STLA Stellantis NV

NEW YORK (Agefi-Dow Jones)--Les salariés de trois usines de General Motors (GM) ont rejeté l'accord sur une nouvelle convention collective conclu entre le syndicat UAW et le géant automobile américain, laissant planer le doute sur son adoption définitive.

L'UAW a indiqué mardi soir sur son site Internet que près de 68% des salariés de l'usine GM de Spring Hill dans le Tennessee avaient voté contre la proposition, tandis qu'une majorité l'a également rejetée sur deux autres sites dans le Michigan.

Avec ces nouveaux résultats, qui portent sur un tiers des 46.000 participants au scrutin, partisans et opposants au projet d'accord seraient quasiment à égalité, selon l'UAW.

Les membres du syndicat votent dans les sections locales selon des calendriers qui se chevauchent, et les résultats définitifs sont attendus d'ici une semaine ou deux. Le nouveau contrat doit être approuvé par une majorité de salariés.

Les choses se présentent plus favorablement chez Ford, où sur la moitié des salariés ayant déjà voté, 66% se sont prononcés en faveur de l'accord. Chez Stellantis, la maison mère de Chrysler, la nouvelle convention collective obtient également une large majorité de 81%, après le vote de 20% des salariés affiliés à l'UAW.

Le puissant syndicat de l'automobile n'a pas indiqué ce qu'il comptait faire si la nouvelle convention collective était rejetée dans une ou plusieurs entreprises. Certains de ses chefs de file locaux pourraient reprendre la grève dans tout ou partie des usines. Au plus fort du mouvement en octobre, environ un tiers des salariés syndiqués des trois géants de Detroit ont participé à des débrayages dans le cadre d'opérations ciblées.

L'UAW avait annoncé le mois dernier la conclusion d'accords qualifiés d'"historique" avec GM, Ford et Stellantis sur une nouvelle convention collective de quatre ans, mettant fin à une grève de plus de six semaines de près de 45.000 salariés.

Le nouveau contrat proposé, assez similaire dans les trois entreprises, prévoit une augmentation générale des salaires de base de 25% sur quatre ans, ainsi que des ajustements en fonction du coût de la vie.

-Nora Ecker et Mike Colias, The Wall Street Journal (Version française Jérôme Batteau) ed : LBO

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November 15, 2023 10:54 ET (15:54 GMT)

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