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Pétrole, Pétrole !

- 03/12/2014 18:19
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013

(CercleFinance.com) - L'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) vient d'annoncer que les stocks de pétrole brut aux Etats-Unis ont chuté de 3,69 millions de barils la semaine passée, après avoir augmenté de 1,95 million la semaine précédente.

De leurs côtés, les stocks d'essence se sont accrus de 2,14 millions de barils, tandis que les réserves de produits distillés, comme le fioul domestique, ont augmenté de 3,03 millions.

Sur le NYMEX, le cours du baril de pétrole brut livraison janvier 2015 reprend 1,5% aux environs de 67,9 dollars.



Réponses
215 Réponses
 ...   8   
141 de 215 - 15/9/2015 18:26
sarkasm Messages postés: 1319 - Membre depuis: 26/2/2009

BOURSIER

Esso
publie ses résultats consolidés du 1er semestre 2015. Le bénéfice net
s'élève à 175 ME, et reflète la hausse des marges de raffinage et des
effets stocks positifs. La marge brute indicative de raffinage
carburants et combustibles publiée par la Direction Générale de
l'Energie et du Climat s'est établie en moyenne à 50 euros par tonne au
premier semestre 2015, contre 15 euros par tonne au premier semestre
2014.

7,7 millions de tonnes de pétrole brut
ont été traitées, en hausse de 7% par rapport au premier semestre 2014,
malgré l'arrêt planifié de plusieurs unités de la raffinerie de
Gravenchon.

Le résultat opérationnel du premier
semestre 2015 s'élève à 264 ME, incluant des effets stocks positifs de
174 ME. Le résultat opérationnel négatif de 180 ME au premier semestre
2014 comprenait des effets stocks négatifs de 10 ME.

Hors effets stocks et autres éléments
d'ajustement, le résultat opérationnel ajusté est un gain de 102 ME
incluant des effets de change négatifs pour 5 ME contre une perte de 153
ME incluant des effets de change positifs de 7 ME au premier semestre
2014.

L'amélioration de 255 ME du résultat
opérationnel ajusté par rapport au premier semestre 2014 reflète la
nette hausse des marges de raffinage.

Au 30 juin 2015, les capitaux propres consolidés du groupe s'élèvent à 710 ME pour un endettement financier net de 208 ME.

Le conseil d'administration a néanmoins
décidé de ne pas verser d'acompte sur dividende. Le conseil examinera
désormais une fois par an l'opportunité de proposer un dividende, au
moment de l'arrêté des comptes annuels.


142 de 215 - 15/9/2015 19:36
Laboursefacile Messages postés: 13120 - Membre depuis: 03/12/2005
La baisse du pétrole, c'est bon pour notre économie et la baisse des impôts ! :)
143 de 215 - 15/9/2015 19:41
sarkasm Messages postés: 1319 - Membre depuis: 26/2/2009

YIPEEE

144 de 215 - 15/9/2015 21:32
Carole2016 Messages postés: 129 - Membre depuis: 28/7/2015
Attention à la remontée !
145 de 215 - 16/9/2015 20:49
Carole2016 Messages postés: 129 - Membre depuis: 28/7/2015
NEW YORK, 16 septembre (Reuters) - Les cours du pétrole ont
terminé mercredi en forte hausse sur le marché new-yorkais Nymex
après l'annonce d'une baisse inattendue des stocks de brut aux
Etats-Unis.
Le contrat octobre sur le brut léger américain (West Texas
Intermediate, WTI) CLc1 a gagné 2,56 dollars, soit 5,74%, à
47,15 dollars le baril.
Au moment de la clôture du Nymex, le Brent LCOc1 échéance
novembre prenait 1,9 dollar (3,98%) à 49,65 dollars.
Les stocks de brut aux Etats-Unis ont baissé de 2,1 millions
de barils la semaine dernière, a annoncé l'agence américaine
d'information sur l'énergie.
Une enquête Reuters avait prédit que les stocks
augmenteraient de 1,2 million de barils.
Le marché a été porté en outre par les doutes des
investisseurs concernant un relèvement des taux par la Réserve
fédérale, qui rendra son verdict jeudi.

(Barani Krishnan; Patrick Vignal pour le service français)
146 de 215 - 18/9/2015 08:24
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
La Commission européenne semble en train d'accélérer la procédure dans le cadre de l'enquête qu'elle ouverte voilà deux ans sur des soupçons de manipulation sur le marché des indices pétroliers. Plusieurs sources bien informées ont indiqué à Bloomberg que Royal Dutch Shell et Platts ont reçu du régulateur européen une demande de rédaction de documents tenant compte des secrets d'affaires, une étape qui précède souvent une communication de griefs, étape majeure dans le cadre d'une enquête antitrust.

En mai 2013, la Commission avait conduit des perquisitions chez plusieurs acteurs, dont Shell, Statoil, Abengoa et le fournisseur d'indices Platts.
147 de 215 - 28/9/2015 10:27
Ariane Messages postés: 1317 - Membre depuis: 29/9/2002

(Reuters) - Royal Dutch Shell a annoncé lundi l'arrêt de
toute exploration dans les eaux au large de l'Alaska, le géant pétrolier
ajoutant son intention de passer une provision de 4,1 milliards de
dollars (3,7 milliards d'euros) faute d'avoir trouvé suffisamment de
pétrole dans la région.

Le groupe anglo-néerlandais n'a
ainsi pas trouvé des quantités suffisantes de pétrole et de gaz dans le
puits Burger J, situé dans la mer des Tchouktches, pour pouvoir
poursuivre l'exploration.

La décision d'arrêter toute
exploration est la conséquence à la fois des coûts élevés du projet et
d'un environnement réglementaire incertain, poursuit Shell.

(Abhiram Nandakumar à Bangalore, Benoit Van Overstraeten pour le service français)

148 de 215 - 30/9/2015 16:36
Carole2016 Messages postés: 129 - Membre depuis: 28/7/2015
D'après le dernier rapport hebdomadaire dévoilé par le Département à l'Energie américain, les stocks commerciaux de brut, hors réserve stratégique, ont augmenté de 4 millions de barils lors de la semaine close au 25 septembre, à 457,9 millions de barils. Les stocks restent proches de leur niveau le plus élevé à cette période de l'année depuis au moins 80 ans! Le consensus tablait sur stabilité des réserves.

Les stocks d'essence ont eux augmenté de 3,3 millions de barils contre un repli de 500.000 barils attendu. Alors que les stocks de produits distillés (gazole et fioul de chauffage) ont reculé de 0,3 millions de barils contre une baisse de 800.000 barils anticipée par le marché.
149 de 215 - 02/10/2015 07:57
sarkasm Messages postés: 1319 - Membre depuis: 26/2/2009



Publié le 02/10/2015 à 07h29

(Boursier.com) — Technip
a remporté auprès de Shell Offshore Inc, un contrat portant sur le
développement d'infrastructures sous-marines destinées au projet Stones.
Cela comprend deux raccordements sous-marins de production à l'unité
flottante de production, stockage et déchargement (FPSO). Le champ
Stones est situé dans la zone de Walker Ridge, dans la partie américaine
du golfe du Mexique, à une profondeur d'eau de 2930 mètres le long du
tracé.

Le contrat couvre l'ingénierie de la deuxième structure de
terminaison (PLET), la fabrication des PLETs et des piles d'ancrage,
l'installation du système de production sous-marin, y compris le
management de projet, l'ingénierie et la fabrication associés.

Technip
s'appuiera sur son approche intégrée dans le subsea. Le centre
opérationnel du Groupe à Houston, Texas, Etats-Unis, réalisera le
management du projet dans son ensemble. Les flowlines seront assemblés
dans la base de Technip à Mobile, Alabama, Etats-Unis. L'installation en
mer sera effectuée par le Deep Blue, navire de pose de conduites en
eaux profondes de Technip.

150 de 215 - 13/10/2015 07:54
Carole2016 Messages postés: 129 - Membre depuis: 28/7/2015
Fait marquant de la séance : le cours du pétrole a rechuté de 4,4%, le baril de brut WTI finissant à 47,44$ après avoir pourtant franchi vendredi en séance la barre des 50$ pour la première fois depuis la fin juillet. Le cours de l'or noir a regagné environ 11% en 6 séances, et près de 25% depuis le 25 août dernier, sous l'effet d'anticipation de résorption de la surproduction et de la montée des tensions au Moyen-Orient, ce qui pourrait indiquer qu'un plancher a enfin été atteint sur ce marché.
151 de 215 - 15/10/2015 10:47
La Forge Messages postés: 1339 - Membre depuis: 03/8/2000

Shell B (LSE:RDSB)
Intraday Stock Chart

Today : Jeudi 15 Octobre 2015

Click Here for more Shell B Charts.

Les majors pétrolières mondiales devraient annoncer une baisse de
leurs résultats trimestriels, les prix de l'or noir étant de nouveau
restés très bas sur la période de juillet à septembre, estime HSBC. Les
perspectives ne devraient pas non plus s'être sensiblement améliorées
pour le quatrième trimestre. HSBC table sur un cours moyen du Brent de
53 dollars le baril pour le dernier trimestre 2015. En revanche, la
banque britannique anticipe une hausse des cours pétroliers à plus long
terme, tablant sur un baril à 70 dollars en 2017.





Sarah Kent, Dow Jones Newswires (Version française Emilie Palvadeau) ed/EC





(END) Dow Jones Newswires



October 15, 2015 04:17 ET (08:17 GMT)

152 de 215 - 16/10/2015 11:25
waldron Messages postés: 9829 - Membre depuis: 17/9/2002

Dix compagnies pétrolières et gazières mondiales, poids lourds du
secteur, se sont engagées vendredi à investir et collaborer davantage
pour contribuer à la lutte contre le changement climatique, en amont de
la conférence mondiale de Paris sur le climat (COP21) en décembre.




Ces groupes, qui assurent près d'un cinquième de la production
mondiale d'hydrocarbures et fournissent environ 10% de l'énergie de la
planète, appellent à "un accord efficace sur le climat" lors de la COP
21 et soutiennent l'objectif de contenir le réchauffement climatique à 2
degrés.



"C'est un défi pour l'ensemble de la société.
Nous sommes prêts à jouer notre rôle. Au cours des prochaines années,
nous renforcerons nos actions et nos investissements visant à réduire
l'intensité en carbone du mix énergétique mondial", ont assuré les dirigeantsicon1.png
de BG Group, BP, Eni, Pemex, Repsol, Saudi Aramco, Reliance Industries,
Royal Dutch Shell, Statoil et Total dans une déclaration commune.




Regroupées au sein de l'OGCI (Oil and Gas Climate Initiative), "nos
compagnies sont prêtes à collaborer dans un certain nombre de domaines
afin d'obtenir davantage que la somme de leurs efforts individuels",
ont-ils ajouté.



Cette collaboration se traduira par
"des actions pratiques, significatives et basées sur la technologie"
dans des domaines comme l'efficacité énergétique, le gaz naturelicon1.png, présenté comme l'énergie fossile la moins polluante, ou la recherche et développement (R&D).




Les dix grandes compagnies, parmi lesquelles ne figure aucune
américaine, affirment avoir déjà diminué d'environ 20% les émissions de
gaz à effet de serre de l'ensemble de leurs opérations au cours des dix
dernières années.





(END) Dow Jones Newswires



October 16, 2015 04:56 ET (08:56 GMT)

153 de 215 - 18/10/2015 11:19
waldron Messages postés: 9829 - Membre depuis: 17/9/2002


NEW YORK (AFP) -- Les cours du pétrole ont fini la semaine vendredi
sur un net rebond, encouragés par plusieurs signes d'une baisse de la
production aux Etats-Unis.


Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en
novembre a gagné 88 cents à 47,26 dollars sur le New York Mercantile
Exchange (Nymex), accusant toutefois une baisse de 4,78% sur une semaine
vu les reculs des quatre séances précédentes.


Les chiffres sur le nombre de puits en activité aux Etats-Unis,
publiés vendredi par la société de services pétroliers Baker Hughes, ont
confirmé la tendance à la baisse de la production: il y en avait 10 de
moins cette semaine que la précédente, soit une chute de 63% depuis
octobre 2014.


La veille le ministère américain de l'Energie (DoE) avait annoncé que
la production nationale avait reculé de 76,000 barils par jour durant la
semaine close le 9 octobre, et Bill Baruch, chez iiTrader.com, a
souligné que la production au centre du pays, en particulier, était au
plus bas depuis 2010.


De plus le marché considère que "les mauvaises nouvelles sont en fait
bonnes", à commencer par les "terribles résultats" de Schlumberger, a
noté Matt Smith, chez ClipperData.


Le groupe de services pétroliers franco-américain Schlumberger a
annoncé jeudi un bénéfice trimestriel divisé par trois et un chiffre
d'affaires amputé du tiers. Pour couronner le tout le groupe a précisé
que "les perspectives pour le secteur semblent difficiles pour les
prochains trimestres avec une réduction de l'activité supplémentaire",
ce qui pour les investisseurs se traduit par de nouvelles baisses de
production de brut à venir.


"Le pétrole a également été soutenu par les spéculations selon
lesquelles la Russie est prête à discuter avec l'Organisation des pays
exportateurs de pétrole (Opep) d'une possible réduction de sa
production", a noté pour sa part Fawad Razaqzada chez Forex.com.


Mais, selon M. Baruch, le fait que l'Opep table pour l'an prochain sur
une nette reprise de la demande mondiale, à la différence de l'Agence
internationale de l'énergie (AIE) qui a revu en baisse sa prévision,
"montre que l'Opep n'a pas l'intention de réduire sa production".


Les chances que la Russie obtienne un accord sur la réduction de la
production sont "très minces", estiment aussi les analystes de
Commerzbank, notamment en raison des intérêts divergents de la Russie et
de l'Arabie Saoudite en Syrie. "L'Arabie Saoudite essaie de baisser ses
prix pour prendre à la Russie des parts de marché en Europe", ont-ils
souligné.


Les analystes restent globalement prudents sur la direction que risque de prendre le marché dans les jours qui viennent.

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154 de 215 - 19/10/2015 18:02
sarkasm Messages postés: 1319 - Membre depuis: 26/2/2009

Les pétrolières et assimilées sont en forte
baisse dans le sillage des cours du pétrole. MAUREL & PROM accuse
la plus forte baisse du SBF 120, VALLOUREC, une des valeurs les plus
vendues à découvert à Paris, abandonne 3,42% et CGG 3,02%. TECHNIP perd
1,74% et TOTAL 1,12%.

155 de 215 - 27/10/2015 10:45
Grupo GuitarLumber Messages postés: 1717 - Membre depuis: 24/6/2003

CercleFinance.com) - BP a fait état mardi de résultats bénéficiaires au

titre de son troisième trimestre, l'impact de l'épisode de la marée

noire du Golfe de Mexique de 2010 commençant à s'estomper.



Le

groupe pétrolier britannique affiche sur le trimestre écoulé un profit

net de 46 millions de dollars, à comparer avec une lourde perte de 5,8

milliards de dollars au deuxième trimestre de l'exercice.



Son

'cash-flow' opérationnel atteint 5,2 milliards de dollars sur le

trimestre, un montant qui aurait totalisé 5,4 milliards de dollars en

excluant les pénalités encore payées dans le dossier Macondo.



Dans

son communiqué, BP dévoile par ailleurs ses plans afin de faire face à

un environnement de prix pétroliers qu'il attend bas pendant une période

'prolongée'.



Le groupe énergétique, qui formule une hypothèse de

base d'un baril de brut à 60 dollars à horizon 2017, explique vouloir

profiter de la vigueur de ses activités dans l'aval et de ses réductions

de coûts.



BP compte néanmoins réduire ses dépenses

d'investissement pour les ramener entre 17 et 19 milliards de dollars

annuels jusqu'en 2017, contre 19 milliards en données organiques cette

année.



Le groupe - qui veut aussi continuer à simplifier son

organisation et à alléger ses coûts - vise par ailleurs 10 milliards de

dollars de cessions sur l'exercice 2015, dont 7,8 milliards déjà

assurées.



Les cessions d'actifs devraient ensuite revenir dans

une fourchette de trois à cinq milliards de dollars l'an prochain, puis

autour de deux à trois milliards de dollars annuels par la suite.



Enfin, BP annonce le versement d'un dividende trimestriel de 10 cents, à payer au mois de décembre.



Toutes

ces annonces étaient bien accueillies par les investisseurs mardi matin

à la Bourse de Londres, où le titre BP s'octroyait 1,8% à 391,1 pence.

156 de 215 - 27/10/2015 17:17
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Après un rebond notable de plus de 25% entre la fin août et le début du mois d’octobre, les prix du baril se contractent de nouveau régulièrement depuis deux semaines.

Les prix du baril de pétrole connaissent une importante volatilité depuis le début du mois d’octobre, enchaînant en quelques séances un rebond puis une rechute avec une certaine amplitude.

Le baril WTI de New York, qui s’échangeait sous les 40 dollars le 24 août dernier, avait rebondi jusqu’à atteindre les 50 dollars le 8 octobre, soit un rebond des prix de 25% en cinq à six semaines. Mais depuis deux semaines, les prix retombent nettement. Le WTI s’échange à 43,6 dollars ce mardi 27 octobre, de nouveau proche de ses plus bas annuels.

Le Brent européen s’échange quant à lui à 47,4 dollars, après avoir connu un pic à 53 dollars le 8 octobre, et un plus bas sous les 45 dollars à la fin du mois d’août.

Expliquant ce mouvement, les stocks de pétrole brut aux Etats-Unis ressortent de nouveau en nette augmentation depuis deux semaines. La semaine dernière, ce sont 8 millions de barils qui se sont ajoutés aux stocks, après déjà 7,5 millions la semaine précédente. La rapidité de la hausse des stocks hebdomadaires retrouve son rythme des mois de janvier à avril, au cours desquels les stocks de brut aux Etats-Unis avaient atteint leur plus haut niveau historique depuis la création de cette statistique en 1982.

À noter que pour cette semaine, le consensus des analystes table sur une poursuite de la hausse des stocks, avec 3 millions de barils supplémentaires. Pour rappel, les variations de stocks restent généralement extrêmement volatiles d’une semaine à l’autre.

L’augmentation des stocks signifie techniquement une inadéquation entre l’offre et la demande de pétrole, l’offre restant surabondante par rapport aux besoins de la demande. Reste à déterminer exactement d’où vient le déséquilibre depuis deux semaines, alors que l’on sait d’une part que l’exploitation de pétrole de schiste est toujours dynamique aux Etats-Unis, et que d’autre part, la croissance de la demande mondiale se tasse en même temps que la croissance chinoise.

Une chose est sûre : cette récente rechute des prix du pétrole n’impacte cette fois que marginalement les marchés actions, qui ont grimpé au cours des dernières semaines, notamment en Europe. Les attentes relatives à une prolongation ou une accélération de la relance monétaire en zone euro semblent avoir calmé une bonne partie des craintes des opérateurs qui se concentraient précédemment sur la fragilité de la croissance mondiale.
157 de 215 - 28/10/2015 08:09
Grupo GuitarLumber Messages postés: 1717 - Membre depuis: 24/6/2003

Le géant pétrolier et gazier anglo-néerlandais
Royal Dutch Shell (RDSA.LN) a annoncé mardi qu'il abandonnait un projet
majeur de sables bitumineux au Canada et comptabiliserait en conséquence
une charge de dépréciation de 2 milliards de dollars. Cette situation
illustre bien les difficultés rencontrées par les projets de pétrole non
traditionnel face à la chute des cours du brut.



Shell a
indiqué qu'il arrêterait le projet de Carmen Creek, qui devait produire
80.000 barils par jour, en raison de conditions de marché incertaines
et d'inquiétudes accrues concernant la capacité des oléoducs à
transporter le pétrole brut canadien vers les marchés mondiaux.




"Nous apportons des modifications au portefeuille de Shell en passant
en revue nos options à long terme pour les activités amont au niveau
mondial, et nous gérons l'accessibilité financière et l'exposition dans
le contexte actuel de baisse des cours du pétrole", a déclaré le
directeur général, Ben van Beurden, dans un communiqué.





-Chester Dawson, Dow Jones Newswires



(Version française Aurélie Henri) ed/VV





(END) Dow Jones Newswires

158 de 215 - 29/10/2015 17:58
maywillow Messages postés: 1324 - Membre depuis: 27/1/2002

par Ron Bousso et Karolin Schaps

(Reuters) - Le secteur pétrolier s'enfonce
progressivement dans le rouge après des années de bénéfices imposants,
un retournement de situation qui s'explique par la chute des cours
pétroliers, sans grand espoir que ceux-ci se redressent
spectaculairement.

Les "majors" ont toutes les peines du monde à s'adapter
avec des cours pétroliers qui ont chuté de moitié depuis juin 2014;
elles réduisent sans cesse leurs investissements, pratiquent des coupes
claires dans leurs effectifs et renoncent à certains projets.

Les retombées de cette situation inconfortable ont été
particulièrement sensibles au troisième trimestre: certaines compagnies
ont vu leur bénéfice dégringoler, tandis que d'autres ont affiché des
pertes. Les provisions pour dépréciation qu'elles ont constituées sont
de l'ordre de 25 milliards de dollars (22,8 milliards d'euros) sur la
période janvier-septembre.

Sur 10 des 20 premières compagnies pétrolières
nord-américaines et européennes qui ont publié leurs comptes du
troisième trimestre, sept se sont retrouvées déficitaires.

Il s'agit de Royal Dutch Shell, Eni, Occidental Petroleum, Anadarko Petroleum, Hess, Suncor et ConocoPhillips.

Shell a annoncé ce jeudi une perte de 7,4 milliards de
dollars au troisième trimestre, en raison d'une charge de 8,2 milliards
de dollars liée à l'arrêt d'un projet controversé de prospection en
Alaska et d'un autre dans les sables bitumineux au Canada. A coût
courant, il a dégagé un bénéfice de 1,8 milliard de dollars, inférieur
au consensus et au résultat inscrit un an auparavant.

Pour moitié, les charges de Shell se rapportaient à une
révision à la baisse de ses prévisions d'évolution des prix pétroliers
et gaziers, a expliqué le directeur général Ben van Beurden.

Eni a lui accusé une perte nette d'un milliard de
dollars et Total a subi un recul de 23% de son bénéfice net ajusté, qui
est cependant ressorti supérieur au consensus.

"Le secteur bascule rapidement dans le rouge", dit
Jason Gammel, analyste spécialisé de Jefferies. "Il va renouer petit à
petit avec les bénéfices en réduisant ses coûts mais ça prendra du
temps. Cela dépendra de l'évolution des prix mais quoi qu'il en soit il
faudra du temps pour répercuter ces économies dans tout le système".

SALE TEMPS POUR L'INVESTISSEMENT ET LES EFFECTIFS

Même si les majors européennes ont sensiblement abaissé
leur point mort en gérant plus rigoureusement leurs charges et leurs
dépenses, il leur faudrait un baril à 78 dollars environ en 2016 pour
couvrir les dépenses et les dividendes, estimait Jefferies avant les
dernières parutions trimestrielles.

Les analystes interrogés par Reuters voient le baril de Brent de Mer du Nord à 58,60 dollars en moyenne l'an prochain.

Shell, qui, selon Jefferies, a le seuil de rentabilité
le plus bas, autour de 66 dollars le baril, a dit qu'il supprimerait
encore un millier d'emplois en sus des 6.500 suppressions de postes déjà
annoncées cette année.

Les pétroliers se tournent aussi vers le marché
obligataire, tirant parti de ratios d'endettement relativement bas, pour
couvrir les dépenses et les dividendes lesquels, à l'exception d'Eni,
sont restés inchangés.

BP a par exemple porté son ratio d'endettement de 15%
l'an dernier à 20% à présent, ayant accepté en juillet de régler 20
milliards de dollars d'amendes liées à la marée noire du Golfe du
Mexique de 2010.

Le marasme sectoriel a obligé les majors européennes à
réduire leurs programmes d'investissement de 15% environ cette année, à
près de 107 milliards de dollars, et les coupes risquent d'être encore
plus franches l'an prochain.

C'est ainsi que le norvégien Statoil, qui a publié
mercredi un résultat bien plus faible que prévu, entend réduire encore
ses coûts en retranchant un milliard de dollars de plus à ses dépenses
d'investissement, pour les ramener à 16,5 milliards.

Le recul massif des revenus de production a toutefois
été compensé par des gains exceptionnels dans le raffinage et le négoce,
la baisse des prix ayant dopé la demande mondiale de combustibles.

BP, comme Total, est parvenu à déjouer les consensus
des analystes cette semaine en évoquant une hausse de la production, de
solides résultats dans le raffinage et d'une manière générale une
meilleure gestion.

L'indice européen du secteur pétrolier et gazier perdait 0,6% jeudi dans l'après-midi.

(Avec Gwladys Fouche à Oslo, Stephen Jewkes à Milan, Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Marc Joanny)

159 de 215 - 30/10/2015 13:00
maywillow Messages postés: 1324 - Membre depuis: 27/1/2002

(CercleFinance.com) - L'action BG Group (London: BG.L - actualité)

restait stable ce matin à la Bourse de Londres, vers 1.030 pence, après

que le groupe gazier britannique convoité par Royal Dutch Shell

(Xetra: R6C1.DE - actualité)

a fait état de résultats trimestriels marqués par un relèvement des

perspectives de production. Surtout, le processus de fusion avec Shell

(London: RDSB.L - actualité) se poursuit et la direction confirme qu'il devrait se terminer au début de l'année prochaine.



Quoi

qu'il en soit les comptes portent toujours la trace de l'effondrement

des cours des hydrocarbures. Au 3e trimestre (T3), BG Group a affiché

une perte nette part du groupe de 101 millions de dollars.



Certes,

les profits récurrents demeurent positifs, quoi qu'en forte chute de

63,1% à 280 millions de dollars. Mais des éléments exceptionnels

négatifs de 381 millions de dollars, notamment des dépréciations,

plombent la dernière ligne du compte de résultat.



BG Group

souligne que sa production d'hydrocarbures (centrée sur le gaz) a

augmenté au T3 de 26% à 716.000 barils d'équivalent-pétrole/jour. Et que

les gisements en cours de développement ne manquent pas.



De ce

fait, le groupe, qui en juillet dernier avait relevé son estimation 2015

de sa production dans le haut de la fourchette antérieure allant de

650.000 à 690.000 bep/j, l'a porté encore plus haut, à 680.000/700.000

bep/j.



D'ailleurs, l'excédent brut d'exploitation (EBITDA, selon

l'acronyme anglais) de la seule division Amont a pris 22% au T3 à 1.087

millions de dollars. 'La baisse du prix des matières premières a été

partiellement compensée par des volumes plus élevés, une part plus

élevée du pétrole dans notre production et une contribution plus élevée

de la liquéfaction de gaz', commente la direction.



Le directeur

général, Helge Lund, a confirmé à cette occasion les objectifs

d'économies antérieurs. Il rappelle qu'afin d'abaisser son point mort,

BG Group se focalise désormais sur les gisements aux coûts les plus bas.



Quid

de la future fusion (recommandée par BG Group) avec Shell, toujours

dans les tuyaux ? BG Group rappelle que le projet a été approuvé sans

réserve par la Commission européenne. 'Deux des cinq conditions (au

succès de l'opération) sont désormais satisfaites', indique BG Group.



Et

M. Lund d'ajouter : 'Nous travaillons toujours avec Shell sur le

planning d'intégration ainsi que sur les approbations réglementaires qui

devront être obtenues avant le vote des actionnaires en AG. L'opération

devrait toujours être finalisée au début de l'année 2016'.

160 de 215 - 10/11/2015 08:45
The Grumpy Old Men Messages postés: 1138 - Membre depuis: 02/1/2007

BP (NYSE:BP)
Graphique Intraday de l'Action

Aujourd'hui : Mardi 10 Novembre 2015

Plus de graphiques de la Bourse BP

La compagnie pétrolière britannique BP (BP.LN) prévoit que les cours
du pétrole restent aux alentours de 60 dollars le baril pendant au moins
trois ans, car l'offre continue de dépasser la demande, a déclaré mardi
Michael Townshend, directeur de la région Moyen-Orient chez BP.




"En termes d'offre et de demande, on ne prévoit pas de demande
supérieure à l'offre avant la fin de l'an prochain. Et lorsque cela se
produira [...] il faudra encore écouler les stocks, ce qui pourrait
prendre deux années de plus", a précisé Michael Townshend lors d'une
conférence de presse à Abou Dhabi.





-Sarah Kent, Dow Jones Newswires



(Version française Aurélie Henri) ed: VLV





(END) Dow Jones Newswires



November 10, 2015 02:04 ET (07:04 GMT)

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