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Pétrole, Pétrole !

- 03/12/2014 18:19
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013

(CercleFinance.com) - L'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) vient d'annoncer que les stocks de pétrole brut aux Etats-Unis ont chuté de 3,69 millions de barils la semaine passée, après avoir augmenté de 1,95 million la semaine précédente.

De leurs côtés, les stocks d'essence se sont accrus de 2,14 millions de barils, tandis que les réserves de produits distillés, comme le fioul domestique, ont augmenté de 3,03 millions.

Sur le NYMEX, le cours du baril de pétrole brut livraison janvier 2015 reprend 1,5% aux environs de 67,9 dollars.



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61 de 215 - 31/3/2015 18:16
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
(AOF) - Les cours du pétrole terminent le trimestre sur une séance de baisse, toujours pénalisés par les anticipations d'accord entre l'Iran et l'Occident dans le dossier nucléaire. Le baril de Brent recule de 2,51% à 55,14 euros tandis que celui de WTI perd 1,40% à 48,03 dollars vers 17h30. Les deux parties en présence ont jusqu'à ce soir minuit pour trouver un compromis dans ce dossier. Les détails techniques devront être, eux, finalisés, d'ici au 30 juin. Les spécialistes du marché pétrolier craignent qu'en cas d'accord, les Iraniens accroissent leurs exportations de brut, augmentant encore l'excès d'offre au niveau mondial.
62 de 215 - 02/4/2015 18:13
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Les prix du pétrole ne devraient pas remonter avant plusieurs années, affirment les analystes de Western Asset, cités par la société de gestion Legg Mason. Néanmoins, un changement de stratégie de la part de l’OPEP pourrait bouleverser la situation actuelle.

« La très forte baisse des prix du pétrole observée au cours des six derniers mois ne devrait pas s’inverser dans un avenir proche » affirmait la société de gestion Legg Mason dans un communiqué de presse mardi 31 mars.

Maintien des prix à long terme entre 50 et 60 dollars

« Les analystes de Western Asset ont débattu du changement structurel du marché de l’énergie et des perspectives futures. Le consensus est le suivant : la baisse des prix du pétrole représente […] une évolution majeure et durable qui pourrait maintenir le prix du baril dans la zone des 50 à 60 $ pour les années à venir », résume la société de gestion.

« Tout le monde s’attendait à ce que l’[OPEP] utilise sa capacité naturelle à contrôler le marché pour ajuster le déséquilibre observé entre l’offre et la demande, mais rien n’a été fait. Cette absence de réaction a montré que l’OPEP avait perdu le contrôle du marché, et que l’effet cartel n’existait plus », explique pour sa part J. Gibson Cooper, analyste chez Western Asset cité par Legg Mason.

Ryan Brist, directeur de la gestion chez Western Asset, explique quant à lui : « puisque nous estimons que le prix du pétrole se stabilisera à ces niveaux encore quelques années, la question [d’une hausse des prix] se pose plutôt pour 2016 ».

Futures sur le pétrole : courbe plate

De fait, les investisseurs semblent en effet estimer que les prix du pétrole resteront à leur niveau actuel au cours des prochaines années.

Sur le marché des « futures », le prix du baril de pétrole WTI pour livraison en décembre 2015 se situe actuellement à 54 dollars. À plus longue échéance, le baril de pétrole pour décembre 2016 s’échange à 60 dollars, mais aussi à 62 dollars pour décembre 2017 et à 63 dollars pour décembre 2018. Autrement dit, la courbe des prix est quasiment plate pour les différentes échéances à venir, même au-delà de 2016, traduisant le fait que les intervenants du marché n’envisagent a priori pas de véritable rebond du baril de pétrole avant au moins trois ans.

Le baril WTI au prix actuel du marché se situait quant à lui à 48 dollars mercredi 1er avril à 15h50.

Risques éventuels

Dans son communiqué de presse, Legg Mason nuance cependant les précédentes affirmations : « Le risque d’une hausse des prix reste néanmoins un facteur important à prendre en compte », peut-on lire.

La société de gestion cite ainsi J. Gibson Cooper, qui souligne qu’« un cartel qui contrôle une production quotidienne de 30 millions de barils peut connaître une multitude de chocs. […] Nous observons des tensions en Irak, nous avons eu des inquiétudes sur la Libye, et sur le Nigéria, où des élections importantes sont constamment repoussées sur fond de violences, ce qui a impacté la production ».

Pas de panique pour autant selon Ryan Brist, qui affirme quant à lui que « dans l’environnement actuel, les risques d’une grande surprise sur les prix du pétrole sont limités. […] Le scénario de base, soit un baril à 50-60$, est de loin le plus probable ».

On retiendra tout de même l’idée que le marché du pétrole n’est pas à l’abri d’un retournement inattendu de situation si l’OPEP décide finalement d’abaisser sa production pour des raisons stratégiques, même si ce scénario paraît actuellement peu probable.

X. Bargue
63 de 215 - 06/4/2015 18:35
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
par Timothy Gardner et Jonathan Leff

WASHINGTON/NEW YORK (Reuters) - Le retour à la normale des exportations iraniennes de pétrole n'interviendra pas avant 2016 malgré l'accord d'étape annoncé jeudi dans les négociations sur le programme nucléaire de Téhéran, estiment analystes et traders.

L'accord conclu à Lausanne prévoit que les sanctions actuelles restent en place jusqu'à ce que les grandes puissances aient l'assurance que l'Iran se conforme aux nouvelles dispositions, et il donne aux négociateurs jusqu'au 30 juin pour parvenir à un règlement définitif.

Les cours du brut ont plongé de 5% à l'annonce de cette avancée mais ils regagnaient près de 3% lundi sur le sentiment que l'accord de Lausanne ne changera rien sur le court terme.

La vérification de l'application de l'accord par l'Iran, jadis le cinquième producteur mondial de pétrole, prendra "probablement des mois après la mise en oeuvre de l'accord, qui risque lui-même de manquer l'objectif du 30 juin", tempère Bob McNally, président du cabinet de consultants Rapidan Group et ancien conseiller du président George W. Bush.

"Il faudra du temps pour que le pétrole iranien revienne sur le marché mondial, pas avant 2016 au plus tôt", confirme Jason Bordoff, fondateur du Centre de politique énergétique à l'Université de Columbia et ancien conseiller du président Barack Obama.

Ce délai ne pourra que satisfaire l'Arabie saoudite, l'Irak et d'autres membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opec), qui craignaient qu'un retour rapide du pétrole iranien vienne encore aggraver la situation d'offre excédentaire sur le marché mondial, responsable de la chute de moitié des cours depuis l'été dernier.

Mais l'accord de Lausanne renforce aussi les incertitudes à l'approche de l'été alors que l'Opep tiendra le 5 juin sa première réunion ministérielle depuis qu'elle a décidé en novembre dernier de maintenir ses niveaux de production, précipitant ainsi la chute des cours.

Depuis lors, la demande mondiale a progressé plus que prévu alors que la croissance de la production américaine de pétrole de schiste ralentit fortement, deux éléments que l'Opep devra aussi prendre en compte.

"L'accord-cadre (de Lausanne) va rester en suspens au-dessus (...) du marché jusqu'à la fin du deuxième trimestre", prédit l'analyste spécialisé Jim Ritterbusch.

LEVÉE DES SANCTIONS SUSPENDUES AU RESPECT DE L'ACCORD

Les sanctions américaines et européennes, qui depuis le début 2012 concernent quelque 1,5 million de barils par jour de pétrole iranien, ne seront suspendues qu'après que l'Agence internationale de l'énergie (AIE) aura vérifié que l'Iran a honoré l'ensemble de ses engagements, selon les termes de l'accord de Lausanne qui vise à encadrer les activités nucléaires de Téhéran pendant dix ans au moins.

En cas de manquement, les sanctions pourront être rétablies à tout moment, souligne le texte négocié par Téhéran et les cinq puissances du groupe dit "P5+1" ((Etats-Unis, Chine, Russie, France, Grande-Bretagne + Allemagne).).

La plupart des experts tablaient sur une augmentation de 200.000 à 600.000 bpj des exportations iraniennes de pétrole dans les six mois suivant la levée des sanctions. Tim Boersma, de la Brookings Institution, va jusqu'à 500.000 bpj de pétrole iranien qui arriveraient sur le marché dans un délai de 90 jours.

Mais un rétablissement total de la production n'est pas envisageable avant le deuxième semestre 2016 du fait des investissements nécessaires pour moderniser les installations, disent les experts.

"Il faudra attendre au moins six mois, voire un an, après la signature d'un règlement définitif en juin", jugent les analystes d'Energy Aspects.

Quoiqu'il en soit, dans un an, l'accord pourrait inverser le rôle de Téhéran sur le marché mondial du pétrole.

Pendant une bonne part des trois dernières années, jusqu'au début de la chute des cours en juin dernier, les sanctions ont contribué à maintenir le baril au-dessus des 100 dollars.

"Il faudra du temps pour que les exportations de pétrole iranien se rétablissent -- même s'ils respectent entièrement les termes de l'accord -- mais le compromis signé aujourd'hui limite le potentiel de hausse des cours sur un marché mondial du pétrole, en situation d'offre excédentaire", souligne Trevor Houser, de Rhodium Group.

(Timothy Gardner à Washington et Jonathan Leff à New York, Véronique Tison pour le service français, édité par Juliette Rouillon)
64 de 215 - 07/4/2015 18:03
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
(AOF) - Les cours du pétrole évoluent en ordre dispersé mardi après la nette progression enregistrée hier. Le baril de WTI américain progresse de 0,46% à 52,38 dollars tandis que le baril de Brent cède 0,1% à 58,06 dollars. La poussée de fièvre du marché pétrolier enregistrée hier a été causée par les premières réactions à la signature de l'accord sur le nucléaire iranien. Ces dernières semaines, la spéculation concernant la conclusion d'un tel accord avait participé à la baisse des cours du brut. Les opérateurs redoutaient en effet que la levée des sanctions occidentales contre l'Iran ne provoque rapidement un afflux de pétrole iranien sur un marché déjà en excès d'offre.

Mais, la levée de l'embargo s'annonce en réalité très progressif et donc, pas de nature à accentuer le déséquilibre du marché. Un retour à la normale des exportations de pétrole iranien n'est pas attendu avant 2016, selon des experts.
65 de 215 - 08/4/2015 09:02
waldron Messages postés: 9814 - Membre depuis: 17/9/2002
LONDRES (Reuters) - Royal Dutch Shell, le numéro un du secteur de l'énergie britannique, a dit mercredi avoir conclu un accord pour racheter BG Group pour 47 milliards de livres (64,34 milliards d'euros), soit environ 1.350 pence par action, réalisant la première méga-fusion dans le secteur pétrolier depuis des années.

L'action BG gagnerait jusqu'à 50% en ouverture en réaction à cette annonce, ont déclaré des traders.

En mettant la main sur le numéro trois britannique, l'anglo-néerlandais Shell pourrait renforcer des positions déjà dominantes dans le secteur du gaz et réduire l'écart avec l'américain Exxon Mobil, première "major" mondiale.

Dans un communiqué conjoint, les deux entreprises précisent qu'aux termes de cette offre recommandée par BG Group, Shell paiera 383 pence en numéraire et 0,4454 action B Shell pour chaque action BG Group, soit une prime de près de 52% sur le cours de Bourse moyen des 90 dernières séances.

Sur ces bases, les actionnaires de BG Group détiendront environ 19% de l'entité fusionnée.

La transaction doit générer des synergies avant impôt de l'ordre de 2,5 milliards de livres par an.

Les deux pétroliers ont également fait savoir que Shell verserait un dividende de 1,88 dollar par action ordinaire en 2015, le dividende sur l'exercice suivant étant au moins identique.

Shell, qui doit par ailleurs lancer un programme de rachat de titres d'au moins 25 milliards de dollars sur la période 2017-2020, précise que la transaction augmentera d'un quart ses réserves pétrolières et gazières prouvées.

Elle lui donnera également de meilleures perspectives pour ses nouveaux projets, surtout en Australie et au Brésil, ajoute-t-il.

Enfin, Shell pense augmenter ses cessions d'actifs à 30 milliards de dollars de 2016 à 2018, à la faveur de cette fusion. Il avait dit en janvier qu'il vendait de cinq à six milliards de dollars d'actifs par an.

(Kate Holton, Marc Joanny pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayay)
66 de 215 - 08/4/2015 11:53
waldron Messages postés: 9814 - Membre depuis: 17/9/2002


Le groupe français de services pétroliers Technip (TEC.FR) et le géant Total (FP.FR) figurent dans le peloton de tête de l'indice CAC 40, les deux titres gagnant respectivement 1,6% et 1,24% après l'annonce de l'offre d'achat amicale de Royal dutch Shell (RDSA.LN) pour BG Group (BG.LN), d'un montant de 47 milliards de livres sterling (64,3 milliards d'euros). Les investisseurs se concentrent davantage sur les valeurs de l'énergie, la chute récente des prix du pétrole et du gaz étant susceptible d'entraîner des mouvements de consolidation dans le secteur.


-Nadya Masidlover, Dow Jones Newswires (Version française Maylis Jouaret) ed/EC
67 de 215 - 09/4/2015 17:26
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
(CercleFinance.com) - Jeudi midi, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en mai se reprenait de 2,4% à 56,7 dollars, le WTI américain de même échéance gagnant 2% à 51,5 dollars.

Une fois encore, les stocks commerciaux de pétrole se sont accumulés la semaine dernière aux Etats-Unis : ils ont encore augmenté de près de 11 millions de barils à 482,4 millions d'unités, du jamais vu depuis plus de 80 ans. Parallèlement, la production reste quasi-stable à 9,4 millions de barils/jour.

'Ceux qui voulaient croire que la récente baisse des extractions américaines était le début d'un cycle haussier pour le brut en sont pour leurs frais', indiquent ce matin les analystes de Commerzbank.

Les spécialistes ajoutent cependant que la fusion de Royal Dutch Shell et de BG Group n'est pas neutre pour les marchés pétroliers : 'la dernière vague de consolidation parmi les majors date de la fin des années 90, lorsque le prix du baril avait été divisé par deux, de 20 à 10 dollars.'

Ce qui ne veut pas dire que la recovery soit imminente pour autant, étant donné le retour probable et imminent de l'Iran sur le marché pétrolier.
68 de 215 - 09/4/2015 21:56
waldron Messages postés: 9814 - Membre depuis: 17/9/2002
BRASILIA (Reuters) - La compagnie pétrolière brésilienne Petrobras a fait le ménage et tourné la page du scandale de corruption qui l'a éclaboussée, a assuré jeudi la présidente Dilma Rousseff.

L'inculpation d'anciens cadres dirigeants de Petroleo Brasileiro et l'implication de dizaines d'alliés politiques de la présidente dans le scandale a plongé son gouvernement dans la crise et miné la confiance des investisseurs locaux et internationaux.

Dilma Rousseff, qui a démenti avoir connaissance des rétrocommissions versées du temps où elle présidait le conseil d'administration de Petrobras entre 2003 et 2010, a assuré que la page était tournée.

"Petrobras est toujours debout. Elle a nettoyé ce qui devait l'être et s'est débarrassée de ceux qui ont profité de leur position pour s'enrichir", a-t-elle dit à Rio de Janeiro après avoir lancé un projet de construction de logements bon marché.

Signe de son renouveau, la compagnie a atteint une production record de 700.000 barils par jour dans les gisements qu'elle exploite en mer sous des couches de sel, a-t-elle dit.

Petrobras a dû revoir ses investissements et des projets d'infrastructures ont été gelés en raison des enquêtes pour corruption visant des dizaines de sous-traitants.

La compagnie fait aussi l'objet de poursuites lancées aux Etats-Unis par des actionnaires demandant des compensations pour la chute de son cours de Bourse.

Du fait des pertes à recalculer, les comptes audités de Petrobras pour le troisième et quatrième trimestres n'ont toujours pas été publiés et le groupe a dit jeudi ne pas avoir de date pour leur sortie.

Dilma Rousseff, réélue en octobre pour un deuxième mandat à l'issue d'un scrutin serré, a vu sa cote de popularité plonger et les sondages montrent qu'une majorité de Brésiliens la tiennent pour responsable du scandale de corruption qui a fait vaciller la première entreprise du pays.

A ce jour, le scandale implique 39 entreprises et 97 personnes font l'objet de poursuites pénales pour racket, corruption et blanchiment d'argent. Quarante-sept responsables politiques sont aussi dans le viseur de la justice, tous sauf un membre de la coalition au pouvoir, accusés d'avoir perçu des commissions sur des contrats de construction et d'ingénierie en lien avec Petrobras.

Jeudi, João Vaccari, le trésorier du Parti des travailleurs -- la formation de Dilma Rousseff -- a assuré à une commission parlementaire que toutes les donations reçues de ces sous-traitants avaient été légalement enregistrées.

Dans une interview accordée au service espagnol de CNN, Dilma Rousseff s'est dit "absolument certaine" qu'aucun argent provenant des rétrocommissions n'avait servi à financer sa campagne électorale.

(Anthony Boadle, Véronique Tison pour le service français)
69 de 215 - 10/4/2015 12:34
waldron Messages postés: 9814 - Membre depuis: 17/9/2002


Les marchés pétroliers ont finalement peu réagi à l'annonce d'un accord-cadre dans les négociations sur le nucléaire iranien la semaine dernière. Pourtant la menace d'une arrivée massive de pétrole iranien sur les marchés mondiaux est bien réelle.


Il est toujours possible que les discussions, qui se poursuivent, n'aboutissent pas à une levée des sanctions en juin prochain. Mais si les négociations réussissent, une grande vanne risque de s'ouvrir pour les marchés pétroliers mondiaux, déjà aux prises avec une offre surabondante.


Des stocks à écouler


Imaginons, comme l'envisage le département américain de l'Energie dans un rapport publié cette semaine, que l'Iran amorce dès le second semestre 2015 la liquidation de ses 30 millions de barils de brut stockés et parvienne à faire progresser de 700.000 barils par jour sa production de pétrole d'ici à la fin 2016.


Dans le cas où Téhéran écoulerait la totalité de ses stocks d'ici à la fin de l'année, environ 163.000 barils supplémentaires arriveraient chaque jour sur les marchés mondiaux.


Une augmentation de la production iranienne prendrait plus de temps à se matérialiser. Mais dans l'hypothèse où le pays s'y attèle dès le début de 2016 et parvienne à atteindre 700.000 barils de brut supplémentaires au quatrième trimestre, environ 500 millions de barils de brut viendraient s'ajouter aux stocks de pétrole mondiaux. Ceci représenterait une hausse de près de 50% par rapport aux projections actuelles du département américain de l'Energie pour les stocks de pétrole américains.


Les producteurs américains sous pression


Si, comme l'envisage la banque Barclays, la production iranienne venait à augmenter d'un million de barils par jour l'an prochain, la hausse des stocks mondiaux de pétrole pourrait même atteindre 670 millions de barils, un volume proche de celui des réserves stratégiques américaines de pétrole.


Il s'agirait évidemment d'un cas extrême et de nombreux scénarii sont envisageables, étant donné le nombre important d'autres facteurs susceptibles de modifier la donne. L'issue la plus probable, au vu de la réticence de l'Arabie saoudite à réduire sa production, reste que les exploitants de pétrole de schiste nord-américains se retrouvent contraints de réduire encore la voilure. Que la production iranienne augmente fortement ou pas, la forte pression exercée sur les prix du brut n'est pas prêt de se réduire.


-Liam Denning et Yann Morell y Alcover, Dow Jones Newswires; +33 (0)1 40 17 17 75; yann.morellyalcover@wsj.com (ed/EC)


"Le Market Blog" est le blog économique et financier du Service français de Dow Jones Newswires.
70 de 215 - 14/4/2015 10:19
waldron Messages postés: 9814 - Membre depuis: 17/9/2002


Citi déclasse BP (BP.LN) à "neutre", contre "acheter" précédemment, après la forte progression du titre du géant pétrolier britannique. Bien que l'action ait profité de certains facteurs, notamment une décision de justice favorable à BP dans l'affaire de la marée noire dans le golfe du Mexique, "le groupe présente de faibles perspectives de croissance en raison d'investissements insuffisants pendant les années qui ont suivi" cette catastrophe, affirme la banque. Néanmoins, les mesures d'économies prises par BP lui permettent d'être bien placé pour gérer le contexte actuel de faibles cours du pétrole, ajoute Citi. L'intermédiaire bancaire maintient son objectif de cours à 455 pence.


-Rory Gallivan, Dow Jones Newswires (Version française Aurélie Henri) ed/LB
71 de 215 - 14/4/2015 10:22
waldron Messages postés: 9814 - Membre depuis: 17/9/2002


Jefferies abaisse sa recommandation pour Royal Dutch Shell (RDSA.LN) "d'acheter" à "conserver" et ramène son objectif de cours de 2.450 pence à 2.200 pence. Le courtier note que l'acquisition de BG Group (BG.LN) par le géant pétrolier, si elle est pertinente du point de vue stratégique, remet en cause son précédent argumentaire d'investissement. Selon Jefferies, Shell paie le prix fort, ce qui va peser sur sa flexibilité financière - "le principal élément qui sous-tendait notre précédente opinion selon laquelle Royal Dutch Shell était la valeur la plus défensive du secteur si les prix du pétrole devaient rester bas". L'action gagne 0,9% à 2.084 pence.


-Nick Cawley, Dow Jones Newswires (Version française Emilie Palvadeau) ed/LB
72 de 215 - 16/4/2015 19:41
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
(AOF) - Les cours du pétrole se replient après l'annonce d'une progression de la production de l'Opep en mars. Le cours du baril de WTI recule de 1,04% à 55,36 dollars après avoir nettement progressé mercredi. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole a annoncé que sa production avait augmenté d'environ 800 000 barils par jour (bpj) à 30,79 millions de bpj le mois dernier. Elle a par ailleurs relevé sa prévision pour la demande pour son pétrole en 2015. Elle sera en moyenne de 29,27 millions de bpj, soit une progression de 80 000 de bpj par rapport à son estimation précédente.
73 de 215 - 16/4/2015 20:22
Anonyme
je n'ai entendu ni vu personne
c'etait la dernierre d'un long tres long cauchemar
74 de 215 - 17/4/2015 19:31
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
(AOF) - Les cours du brut ont nettement rebondi cette semaine : le baril de Brent affiche ce soir un gain hebdomadaire de 12,91% à 64,12 dollars tandis que le WTI américain se négociait à 56,20 dollars, en hausse de 10,83% en 5 séances. L'or noir a été soutenu par l'annonce d'une hausse inférieure aux attentes des stocks hebdomadaires de brut aux Etats-Unis et du recul de la production nord américaine en mars. Les économistes ont accueilli ces deux informations comme le premier signe du rééquilibrage entre l'offre et la demande de brut aux Etats-Unis.
75 de 215 - 22/4/2015 19:13
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
(CercleFinance.com) - Les stocks de pétrole brut ont fortement augmenté la semaine dernière aux Etats-Unis, tandis que les stocks d'essence ont reflué, montrent des statistiques publiées mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).

Les stocks de brut ont grimpé de 5,3 millions de barils pour tomber à 489 millions d'unités, un plus haut de 80 ans pour cette période de l'année.

Les stocks d'essence ont eux reculé de 2,1 millions de barils la semaine passée, tandis que les réserves de produits distillés - qui incluent notamment le fioul domestique - ont progressé de 400.000 barils.

Vers 10h30 (heure de New York), le brut léger américain WTI reculait de 0,1% à 56,6 dollars le baril.
76 de 215 - 23/4/2015 07:35
waldron Messages postés: 9814 - Membre depuis: 17/9/2002
(Boursier.com) — Technip a amélioré ses résultats trimestriels, dans un contexte sectoriel toujours pesant. Le groupe a confirmé ses prévisions en ajustant la contribution de ses deux divisions. La visibilité reste médiocre et le ralentissement sectoriel est durable, prévient le management.

Bonne résistance

Le groupe a amélioré de 16,8% son chiffre d'affaires au premier trimestre 2015, puisqu'il a atteint 2,88 milliards d'euros. L'EBITDA ajusté s'apprécie de 34,9% à 243,7 millions d'euros, ce qui représente une marge de 8,5%, contre 7,3% un an plus tôt. Le résultat opérationnel courant ajusté ressort à 171,7 ME (+43,3%). Le bénéfice net sous-jacent bondit quant à lui de plus de 60% à 108 millions d'euros. Le consensus visait 2,66 MdsE de revenus.

Le président Thierry Pilenko évoque des "résultats solides" dans une industrie qui connaît des "vents contraires". Les entrées de commandes ont été modestes, 1,5 MdE, mais le carnet dépasse les 20 MdsE. Le groupe a aussi amélioré sa position de trésorerie nette à 1,7 MdE et poursuit son plan de réduction des coûts.

Des objectifs (presque) inchangés

Les objectifs restent inchangés pour 2015, mais les contributions attendues ont varié. La performance meilleure que prévu de l'activité Subsea se conjugue la contre-performance de l'activité Onshore/Offshore. Ainsi le groupe revoit-il à la hausse son objectif de résultat opérationnel courant ajusté pour le Subsea et à la baisse pour l'Onshore/Offshore. En conséquence, c'est le haut de la fourchette initiale d'EBITDA qui est envisagé pour le premier segment (840 ME environ) et le bas pour le second (250 ME environ). Les projections de revenus sont de 5,2 à 5,5 MdsE pour le Subsea sur l'année, et de 6 MdsE pour l'Onshore/Offshore.

Les clients maintiennent la pression

Le contexte global de marché n'a pas varié par rapport aux annonces de février dernier : le ralentissement va perdurer et rester significatif, dans le sillage de la chute des prix pétroliers. "Les projets ayant démarré en 2014 et avant continuent d'avancer, mais la pression exercée sur les fournisseurs est exacerbée par le manque de flexibilité financière de certains clients", explique Pilenko, qui a pu constater que les négociations sur certains projets trainaient en longueur. Technip continue à se positionner comme un acteur capable de faire faire des économies à ses clients. C'est le sens des alliances récentes, qui se concentrent sur les phases d'avant-projet.
77 de 215 - 23/4/2015 07:51
waldron Messages postés: 9814 - Membre depuis: 17/9/2002
Par Laura BONILLA CAL | AFP – il y a 15 minutes

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Le président de Petrobras Aldemir Bendine lors de la présentation de des résultats financiers le 22 avril 2015 à Rio de JaneiroAfficher la photo

Le président de Petrobras Aldemir Bendine lors de la présentation de des résultats financiers le 22 avril 2015 à Rio de Janeiro

Le plus vaste scandale de corruption de l'histoire du Brésil a coûté plus de 2 milliards de dollars au géant pétrolier étatique Petrobras, qui a divulgué mercredi soir ses résultats financiers 2014 dans un effort pour retrouver la confiance perdue.

En présentant avec plusieurs mois de retards ses résultats financiers audités pour l'année 2014, Petrobras a annoncé dans la soirée une perte de 21 milliards de réais, dont un tiers environ lié à la corruption.

Sur ce total, il a ainsi évalué à 6,2 milliards de réais (2,05 mds USD) le préjudice porté à la compagnie par le vaste système de corruption généralisé qui fonctionnait en son sein depuis au moins 2004 et sur laquelle la police et la justice brésilienne enquêtent tous azimuts.

Ce scandale fait trembler sur ses bases le gouvernement de la présidente de gauche Dilma Rousseff, difficilement réélue en novembre. Il a suscité des manifestations de Brésiliens réclamant sa destitution, une option également évoquée par certains partis d'opposition.

Petrobras a en outre annoncé des dépréciations d'actifs d'une valeur totale de 44,6 mds réais (14,8 mds USD), en raison notamment du report de projets de raffineries.

A cause de cet énorme scandale à ramifications politiques, Petrobras n'avait pas été en mesure depuis novembre de publier un bilan validé par son auditeur externe PriceWaterhouseCoopers, ce qui avait entraîné la chute vertigineuse de ses actions en Bourse.

La publication de ces résultats est "un pas fondamental en direction du recouvrement de la pleine crédibilité de la compagnie", a déclaré le nouveau président de Petrobras, Aldemir Bendine, lors d'une conférence de presse au siège du groupe à Rio de Janeiro.

"A partir de maintenant, Petrobras garantit à nouveau la normalité de ses relations avec ses investisseurs (...). Nous divulguons avec transparence et clarté les chiffres de 2014", a-t-il insisté.

Pour calculer ses pertes de patrimoine causées par la corruption en son sein, la compagnie a estimé un surcoût de 3% sur des contrats passés avec 27 entreprises sous-traitantes regroupées au sein d'un cartel illicite.

Ces entreprises se répartissaient les marchés Petrobras en payant à tour de rôle des pots-de-vin à d'anciens directeurs de la compagnie en échange de contrats.

Une partie de ces commissions étaient reversées à des personnalités politiques, en majorité des parlementaires, députés ou sénateurs, de la coalition de centre-gauche au pouvoir, selon l'enquête qui bat son plein.

- Effet positif sur le marché -

L'un des accusés est l'ex-trésorier du Parti des travailleurs (PT), Joao Vaccari, qui a démissionné la semaine dernière après son placement en détention provisoire.

Treize sénateurs, vingt-deux députés, deux gouverneurs et plusieurs ex-fonctionnaires de l'exécutif sont également visés.

Selon les analystes, le "nettoyage" de ses comptes va aider Petrobras à éviter un défaut de paiement partiel de sa dette de près de 140 milliards de dollars.

Contrôlé majoritairement par l'Etat brésilien, Petrobras avait jusqu'à mai comme date-butoir pour publier ses résultats validés par un auditeur externe et empêcher que les investisseurs exigent le paiement anticipé de bonus de plus de 56 milliards de dollars.

La publication des résultats aura un effet positif sur le marché, avait estimé lundi le ministre de l?Économie Joaquim Levy : "Ce sera très bon (...) Je crois que le marché y verra une reconstruction dans Petrobras", qui mène une enquête "transparente" sur le réseau de corruption.

Le 28 janvier, faute d'être encore en mesure d'évaluer ses pertes, le groupe avait annoncé des résultats trimestriels non audités, ce qui avait fait plonger le cours de ses actions aux Bourses de Sao Paulo et New York. Et précipité la chute de la présidente de l'époque de Petrobras, Graça Foster, une femme de confiance de Dilma Rousseff.

Dirigée depuis février par M. Bendine, ancien président de Banco do Brasil, Petrobras a vu la note de sa dette rabaissée à la catégorie spéculative par l'agence Moody's.

Depuis l'éclatement du scandale en octobre dernier, en pleine campagne électorale, Petrobras a perdu 27 milliards de dollars de sa valeur boursière en raison de la corruption mais aussi de la chute du prix du pétrole et la dépréciation du réal face au dollar.

Au cours des 30 derniers jours, les actions ont toutefois grimpé de plus de 50%, poussées à la hausse par les rumeurs de divulgation prochaine des résultats.

Petrobras a dans ce contexte récemment annoncé une réduction de ses investissements, de 13,7 milliards de dollars en 2015 et 2016, pour dégager des liquidités et assurer ses besoins de financements cette année.

78 de 215 - 23/4/2015 17:08
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Au cœur de la forêt boréale, ses salaires mirobolants en faisaient un eldorado fantasmé au-delà des frontières du Canada. Mais avec la dégringolade des cours du pétrole et son corollaire de destins brisés, Fort McMurray se demande si l'âge d'or est révolu.

En sept mois à peine, le baril de pétrole a chuté de 60 dollars canadiens (environ 45 euros). Subitement, les sables bitumineux qui reposent sous les conifères de cette région du nord de l'Alberta sont devenus moins rentables à exploiter pour les géants de l'industrie, qui ont donc réduit la voilure. Au moins 20.000 emplois ont ainsi été supprimés depuis l'automne dans l'exploitation du pétrole de cette province de l'Ouest canadien.

Symbole du changement d'époque, le camping de Fort McMurray n'affiche plus complet depuis cet hiver. Pour 1.500 dollars par mois, les terrains situés le long de l'autoroute qui relie cette ville champignon à Edmonton servaient d'ultimes refuges aux plus pauvres, incapables de s'offrir la location d'un appartement en ville.

Mais ces dernières semaines "ils sont beaucoup, beaucoup à être repartis chez eux" faute de travail, constate Chuck, le propriétaire de ce camping aux allures de bidonville, où des bicoques en bois côtoient des caravanes géantes.

Le camping de Fort McMurray, sur la route reliant cette ville-champignon à Edmonton, la capitale de la province canadi
Le camping de Fort McMurray, sur la route reliant cette ville-champignon à Edmonton, la capitale de la province canadienne d'Alberta ( AFP / Clement Sabourin )
Ici, les employés des complexes pétroliers cohabitent avec des immigrés somaliens - nombreux au Canada - qui survivent en ramassant à longueur de journée des canettes et des bouteilles consignées.

Tous ne voient pas d'un mauvais œil le marasme ambiant, qui aura au moins eu l'avantage de stopper la spéculation immobilière: "Je vais peut-être enfin pouvoir m'acheter un appartement en ville", confie Bob, un plombier spécialisé, dans sa salopette indigo.

"À toute chose malheur est bon", dit-il avant de s'éloigner dans son vieux pickup bleu vers les raffineries dont les longs panaches de fumées s'élèvent au nord de la ville.

Depuis la chute des cours du pétrole, les licenciements se sont abattus en cascades sur les commerces et les petites entreprises de Fort McMurray.

L'hécatombe se mesure particulièrement à la banque alimentaire locale où le nombre d'usagers a augmenté de 74% depuis janvier, indique sa directrice Arianna Johnson.

"On voit les conséquences des licenciements: familles abandonnées, foyers qui éclatent... les gens n'ont plus les moyens de s'alimenter", explique-t-elle dans le vaste entrepôt rempli de boîtes de conserves.

A un jet de pierre, le long de la rue principale poussiéreuse, le constat est identique au Center of Hope (Centre de l'Espoir, NDLR), un accueil de jour pour sans-abri. "On voit beaucoup de nouveaux visages, des jeunes hommes surtout", note le responsable des lieux, Stephen Bryants. Il y a ceux qui sont arrivés récemment après avoir entendu qu'ici "les rues sont pavées d'or" et ceux "qui n'étaient pas capables de garder leur emploi".

- Diversification nécessaire -

De même que la ruée vers l'or avait permis le peuplement du Yukon à la fin du XIXe siècle, le mythe de l'argent facile dans le pétrole a fait la légende de Fort McMurray. Au cours de la dernière décennie, sa population a plus que doublé, pour atteindre 80.000 habitants. Des régions sinistrées du littoral atlantique aux quartiers somaliens de Toronto, cet eldorado a fait le rêve d'une génération de Canadiens.

Melissa Blake, maire de Fort Murray, le 1er avril 2015, puisant dans l'entrepôt de son association des produits de
Melissa Blake, maire de Fort Murray, le 1er avril 2015, puisant dans l'entrepôt de son association des produits destinés à un de ses administrés dans le besoin ( AFP / Clement Sabourin )
"Gagner 150.000 à 200.000 dollars canadiens par an (brut), c'est courant ici", confie Chris Fitch, un électricien employé dans les raffineries. C'est trois à quatre fois le salaire moyen au Canada.

Face au manque de main-d’œuvre et aux coûts élevés de la vie dans cette zone reculée, même les chaînes de restauration rapide offrent des salaires deux fois plus cher qu'ailleurs dans le pays.

Attablé au comptoir d'un bar branché de Fort McMurray, Arthur Christensen, vieux routard du Grand Nord, juge que l'impact brutal de la chute des prix du brut sur cette ville n'a rien de surprenant.

"Le problème, c'est que les gens qui travaillent dans les matières premières refusent de voir que ce genre de choses vont arriver, alors ils dépensent tout ce qu'ils gagnent en moto-neiges, quads, gros pickups... jusqu'à ce que la crise arrive", dit ce surveillant de chantier originaire de Colombie-Britannique (ouest du Canada).

Refusant de céder au pessimisme et convaincue que les prix de l'or noir finiront par repartir à la hausse, la maire Melissa Blake juge le temps venu de diversifier l'économie de sa ville. Comme dans l'événementiel sportif: Fort McMurray dispose du plus grand complexe sportif couvert du pays, flambant neuf et entièrement financé par les groupes pétroliers dont les logos rappellent les largesses.

Cette diversification est saluée par le Français Jean-Marc Guillamot: cet homme d'affaires influent natif de Casablanca (Maroc) dirige sept hôtels et espère ainsi pallier la brusque chute des réservations enregistrée ces derniers mois. Car il prévoit déjà pour cette année "25% de revenus en moins par rapport à 2014" et selon lui, la crise risque de durer.

La maire Melissa Blake reconnaît qu'"il est nécessaire que certaines personnes s'interrogent sur leur avenir ici".
79 de 215 - 24/4/2015 17:59
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
(CercleFinance.com) - Au plus haut depuis décembre dernier, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord d'échéance juin grappillait 0,9% à 65,4 dollars, le WTI américain de même échéance se tassant de 0,1% à 57,7 dollars.

Chez Commerzbank, les analystes Matières premières passent en revue les raisons par lesquelles la reprise récente des cours du brut est le plus souvent expliquée : l'accès récent de faiblesse du dollar, les problèmes d'allocation d'actifs des investisseurs dans un contexte de taux très bas, la poursuite des combats au Yémen, et le (léger) déclin de la production américaine.

Mais selon les spécialistes, il ne s'agit là que de 'signaux faibles' tautologiques qui semblent plutôt tenter d'expliquer la hausse par la hausse.

'Qui est actuellement vendeur ? Probablement les petits producteurs dont financièrement, les reins ne comptent pas parmi les plus solides, et que la baisse des prix imposée par l'Opep aurait dû chasser du marché', estime Commerzbank.

Par ailleurs, le prix des contrats au terme le plus éloigné est supérieur à celui des échéances les plus proches, une situation dite de contango qui incite à l'optimisme quant aux cours futurs. Mais attention, ajoute Commerzbank, ledit contango n'est pas très prononcé.

Enfin, les analystes craignent que le marché ne prenne pas en compte le risque de voir l'Iran et la Libye revenir sur le marché : si ces deux pays revenaient à leurs niveaux de production d'avant-crise, cela représenterait une offre supplémentaire de deux millions de barils/jour, 'soit la quasi-totalité de la croissance de la demande attendue ces deux prochaines années'.
80 de 215 - 24/4/2015 18:23
waldron Messages postés: 9814 - Membre depuis: 17/9/2002
merci pauline


bon weekend
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