvertures et de la baisse de l’euro, Air France-KLM devra aussi gérer l’inévitable baisse des tarifs, liée à la suppression des suppléments carburants. Pour l’heure, Air France-KLM, comme beaucoup d’autres, aurait bien aimé ne pas avoir à baisser ses prix, avant d’avoir elle-même commencé à profiter de la baisse du pétrole. Mais la pression de la concurrence et de la clientèle risque de l’y obliger. En France, un groupement d’agences de voyages a déjà mis le sujet des suppléments carburant sur la place publique, en réclamant leur suppression. Certaines compagnies l’ont déjà fait, comme Air Asia. Selon l’association du transport aérien international (IATA), cette baisse des prix pourrait atteindre 5% en 2015. Ce qui semble peu de chose pour le passager, mais qui est supérieur à la marge moyenne du transport aérien, les bonnes années.

24 de 215 - 30/1/2015 20:37
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Des "décisions au printemps" mais pas de fermeture de site: le patron de Total, Patrick Pouyanné, s'est voulu rassurant vendredi pour les raffineries du groupe en France, tout en préparant le terrain à une inévitable restructuration dans un secteur qui emploie des milliers de personnes.

Depuis plusieurs mois, le groupe a prévenu que face à l'érosion des marges dans le raffinage en Europe, et malgré leur rebond au troisième trimestre, une réorganisation de son parc industriel était inévitable.

Vendredi, le patron du géant pétrolier français l'a confirmé dans une interview au Monde. "En France, deux de nos raffineries sur cinq perdent de l'argent, dont l'une lourdement. Nous réfléchissons à la transformation des activités pour avoir des sites durables".
25 de 215 - 02/2/2015 18:58
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le groupe pétrolier américain Chevron a annoncé lundi qu'il stoppait l'exploration de gaz de schiste en Pologne dans le cadre de ses réductions d'investissements face à la chute des prix du pétrole, qui affecte sa rentabilité.

La filiale polonaise de Chevron, Chevron Polska Energy Resources, a "décidé d'interrompre ses activités de gaz de schiste en Pologne", a confirmé lundi la major pétrolière par courriel à l'AFP.

Cette décision est due, selon le groupe, au fait qu'il a dû faire des choix entre les différents projets figurant dans son portefeuille. Il estime notamment que les opérations polonaises sont moins lucratives que d'autres projets.
26 de 215 - 04/2/2015 20:23
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
(CercleFinance.com) - Le baril de pétrole (le WTI coté à New York) connait une volatilité paroxystique avec une rechute de -7% à 49,3E qui vient corriger une envolée de +13% en 48H (et de +8,25% en séance mardi) et de +23% en 4 séances: il s'agissait tout simplement de la plus forte hausse du 21ème siècle en moins de 96H.
27 de 215 - 06/2/2015 12:15
waldron Messages postés: 9814 - Membre depuis: 17/9/2002


Les grandes compagnies pétrolières sont de plus en plus affectées par les troubles en Libye, qui pénalisent leur production et leurs actifs. Parmi les sociétés touchées par les combats dans le pays figurent Total (FP.FR), ConocoPhillips (COP), Marathon (MRO), Hess (HES), Wintershall et OMV (OMV.VI). La Libye est embourbée dans la violence et les divisions politiques depuis le soulèvement de 2011, et une guerre civile a éclaté entre le gouvernement internationalement reconnu, basé dans l'est, et la faction rebelle Aube de la Libye, qui contrôle la capitale Tripoli. "Les perspectives pour 2015 sont encore plus difficiles", a déclaré le président du directoire d'OMV, Gerhard Roiss, la semaine dernière, évoquant à la fois la baisse des prix du pétrole et la crise en Libye. "En Libye, la situation ne change pas; elle se détériore."


-Georgi Kantchev, Dow Jones Newswires (Version française Céline Fabre)
28 de 215 - 11/2/2015 19:16
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Alors que les cours du brut avaient nettement rebondi ces derniers jours, la tendance a été stoppée hier. L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a publié son rapport sur les perspectives à moyen terme, qui a rappelé les fondamentaux du marché. Les opérateurs s'attendent par ailleurs à ce que les niveaux des stocks aux Etats-Unis, qui doivent être publiés aujourd'hui, atteignent de nouveaux records. En conséquence, le cours du brent de la mer du Nord pour livraison en mars a baissé de 1,05 % dans la journée, à 57,30 dollars le baril, tandis que le WTI, à New York, avait perdu 3,71 % en début de soirée, à 50,89 dollars le baril.
Après avoir perdu près de 60 % depuis son pic de juin 2014, le brut avait repris quelques couleurs depuis deux semaines. Tombé sous la barre des 50 dollars mi-janvier, le baril de brent était repassé à 58 dollars, notamment parce que les opérateurs avaient commencé à anticiper un ralentissement de la croissance de la production. Car le nombre de forages aux Etats-Unis a chuté depuis son record du mois d'octobre. En neuf semaines, il a reculé de 435 unités, selon les données hebdomadaires publiées par Baker Hughes, pour atteindre 1.140 « rigs », le niveau le plus bas depuis décembre 2011. Signe que les producteurs de pétrole de schiste américain ont levé le pied. « Les annonces des compagnies pétrolières, qui réduisent sensiblement leurs investissements, ont aussi pu jouer sur les anticipations de production », note un industriel. Enfin, des grèves aux Etats-Unis, qui affectent des raffineries, des terminaux et des installations chimiques, ont pu contribuer à la tension des marchés. Or, le syndicat United Steelworkers a repris les négociations mardi.
Le rapport de l'AIE publié hier rappelle les investisseurs à la prudence. Même si les Etats-Unis produisent moins que prévu, le marché restera excédentaire, au moins jusqu'au milieu de cette année. Le bras armé de l'OCDE, qui défend les pays consommateurs, prévoit que la consommation mondiale atteindra 93,3 millions de barils par jour (Mb/j) en 2015, pour une capacité de production de 98,34 Mb/j. Au cours des années à venir, la demande augmentera plus vite que l'offre, ce qui permettra à l'excédent de se résorber et au prix du brut de remonter - sans atteindre les 100 à 110 dollars connus de 2011 à mi-2014. « Le rééquilibrage du marché devrait intervenir rapidement, mais sa portée sera relativement limitée, avec des prix nettement inférieurs aux sommets de ces trois dernières années », a indiqué l'agence, qui prévoit une croissance de 860.000 b/j par an d'ici à 2020 pour l'offre (contre 1,8 Mb/j en 2014), et de 1,1 Mb/j pour la demande.
Nouveau « swing producer »

L'AIE note aussi les changements plus structurels entraînés sur le marché par la révolution des schistes américains. Compte tenu de son modèle, basé sur de nombreux puits et très facile à arrêter, la production de « light tight oil » aux Etats-Unis (assimilé au pétrole de schiste) s'avère très réactive au prix du brut. Au point que, selon la directrice de l'AIE Maria van der Hoeven, les Etats-Unis pourraient devenir, de fait, le nouveau « swing producer » de la planète (celui qui ajuste sa production pour soutenir les prix), un rôle jusque-là assumé par l'Opep et son chef de file, l'Arabie saoudite.
L'AIE n'en prévoit pas moins que la production américaine restera la principale source de croissance de la production mondiale d'ici à 2020, avec une hausse de 2,2 Mb/j sur la période. L'agence prévoit aussi que l'Irak sera le deuxième contributeur avec 1,1 Mb/j de hausse, tout en soulignant les aléas liés à l'instabilité politique du pays. Sa production a atteint un record à 3,7 Mb/j en décembre 2014.

Anne Feitz, Les Echos
29 de 215 - 13/2/2015 11:14
waldron Messages postés: 9814 - Membre depuis: 17/9/2002


La major française Total (FP.FR) se prépare à une période prolongée de faibles cours du pétrole, a indiqué son directeur financier, Patrick de la Chevardière, dans un entretien jeudi, affichant une position plus prudente vis-à-vis du marché de l'or noir que certains de ses pairs.


Total a surpris certains observateurs jeudi en donnant la possibilité aux actionnaires de recevoir leur dividende en actions nouvelles, avec une décote de 10%. Si une telle mesure peut conduire à une dilution de la participation des autres actionnaires, Patrick de la Chevardière a expliqué qu'elle aiderait Total à renforcer son bilan dans un contexte de faibles prix du pétrole.


Le directeur financier a remarqué que cette mesure n'était pas inhabituelle puisque le groupe y avait déjà eu recours en 1995 et que Total avait besoin de flexibilité financière face à des prix du brut dont on ne sait pas pendant combien de temps ils vont rester faibles. L'entreprise se prépare à affronter une longue période de cours du pétrole bas, a-t-il ajouté.


Patrick de la Chevardière a indiqué que même si les prix ne remontaient qu'à 70 dollars le baril, d'ici à 2017, le groupe disposerait de suffisamment de flux de trésorerie pour envisager un rachat d'actions en vue de compenser la dilution engendrée par le paiement du dividende en actions. Le pétrole se négocie actuellement à moins de 60 dollars le baril.


Dans un discours prononcé devant des dirigeants du secteur à Londres jeudi, le directeur général de Shell (RDSA.LN), Ben van Beurden, a déclaré qu'il pensait que la demande de pétrole devrait dépasser l'offre cette année, ce qui pourrait se traduire par une remontée rapide des cours si les compagnies pétrolières reportent ou annulent des projets.


-Selina Williams, Dow Jones Newswires


(Version française Céline Fabre)
30 de 215 - 16/2/2015 19:16
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Après six mois consécutifs de baisse, le prix du baril de pétrole remonte depuis deux à trois semaines. Le marché semble fonctionner avec des prix échappant à toute régulation. Et pourtant ! Patrice Geoffron revient sur les causes et conséquences de cette inversion de tendance.

Chaque année, le World Energy Council publie un état des lieux des problèmes et tensions énergétiques en interrogeant les leaders des entreprises du secteur sur les risques qui les « empêchent de dormir la nuit »[1]. Dans l’édition 2014, la volatilité des prix est devenue le sujet d’insomnie majeur, plus encore que l’issue des négociations climatiques fin 2015.

Depuis quelques années, le découplage du prix du gaz entre États-Unis, Europe et Asie (et ses conséquences sur le prix du charbon) était déjà de nature à troubler le sommeil. Mais, la division par deux du prix du pétrole depuis la mi-2014 promet, elle, de nombreuses nuits agitées, d'autant que cette rupture est intervenue par surprise, l’année 2013 ayant été la plus calme depuis 1995.

Les thèses de nature géopolitique foisonnent pour expliquer cette soudaine tempête : action fomentée par l’Arabie Saoudite à l’encontre des Etats-Unis et/ou de la Russie, ou bien encore de l’Iran… Depuis les années 1970, un tropisme conduit à analyser les mouvements de prix en regardant du côté de l'offre, et en particulier de l'OPEP. Mais, la montée du prix de 20 à 150 $ entre 2000 et 2008 s'explique du côté de la demande, avec la dynamique des pays émergents, de même qu’en 2008 la chute des prix à 40 $ résulte de la crise et d'anticipations sur le recul des importations. Et la rupture de 2014 a des origines du côté du swing consumer qu’est la Chine, tout autant que du swing producer saoudien.

Dans un tel contexte, difficile de se risquer à des prévisions pour l’année à cours : le FMI prévoit ainsi que le prix du pétrole présente une probabilité de 95% d’être situé entre 30 et…105 $ en 2015. Regardons plutôt au-delà, en comparant les nouvelles références de prix de l’Agence Internationale de l’Energie [2]:

- À la mi-2014, l’AIE envisageait une décrue progressive des prix de 110 $ aux alentours de 90 $ en 2020.

- Dans ses prévisions de février 2015, la perspective est celle d’une remontée très progressive de 50 à 75 $, soit une quinzaine de dollars sous le point de fuite de 90$ envisagé auparavant.

L’AIE considère que la rupture de 2014 procède bien de l’évolution des fondamentaux et non pas seulement d’une action stratégique de l’OPEP susceptible d’autoriser rapidement un retour aux niveaux de prix antérieurs.

- Si nous ne sommes pas à l’orée d’un contrechoc pétrolier, comme entre 1986 et 2000, le nouveau scénario de prix de l’AIE dévoile un choc sur la période 2015-2020: -5800 milliards de dollars sur la valeur du pétrole produit, dont -1600 milliards pour 2015.

- -2100 milliards pour le pétrole échangé (1/3 de la production), dont -600 milliards pour 2015. Cette réallocation entre exportateurs et importateurs est une bonne nouvelle pour une Europe convalescente (d’autant que le prix du gaz sera tiré vers le bas), mais une alerte à l'abord de la conférence sur le climat de Paris de décembre 2015 : il est plus facile de réduire l'emprise du pétrole si la conviction commune est que son prix a vocation à être élevé. Il est toutefois possible de faire de ce choc une opportunité pour le climat : à la conférence de Copenhague en 2009, l'engagement a été pris d'abonder un fonds de 100 milliards de dollars par an, à partir de 2020, pour soutenir les efforts dans ce domaine des pays les plus pauvres. Gageons qu'Européens et Américains sauront utiliser les nouvelles marges de manœuvre que leur donne cette chute des prix du pétrole pour accélérer leur abondement de ce fonds et contribuer faire de la COP 21 de Paris un succès.

Patrice Geoffron
31 de 215 - 17/2/2015 18:33
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
(AOF) - Les cours du pétrole ont mis un terme aujourd'hui, temporairement peut être, à leur rebond. Le cours du baril de Brent perdait 1,46% à 60,70 dollars tandis que celui de WTI reculait de 2,86% à 51,31 dollars. La prudence est de rigueur avant la publication mercredi de l'évolution hebdomadaire des stocks de pétrole aux Etats-Unis. Conséquence d'une offre pléthorique, ils n'ont cessé de progresser ces 5 dernières semaines, atteignant ainsi 417,9 millions de barils.
32 de 215 - 19/2/2015 18:44
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
(AOF) - Les cours du brut amplifiaient leur décrochage en fin d'après-midi, après l'annonce d'une nouvelle hausse des stocks de brut aux Etats-Unis lors de la semaine achevée le 13 février, atteignant, une nouvelle fois, un niveau sans précédent depuis 1930. Ainsi, selon les chiffres divulgués par le département américains de l'Energie (DoE), les réserves de brut ont augmenté de 7,7 millions de baril sur la période là où le consensus attendait 3 millions. Conséquence immédiate : les cours du WTI et de son homologue européen Brent cédaient respectivement 1,25% à 49,79 dollars et 1,68% à 58,45 dollars.
33 de 215 - 25/2/2015 17:57
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
(CercleFinance.com) - L'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) vient d'annoncer que les stocks de pétrole brut aux Etats-Unis ont augmenté de 8,4 millions de barils la semaine passée, après avoir progressé de 7,7 millions la semaine précédente.

De leurs côtés, les stocks d'essence se sont par contre contractés de 3,1 millions de barils, et les réserves de produits distillés, comme le fioul domestique, ont diminué d'environ 2,7 millions de barils.

Sur le NYMEX, le cours du baril de pétrole brut livraison avril 2015 recule de 0,7% aux environs de 49 dollars.
34 de 215 - 26/2/2015 19:00
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
(Actualisé avec Bullard, cours actualisé du dollar et de
l'euro)
* Baisse de 0,7% des prix à la consommation en janvier
* L'indice CPI en recul de 0,1% sur un an
* L'inflation de base à 0,2% sur un mois, 1,6% sur un an

par Lucia Mutikani
WASHINGTON, 26 février (Reuters) - Les prix à la
consommation aux Etats-Unis ont subi en janvier leur plus forte
baisse depuis décembre 2008 avec la chute des prix du pétrole et
l'inflation de base a légèrement augmenté, ce qui pourrait
donner un argument à la Réserve fédérale pour retarder le
relèvement de ses taux d'intérêt.
D'autres indicateurs publiés jeudi ont montré un rebond des
projets d'investissement des entreprises, mais sans doute pas
suffisant pour faire évoluer les anticipations de croissance du
produit intérieur brut (PIB) pour le premier trimestre.
"Il se passera un certain temps avant que la Fed dispose de
la confirmation nécessaire de la remontée de l'inflation vers
son objectif à moyen terme, et nous continuons de prévoir que
septembre marquera le point de départ du relèvement des taux", a
commenté Millan Mulraine, chef économiste adjoint de TD
Securities.
Le département du Travail a fait état d'un recul de 0,7% de
l'indice des prix à la consommation (CPI) le mois dernier après
une baisse de 0,3% en décembre. Janvier marque ainsi le
troisième mois consécutif de baisse de cet indicateur clé de
l'évolution des prix.
En rythme annuel, le CPI est en recul de 0,1%, sa première
évolution négative depuis octobre 2009, alors qu'il affichait
encore en décembre une hausse de 0,8%.
Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en
moyenne une baisse de 0,6% d'un mois sur l'autre et de 0,1% sur
un an.
La Fed s'est fixé un objectif d'inflation de 2% à moyen
terme et ses responsables considèrent pour l'instant que la
baisse des prix liée à la chute des cours du pétrole ces
derniers mois devrait être temporaire.
Sa présidente, Janet Yellen, a déclaré cette semaine au
Congrès que le FOMC, le comité de politique monétaire de
l'institution, avait besoin d'être "raisonnablement confiant"
dans la remontée de l'inflation vers l'objectif avant de
commencer à relever les taux.

CHUTE DES PRIX À LA POMPE
De ce point vue, les dirigeants de la Fed pourraient être
encouragés par l'évolution récente des pressions inflationnistes
sous-jacentes: l'indice d'inflation de base ("core CPI"), qui
exclut les prix de l'énergie et des produits alimentaires, plus
volatils, a augmenté de 0,2% en janvier après +0,1% en décembre.
"Je pense que le fait que le 'core' soit un peu meilleur
qu'attendu va renforcer un peu la confiance dans le fait que
l'inflation va revenir vers l'objectif", a déclaré James
Bullard, le président de la Fed de St Louis, jeudi sur CNBC.
De nombreux économistes estiment toutefois que l'impact de
la baisse des prix de l'énergie et l'appréciation du dollar ne
se sont pas encore pleinement répercutées sur l'inflation de
base et que celle-ci pourrait donc faiblir au cours des
prochains mois.
Sur un an, l'indice "core CPI" affiche une hausse de 1,6% en
janvier, comme en décembre.
Le détail des statistiques montre une chute de 18,7% des
prix de l'essence le mois dernier, après celle de 9,2%
enregistrée en décembre. Les prix à la pompe sont en baisse
depuis maintenant sept mois.
Par ailleurs, le département du Commerce a fait état d'une
hausse de 0,6% le mois dernier des commandes de biens durables
hors défense et aéronautique, considérées comme un bon baromètre
des intentions des entreprises en matière d'investissement, qui
avaient diminué de 0,7% en décembre.
Les livraisons pour cette catégorie, qui entrent dans le
calcul des dépenses d'investissement pour la mesure du PIB, ont
diminué de 0,3% après une hausse de même ampleur le mois
précédent.
Le dollar s'appréciait nettement après la publication de ces
indicateurs, gagnant 1% face à un panier d'autres devises de
référence. L'euro se traitait autour de 1,12 dollar EUR= vers
17h25 GMT, en baisse de 1,4% et au plus bas depuis un mois.
Le billet vert profite aussi des propos de James Bullard
selon lesquels la vigueur de la devise n'a qu'un impact marginal
sur la politique monétaire de la Fed et sur l'économie.
Tableau de l'inflation ID:nEMNF2Q0S1
Tableau des commandes de biens durables ID:nW1N0UR020
Les indicateurs américains en temps réel ECONUS

(Marc Angrand pour le service français)
35 de 215 - 04/3/2015 09:38
waldron Messages postés: 9814 - Membre depuis: 17/9/2002


PARIS (Reuters) - Le géant pétrolier français Total devrait, en raison de sa taille, être le plus gros contribuable français, ce qui n'est pas le cas, a regretté François Hollande dans un entretien publié mercredi par Le Parisien.

"Total, qui est la plus grande entreprise française, devrait à ce titre être le plus gros contribuable français", a estimé le chef de l'Etat, à qui un lecteur du quotidien demandait si le fait que le groupe ne paie pas d'impôts (sur les sociétés) en France ne le choquait pas.

"Si, bien sûr. Cela s'appelle de l'optimisation fiscale", a dit François Hollande, qui a aussi évoqué les pratiques fiscales de l'enseigne de restauration rapide McDonald's, accusée d'avoir échappé à environ un milliard d'euros d'impôts en Europe entre 2009 et 2013 en faisant transiter une partie de son chiffre d'affaires par une société luxembourgeoise.

François Hollande a ajouté que les grands partenaires de la France comme les Etats-Unis ou le Royaume-Uni étaient d'accord pour "lutter contre ces dérives" et que l'Hexagone avait mis en oeuvre une taxe de 3% sur les dividendes distribués par les entreprises dont le siège social est en France.

L'ancien dirigeant de Total Christophe de Margerie avait dit en janvier 2014, lors d'une audition à l'Assemblée nationale, que le niveau d'imposition de son groupe découlait des pertes essuyées en France dans ses raffineries.

"Mon rêve, ce serait de payer plus d'impôts en France, avait déclaré le patron du groupe décédé en octobre 2014, promettant que Total paierait plus d'impôts si ses activités s'amélioraient dans l'Hexagone.

(Julien Ponthus, édité par Benoît Van Overstraeten)
36 de 215 - 04/3/2015 17:57
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
(CercleFinance.com) - L'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) vient d'annoncer que les stocks de pétrole brut aux Etats-Unis ont augmenté de 10,3 millions de barils la semaine passée, après avoir progressé de 8,4 millions la semaine précédente.

De leurs côtés, les stocks d'essence sont restés stables, et les réserves de produits distillés, comme le fioul domestique, ont diminué d'environ 1,7 million de barils.

Sur le NYMEX, le cours du baril de pétrole brut livraison avril 2015 reste à peu près stable aux environs de 50,5 dollars.
37 de 215 - 06/3/2015 20:59
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
(AOF) - Les cours du pétrole ont poursuivi leur remontée cette semaine. Après être tombé le 28 janvier à 44,07 dollars, un plus bas depuis mars 2009, le WTI était sur le point vendredi d'achever la semaine sur un gain hebdomadaire de 0,1% à 50,22 dollars. De son côté, le Brent affichait une progression de 0,15% à 60,66 dollars en cinq séances. Les opérateurs ont relégué au second plan la surabondance d'offre qui a fait chuter les cours ces derniers mois pour se focaliser sur les facteurs haussiers, comme les affrontements autour des champs de pétrole en Libye et l'annonce de créations d'emplois supérieures aux attentes en février aux Etats-Unis, premier pays consommateur d'or noir.
40 de 215 - 10/3/2015 14:24
waldron Messages postés: 9814 - Membre depuis: 17/9/2002
(CercleFinance.com) - Le biais reste baissier à la Bourse de Paris, toujours privée de catalyseurs pour cette deuxième séance de la semaine.

Vers 14h00, le CAC 40 se replie nettement de 1,1% à 4.880 points, alors que les débats sur les réformes et le financement de la Grèce doivent reprendre demain dans un contexte qui s'annonce toujours aussi tendu.

'Selon les dires du président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem, ces deux dernières semaines de discussions sur le plan de sauvetage grec n'ont été qu'une 'perte de temps' ', rapporte-t-on ce matin chez SG. Les deux camps, celui de l'eurozone et celui du nouveau gouvernement grec d'Alexis Tsipras, rivalisent d'intransigeance et l'absence d'accord pourrait perturber les marchés actions.

D'autant que les injections de liquidités s'arrêteront dans trois semaines, 'ce qui signifie qu'il faudra trouver ou débourser de nouvelles liquidités avant la fin du mois pour éviter une crise', prévient l'analyste.

En attendant, la journée s'annonce à nouveau calme sur le front macroéconomique, avec pour seule données les ventes de grossistes pour le mois de janvier aux Etats-Unis.

Du côté des valeurs, Iliad (+0,8%) évolue à rebours de la tendance après l'annonce du lancement d'une nouvelle Freebox et de 'coups de pouce' pour ses clients. La maison-mère de Free dynamise un secteur qui avait été malmené hier comme en témoignent les hausses d'Orange (+2,9%, plus forte hausse de l'indice phare) et de Numericable-SFR (+2,4%).

Douche froide en revanche pour les pétrolières alors que le prix du baril de brut léger américain est reparti sous les 50 dollars (-0,6% à 49,6 dollars). Total (-2,9%) et Total (-3%) sont en effet les deux plus fortes baisses du CAC 40.
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