AOF) - Edenred (London: 0MUM.L - actualité) a publié un volume d'émission de ces solutions professionnelles pour 2014 en hausse de 12% en données comparables à 17,713 milliards d'euros, en ligne avec l'objectif de croissance organique annuel de la société compris entre 8% et 14%. Sur l'année, le chiffre d'affaires total a progressé de 8,3% à données comparables à 1,034 milliard d'euros. Son résultat d'exploitation courant est resté stable à 343 millions d'euros. Il a augmenté...
AOF) - Edenred (London: 0MUM.L - actualité) a publié un volume d'émission de ces solutions professionnelles pour 2014 en hausse de 12% en données comparables à 17,713 milliards d'euros, en ligne avec l'objectif de croissance organique annuel de la société compris entre 8% et 14%. Sur l'année, le chiffre d'affaires total a progressé de 8,3% à données comparables à 1,034 milliard d'euros. Son résultat d'exploitation courant est resté stable à 343 millions d'euros. Il a augmenté de 14,4% en comparable. Il est conforme à l'objectif du groupe d'un résultat d'exploitation courant compris entre 335 et 350 millions d'euros.Le résultat net part du groupe a gagné 2,5% à 164 millions d'euros. Au titre de l'exercice 2014, Edenred distribuera un dividende de 0,84 euro par action, soit un taux de distribution en hausse d'un point à 97% du résultat courant après impôt.Au chapitre des perspectives pour 2015, le groupe de services aux entreprises prévoit que la croissance en volume (nouveaux clients, nouvelles solutions et nouvelles géographies), devrait s'inscrire dans la continuité de 2014, tandis que la contribution liée à la hausse des valeurs faciales devrait être plus faible, reflétant le ralentissement de l'inflation mondiale.Le groupe a enfin confirmé ses objectifs organiques de croissance forte et durable, dont une progression du volume d'émission, compris entre +8% et +14% par an. AOF - EN SAVOIR PLUS Les points forts de la valeur - Leader mondial, devant Sodexo, des titres de services (tickets restaurant pour 75 %, chèques vacances et autres bonus aux salariés pour 8 %, gestion des frais professionnels pour 12 % et chèques cadeaux et autres « vouchers » pour 4 %) avec 10 % du marché ;- Positionnement sur un marché très porteur, avec des positions fortes en Amérique latine (la moitié des facturations), notamment au Brésil, premier marché mondial, et en Colombie avec le rachat de Big Pass (20 % du marché local) ;- Deux catalyseurs de croissance : hausse du taux de pénétration, notamment dans les PME, et passage du ticket papier au numérique, avec un objectif de 75 % des émissions en numérique fin 2016, contre 58 % fin 2013 ;- Forte expérience dans le numérique, segment à forte rentabilité sur plusieurs pays (85% du volume d'émission au Brésil, 100% au Royaume-Uni, 100% en Turquie...) ; - Valeur protectrice contre l'inflation via les placements financiers de la trésorerie et l'augmentation mécanique des valeurs faciales des tickets ;- En Europe, retour à une croissance proche de 6 %, notamment en France grâce aux chèques emploi service (Cesu) et prise de position de leader en Finlande avec l'acquisition de Nets Prepaid ;- Flux de trésorerie récurrents assurant une très bonne rémunération des actionnaires, avec un pay-out de 96 % en 2013. Les points faibles de la valeur - En Europe, sensibilité à la dégradation de l'emploi salarié en Europe (47 %, dont 17 % en France), à l'évolution de la législation fiscale et impact des titres « perdus/périmés » sur le résultat opérationnel ;- Impact défavorable des monnaies d'Amérique latine sur le bénéfice ;- Au Brésil, risque d'un durcissement de la réglementation bancaire sur le reclassement de la trésorerie, sur un poste réservé ;- Rémunération de la trésorerie sur les titres affectée par l'effondrement des taux d'intérêt dans la zone euro ;- Société endettée en euros alors qu'une grande partie de la trésorerie est en monnaies émergentes. Comment suivre la valeur - Elément clé de l'appréciation de la société : l'évolution du volume d'émission ou somme de la valeur faciale des titres et chèques émis ;- Programme « Inventer 2016 » : hausse de 2 à 5 % du taux de pénétration des marchés existants et de 3 à 5 % des nouveaux clients, création de nouvelles solutions (dématérialisation, tickets culture ou essence...), extension de la couverture géographique (6 nouveaux pays entre 2010 et 2016) et hausse de la valeur faciale des programmes ;- Poursuite de la croissance externe dans la gestion des frais professionnels -acquisitions en Russie et en Malaisie et achat de UTA (Union tank Eckstein), numéro un européen des cartes-essence pour poids lourds ;- Croissance du secteur « Expense management » (gestion des frais de voyage et des flottes de véhicule) dont la part dans les volumes émis devra passer de 12 % environ en 2013 à 20 % en 2016;- Réalisation des objectifs 2014 d'un chiffre d'affaires financier stable, d'une hausse de 8 à 14 % des volumes d'émissions et d'un résultat opérationnel de 335 à 350 M? ; - Valeur spéculative, les investisseurs s'interrogeant sur une sortie, après celle d'Eurazeo (London: 0HZC.L - actualité) , du fonds Colony Capital (11,3 % des actions et 14,1 % des droits de vote).
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