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Pétrole, Pétrole !

- 03/12/2014 18:19
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013

(CercleFinance.com) - L'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) vient d'annoncer que les stocks de pétrole brut aux Etats-Unis ont chuté de 3,69 millions de barils la semaine passée, après avoir augmenté de 1,95 million la semaine précédente.

De leurs côtés, les stocks d'essence se sont accrus de 2,14 millions de barils, tandis que les réserves de produits distillés, comme le fioul domestique, ont augmenté de 3,03 millions.

Sur le NYMEX, le cours du baril de pétrole brut livraison janvier 2015 reprend 1,5% aux environs de 67,9 dollars.



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101 de 215 - 13/7/2015 17:44
waldron Messages postés: 9824 - Membre depuis: 17/9/2002

(Boursier.com) — Le marché pétrolier devrait être
davantage équilibré l'an prochain avec l'accélération de la consommation
mondiale de brut. Dans son dernier rapport mensuel, l'Organisation des
pays exportateurs de pétrole anticipe une hausse de 1,34 million de
barils par jours de la demande en 2016 contre 1,28 mbj cette année. Une
croissance qui devrait être supérieure à celle de la production des pays
non membres du cartel. L'Organisation pense en effet que l'exploitation
de brut hors Opep ne devrait progresser que de 300.00 bj en 2016 contre
860.000 bj cette année. Un ralentissement imputable notamment à la
baisse de la production américaine.

A l'inverse, l'Opep
table sur une augmentation de la demande pour son propre pétrole de
860.000 bpj à 30,07 mbj, et ce alors que la production de l'Arabie
saoudite aurait atteint de nouveaux record en juin. Le Royaume aurait
produit 10,6 mbj le mois dernier, soit 231.000 bj de plus qu'en mai, et
davantage que le précédent record de 1980.

"L'Arabie
saoudite poursuit toujours sa stratégie de parts de marché", explique à
Bloomberg, Torbjoern Kjus, analyste chez DNB ASA à Oslo. "Ils ont besoin
de plus de pétrole dans le pays pour faire fonctionner la climatisation
cet été, donc soit ils choisissent de produire plus, soit ils réduisent
leurs exportations. Clairement, ils choisissent de produire plus".




102 de 215 - 22/7/2015 18:48
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
D'après le dernier rapport hebdomadaire dévoilé par le Département à l'Energie américain, les stocks commerciaux de brut, hors réserve stratégique, ont progressé de 2,5 millions de barils lors de la semaine close au juillet, à 463,9 millions de barils. Jamais les stocks n'avaient été aussi élevés à cette période de l'année depuis au moins 80 ans! Le consensus tablait sur une baisse de 2,2 millions de barils.

Les stocks d'essence ont eux reculé de 1,7 million de barils, contre une hausse de 300.000 barils attendue. Alors que les stocks de produits distillés (gazole et fioul de chauffage) ont progressé de 0,2 million de barils, contre une augmentation de 1,8 million de barils anticipée.
103 de 215 - 28/7/2015 16:11
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Bonne nouvelle pour le portefeuille des vacanciers... A l'heure des "chassés-croisés" sur les routes, les prix des carburants sont en repli, d'après les dernières données du site spécialisé 'Carbeo.com'.

Le litre de Gazole, carburant le plus utilisé par les Français a reculé de 3,3 centimes pour s'établir à 1,182 euro. Sur un an, le recul est de 13,6 centimes, soit une baisse de plus de 10%. Même constat pour le litre de Sans Plomb 95 dont le prix a reculé de 1,1 centime à 1,435 euro (-6,1% sur un an). Enfin le litre de SP98 vaut désormais 1,497 euro, en repli de 0,3% sur le mois et de 5,8% sur un an.

Cours de brut en repli

La baisse des prix des carburants à la pompe s'inscrit dans le sillage de la chute des cours de l'or noir, même si elle ne se réalise pas dans les mêmes proportions. Le baril de Brent se situe actuellement à 52,77 dollars, contre 107,55 dollars un an plus tôt. L'or noir pâtit en effet d'une offre surabondante par rapport à la demande, en raison notamment de l'exploitation du pétrole de schiste aux Etats-Unis. Au-delà des cours de brut, d'autres éléments influent sur le prix des carburants, à commencer par le taux de change, le coût du raffinage ou encore la fiscalité.
104 de 215 - 29/7/2015 17:19
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
D'après le dernier rapport hebdomadaire dévoilé par le Département à l'Energie américain, les stocks commerciaux de brut, hors réserve stratégique, ont baissé de 4,2 millions de barils lors de la semaine close au 24 juillet, à 459,7 millions de barils. Les stocks d'essence ont eux reculé de 0,4 million de barils. Enfin, les stocks de produits distillés (gazole et fioul de chauffage) ont progressé de 2,6 million de barils.
105 de 215 - 01/8/2015 07:42
Carole2016 Messages postés: 129 - Membre depuis: 28/7/2015
(Reuters) - Des cours du brut très affaiblis ont sensiblement grevé les profits d'Exxon Mobil et de Chevron, obligeant les deux pétroliers à revoir leurs plans pour s'adapter à un pétrole devenu relativement bon marché, une nouvelle ère qui, de l'avis de beaucoup, est appelée à durer.
106 de 215 - 02/8/2015 17:41
Grupo GuitarLumber Messages postés: 1717 - Membre depuis: 24/6/2003

DUBAI (Reuters) -
L'Iran augmentera sa production de pétrole de 500.000 barils par jour
(bpj) dès la levée des sanctions internationales, a déclaré dimanche le
ministre du Pétrole.


Quelques mois plus tard, cette augmentation atteindra
un million de bpj, permettant à l'Iran de retrouver son niveau de
production d'avant les sanctions, a déclaré le ministre, Bijan Zanganeh,
dont les propos ont été diffusés par la télévision d'Etat.


"Nous sommes déjà en train de négocier, et le jour de
la levée des sanctions nous augmenterons (la production) de 500.000 par
jour", a-t-il dit.


"Dans les prochains mois, nous reviendrons au niveau de
3,8-3,9 millions de barils", a-t-il ajouté. "J'ai écrit une lettre à
l'Opep pour leur dire que les sanctions étaient levées et que nous
allions revenir" au niveau de production antérieur.


L'Iran a produit 2,85 millions de bpj en juillet, selon une enquête Reuters.


L'Iran et les grandes puissances du groupe dit P5+1
(Etats-Unis, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Russie et Chine) ont
trouvé le 14 juillet un accord sur le programme nucléaire de Téhéran qui
permettra une levée des sanctions économiques pesant sur la République
islamique.



(Rédaction de Dubaï, Patrick Vignal pour le service français)

107 de 215 - 03/8/2015 12:08
waldron Messages postés: 9824 - Membre depuis: 17/9/2002

(CercleFinance.com) - UBS (NYSEArca: FBGX - actualité) relève sa recommandation sur Royal Dutch Shell (Xetra: R6C1.DE - actualité)
de 'neutre' à 'achat' et ajuste son objectif de cours de 2130 à 2150
pence, après le repli du titre depuis l'annonce de la transaction
proposée avec BG Group (London: BG.L - actualité) , opération pour laquelle le courtier reste positif.

'Shell (London: RDSB.L - actualité)
a mieux clarifié les bénéfices de cette opération et initié une réponse
plus significative à l'environnement de prix de pétrole bas, par
rapport au début de l'année', estime l'intermédiaire financier.

Selon
UBS, la position unique de BG au Brésil apporte à la compagnie
pétrolière anglo-néerlandaise 'une activité de taille, à rendement élevé
et à un faible coût', tout en complétant ses activités mondiales en
eaux profondes.

'Tactiquement le timing de l'approche de Shell
semble avoir été très bien jugé', ajoute le broker, qui s'attend à ce
que les principaux régulateurs approuvent probablement l'opération 'avec
une fuite limitée de valeur'.

108 de 215 - 05/8/2015 16:35
Laboursefacile Messages postés: 13120 - Membre depuis: 03/12/2005
D'après le dernier rapport hebdomadaire dévoilé par le Département à l'Energie américain, les stocks commerciaux de brut, hors réserve stratégique, ont reculé de 4,4 millions de barils lors de la semaine close au 31 juillet, à 455,3 millions de barils. Malgré ce repli, les stocks n'avaient jamais été aussi élevés à cette période de l'année depuis au moins 80 ans! Le consensus tablait sur une baisse de 1,6 million de barils.

Les stocks d'essence ont eux progressé de 0,8 million de barils, contre une baisse de 200.000 barils attendue. Alors que les stocks de produits distillés (gazole et fioul de chauffage) ont progressé de 0,7 million de barils, contre une augmentation de 1,8 million de barils anticipée.
109 de 215 - 06/8/2015 11:50
maywillow Messages postés: 1324 - Membre depuis: 27/1/2002

(CercleFinance.com) - Concurrent de Vallourec en nettement plus rentable, le groupe argento-italien Tenaris a enregistré une chute de 84% de son résultat net au 2e trimestre, à 66 millions de dollars contre 408 millions un an plus tôt. La marge du groupe baisse mais ce mouvement, qui devrait se poursuivre au 3e trimestre, pourrait selon la direction s'inverser durant le dernier quart de l'année. Tenaris anticipe en effet, fin 2015 et surtout en 2016, le rebond du marché des OCTG (Oil Countries Tubular Goods, appellation technique des tubes destinés à l'industrie pétrolière).



A la Bourse de Milan, où le titre du groupe domicilié au Luxembourg est coté parallèlement à New York, l'action Tenaris cède 1,2% à 11,3 euros. Elle recule de près de 10% depuis le début de l'année et de 30% sur un an, quand chez Vallourec ces retraits sont de 41% et 59%.



Au 2e trimestre (T2), ajoute le sidérurgiste spécialisé, les ventes ont chuté de 30% à 1,9 milliard de dollars, soit - 45% pour l'Amérique du Nord et - 21% dans le reste du monde. La chute des volumes de tubes accompagne celle des facturations : - 30% sur le trimestre, à 635.000 tonnes, contre 902.000 tonnes un an plus tôt.



Pénalisé par un faible facteur de charge des usines et des restructurations, l'excédent brut d'exploitation (EBITDA, en anglais) du T2 a donc dégringolé de 62% à 265 millions, induisant une dégringolade de la marge correspondante à 14,2% contre 26,4% un an plus tôt.



Le cash-flow opérationnel trimestriel atteint cependant 548 millions d'euros, soit 1,4 milliard sur le semestre. Tenaris se trouve toujours en situation de trésorerie nette positive à hauteur de 1,8 milliard de dollars.



Et maintenant ? En guise de perspectives, Tenaris note que le nombre de forages pétroliers actifs aux Etats-Unis semble maintenant se stabiliser à un niveau inférieur d'environ 50% à ce qu'il était l'an dernier (- 40% au Canada). Dans le reste du monde, la recul est 'plus graduel' à mesure que les compagnies pétrolières réduisent leurs investissements.



'Nous nous attendons à un nouveau tassement des ventes au 3e trimestre', indique la direction de Tenaris, qui estime que les prix moyens facturés devraient de plus baisser au second semestre, en raison de la tendance générale du marché et d'un mix produit moins favorable. La marge devrait de nouveau être pénalisée, au 3e trimestre, par la faiblesse du taux d'utilisation des usines.



'Mais elle devrait s'améliorer au 4e trimestre avec la reprise des expéditions', prévoit la direction. Tenaris s'attend aussi, en 2016, à la poursuite de la reprise du marché OCTG 'alors que les stocks des clients devraient arriver à épuisement, d'autant que nos marges devraient profiter des économies et de la faiblesse des prix des matières premières'.



Le cash-flow opérationnel trimestriel atteint cependant 548 millions d'euros, soit 1,4 milliard sur le semestre. Tenaris se trouve toujours en situation de trésorerie nette positive à hauteur de 1,8 milliard de dollars.



Et maintenant ? En guise de perspectives, Tenaris note que le nombre de forages pétroliers actifs aux Etats-Unis semble maintenant se stabiliser à un niveau inférieur d'environ 50% à ce qu'il était l'an dernier (- 40% au Canada). Dans le reste du monde, la recul est 'plus graduel' à mesure que les compagnies pétrolières réduisent leurs investissements.



'Nous nous attendons à un nouveau tassement des ventes au 3e trimestre', indique la direction de Tenaris, qui estime que les prix moyens facturés devraient de plus baisser au second semestre, en raison de la tendance générale du marché et d'un mix produit moins favorable. La marge sera de nouveau pénalisée, au 3e trimestre, par la faiblesse du taux d'utilisation des usines.



'Mais elle devrait s'améliorer au 4e trimestre avec la reprise des expéditions', prévoit la direction. Tenaris s'attend aussi, en 2016, à la poursuite de la reprise du marché OCTG 'alors que les stocks des clients devraient arriver à épuisement, d'autant que nos marges devraient alors profiter des mesures d'économies et de la faiblesse des prix des matières premières'.

110 de 215 - 07/8/2015 10:32
La Forge Messages postés: 1339 - Membre depuis: 03/8/2000

(CercleFinance.com) - Royal Dutch Shell, la major pétrogazière anglo-néerlandaise, a signé l'accord de cession de sa participation de 75% du capital de sa coentreprise chinoise Tongyi Lubricants au groupe Huo, qui en détient le soldeicon1.png. L'opération dont le montant n'a pas été précisé devrait être finalisée fin 2015 ou début 2016.



Tongyi Lubricants est présenté comme l'un des grands fournisseurs de lubrifiants en Chine. Shell avait pris le contrôleicon1.png de son capital en 2006 auprès du groupe Huo, opération inverse à celle qui est annoncée aujourd'hui.



Shell indique que cette opération s'inscriticon1.png dans le cadre de la stratégie de focalisation de sa division Aval (raffinage, marketing et distribution) sur un nombre d'actifs réduit aux positions commerciales fortes.



Pour autant, le groupe ne déserte pas le marché : il a d'ailleurs ouvert, en juin dernier, une usine de production de lubrifiants qui, dans la ville chinoise de Tianjin, dispose d'une capacité annuelle de 330.000 millions de litres, soit la consommation de 65 millions de voitures.

111 de 215 - 07/8/2015 12:10
La Forge Messages postés: 1339 - Membre depuis: 03/8/2000

(CercleFinance.com) - Le secteur pétrolier se redresse en fin et Total, comme une locomotive du CAC40, gagne 2,5% à 46,4E, franchissant la MM100 qui gravite vers 46,15E.

Il ne reste qu'à déborder la résistance des 46,5/46,9E du 24 juin pour aller chercher le prochain objectifs à 48,1E du 22 mai.

112 de 215 - 07/8/2015 17:39
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Les prix à la pompe à essence poursuivent leur repli, en pleine période de vacances estivales. Le litre de Gazole, carburant le plus utilisé par les Français a reculé de 4,9 centimes sur un mois - contre -3,3 centimes au 29 juillet - pour s'établir à 1,153 euro. Sur un an, le recul est de 15,9 centimes, soit une baisse de plus de 12%, d'après les derniers relevés effectués par le site Carbeo.com. Même constat pour le litre de Sans Plomb 95, dont le prix est en recul de -2,8 centimes à 1,415 euro (-6,5% sur un an). Enfin, le litre de SP98 vaut désormais 1,469 euro, en repli d'1,7% sur le mois et de 6,1% sur un an.
113 de 215 - 10/8/2015 11:45
waldron Messages postés: 9824 - Membre depuis: 17/9/2002

(Boursier.com) — Le rebond esquissé vendredi par les entreprises du secteur pétrolier et parapétrolier n'était qu'un feu de paille. Les titres comme Technip, CGG, Total, Bourbon ou Vallourec font partie des principales baisses du jour, alors que le baril de Brent peine à s'extirper de la zone des 48,50$, un cours proche du plancher annuel de 46,59$ touché le 13 janvier dernier, qui constitue aussi un plus bas depuis 2009.

JP Morgan n'a pas hésité à abaisser sa projection moyenne à 50$ le baril de Brent sur le second semestre, ce qui aboutirait à une moyenne 2015 de 54,50$. Le bureau d'études a également sabré sa prévision 2016, ramenée à 52,50$. Quant à la Société Générale, elle a ramené de 65 à 53,10$ son anticipation moyenne pour le trimestre en cours. Pour 2016, le curseur est placé à 55$ contre 60$ précédemment. L'analyste pense que le sur-approvisionnement est plus important que prévu et qu'il durera plus longtemps qu'escompté.

114 de 215 - 10/8/2015 17:09
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
La baisse des prix du pétrole est une aubaine pour la croissance mondiale. Lorsque le prix du baril baisse de 10%, le gain de croissance mondiale atteint 0,4 point rappelle Marc Touati, économiste chez ACDFI.

Et c’est reparti ! Après une remontée à 65 dollars de fin avril à fin juin, le baril de brent est reparti en forte baisse depuis bientôt un mois. Avec un niveau actuel de 53 dollars, il se rapproche de son plancher de janvier dernier aux alentours des 48 dollars. Ah, qu’elle paraît loin l’époque où le baril de brut valait plus de 100 dollars et a fortiori lorsqu’il atteignait des sommets de 150 dollars ! A l’époque, les « spécialistes » de l’or noir hurlaient que les conséquences de ce pétrole cher allaient être catastrophiques et surtout que cette flambée ne faisait que commencer, soutenant que le prix normal du baril était aux alentours des 250 dollars...

Aujourd’hui, alors que le baril fluctue entre 47 et 65 dollars depuis sept mois, les mêmes « analystes », rejoints d’ailleurs par beaucoup d’autres, soulignent que la baisse de ce cours est dangereuse et annoncent un effondrement de la croissance mondiale, ainsi que la poursuite de la dégringolade du prix du pétrole… D’où une question : où est la vérité dans tout ça ? Elle n’est déjà certainement pas dans les déclarations et prévisions de ces soi-disant « spécialistes du pétrole » qui disent tout et n’importe quoi depuis des années et qui ont quasiment toujours tort.

Une baisse des prix profitable
Très humblement, nous ne faisons pas partie de ces « spécialistes ». Nous essayons simplement d’analyser et de faire nos prévisions en fonction des réalités économiques, avec indépendance et pragmatisme. C’est notamment ce qui nous a permis d’annoncer, lorsque le baril valait 150 dollars en juillet 2008, que ce niveau de prix n’avait aucun sens et qu’il allait fortement chuter les mois suivants. Il tomba d’ailleurs à 34 dollars six mois plus tard. De même, c’est ce qui nous a permis d’annoncer depuis 2010, que, grâce à une croissance mondiale stabilisée entre 3 % et 4 % et à l’accroissement de la production énergétique mondiale, l’augmentation du prix du baril serait modérée, amenant ce dernier autour d’un prix d’équilibre entre 70 et 110 dollars.

Depuis que le jalon bas de cette fourchette a été touché, certains craignent le pire. Mais, en fait, il n’y a aucune raison de s’inquiéter. En effet, il ne faut pas se tromper sur le sens de la causalité : le repli du prix du baril est principalement une conséquence du ralentissement économique passé, alors que la production pétrolière et énergétique a continué de progresser. Il n’est donc absolument pas annonciateur d’un écroulement de l’activité économique de la planète.

Bien au contraire. Et pour cause : lorsque le prix du baril augmente de 10 dollars, la croissance mondiale se retrouve amputée de 0,4 point. Réciproquement, lorsqu’il baisse de 10 dollars, le gain de croissance planétaire atteint 0,4 point. Autrement dit, grâce à la baisse du prix du baril et à son corollaire, le repli des cours des principales matières premières, la croissance mondiale pourra se stabiliser durablement entre 3 % et 3,5 %.

Moindre appétence pour les énergies alternatives
Les principaux vecteurs de transmission des variations des prix de l’or noir sur l’économie mondiale sont au nombre de trois.

Primo, lorsque ces derniers baissent, le pouvoir d’achat des ménages est amélioré, permettant à ces derniers de consommer davantage. Secundo, les coûts de production des entreprises sont réduits, assurant à ces dernières une meilleure rentabilité, les incitant par là même à investir et à embaucher davantage. Tertio, compte tenu de ces deux premiers avantages, l’horizon global s’améliore, alimentant un cercle vertueux revenu-consommation-investissement-emploi.

A ces trois points économiques positifs, il est possible d’en ajouter un quatrième, en l’occurrence la diminution des ressources financières de certains pays ennemis de la démocratie, qui n’hésitent pas à utiliser leurs recettes pétrolières pour financer le terrorisme et/ou tenter de nuire à la stabilité économico-politique mondiale. En fait, il n’existe qu’un seul effet pervers à la baisse des cours pétroliers. A savoir, la moindre appétence pour développer des énergies alternatives à l’or noir. Car ces dernières étant plus onéreuses, elles ne sont rentables que si le prix du pétrole dépasse les 70 dollars.

La demande de matières premières va continuer de croître significativement
Pour autant, n’exagérons pas cet effet négatif. En effet, la population mondiale augmentera tendanciellement d’environ 1 % par an au cours des deux prochaines décennies. Elle devrait ainsi atteindre 9 milliards d’habitants d’ici 2030. Dans le même temps, le niveau de vie de plus en plus de personnes progresse à travers le monde. On estime par exemple que le nombre de Chinois vivant correctement (c’est-à-dire selon des standards occidentaux) dépasse actuellement les 450 millions, contre 100 millions en 2000 et ils seront au moins 600 millions en 2020. Dans ce cadre, les habitudes de consommation changent et réclament de plus en plus de matières premières énergétiques et alimentaires et : plus de pétrole, plus de viandes, plus de blé…

Autrement dit, il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que, sauf en cas de guerre nucléaire ou de pandémie planétaire, la demande mondiale de produits énergétiques et plus globalement de matières premières va continuer de croître significativement dans les prochaines années. Dès lors, dans la mesure où celles-ci sont physiquement limitées, il est inévitable que leurs prix continueront de progresser. Le véritable moyen de freiner la flambée des cours des matières premières réside donc toujours dans la capacité à innover et à engager le monde dans une double révolution technologique : celle des NTE (Nouvelles Technologies de l’Energie) et celle des NTA (Nouvelles Technologies de l’Agro-alimentaire). Cette double mutation permettra tout d’abord d’optimiser les ressources naturelles et d’accompagner le développement de la planète en réduisant les risques de pénuries. Ensuite, elle assurera une période durable de croissance forte, créatrice d’emplois et de revenus. Enfin, elle se traduira aussi par une réduction des tensions sociales et par un monde moins belliqueux.

Alors, vive la baisse du pétrole et vivement l’avènement d’une économie mondiale plus forte et moins dépendante de l’or noir.

Marc Touati
115 de 215 - 11/8/2015 13:53
Grupo GuitarLumber Messages postés: 1717 - Membre depuis: 24/6/2003

(Boursier.com) — Voici une nouvelle qui ne devrait pas arranger les affaires du pétrole. Alors que le marché pétrolier est déjà très déséquilibré, la production de l'Opep a atteint le mois dernier un niveau plus observé depuis trois ans avec l'accélération de la production iranienne. Selon les données fournies par l'Opep dans son dernier rapport mensuel, la production du cartel a augmenté de 100.700 barils par jour en juillet, à 31,5 mbj. Un niveau atteint alors que l'Arabie saoudite a réduit son exploitation de près de 300.000 barils, soit la plus forte baisse depuis août 2014.

L'Opep a par ailleurs rehaussé sa prévision de croissance de la demande mondiale de brut pour 2015, de 1,28 mbj à 1,38 mbj, à 92,7 mbj. Une légère révision qui s'explique par une consommation plus forte qu'attendue dans les pays de l'OCDE.

Le WTI perd 1,6% actuellement sur le Nymex, à 44,3 dollars, tandis que le Brent cède 1,2% à 50,4 dollars.

116 de 215 - 12/8/2015 17:03
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
D'après le dernier rapport hebdomadaire dévoilé par le Département à l'Energie américain, les stocks commerciaux de brut, hors réserve stratégique, ont reculé de 1,7 million de barils lors de la semaine close au 7 août, à 453,6 millions de barils. Jamais les stocks n'avaient été aussi élevés à cette période de l'année depuis au moins 80 ans! Le consensus tablait sur une baisse de 2 millions de barils.

Les stocks d'essence ont eux reculé de 1,3 million de barils, contre une baisse de 675.000 barils attendue. Alors que les stocks de produits distillés (gazole et fioul de chauffage) ont progressé de 3 millions de barils, contre une augmentation de 1 million de barils anticipée.
117 de 215 - 13/8/2015 22:21
sarkasm Messages postés: 1319 - Membre depuis: 26/2/2009

(Tradingsat.com) - Plombé par le nouveau retournement à la baisse des cours du baril, le secteur parapétrolier a enregistré jeudi les plus mauvaises performances parmi les valeurs du SBF 120. CGG a chuté de 2,9%, Vallourec de -2,3%, et GTT - Gaztransport et Technigaz de -1,4%. Après un timide rebond en début de journée, le Brent s'échangeait jeudi soir en repli de 0,5 dollar à 49,1 dollars, tandis que le baril WTI cédait 1 dollar à 42,2 dollars.

118 de 215 - 17/8/2015 15:45
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le baril de pétrole se négocie sur ses niveaux de mars 2009 en ce début de semaine, plombé par la contraction de l'économie nippone sur les trois mois clos fin juin. Le "light sweet crude" pour livraison septembre cède 1,4% à 41,9 dollars dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange.

Alors que la Chine envoie des signes de ralentissement depuis plusieurs semaines, le Japon a vu son PIB reculer de 1,6% en rythme annualisé au deuxième trimestre. Malgré une politique monétaire ultra-accommodante et des mesures budgétaires de soutien à l'activité, l'archipel peine à prolonger son rebond observé ces derniers mois.

Une mauvaise nouvelle pour un marché fortement déséquilibré depuis de longs mois. D'un côté la demande faiblit, notamment en Asie, alors que de l'autre, l'offre reste surabondante avec l'explosion de la production de schiste en Amérique du Nord et une Organisation des pays exportateurs de pétrole qui peine à respecter ses quotas. Deux nouveaux puits de pétrole sont d'ailleurs entrés en production la semaine passée aux Etats-Unis, soit une quatrième hausse consécutive, selon les chiffres publiés vendredi par l'entreprise parapétrolière Baker Hughes.
119 de 215 - 18/8/2015 08:02
waldron Messages postés: 9824 - Membre depuis: 17/9/2002

WASHINGTON (Reuters) - L'administration américaine a accordé lundi son feu vert définitif à Royal Dutch Shell pour reprendre ses forages dans l'océan Arctique dans l'espoir d'y trouver du pétrole et du gaz, une campagne d'exploration interrompue depuis trois ans et contestée par les défenseurs de l'environnement.

Le département de l'Intérieur a donné au groupe anglo-néerlandais un permis définitif de prospection dans la mer des Tchouktches, au nord de l'Alaska.

Shell avait suspendu son programme de forages dans cette zone en 2012 après s'être heurté à de multiples difficultés imprévues, parmi lesquels la perte de contrôle d'une énorme plate-forme de laquelle 18 ouvriers avaient dû être évacués par les gardes-côtes.

Les conditions particulièrement difficiles dans la mer des Tchouktches ont dissuadé d'autres compagnies pétrolières d'y prospecter.

Le feu vert de Washington n'a été accordé à Shell qu'une fois terminées les réparations requises sur le Fennica, un brise-glace loué par la compagnie qui transporte des équipements de forage d'urgence.

Le bateau avait subi une déchirure dans sa coque après avoir heurté des hauts-fonds non répertoriés au sud de l'Alaska et il avait dû été envoyé dans l'Oregon afin d'être réparé. L'incident a obligé Shell à suspendre le programme d'exploration pour lequel le département de l'Intérieur lui avait accordé un permis.

Shell avait obtenu des concessions dans la mer des Tchouktches pendant la présidence de George W. Bush, avant 2009. Depuis, le groupe a investi quelque sept milliards de dollars (6,3 milliards d'euros) dans l'exploration de l'Arctique, où l'extraction éventuelle de pétrole nécessiterait au moins dix ans de travaux.

PROTESTATIONS DE DÉFENSEURS DE L'ENVIRONNEMENT

L'administration américaine estime que 20% des réserves de pétrole et de gaz non répertoriées du monde se trouvent dans l'Arctique.

La détermination de Shell à réaliser des forages dans cette région alimente la colère des organisations de défense de l'environnement, qui arguent du caractère vulnérable spécifique de l'océan Arctique, notamment en raison du changement climatique.

Fin juillet, 13 militants de Greenpeace s'étaient suspendus à un pont dans l'Oregon, bloquant temporairement le retour du Fennica vers l'océan Pacifique après ses travaux de réparation.

Le président Barack Obama "doit modifier le cap fixé il y a huit ans par l'ex-président George W. Bush en matière de forages dans l'Arctique, et non le perpétuer", a déclaré lundi Michael Brune, le président du Sierra Club, une organisation de défense de l'environnement.

Le Sierra Club appelle Barack Obama à annuler les enchères prévues en 2016 et 2017 pour l'octroi de nouveaux permis pétroliers et à interdire définitivement les forages dans l'océan Arctique.

Barack Obama doit se rendre en Alaska à la fin du mois pour prononcer un discours lors d'une conférence sur l'Arctique et visiter des régions menacées par le changement climatique.

Curtis Smith, un porte-parole de Shell, a déclaré que la compagnie souhaitait "évaluer ce qui pourrait devenir une ressource énergétique nationale". La compagnie n'exclut pas d'achever le forage d'un puits cet été mais elle n'a publié aucun calendrier détaillé.

(Timothy Gardner, Marc Angrand pour le service français)

120 de 215 - 18/8/2015 19:03
Laboursefacile Messages postés: 13120 - Membre depuis: 03/12/2005
(CercleFinance.com) - Le pétrole (WTI coté à New-York) a repris sa dégringolade fin juin: la question cruciale reste de savoir si la cassure des 42,5$ (plancher annuel de la mi-mars et du 11 mars 2009) sera ou non décisive.

Si la correction se poursuit, un fragile support se dessine vers 40E (il faut remonter au 2 mars 2009) mais le principal palier de soutien se dessine plutôt vers 35,4$ (plancher du 24 décembre 2008, de mi-janvier puis mi-février 2009).
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