Crédit Agricole Loire Haute-Loire : Rapport financier
semestriel 30062023
CAISSE REGIONALE
DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL LOIRE HAUTE-LOIRE
Etablissement de crédit et courtage d’assurance,
société coopérative à capital variable régie par le
Livre V du Code monétaire et financier au capital de
30 982 912,20 €
Siège social : 94 rue Bergson, 42000 Saint Etienne
Inscription au registre du commerce de St
Etienne 380 386 854 00018, APE – 6419 Z
Cotée sur Euronext Paris, compartiment C.
RAPPORT
FINANCIER SEMESTRIEL
06-2023
TABLE DES MATIERES
1 EXAMEN
DE LA SITUATION FINANCIERE ET DU RESULTAT
N 4
1.1 La
situation
économique 4
1.1.1. Environnement
économique et financier
global 4
1.1.2. Environnement
local et positionnement de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
sur son
marché 8
1.1.3. Activité
de la Caisse Régionale au cours de
l’exercice 9
1.1.4. Les
faits
marquants 11
1.2 Analyse
des comptes
consolidés 11
1.2.1 Présentation
du groupe de la Caisse
Régionale 11
1.2.2 Contribution
des entités du groupe de la Caisse
Régionale 12
1.2.3 Résultat
consolidé 12
1.2.4 Bilan
consolidé et variations des capitaux
propres 13
1.2.5 Activité
et résultat des
filiales 15
1.3 Capital
social et sa
rémunération 15
1.3.1 Les
parts
sociales 15
1.3.2 Les
Certificats coopératifs
d’associés 16
1.3.3 Les
Certificats coopératifs
d’investissement 16
1.4 Evénements
postérieurs à la clôture et perspectives pour la Caisse Régionale
Loire
Haute-Loire 16
1.5 Informations
diverses 17
1.5.1 Informations
spécifiques sur les opérations réalisées dans le cadre de rachat de
CCI autorisé par l’assemblée générale ordinaire du 25 avril
2023 17
1.5.2 Calendrier
des publications des
résultats 17
2 FACTEURS
DE RISQUES ET INFORMATIONS
PRUDENTIELLES 18
2.1 Informations
prudentielles 18
2.2 Facteurs
de risque liés à la Caisse Régionale Loire Haute-Loire et à son
activité 19
2.2.1 Risques
de crédit et de
contrepartie 20
2.2.2 Risques
financiers 23
2.2.3 Risques
opérationnels et risques
connexes 27
2.2.4 Risques
liés à l’environnement dans lequel la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire
évolue 30
2.2.5 Risques
liés à la stratégie et aux opérations de la Caisse Régionale
Loire
Haute-Loire 34
2.2.6 Risques
liés à la structure du Groupe Crédit
Agricole 36
2.3 Gestion
des
Risques 38
2.3.1 Risques
de
crédit 38
2.3.1.1 Objectifs
et
politique 41
2.3.1.2 Gestion
du risque de
crédit 42
2.3.1.3 Concentration
du Risque de
Crédit 47
2.3.1.4 Coût
du
Risque 51
2.3.1.5 Application
de la norme
IFRS9 51
2.3.2 Risques
de
Marché 56
2.3.3 Gestion
du
Bilan 59
2.3.3.1 La
gestion du bilan – Les risques financiers
structurels 59
2.3.3.2 Le
risque de taux d’intérêt
global 60
2.3.3.3 Le
Risque de
change 61
2.3.3.4 Les
Risques de liquidité et de
financement 61
2.3.3.5 Politique
de
couverture 64
2.3.4 Risques
Opérationnels 65
2.3.4.1 Gestion
du risque : organisation, dispositif de
surveillance 65
2.3.4.2 Méthodologie 66
2.3.4.3 Assurance
et couverture des risques
opérationnels 67
2.3.5 Risques
Juridiques 67
2.3.6 Risques
de
non-conformité 68
3 COMPTES
CONSOLIDES INTERMEDIAIRES RESUMES AU 30 JUIN
2023 69
3.1 Cadre
Général 69
3.2 Etats
financiers
consolidés 70
3.3 Notes
annexes aux comptes consolidés intermédiaires
résumés 78
3.4 Notes
relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés
directement en capitaux
propres 94
3.5 Informations
sectorielles 102
3.6 Notes
relatives au
bilan 103
3.7 Parties
liées 126
3.8 Événements
postérieurs au 30 juin
2023 127
4 ATTESTATION
DU RESPONSABLE DE L’INFORMATION
FINANCIÈRE 128
5 RAPPORT
DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR L’INFORMATION FINANCIÈRE
SEMESTRIELLE
2022 129
6 GLOSSAIRE 132
1
2 EXAMEN DE LA SITUATION
FINANCIERE ET DU RESULTAT N
2.1 La situation économique
1.1.1. Environnement
économique et financier global
LE PREMIER SEMESTRE
2023
Au cours du premier semestre, dans les
grandes économies développées, l’inflation a poursuivi son repli
tout en restant élevée (notamment l’inflation sous-jacente) et les
resserrements monétaires se sont poursuivis. Les ressorts de la
reprise post-Covid ont continué de se détendre et les rythmes de
croissance se sont infléchis. Si des récessions violentes ont pu
être évitées, cela tient notamment aux amortisseurs hérités de la
pandémie sous la forme d’une épargne privée encore abondante (bien
qu’entamée) et de marchés du travail assez résistants.
Inflation : repli de l’inflation
totale, résistance de l’inflation sous-jacente
Les chaînes de valeur, congestionnées au sortir
de la pandémie de covid par le redémarrage très net de la demande
face à une offre contrainte, et les marchés de matières premières,
bouleversés par la guerre en Ukraine, se sont progressivement
normalisés. Les cours des matières premières énergétiques,
industrielles et alimentaires mais aussi les coûts de transport se
sont affaissés. A titre d’illustration, fin juin 2023, les prix du
pétrole, du minerai de fer, du blé et du fret maritime affichaient
des baisses respectives sur un an de près de 34 %, 7 %, 21 % et 50
%. Cette désinflation en amont a permis un repli, rapide et
largement mécanique, de l’inflation totale.
Aux États-Unis, après le pic de juin 2022 à 9 %,
la hausse des prix sur un an est passée à 6,4 % en décembre puis à
3 % en juin ; après avoir atteint un pic à 6,5 % en mars 2022,
l’inflation sous-jacente s’élève encore à 4,8 % en juin. En zone
euro, après avoir culminé en octobre 2022 (10,6 %), l’inflation
s’est repliée à 9,2 % en décembre pour se situer à 5,5 % en juin.
Après avoir atteint un pic de 5,7 % en mars 2023, l’inflation
sous-jacente ne se replie que très lentement (5,4 % en juin).
L’inflation sous-jacente résiste en raison de la diffusion des
hausses de coûts subies en amont à l’ensemble des prix et du
dynamisme de la consommation de services prenant le relais de celle
des biens, sans qu’une boucle prix-salaires ne puisse être
incriminée malgré la bonne tenue du marché du travail,
Croissance : plus robuste
qu’anticipée mais en nette décélération
Aux États-Unis, bien qu’elle n’ait cessé d’être
révisée à la hausse, la croissance s’est encore légèrement repliée
(en rythme trimestriel annualisé, 2 % au premier trimestre contre
2,6 % et 3,2 %, respectivement, au quatrième et au troisième
trimestres 2022). À la vigueur de la consommation (croissance de
+4,2 % sur le trimestre, et contribution à la croissance de 2,8
points de pourcentage, pp) s’opposent la performance médiocre de
l’investissement productif (contribution quasiment nulle) et la
poursuite de la contraction de l’investissement résidentiel (-4 %,
en recul pour le huitième trimestre consécutif soit une chute
cumulée de 22 % entre le premier trimestre 2021 et le premier
trimestre 2023). Enfin, les variations de stocks ont été le
principal frein à la croissance du premier trimestre avec une
contribution de -2,1 pp. Cette décélération reflète ainsi le fort
mouvement de déstockage et le ralentissement de l’investissement.
Si les bénéfices des entreprises chutent fortement pour le deuxième
trimestre consécutif, la situation financière des ménages
s’améliore : après sept trimestres consécutifs de baisse du
pouvoir d’achat, le revenu disponible réel affiche une croissance
de 2,9 %. Le taux d’épargne (4,3 %) se redresse
légèrement mais, depuis mi-2021, il est inférieur à sa moyenne
pré-covid (7,9 %, 2017-2019). Enfin, le marché du travail résiste
au ralentissement : depuis mars 2022, le taux de chômage
fluctue entre 3,4 % et 3,7 % et se situe à 3,6 % en juin.
Dans la zone euro, le ralentissement est
également marqué : la croissance du PIB est ainsi passée (en
variation sur un an) de 1,8 % au quatrième trimestre 2022 à 1 % au
premier trimestre 2023. Au cours de celui-ci, l’activité s’est de
nouveau repliée de 0,1 % (en variation trimestrielle), tirée à la
baisse par la croissance allemande (-0,3 %) enregistrant également
deux trimestres consécutifs de repli. Bien que la demande
intérieure ait encore fourni une contribution négative à la
croissance (de -0,3 point), celle-ci s’est modérée par rapport au
trimestre précédent (-1,2 point). La consommation des ménages a
connu un deuxième trimestre de recul (-0,3 %), mais moindre qu’au
précédent (-1 %), l’inflation s’étant assagie par rapport au pic du
quatrième trimestre 2022. L’investissement s’est redressé (+0,6 %,
après -3,5 %) mais sa croissance est restée modeste. La
contribution positive des échanges extérieurs à la croissance est,
une fois de plus, due à un repli plus marqué des importations que
des exportations.
La phase d’expansion soutenue donc touche à sa
fin, comme le signalent plusieurs indicateurs, notamment dans le
secteur manufacturier. Mais l’affaiblissement de l’activité dans
l’industrie ne s’est pas encore traduit par une montée des
défaillances d’entreprises. Leur nombre reste relativement faible
dans l’ensemble de l’économie. Enfin, à 6,5 % en mai 2023, le taux
de chômage est stable sur un mois mais en léger recul sur un an
(6,7 % en mai 2022).
En France, après un net freinage au second
semestre 2022, la croissance a résisté : elle est restée
positive en début d’année (0,2 % au premier trimestre 2023). Cette
apparente robustesse masque cependant la faiblesse de la demande
intérieure. Au premier trimestre, si la croissance a été soutenue
par l’amélioration des échanges extérieurs, la consommation des
ménages n’a pas rebondi. Après s’être contractée au quatrième
trimestre 2022, elle s’est révélée seulement stable au premier
trimestre 2023 et toujours inférieure à son niveau pré-pandémie. La
consommation de biens est en net repli, pénalisée notamment par la
consommation de biens alimentaires (l’inflation des biens
alimentaires était encore de 13,7 % sur un an en juin après avoir
atteint 15,9 % en mars). L’investissement des ménages s’est
également nettement replié pour le troisième trimestre consécutif.
Enfin, le resserrement monétaire commence à affecter
l’investissement des sociétés non-financières, en recul pour la
première fois depuis le troisième trimestre 2021.
Poursuite des resserrements monétaires
et des hausses de taux d’intérêt
Depuis le début de l’année 2022, les banques
centrales n’ont cessé d’affirmer la priorité donnée à la lutte
contre l’inflation. La Réserve Fédérale et la BCE se sont ainsi
lancées dans des politiques de remontée agressive et déterminée de
leurs taux directeurs. Depuis mars 2022 aux Etats-Unis et juillet
2022 dans la zone euro, ils ont ainsi été relevés de respectivement
500 et 400 points de base (pb) pour se situer à 5,25 % (borne haute
des fed funds) et 4 % (taux de refinancement) début
juillet 2023.
En sympathie avec les resserrements monétaires, les échéances
courtes de la courbe des rendements (taux de swap deux ans ou
souverains) se sont vigoureusement redressés. En revanche, les
rendements sur les échéances longues (taux 10 ans) ont moins
« grimpé » en raison : de la nature de
l’inflation, censée relever plus d’un choc que de l’installation
durable sur un rythme plus soutenu ; des craintes de
ralentissement ; de la détermination des banques centrales à
voir l’inflation converger vers leurs cibles. Les courbes de taux
d’intérêt se sont donc inversées. En début d’année, pariant sur une
reprise vigoureuse en Chine consécutive à l’abandon de la stratégie
zéro-covid et tablant sur l’idée d’un « pivot » monétaire
proche (fin prochaine de la hausse des taux directeurs suivie
rapidement d’une baisse), les marchés actions ont affiché de belles
performances.
Ces mouvements ont cependant été brièvement interrompus en mars
lorsque le resserrement monétaire américain a fait ses premières
victimes bancaires aux États-Unis (la plus emblématique étant la
faillite de la Silicon Valley Bank)1 suivie d’une
réplique en Europe provoquée par les déboires de Crédit suisse. Ces
deux événements ont remis au premier plan les questions de
stabilité financière suscitant un rebond transitoire de l’aversion
au risque (baisse des actions et des taux souverains « sans
risque », écartement des primes de crédit) et des
anticipations d’assouplissement monétaire rapide. Les banques
centrales ont cependant réaffirmé la priorité accordée à
l’inflation et la nécessité de traiter les sources d’instabilité
financière à l’aide d’outils ad hoc. La Fed a
dévoilé un nouvel instrument de politique monétaire pour aider les
banques à faire face à d’éventuels besoins de
liquidités2. Puis elle a poursuivi, tout comme la BCE,
son resserrement monétaire. Après, un mois de mars agité, les
marchés sont redevenus plus « sereins ».
Au 30 juin 2023, les taux souverains américains à 2 et 10 ans se
situent à 5,0 % et 3,9 % en hausse d’environ, respectivement, 200
et 80 pb sur un an (+50 et -2 pb sur le premier semestre 2023). Les
taux souverains allemands à 2 et 10 ans atteignent 3,2 % et 2,4 %
en hausse de, respectivement, 270 et 100 pb sur un an (+50 et -20
pb sur le premier semestre). Malgré l’arrêt du programme d’achats
d’obligations de la BCE dans le cadre de l’APP (Asset Purchase
Programme) et les importantes échéances de TLTRO fin juin, les
primes de risque acquittées par les pays non core ou
semi core ne se sont pas écartées, contrairement à ce qui
pouvait être craint. Au 30 juin, les spreads de la France
et de l’Italie se situent autour de 55 et 170 pb contre Bund (soit
des baisses respectives d’environ 5 et 35 pb depuis le début de
l’année). Par ailleurs, les marchés actions ont affiché de fortes
hausses : les indices S&P 500, Eurostoxx 50 et CAC 40
progressent, respectivement, de 16 %, 14 % et 12 % au cours du
premier semestre. Au cours de la même période, l’euro (à 1,09
contre dollar) s’est apprécié de 2,2 %.
Enfin, le taux du livret A a été relevé de 2 % (niveau auquel il
était depuis août 2022) à 3 % en février 2022. Mi-juillet, il a été
décidé de le maintenir à 3 % jusque début 2025.
Perspectives
Grâce à la bonne tenue du marché du travail et à
une épargne encore abondante bien qu’entamée, la consommation des
ménages a mieux absorbé qu’il n’était redouté les ponctions sur le
pouvoir d’achat et les resserrements monétaires. La croissance a
mieux résisté qu’anticipé. L’inflation sous-jacente
également.
La décélération de l’activité est néanmoins à l’œuvre comme
l’indiquent les enquêtes suggérant un ralentissement mondial
généralisé. Développer un scénario de décélération sans
effondrement suppose une décrue lente de l’inflation soulageant les
revenus et autorisant qu’un terme soit mis aux hausses de taux
directeurs.
Environnement international
Aux États-Unis, des fissures apparaissent : elles se creusent
à mesure que les effets répressifs du resserrement monétaire et
financier se font sentir. L’investissement résidentiel s’est ainsi
déjà fortement ajusté, l’investissement productif devrait à son
tour se contracter. Après avoir entamé leur réserve d’épargne et
recouru au crédit, les consommateurs, qui ont assuré la résistance
de la croissance, pourraient se montrer moins confiants et moins
prodigues. Si une tenue meilleure qu’anticipé de l’emploi peut
autoriser un atterrissage en douceur, le risque d’une récession
continue de planer sur le second semestre : une récession modérée
qui conduirait la croissance moyenne vers 1,2 % en 2023, puis à
seulement 0,7 % en 2024. Ce ralentissement, finalement naturel, se
fonde sur une hypothèse de poursuite du repli de l’inflation totale
et, surtout, de l’inflation sous-jacente qui atterriraient en fin
d’’année 2023 aux alentours de, respectivement, 3,2 % et 3,6 %,
avant de se rapprocher toutes deux de 2,5 % fin 2024. Le risque
pesant sur ce scénario est celui d’une inflation plus tenace que
prévu conduisant à un scénario monétaire plus agressif
qu’anticipé.
Loin de la reprise espérée, la Chine peine à retrouver sa
dynamique. Une crise de confiance profonde des ménages (crainte du
chômage, épargne de précaution) et les turbulences irrésolues du
marché immobilier continuent de justifier l’atonie de la demande
interne. Celle-ci se traduit par une faiblesse telle de l’inflation
que la déflation menace. Or, les autorités chinoises ne peuvent
ignorer que la reprise ne tient pas ses promesses mais elles
manquent d’outils de relance adaptés, propres à stimuler la
consommation. La cible annuelle de croissance que les autorités
avaient annoncée « autour de 5 % » avec prudence devrait être
atteinte (effets de base favorables) mais les doutes portent sur
l’aptitude de la Chine à maintenir ce rythme.
Zone euro dont France
Dans la zone euro, fondé sur une inflation totale moyenne se
repliant de 8,4 % en 2022 à 5,5 % en 2023 puis 2,9 % en 2024, le
scénario retient une croissance modeste, de 0,6 % en 2023 et 1,3 %
en 2024, encore inférieure à son rythme potentiel. Le repli (avéré
et prévu) du rythme de croissance est assez brutal : il n’est pas
annonciateur d’une récession mais, plutôt, d’une « normalisation »
des comportements.
Les facteurs de soutien, à l’appui de ce scénario de normalisation,
demeurent. Les défaillances d’entreprises restent, en effet, en
nombre encore relativement faible, et circonscrites à des secteurs
spécifiques (hébergement et restauration, transports et logistique)
; le marché du travail est résilient ; la profitabilité des
entreprises est « acceptable », les entreprises ayant,
dans certains secteurs, restauré leurs marges à la faveur de la
hausse des prix. Par ailleurs, le repli attendu de l’inflation
devrait limiter l’affaiblissement de l’activité : la
consommation bénéficierait de l'amélioration des revenus réels mais
aussi de l’excès d’épargne dont disposent les ménages les plus
aisés, bien qu’une large partie de ce surplus ait déjà été
transformé en actifs immobiliers et financiers non liquides. Enfin,
l’investissement hors logement devrait se maintenir grâce à la
baisse des coûts des biens intermédiaires et au fort soutien des
fonds européens. Les risques sont néanmoins majoritairement
baissiers : on peut notamment craindre un durcissement des
conditions de crédit (qui pourrait faire basculer la croissance de
la normalisation à une correction plus nette) et une compression
anticipée des marges.
Contrairement à certains pays européens, la France a pu éviter une
récession technique en début d’année. Mais les moteurs de la
croissance se « grippent ». En raison de
l’inflation, la consommation des ménages a déjà reculé ;
l’augmentation des taux d’intérêt destinée à contrer l’inflation
pèse sur l’investissement des ménages et contribuera au
ralentissement de l’investissement des sociétés non-financières. La
croissance devrait nettement fléchir en 2023 passant de 2,5 % en
2022 à 0,6 %. En 2024, une lente reprise pourrait s’amorcer et la
croissance s’élèverait à 1 %.
Politique monétaire et taux
d’intérêt
Si l’inflation totale a déjà enregistré une
nette baisse, largement mécanique, la résistance de l’inflation
sous-jacente, elle-même alimentée par une croissance plus robuste
qu’anticipé, a conduit les banques centrales à se montrer
agressives. Sous réserve de la poursuite du repli de l’inflation,
mais surtout de celui de l’inflation sous-jacente, le terme des
hausses de taux directeurs serait proche. Les taux longs pourraient
ensuite s’engager lentement sur la voie d’un repli modeste.
Après dix hausses de taux consécutives totalisant 500 points de
base, la Réserve fédérale a opté en juin pour le statu quo (borne
haute de la fourchette des Fed funds à 5,25 %) tout en
indiquant que de nouvelles hausses pourraient intervenir et en
livrant un dot plot3 suggérant un resserrement
supplémentaire de 50 points de base (pb), une projection agressive.
La crainte d’une récession couplée au maintien d’une inflation
encore trop élevée plaide en faveur d’une hausse limitée à 25 pb,
comme le suggère le marché. Les Fed Funds pourraient ainsi
atteindre leur pic à l’été (borne haute à 5,50 %).
L’assouplissement monétaire pourrait être entrepris à partir du
deuxième trimestre 2024 à un rythme progressif (25 pb par
trimestre) laissant la borne supérieure à 4,75 % à la fin de
2024.
La BCE devrait conserver une politique monétaire
restrictive, voire très restrictive, au cours des prochains
trimestres : la baisse de l’inflation est trop lente et sa
convergence vers la cible loin d’être acquise. La BCE devrait donc
remonter ses taux à deux reprises (en juillet et en septembre,
portant le taux de dépôt à 4 %) tout en poursuivant son
resserrement quantitatif : fin des réinvestissements dans le cadre
de l’APP à partir de juillet 2023 mais poursuite des
réinvestissements jusqu’à la fin 2024 dans le cadre du PEPP ;
poursuite du remboursement des TLTRO jusque fin 2024 (mais plus
graduellement après le remboursement de juin 2023). La baisse des
taux directeurs n’interviendrait pas avant fin 2024 (-50 pb).
En accordant la priorité à la lutte contre l’inflation, les
stratégies monétaires ont contribué à limiter le désancrage des
anticipations d’inflation et la sur-réaction des taux longs, mais
promu des courbes de taux d’intérêt inversées et des rendements
réels faibles voire négatifs. Hors surprise sur l’inflation, le
risque de hausse des taux longs « sans risque » mais
aussi d’écartement sensible des spreads souverains intra
zone euro est limité. Le risque d’une courbe durablement inversée
est bien réel ; notre scénario retient une pente (taux de swap 2/10
ans) de nouveau faiblement positive à partir de 2025. Les taux
américain et allemand à dix ans sont attendus aux alentours de,
respectivement, 3,75 % et 2,60 % fin 2023 puis en léger repli (3,50
%) et stables. Les spreads par rapport au Bund seraient de
65 pb pour la France et 200 pb pour l’Italie fin 2023. Enfin, notre
scénario table sur un euro à environ 1,10 dollar fin 2023.
1.1.2.
Environnement local et positionnement de la
Caisse Régionale Loire
Haute-Loire sur son marché
La Caisse Régionale Loire Haute Loire couvre 2 départements dont la
population s’élève à :
995 997 en 2020 (+1.2 %/2014) répartie à hauteur de 768 508 (+1.5%/
2014) en Loire et 227 489 (+0.4%/ 2014) en Haute-Loire (Source
INSEE : 2023).
Le taux de chômage au sens du BIT au
4ème trimestre 2022, s’affiche à 7,2% pour la Loire et
5,5% pour la Haute-Loire contre un taux de chômage au niveau
national de 7,2%.
Le taux de chômage entre le 4ème trimestre 2022 et le 1er trimestre
2022 a diminué de 0,2 pt au niveau national, de 0 pt pour la
Loire et de 0,1 pt pour la Haute-Loire.
Le revenu moyen par foyer fiscal en 2020
progresse sur les 2 départements :
En Loire : 25 241 € (+2,0% vs 2019)
dont 41,4% de foyers imposés
En Haute-Loire : 24 036 € (+ 2,6% vs 2019) dont 40,7% de
foyer imposés
En Auvergne Rhône-Alpes : 28 958€ (+1,0% vs 2019) dont
47,0% de foyer imposés (Direction Générale des Impôts, impôts 2021,
publié en 2023).
Au niveau économique, l’agriculture,
l’industrie, et les services sont présents.
L’agriculture :
La Loire compte 4 058 exploitations de 64 ha en
moyenne, représentant 1,9% des emplois (Source : CCI
Loire : 2023)
Il y a une forte spécificité en « viande et
lait » :1er cheptel bovin de Rhône-Alpes.
Les cultures de fruits et vignes sont également présentes sur le
territoire avec des appellations viticoles : Saint Joseph,
Condrieu, Côte Roannaise et côte du Forez.
La Haute-Loire compte 3 952 exploitations
de 60 ha en moyenne représentant 5,9% des emplois (source CCI
Haute-Loire : 2023)
On note la présence de la production animale (Lait, viande bovine
et ovine) , de la lentille verte du Velay (AOC) avec 653
producteurs de lentilles sur une surface de 3 000 ha (source :
La Lentille Verte du Puy)
Le poids de l’industrie est
conséquent :
En Loire, on comptabilise 5 459 établissements
soit 17,1% des emplois et en Haute–Loire, 2 608 établissements
soit 19,4 % des emplois pour un taux d’emploi dans d’industrie en
Auvergne Rhône Alpes de 14,6% (Source CCI Auvergne
Rhône-Alpes : 2023).
Le tertiaire et le commerce continuent de
se développer :
En Loire, on dénombre 47 475 établissements
soit 73,9% des emplois et 12 854 établissements soit 67,0% des
emplois en Haute-Loire.
Les secteurs principaux en Loire et Haute-Loire sont le commerce de
détail, la grande distribution avec le siège social de Casino à
Saint-Etienne, les services aux entreprises, l’éducation, la santé,
les actions sociales, le CHU de Saint-Etienne, l’enseignement
supérieur (Source CCI Auvergne Rhône-Alpes : 2023)
Les zones urbaines sont importantes avec 3
villes (St Etienne, Roanne, le Puy en Velay) qui concentrent 22,8%
de la population de la Caisse Régionale (Source INSEE :
2023).
En 2020, Saint-Etienne enregistre 174 082
habitants et 406 868 habitants avec l’agglomération.
Roanne comptabilise 34 415 habitants et 100 914 habitants avec
l’agglomération.
Le Puy en Velay recense 18 947 habitants et 82 539 habitants
avec l’agglomération (Source INSEE : 2023).
1.1.3. Activité
de la Caisse Régionale au cours de l’exercice
Une banque
engagée et utile pour le territoire
Une présence aux côtés de chaque
habitant et en toute circonstance qui se traduit par un bon niveau
d’activité
La Caisse Régionale offre le 1er réseau bancaire
sur le territoire avec 138 agences de proximité, 6 agences
spécialisées, 281 automates de retrait et 1 415 collaborateurs dont
98 alternants engagés aux côtés de nos clients.
Les encours de collecte sont en progression de +3,5 % sur un an à
15,9 Mds€.
La collecte bilan, levier de financement de l’économie de
proximité, augmente de +4,3% avec une hausse de +15,4 % sur les
livrets et un doublement des encours de dépôts à terme pour
lesquels la Caisse Régionale mène une politique volontariste envers
les entreprises du territoire. Ces mouvements vers les produits
d’épargne ont entraîné une baisse concomitante des dépôts à
vue.
La collecte hors-bilan progresse de +1,7 % avec des encours
assurance-vie en amélioration de +1 % et des valeurs mobilières qui
augmentent de +4,6 %.
Les encours de crédits clientèle progressent de +4,5 % pour
atteindre 10,3 Mds€. Ils permettent d’accompagner les projets de
l’ensemble des acteurs locaux, avec +6,3% sur les crédits habitat,
+2,8 % sur les prêts consommation et +5,8 % sur les crédits
équipement à destination des entreprises, des agriculteurs, des
professionnels, des associations et des collectivités
locales.
La production de crédits habitat est moins dynamique sur ce premier
semestre 2023, sous les effets conjugués des règles encadrant cette
activité et de la hausse des taux. Toutefois, le Crédit Agricole
Loire Haute-Loire qui représente plus de 31 %* des parts de marché
sur le crédit immobilier, continue de se mobiliser et se positionne
aux côtés de tous les emprunteurs pour les accompagner de façon
personnalisée.
L’évolution du nombre de contrats d’assurances
de biens et de personnes souscrits par les clients de la Caisse
Régionale reste dynamique à +1,6 % sur un an.
Les services poursuivent leur évolution avec +1,2 % pour les offres
de banque au quotidien.
Enfin, sur l’année 2023, la Caisse Régionale
reste attractive avec plus de 11 600 entrées en relation.
45 % des clients de la Caisse Régionale sont
sociétaires (229 625 sociétaires). Ces sociétaires représentés
par 800 administrateurs ont eu la possibilité de se rendre dans les
60 rencontres sociétaires qui se sont tenues en proximité sur ce
premier semestre.
Des résultats financiers qui attestent
de la solidité du Crédit Agricole Loire Haute-Loire dans un
environnement rendu difficile par la hausse rapide des
taux
Le Produit Net Bancaire (PNB) affiche une baisse
de -7,9 % sur un an à 161,5 M€.
Cette évolution est principalement due à une marge d’intermédiation
globale en diminution liée à la hausse brutale des taux de marché.
Dans ce contexte de forte remontée des taux, les épargnants
bénéficient d’une évolution rapide de la rémunération de leur
épargne, alors que les taux fixes des crédits immobiliers protègent
les emprunteurs de manière durable.
L’impact de cette baisse de la marge d’intermédiation est atténué
grâce à la diversité de nos revenus en lien avec la
commercialisation de services et les investissements de la Caisse
Régionale.
A 83,4 M€, les charges de fonctionnement augmentent de +1,7 % par
rapport à juin 2022. Ces charges permettent de financer le
développement de l’entreprise tant sur les moyens humains (83
nouveaux collaborateurs ont rejoint la Caisse Régionale sur le 1er
semestre 2023) que technologiques.
Dans un souci de gestion prudente et responsable, le Crédit
Agricole Loire Haute-Loire continue de renforcer ses provisions
avec une dotation sur encours sains et sensibles (provisions IFRS9)
de 4,7 M€.
Le taux de créances dépréciées est orienté à la hausse mais reste
maîtrisé à 1.87 % à fin juin 2023.
Le taux de couverture des créances douteuses dont créances en
période d’observation s’élève à
53,5 %.
Ainsi, le coût du risque s’établit à 11,3 M€ en progression de 0,5
M€ par rapport à juin 2022.
Après prise en compte de l’impôt sur les sociétés à 3,3 M€, le
résultat net social atteint 62,9 M€
(-13,6 %).
Le résultat net consolidé part du Groupe
s’établit à 47,7 M€ en intégrant 9,5 M€ de contribution du Groupe
COFAM, filiale à 100% de la Caisse Régionale et qui déploie son
activité dans les métiers des financements spécialisés.
Le cours du CCI s’établit à 62€ au 30 juin 2023 en progression de
16,5 % sur le premier semestre 2023.
La Caisse Régionale a versé un dividende de 3€ le 02 juin 2023,
soit un rendement de 5,6 % sur le cours du 31/12/2022.
La Caisse Régionale respecte pleinement les
exigences réglementaires en matière de ratio de liquidité.
Au 30 mars 2023, le niveau de fonds propres
prudentiels représente 1,7 Mds€ et la Caisse Régionale consolide
son niveau de solvabilité avec un ratio de solvabilité global de
31,1 % pour un minimum règlementaire de 10,5 %.
Les capitaux propres consolidés s’élèvent à 2,6
Mds€ et représentent 16,6 % du bilan dont le total s’élève au
30/06/2023 à 15,4 Mds€. Les dettes envers la clientèle représentent
29,3 % du bilan, tandis que celles envers les établissements de
crédits, essentiellement vis-à-vis de Crédit Agricole SA, au regard
des règles de refinancement interne au Groupe, s’élèvent à 50,6
%.
Le Crédit Agricole Loire Haute-Loire est
engagé et agit chaque jour pour la Loire et la
Haute-Loire
Embarquée dans son ambitieux projet d’entreprise
« Engagés ! », lancé fin 2022, la Caisse Régionale opère des
transformations pour accompagner les projets des clients, les
évolutions du territoire et les défis de la société.
Les premières réalisations de ce projet sont en œuvre,
comme :
- Le déploiement
d’une nouvelle organisation dans les agences qui vise à renforcer
les compétences et à apporter à nos clients et prospects plus de
conseils, de valeur et d’expertise en proximité.
De nouveaux métiers sont créés, comme celui de
conseiller habitat et transition pour fournir à nos clients un
accompagnement expert sur leurs projets de vie. De même un pôle
santé voit le jour à Saint-Etienne pour accompagner spécifiquement
les professionnels du secteur sur les 2 départements de la Loire et
de la Haute-Loire.
- Sur le volet
humain, la Caisse Régionale met en œuvre de nouvelles formes
d’organisation du travail, avec l’ouverture du travail à distance
et de la flexibilité horaire. Dans un environnement du travail en
mutation, ces nouvelles modalités visent à garantir l’équilibre
entre les attentes des clients, du territoire, des équipiers et de
la Caisse Régionale.
- Le Crédit Agricole Loire
Haute-Loire se structure pour participer au développement des
énergies vertes. Ainsi, une filière transition énergétique a été
créée et des experts recrutés pour accompagner le territoire et
tous ses acteurs dans ce défi sociétal majeur.
Fidèle à sa raison d’être, pour soutenir ses
clients, le Groupe Crédit Agricole met en œuvre des mesures
d’urgence suite aux dégradations lors des violences urbaines. Il
est ainsi possible de bénéficier d’exonération de franchise pour
les assurés touchés, les délais d’indemnisation sont réduits et des
reports d’échéances de crédit sont activables.
Tout ceci est possible grâce à la solidité
financière du Crédit Agricole Loire Haute-Loire et à sa volonté de
créer de la valeur pour chacun et construire un avenir plus durable
pour tous.
*donnée au 30/04/2023
1.1.4. Les faits
marquants
Concernant le Groupe de TVA, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
a provisionné sa quote-part estimée au fonds de péréquation sur la
base des déclarations CA3 2023 soit un total de dotation pour le S1
2023 de 898 milliers d'euros.
Les économies constitutives du gain net, après
complète indemnisation des perdants, s'élèvent à 840 milliers
d'euros pour le 1er semestre 2023 pour notre CR et ont été
comptabilisées en produit à recevoir.
Le montant de la provision épargne logement
n'est pas modifié par rapport à celui comptabilisé au T1 2023
(reconduction des dispositions arrêtées au 30/09/2022, au
31/12/2022 et au 31/03/2023 consistant à figer le niveau de
provision EL à celui du 30 juin 2023).
Compte tenu de la décision de la Cour de
cassation dans le litige Image Chèque, les sommes reçues par le
Groupe en 2021 sont définitivement acquises et la provision pour
risque opérationnel a été reprise en totalité à hauteur de 792
milliers d'euros pour la Caisse Régionale Loire Haute-Loire.
La réforme des retraites s'accompagne d'une
modification de l'évaluation de la dette actuarielle. A ce titre,
un nouveau calcul de la dette actuarielle au 31 décembre 2022 a été
réalisé pour l'ensemble des régimes.
Au 30 juin 2023, l'entité FCT Crédit Agricole
Habitat 2018 est sortie du périmètre, l'opération de titrisation
émise sur le marché, ayant été débouclée par anticipation le 27
avril 2023 pour un montant total de 1,150 milliards d'euros au
niveau Groupe.
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire a
capitalisé les avances de la BOETIE pour 17 235 milliers
d’euros au 30 juin 2023.
1.2 Analyse des comptes
consolidés
1.2.1 Présentation du
groupe de la Caisse Régionale
La Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire Haute-Loire présente
des comptes consolidés en appliquant les normes de consolidation
prévues dans le référentiel international.
En accord avec les autorités de régulation française, le Crédit
Agricole a défini une société-mère conventionnelle régionale
constitué de la Caisse Régionale et des Caisses locales qui lui
sont affiliées.
Le périmètre de consolidation du Groupe Crédit Loire Haute-Loire
n’a pas évolué au cours du premier semestre de l’année 2023.
Le Groupe est donc constitué de :
- La Caisse Régionale de Crédit
Agricole Loire Haute-Loire
- 61 Caisses Locales de Crédit
Agricole affiliées à la Caisse Régionale
- Du sous-Groupe COFAM
(consolidé),
- De LHL Immobilier
- De la SCI CAM Loire Haute-Loire
- Les FCT CA Habitat 2019, 2020, 2022 issues des opérations de
titrisation des créances habitat des Caisses Régionales du groupe
Crédit Agricole réalisées en mai 2019, mars 2020 et juin 2022.
Les évolutions sur ce premier semestre ont
été :
- Démantèlement FCT Habitat 2018 (démantèlement 1er
semestre 2023),
Ces sociétés sont toutes consolidées selon la
méthode de l’Intégration Globale.
1.2.2 Contribution des
entités du groupe de la Caisse Régionale
Contribution des entités du groupe de la Caisse
Régionale
En milliers d'€ |
Contribution au PNB Consolidé du groupe de la Caisse
Régionale |
Contribution au Résultat Brut d'Exploitation Consolidé du
groupe de la Caisse Régionale |
Contribution au Résultat Net Consolidé du groupe de la
Caisse Régionale |
Caisse Régionale |
138 296 |
53 594 |
39 695 |
Sous-Groupe COFAM |
88 170 |
27 967 |
9 454 |
Caisses Locales |
3 151 |
2 842 |
1 516 |
STT |
-3 038 |
-3 038 |
- 2 287 |
Autres Filiales |
-3 811 |
-3 913 |
-2 916 |
TOTAL |
225 806 |
80 490 |
-
749
|
1.2.3 Résultat
consolidé
Les dividendes perçus entre sociétés appartenant
au Groupe sont neutralisés.
1.2.4 1.2.4
Bilan consolidé et variations des capitaux
propres
Bilan consolidé - Actif
La baisse des autres actifs financiers à la
juste valeur par résultat provient des titres HQLA en baisse de –
56 millions d’euros.
La hausse des instruments de capitaux propres
comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non
recyclables de 23 millions d’euros est due aux éléments
suivants :
- Capitalisation de l’avance LA
BOETIE en titres de particpation pour 17 millions
d’euros ;
- Hausse de la juste valeur de LA
BOETIE de 32 millions d’euros compensée par la baisse de la juste
valeur de SACAM MUTUALISATION de 24 millions d’euros et de DEFITECH
pour 2 millions d’euros.
On constate par ailleurs la hausse des actifs
financiers au coût amorti expliquée comme suit :
- Prêts et créances sur les
établissements de crédit / - 118 millions en lien principalement
avec les comptes ordinaires (- 159 millions d’euros) ; comptes
et avances à terme (-27 millions d’euros) et valeur nette des prêts
et créances auprès des établissements de crédit (+ 68 millions
d’euros) ;
- Prêts et créances sur la clientèle
/ + 204 millions d’euros en lien avec les autres concours à la
clientèle (+173 millions d’euros) ; les locations financement
(LOCAM + 77 millions) compensés par les avances en compte courants
d’associés (- 23 millions d’euros) ;
- Titres de dettes / + 34 millions
d’euros en rapport avec les effets publics (+ 24 millions d’euros)
et obligations (+10 millions d’euros).
Bilan consolidé - Passif
Les variations les plus significatives sont les
suivantes :
- Hausse des passifs financiers au coût amorti / + 65 millions
d’euros en lien avec :
Les dettes envers les établissements de crédit / + 200 millions
d’euros avec les comptes et avances à terme (+195 millions
d’euros) ;
Les dettes envers la clientèle / - 114 millions d’euros avec les
comptes ordinaires créditeurs clients (- 355 millions d’euros), les
comptes à termes clients (+ 239 millions d’euros) ;
Les dettes représentées par un titre / - 21 millions d’euros,
principalement aux emprunts obligataires de la STT 2018 dissoute
sur le 1er semestre 2023.
- Affectation du résultat 2022 de 85 millions d’euros diminué du
versement de dividendes (13 millions d’euros par la Caisse
Régionale et 2 millions d’euros par les Caisses Locales).
1.2.5 Activité et
résultat des filiales
En milliers d’€ |
Total des
dettes(A) |
Dettes Intragroupe |
Capitaux Propres B |
% d’endettement A/B |
Sous-groupe COFAM |
972 917 |
803 895 |
470 341 |
207 % |
Ces chiffres sont issus des données consolidées
des entités du Groupe COFAM.
Une dynamique commerciale qui reste bien
orientée sur ce 1er
semestre 2023.
Avec près de 35 000 dossiers de financements
accordés sur ce premier semestre 2023 par l’entité LOCAM, la forte
dynamique commerciale enclenchée depuis 2020 continue de porter ses
fruits.
La production SIRCAM est en baisse du fait de la concentration du
portefeuille sur quelques partenaires Grands comptes. Une stratégie
de développement a été reposée en début d’année pour accompagner la
relance de l’activité de crédit.
Au 30 juin 2023, l’encours COFAM continue de progresser et s’élève
à 1 172 M€, soit une progression de presque 6 % par rapport au
31 décembre 2022.
Un semestre qui reste impacté par la
dégradation de l’environnement économique.
La dégradation du coût du risque constatée sur
la fin de l’année 2022 se poursuit sur ce premier semestre 2023,
impactée notamment par une augmentation du nombre de défaillances
d’entreprises. Le taux de couverture de l’encours contentieux reste
fort, à plus de 95 %. Les méthodes de provisionnement prudentes
permettent de ne pas hypothéquer l’avenir.
De nouvelles hausses des taux directeurs de la BCE ont été
constatées sur ce semestre et influencent ainsi à la hausse nos
taux de refinancement ; bien qu’impactant fortement notre
marge financière, cette dimension avait été anticipée dans les
prévisions.
Malgré ces éléments de contexte, les fonds propres restent solides,
ce qui permet de continuer les forts efforts d’investissements
indispensables au développement du groupe.
Les ambitions du projet d’entreprise se
déploient selon les échéances prévues.
Le groupe continue de décliner les enjeux
définis dans le projet d’entreprise 2022-2024, permettant ainsi de
renforcer les investissements humains, matériels et
technologiques.
1.3 Capital social et
sa rémunération
1.3.6 Les parts
sociales
(en euros) |
Intérêts aux parts |
Montant global |
Exercice 2022 |
2.74% |
399 434 |
Exercice 2021 |
2.22% |
323 628 |
Exercice 2020 |
2.40% |
349 869 |
1.3.7 Les Certificats
coopératifs d’associés
|
Dividende unitaire |
Montant global |
Exercice 2022 |
3.00 |
9 873 939 |
Exercice 2021 |
3.00 |
9 873 939 |
Exercice 2020 |
2.70 |
8 886 545 |
1.3.8 Les Certificats
coopératifs d’investissement
(en euros) |
Dividende unitaire |
Montant global |
Exercice 2022 |
3.00 |
3 009 600 |
Exercice 2021 |
3.00 |
3 009 600 |
Exercice 2020 |
2.70 |
2 708 640 |
1.4 Evénements
postérieurs à la clôture et
perspectives pour la Caisse
Régionale Loire
Haute-Loire
Le 18 octobre 2022, Crédit Agricole SA a opté
avec effet du 1er janvier 2023 pour la création d’un assujetti
unique pour les besoins de la taxe sur la valeur ajoutée en
application des dispositions de l’article 256 C du code général des
impôts.
Le Groupe TVA repose sur le principe de
l’indemnisation des perdants qui permettent de majorer le
coefficient de taxation forfaitaire du Groupe et, corrélativement,
les droits à déduction des membres du Périmètre.
Dans ce cadre, un fonds de péréquation sera créé
et aura pour objet :
- D’une part, de procéder à
l’indemnisation des « perdants » du Groupe TVA,
- D’autre part, de procéder à la
répartition du gain net réalisé dans le cadre de ce
dispositif.
Le Crédit Agricole Mutuel de Loire Haute-Loire
applique le taux de déduction de la TVA du Groupe depuis le
1er janvier 2023. Au 30 juin 2023, le Crédit Agricole
Mutuel de Loire Haute-Loire a constaté dans ses comptes :
- Une contribution au fonds de
péréquation de 898 milliers d’euros ;
- Un produit lié au partage du gain
de 840 milliers d’euros.
Au 30 juin 2023, le Directeur Général du Crédit
Agricole Mutuel de Loire Haute-Loire a donné délégation à la
Fédération Nationale du Crédit Agricole aux fins de signer la
convention de Groupe TVA Crédit Agricole.
Le Conseil d’Administration du Crédit Agricole
Mutuel de Loire Haute-Loire du 27 juillet 2023 a autorisé la
signature de la Convention de Groupe TVA Crédit Agricole.
La Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire
Haute-Loire n’a pas détecté d’autres événements significatifs
postérieurs au 30 juin 2023.
1.5 Informations
diverses
1.5.9 Informations
spécifiques sur les opérations
réalisées dans le cadre de rachat de
CCI autorisé par l’assemblée générale
ordinaire du
25 avril
2023
Bilan semestriel du contrat de liquidité de la Société Caisse
Régionale Crédit Agricole Loire Haute-Loire :
Au titre du contrat de liquidité confié par la société CR CA
LOIRE HAUTE LOIRE à Kepler Cheuvreux, à la date du 30 juin 2023,
les moyens suivants figuraient au compte de liquidité :
- 7 510 titres
- 105 956.38 € en espèces
- Nombre de transactions exécutées sur le semestre à l'achat :
203
- Nombre de transactions exécutées sur
le semestre à la vente : 253
- Volume échangé sur le semestre à
l'achat : 1 927 titres pour 108 149.54 €
- Volume échangé sur le semestre à la
vente : 2 445 titres pour 140 589.97 €
Il est rappelé :
- Que lors du dernier bilan du 31 décembre 2022, les moyens
suivants figuraient au compte de liquidité :
- 8 028 titres
- 72 661.37 € en espèces
- Nombre de transactions exécutées sur le semestre à l'achat :
204
- Nombre de transactions exécutées sur le semestre à la vente :
205
- Volume échangé sur le semestre à l'achat : 1 437 titres pour 77
495.56 €
- Volume échangé sur le semestre à la vente : 1 089 titres pour
59 316.67 €
- Que lors de la mise en place du
contrat, les moyens suivants figuraient au compte de liquidité
:
- 8 332 titres
- 76 111.38 € en espèces
La mise en œuvre du présent bilan est réalisée conformément à la
décision AMF n°2021-01 du 22 juin 2021 renouvelant l’instauration
des contrats de liquidité sur titres de capital au titre de
pratique de marché admise.
1.5.10 Calendrier des
publications des résultats
Ce document annuel d’information est établi en application de
l’article 451-1-1 du Code Monétaire & Financier et de l’article
221-1 du règlement général de l’AMF.)
La Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire
Haute Loire a communiqué son calendrier1 de publication
des résultats pour l’année 2023 sur le site de l’AMF le
07-12-2022.
Arrêtés des comptes |
Dates de publication2 |
Année 2022 |
Lundi 30 janvier 2023 |
S1/2023 |
Vendredi 28 juillet 2023 |
(1) Ce calendrier peut faire l’objet d’une revue
annuelle
(2) avant ouverture de la bourse
|
|
3 FACTEURS
DE RISQUES ET INFORMATIONS PRUDENTIELLES
1.1 Informations
prudentielles
Dans le cadre des accords de Bâle 3, le
règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26
juin 2013 (Capital Requirements Regulation, dit “CRR”) tel que
modifié par CRR n°2019/876 (dit “CRR 2”) impose aux établissements
assujettis (incluant notamment les établissements de crédit et les
entreprises d’investissement) de publier des informations
prudentielles. Ces informations sont à disposition sur le site
internet suivant dans le document « Informations au titre
du Pilier 3 »:
https://www.credit-agricole.fr/ca-loirehauteloire/particulier/informations/informations-financieres.html.
Situation au 30 juin 2023
L’adéquation du capital en vision réglementaire porte sur les
ratios de solvabilité et sur le ratio de levier. Chacun de ces
ratios rapporte un montant de fonds propres prudentiels à une
exposition en risque ou en levier.
Au 30 juin 2023, les ratios de solvabilité et le ratio de levier
de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire Haute-Loire sont
au-dessus des exigences minimales qui s’imposent.
1.2 Facteurs de risque
liés à la Caisse Régionale Loire Haute-Loire et à son
activité
Cette partie présente les principaux risques
auxquels la Caisse Régionale Loire Haute-Loire est exposée, ainsi
que les principaux risques liés à la détention des actions et
autres titres émis par la Caisse Régionale Loire Haute-Loire compte
tenu de sa structure.
D’autres parties du présent chapitre exposent
l’appétence au risque de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire et
les dispositifs mis en œuvre pour les gérer. L’information relative
à la gestion des risques auxquels la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire est exposée est présentée en conformité avec la norme
IFRS 7 relative aux informations à fournir sur les instruments
financiers.
Les risques propres à l’activité de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire sont présentés dans la présente section
sous les six catégories suivantes : (i) risques de crédit
et de contrepartie, (ii) risques financiers,
(iii) risques opérationnels et risques connexes,
(iv) risques liés à l’environnement dans lequel la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire évolue, (v) risques liés à la
stratégie et aux opérations de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire et (vi) risques liés à la structure du Groupe
Crédit Agricole.
Au sein de chacune de ces six catégories, les
risques que la Caisse Régionale Loire Haute-Loire considère
actuellement comme étant les plus importants, sur la base d’une
évaluation de leur probabilité de survenance et de leur impact
potentiel, sont présentés en premier. Toutefois, même un risque
actuellement considéré comme moins important, pourrait avoir un
impact significatif sur la Caisse Régionale Loire Haute-Loire s’il
se concrétisait à l’avenir.
Ces facteurs de risque sont détaillés
ci-dessous.
1.5.11 Risques de crédit
et de contrepartie
a) La Caisse
Régionale Loire Haute-Loire est exposée au
risque de crédit de ses
contreparties
Le risque d’insolvabilité de ses clients et
contreparties est l’un des principaux risques auxquels la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire est exposée. Le risque de crédit
affecte les comptes consolidés de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire lorsqu’une contrepartie n’est pas en mesure d’honorer
ses obligations et que la valeur comptable de ces obligations
figurant dans les livres de la banque est positive. Cette
contrepartie peut être une banque, un établissement financier, une
entreprise industrielle ou commerciale, un État ou des entités
étatiques, un fonds d’investissement ou une personne physique. Le
taux de défaut des contreparties pourrait augmenter par rapport aux
taux récents historiquement bas, la Caisse régionale Loire
Haute-Loire pourrait avoir à enregistrer des charges et provisions
significatives pour créances douteuses ou irrécouvrables, ce qui
affecterait alors sa rentabilité.
Bien que la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
cherche à réduire son exposition au risque de crédit en utilisant
des méthodes d’atténuation du risque telles que la constitution de
collatéral, l’obtention de garanties, la conclusion de contrats de
dérivés de crédit et d’accords de compensation, il ne peut être
certain que ces techniques permettront de compenser les pertes
résultant des défauts des contreparties. En outre, la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire est exposée au risque de défaut de
toute partie qui lui fournit la couverture du risque de crédit
(telle qu’une contrepartie au titre d’un instrument dérivé) ou au
risque de perte de valeur du collatéral. Par ailleurs, seule une
partie du risque de crédit supporté par la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire est couverte par ces techniques. En conséquence, la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire est exposée de manière
significative au risque de défaut de ses contreparties.
Au 30 juin 2023, l’exposition au risque de
crédit et de contrepartie (y compris risque de dilution et risque
de règlement livraison) du groupe consolidé Crédit Agricole Loire
Haute-Loire (incluant le groupe COFAM et autres filiales
consolidées) s’élevait à 15.9 milliards d’euros (EAD) avant prise
en compte des méthodes d’atténuation du risque. Celle-ci se
répartit à hauteur de 63 % sur la clientèle de détail,11% sur les
entreprises, 3 % sur les États et 19 % sur les établissements de
crédit et les entreprises d’investissement. Par ailleurs, les
montants des actifs pondérés par les risques (RWA) relatifs au
risque de crédit et au risque de contrepartie auxquels est exposée
le groupe Crédit Agricole Loire Haute-Loire (incluant le groupe
COFAM et autres filiales consolidées) sont respectivement de
4.5 milliards d’euros et 44 millions d’euros au
30 juin 2023.
b) Toute
augmentation substantielle des provisions pour pertes sur prêts ou
toute évolution significative du risque de perte
estimé par le groupe Crédit Agricole
Caisse Régionale Loire Haute-Loire liée
à son portefeuille de prêts et de créances pourrait peser
sur ses résultats et sa situation financière
Dans le cadre de ses activités de prêt, la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire comptabilise périodiquement,
lorsque cela est nécessaire, des charges pour créances douteuses
afin d’enregistrer les pertes réelles ou potentielles de son
portefeuille de prêts et de créances, elles-mêmes comptabilisées
dans son compte de résultat au poste “Coût du risque”. Le niveau
global des provisions de la Caisse régionale Loire Haute-Loire est
établi en fonction de l’historique de pertes, du volume et du type
de prêts accordés, des normes sectorielles, des arrêtés des prêts,
de la conjoncture économique et d’autres facteurs liés au taux de
recouvrement des divers types de prêts, ou à des méthodes
statistiques basées sur des scénarios collectivement applicables à
tous les actifs concernés. Bien que la Caisse régionale Loire
Haute-Loire s’efforce de constituer des provisions adaptées, elle
pourrait être amenée à l’avenir à augmenter les provisions pour
créances douteuses en réponse à une augmentation des actifs non
performants ou pour d’autres raisons (telles que des évolutions
macroéconomiques et sectorielles), comme la dégradation des
conditions de marché ou des facteurs affectant certains pays ou
industries, notamment dans le contexte actuel de crise. Les
tensions récentes sur les prix et la disponibilité des énergies et
matières premières pourraient plus particulièrement affecter la
solvabilité de certains segments de clientèle (PME, professionnels)
ou secteurs d’activités financés particulièrement sensibles au
niveau de ces prix ou à leur volatilité (secteur agricole français,
production et négoce de matières premières) en dégradant leur
rentabilité et leur trésorerie ou en provocant des interruptions
d’activité L’augmentation significatives des provisions pour
créances douteuses, la modification substantielle du risque de
perte, tel qu’estimé, inhérent à son portefeuille de prêts non
douteux, ou la réalisation de pertes sur prêts supérieure aux
montants provisionnés, pourraient avoir un effet défavorable sur
les résultats et la situation financière de la Caisse régionale
Loire Haute-Loire.
Au 30 juin 2023, le montant brut des prêts,
avances et titres de créance du groupe consolidé Crédit Agricole
Loire Haute-Loire (incluant le groupe COFAM et autres filiales)
s’élevait à 14.1 milliards d’euros. Au titre du risque de crédit,
les montants de provisions, dépréciations cumulées, et des
ajustements s’y rapportant s’élevaient à 294.3 millions d’euros
(Stages 1, 2 et 3).
À cette date d’arrêté, le coût du risque sur
encours s’élevait à 26,94 millions d’euros.
c) Une détérioration de
la qualité de crédit des entreprises industrielles et commerciales
pourrait avoir une incidence défavorable sur les
résultats de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire.
La qualité du crédit des emprunteurs corporates
pourrait être amenée à se détériorer de façon significative,
principalement en raison d’une augmentation de l’incertitude
économique et, dans certains secteurs, aux risques liés aux
politiques commerciales des grandes puissances économiques. Les
risques pourraient être amplifiés par des pratiques récentes ayant
consisté pour les prêteurs à réduire leur niveau de protection en
termes de covenants bancaires inclus dans leur documentation de
prêt, ce qui pourrait réduire leurs possibilités d’intervention
précoce pour protéger les actifs sous-jacents et limiter le risque
de non-paiement. Si une tendance de détérioration de la qualité du
crédit devait apparaître, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
pourrait être contraint d’enregistrer des charges de dépréciation
d’actifs ou déprécier la valeur de son portefeuille de créances, ce
qui pourrait se répercuter de manière significative sur la
rentabilité et la situation financière de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire.
Au 30 Juin 2023, l’exposition brute de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire sur les secteurs hors administrations
publiques, banques, assurances et personnes privées s’élève à
1 183.7 millions d’euros (EAD) (dont 28.4 millions d’euros en
défaut) et provisionnés à hauteur de près de 63.7 %.
d) La Caisse régionale Loire
Haute-Loire pourrait être impactée de manière
défavorable mais modéré par des
événements affectant les secteurs auxquels elle est fortement
exposée
Au 30 juin 2023, les expositions crédit de la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire sur la filière « personnes
privées » s’élevaient à 6.95 milliards d’euros (EAD), soit
57.87 % des expositions au risque de crédit. Les expositions crédit
sur autres filières d’activités économiques sont diversifiées ce
qui permet à la Caisse régionale d’être modérément exposé à un
impact disproportionné sur un secteur.
e) La solidité et
le comportement des autres institutions financières et acteurs du
marché pourraient avoir un
impact défavorable sur la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire
La capacité de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire à effectuer des opérations de financement ou
d’investissement et à conclure des transactions portant sur des
produits dérivés pourrait être affectée défavorablement par la
solidité des autres institutions financières ou acteurs du marché.
Les établissements financiers sont interconnectés en raison de
leurs activités de trading, de compensation, de contrepartie, de
financement ou autres. Par conséquent, les défaillances d’un ou de
plusieurs établissements financiers, voire de simples rumeurs ou
interrogations concernant un ou plusieurs établissements
financiers, ou la perte de confiance dans l’industrie financière de
manière générale, pourraient conduire à une contraction généralisée
de la liquidité sur le marché et pourraient à l’avenir entraîner
des pertes ou défaillances supplémentaires. La Caisse Régionale
Loire Haute-Loire est exposée à de nombreuses contreparties
financières, y compris des courtiers, des banques commerciales, des
banques d’investissement, des fonds communs de placement et de
couverture ainsi que d’autres clients institutionnels, avec
lesquels il conclut de manière habituelle des transactions. Nombre
de ces opérations exposent la Caisse Régionale Loire Haute-Loire à
un risque de crédit en cas de défaillance ou de difficultés
financières. En outre, le risque de crédit de la Caisse Régionale
Loire Haute-Loire serait exacerbé si les actifs détenus en garantie
par la Caisse Régionale Loire Haute-Loire ne pouvaient pas être
cédés ou si leur prix ne leur permettait pas de couvrir
l’intégralité de l’exposition de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire au titre des prêts ou produits dérivés en défaut.
Au 30 juin 2023, le montant total des
expositions brutes de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire sur des
contreparties Établissements de crédit et assimilés était de 828.57
millions euros (y compris vis-à-vis des Caisses Régionales) dont
785 millions d’euros en méthode notations internes (essentiellement
sur la filiale COFAM (LOCAM & SIRCAM)).
f) Le groupe
Crédit Agricole Loire Haute-Loire est
faiblement exposée au risque-pays et au
risque de contrepartie concentré dans les pays
où il exerce ses activités
Le territoire national compose très largement le
pays de financement des crédits distribués par le groupe consolidé
Crédit Agricole Loire Haute-Loire. Pour autant, elle accompagne ses
clients à l’étranger.
Le montant des engagements commerciaux du groupe
consolidé Crédit Agricole Loire Haute-Loire (incluant le groupe
COFAM et autres filiales) au 30 juin 2023 sur
l’Ukraine / la Russie est de 639 milliers
d’euros. Une dégradation des conditions économiques
de ces pays, et régions aurait des répercussions sur le
groupe Crédit Agricole Loire Haute-Loire.
g) La Caisse
Régionale Loire Haute-Loire est soumise à un
risque de contrepartie dans la conduite de ses activités
de marché
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire est
soumise au risque de contrepartie dans la conduite de ses activités
de marché. Toutefois, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
n'exerce en son nom propre aucune activité de marché et ne détient
pas en conséquence de portefeuille de négociation
1.5.12 Risques
financiers
a) Le resserrement rapide de
la politique monétaire pourrait impacter la rentabilité et la
situation financière de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire
En raison de la forte poussée inflationniste, la
BCE a opéré un resserrement très rapide de sa politique monétaire
depuis juillet 2022 : elle a remonté ses taux directeurs de
400 points de base (pb) en onze mois et a réduit puis mis fin aux
réinvestissements des tombées de son Asset Purchase Programme (APP)
à compter de juillet 2023. Les taux de swap à 2 ans ont ainsi gagné
245 pb en un an (à fin juin 2023) et 415 pb depuis fin
2021, et le taux de swap à 10 ans 80 pb en un an et 280 pb en
18 mois ; la courbe des taux est inversée depuis fin 2022 et
ce mouvement s’est accentué en 2023 avec des anticipations d’une
politique monétaire plus durablement restrictive et d’un
ralentissement sensible de l’économie. Dans le même temps,
l’encours de TLTRO, qui procuraient des financements longs à coût
réduit aux banques, a baissé de 1 500 Mds€ en un an
(-72%).
Ces mouvements entraînent un renchérissement
rapide des conditions de financement des banques, que ce soit sur
les marchés ou auprès de la clientèle. L’encours de dépôts
clientèle en France (source Banque de France) a fortement ralenti
(+0,7% sur un an en mai 2023) et la hausse des taux a conduit à une
réallocation rapide des dépôts, au détriment des dépôts à vue peu
rémunérés vers les DAT à moins de deux ans et vers les livrets
réglementés. Le taux d’intérêt moyen des dépôts a gagné 100 pb en
un an (à mai 23), le taux sur les nouveaux DAT < 2ans plus de
300 pb.
Parallèlement, l’encours de crédit ralentit sous
l’effet de la hausse des taux (+1,6%) mais moins que les dépôts. La
production nouvelle (cumulée sur 12 mois) baisse de 11% sur un an
(- 27% pour le crédit habitat aux ménages). La remontée du taux sur
encours est lente en raison de la forte proportion de crédit à taux
fixe. Sur les crédits nouveaux, la hausse est contrainte par le
taux de l’usure (+250 pb pour les crédits nouveaux aux sociétés non
financières et +170 pb pour les crédits nouveaux aux ménages sur un
an).
La BCE devrait continuer à relever ses taux en
2023 et les maintenir pendant plusieurs trimestres tout en
poursuivant la réduction de son bilan, ce qui maintient la pression
sur les taux d’intérêt.
Dans ce contexte, la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire a vu et pourrait continuer de voir ses résultats
notablement altérés par le renchérissement du coût de ses
ressources (hausse de la rémunération des dépôts dans un contexte
de concurrence accrue dans la collecte de dépôts et hausse du coût
des ressources de marché et substitution aux TLTRO à coût plus
élevé) et par une transmission partielle ou différée de la hausse
des taux de marché aux crédits originés sous les effets conjugués
d’une baisse de la nouvelle production et d’une concurrence
renforcée, et du mécanisme du taux de l’usure impactant la marge
nette d’intérêts.
Par ailleurs, l’inflation reste une
préoccupation et un risque majeurs. Même si elle a nettement reflué
depuis l’automne 2022, sous l’effet en grande part d’effets de base
sur les prix de l’énergie – en forte hausse il y a un an – et
également du desserrement des contraintes d’approvisionnement, la
BCE surveille étroitement l’inflation « sous-jacente »
(hors prix volatils) qui se révèle plus résistante et traduit la
diffusion de la hausse des prix de l’énergie et autres intrants
affectés par la guerre en Ukraine à l’ensemble des prix et aux
salaires. Le risque d’enclenchement d’une boucle prix-salaire, qui
entraînerait une inflation auto-entretenue et un désencrage des
anticipations est particulièrement redouté par la BCE. Outre les
impacts indirects liés à leurs conséquences sur la politique
monétaire et les taux d’intérêt, des pressions inflationnistes plus
durables qu’escompté pourraient avoir des effets directs
significatifs sur les charges de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire (salaires, achats) et par conséquent sur ses résultats
financiers.
b) Toute évolution
défavorable de la courbe des taux pèse ou est susceptible de peser
sur les revenus consolidés ou la rentabilité de la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire par son
activité de banque de détail est exposée aux variations de taux
d’intérêts. Le montant de marge nette d’intérêts encaissé par la
Caisse Régionale Loire Haute Loire sur une période donnée impacte
de manière significative ses revenus consolidés et sa rentabilité
pour cette période. Sur l’année 2022, les revenus de la Caisse
Régionale Loire Haute Loire sont constitués à 34 % par la marge
nette d’intérêts. Les taux d’intérêt sont sensiblement affectés par
de nombreux facteurs sur lesquels la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire n’a pas d’emprise. L’évolution des taux d’intérêt du
marché pourrait affecter différemment les actifs porteurs
d’intérêts et les taux d’intérêt payés sur la dette. Toute
évolution défavorable de la courbe des taux pourrait diminuer la
marge nette d’intérêt des activités de prêts de la Caisse Régionale
Loire Haute Loire ainsi que sa valeur économique.
Analyse en valeur économique
A fin Juin 2023, en cas de baisse des taux
d’intérêt dans les principales zones où la Caisse Régionale Loire
Haute Loire est exposé4, la valeur économique de la
Caisse Régionale Loire Haute Loire serait positivement affectée à
hauteur de 115 millions d’euros ; à l’inverse, à fin juin
2023, elle serait négativement affectée à hauteur de 216 millions
d’euros sur sa valeur économique en cas de hausse des taux
d’intérêt dans les principales zones où la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire est exposée. Ces impacts sont calculés sur la base d’un
bilan en extinction sur les 30 prochaines années, c’est-à-dire sans
tenir compte de la production future, et n’intègrent donc pas
l’impact dynamique éventuel d’une variation des positions au
bilan ; le bilan retenu exclut les fonds propres et les
participations conformément aux dispositions réglementaires
relatives au risque de taux (Supervisory Outlier Test ou test des
valeurs extrêmes).
Analyse en marge nette d’intérêts
En considérant un horizon de un an, deux ans et
trois ans, en prenant l’hypothèse d’un bilan constant et donc d’un
renouvellement à l’identique des opérations arrivant à terme, un
coefficient de transmission [1] (ou pass-through rate) de
50 % : à fin Juin 2023, en cas de baisse des taux
d’intérêt de - 50 points de base dans les principales zones où
la Caisse Régionale Loire Haute Loire est exposée, la marge
nette d’intérêts de la Caisse Régionale Loire Haute Loire
baisserait de - 2 million d’euros en année 1,
-4 million d’euros en année 2, -7 millions d’euros en année 3
; à l’inverse, à fin juin 2023, en cas de hausse des taux d’intérêt
de + 50 points de base dans les principales zones où la Caisse
Régionale Loire Haute Loire est exposée, la marge nette d’intérêts
de la Caisse Régionale Loire Haute Loire serait en hausse de 2
million d’euros en année 1, 4 million d’euros en année 2, et 5
million d’euros en année 3.
On constate une inversion des sensibilités entre
les deux approches : la valeur économique de la Caisse Régionale
Loire Haute Loire baisse en cas de hausse des taux alors que la
marge nette d’intérêt augmente.
La baisse de la valeur économique en cas de
hausse des taux provient d’un volume de passifs à taux fixe
globalement plus faible que les actifs à taux fixe sur les
échéances à venir.
À l’inverse, la marge nette d’intérêts augmente
en cas de hausse des taux, car la sensibilité des actifs renouvelés
à une variation de taux est plus élevée que celle des passifs
renouvelés, du fait de la présence au sein des passifs des fonds
propres et des ressources de clientèle de détail (dépôts à vue et
épargne règlementée) peu ou pas sensibles à la hausse des taux. De
plus, l’impact d’une hausse de taux est supposé se transmettre à 50
% et immédiatement aux actifs clientèles ; les dépôts à vue se
maintiennent à leur niveau actuel élevé et, sans être rémunérés
Dans les faits, la hausse de la marge nette d’intérêt se
matérialiserait plus progressivement que le laissent supposer les
résultats donnés ci-dessus.
Les résultats de la Caisse Régionale Loire Haute
Loire pourraient être également affectés par une variation des taux
aussi bien à la hausse qu’à la baisse en cas d’inefficacité
comptable des couvertures. De façon plus générale, la fin des
politiques monétaires accommodantes pourrait conduire à des
corrections importantes sur certains marchés ou catégories
d’actifs, et à une hausse de la volatilité sur les marchés.
c) Des ajustements apportés à la
valeur comptable des portefeuilles de titres et d’instruments
dérivés de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire, ainsi que de la dette
de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire, pourraient impacter son résultat
net et ses capitaux propres
La valeur comptable des portefeuilles de titres,
d’instruments dérivés et de certains autres actifs de la Caisse
Régionale de Crédit Agricole Loire Haute-Loire ainsi que de sa
dette propre inscrite dans son bilan, est ajustée à chaque date
d’établissement de ses états financiers. Les ajustements de valeur
effectués reflètent notamment le risque de crédit inhérent à la
dette propre de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire
Haute-Loire, ainsi que des variations de valeur liées aux marchés
taux et action. La plupart de ces ajustements sont effectués sur la
base de la variation de la juste valeur des actifs et des passifs
de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire Haute-Loire au
cours d’un exercice comptable, cette variation étant enregistrée au
niveau du compte de résultat ou directement dans les capitaux
propres. Les variations comptabilisées dans le compte de résultat,
si elles ne sont pas compensées par des variations inverses de la
juste valeur d’autres actifs, ont un impact sur le résultat net
consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Loire
Haute-Loire. Tout ajustement à la juste valeur affecte les capitaux
propres et, par conséquent, le ratio d’adéquation des fonds propres
de la Caisse régionale de Crédit Agricole Loire Haute-Loire. Le
fait que les ajustements à la juste valeur soient comptabilisés
pour un exercice comptable donné ne signifie pas que des
ajustements complémentaires ne seront pas nécessaires pour des
périodes ultérieures.
Au 30 juin 2023 le montant brut des prêts, avances et titres de
créance de la Caisse Crédit Agricole s’élevait à 14.1 milliards
d’euros. Au titre du risque de crédit, les montants de provisions,
dépréciations cumulées, et des ajustements s’y rapportant
s’élevaient à 294 millions d’euros.
d) La
Caisse Régionale Loire Haute-Loire peut subir des
pertes liées à la détention de titres de
capital
La valeur des titres de capital détenus par la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire pourrait décliner, occasionnant
ainsi des pertes pour la Caisse Régionale Loire Haute-Loire. la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire supporte le risque d’une baisse
de valeur des titres de capital qu’il détient dans l’exercice de
ses activités de tenue de marché et de trading,
principalement dans le cadre de la détention d’actions cotées, dans
l’exercice d’activités de private equity et dans le cadre
de prises de participations stratégiques dans le capital de
sociétés en vue d’exercer le contrôle et d’influencer la stratégie
de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire Dans l’hypothèse de
participations stratégiques, le degré de contrôle de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire peut être limité et tout désaccord avec
d’autres actionnaires ou avec la Direction de la Caisse Régionale
Loire Haute-Loire pourrait avoir un impact défavorable sur la
capacité de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire à influencer les
politiques de cette entité. Si la valeur des titres de capital
détenus par la Caisse Régionale Loire Haute-Loire venait à diminuer
de manière significative, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
pourrait être contraint de réévaluer ces titres à leur juste valeur
ou de comptabiliser des charges de dépréciation dans ses états
financiers consolidés, ce qui pourrait avoir un impact défavorable
sur ses résultats et sa situation financière.
Au 30 juin 2023, la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire détenait selon le bilan comptable près de 1 059
millions d’euros d’instruments de capitaux propres dont 20,8
millions d’euros étaient comptabilisés à la juste valeur par
résultat et 1 039 millions d’euros d’instruments de capitaux
propre comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres d’autre
part.
e) La Caisse Régionale Loire
Haute-Loire doit assurer
une gestion actif-passif
adéquate afin
de maîtriser
le risque de perte,
néanmoins
des replis prolongés du marché
pourraient réduire la liquidité, rendant plus difficile
la cession
d’actifs et pouvant engendrer
des pertes
significatives
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire est
exposée au risque que la maturité, le taux d’intérêt ou la devise
de ses actifs ne correspondent pas à ceux de ses passifs.
L’échéancier de paiement d’un certain nombre d’actifs de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire est incertain, et si la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire perçoit des revenus inférieurs aux
prévisions à un moment donné, il pourrait avoir besoin d’un
financement supplémentaire provenant du marché pour faire face à
ses obligations. Bien que la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
s’impose des limites strictes concernant les écarts entre ses
actifs et ses passifs dans le cadre de ses procédures de gestion
des risques, il ne peut être garanti que ces limites seront
pleinement efficaces pour éliminer toute perte potentielle qui
résulterait de l’inadéquation entre ces actifs et passifs.
L’objectif de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire en matière de gestion de sa liquidité est d’être en
situation de pouvoir faire face à tout type de situation de crise
de liquidité sur des périodes de temps prolongées.
Au 30 Juin 2023, la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire affichait un ratio LCR (Liquidity Coverage Ratio –
ratio prudentiel destiné à assurer la résilience à court terme du
profil de risque de liquidité) de 107 % supérieur au plancher
réglementaire de 100 %.
f) L’évolution des prix, la
volatilité ainsi que de nombreux
paramètres exposent
la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
à des risques de
marché
Les activités de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire sont impactées par les conditions des marchés
financiers qui sont, à leur tour, affectées par la conjoncture
économique, actuelle et à venir. Une évolution défavorable des
conditions du marché, de la conjoncture économique ou du contexte
géopolitique pourrait à l’avenir mettre les établissements
financiers à l’épreuve en complexifiant l’environnement au sein
duquel ils opèrent. La Caisse Régionale Loire Haute-Loire est ainsi
fortement exposée aux risques suivants : les fluctuations des
taux d’intérêt, les primes applicables aux émissions obligataires
et les cours des titres.
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire réalise
des stress tests afin de quantifier son exposition
potentielle dans des scénarios extrêmes, tels que décrits et
quantifiés dans la section gestion de risques. Toutefois, ces
techniques reposent sur des méthodologies statistiques basées sur
des observations historiques qui peuvent s’avérer peu
représentatives des conditions de marché futures. En conséquence,
l’exposition de la Caisse Régionale Loire Haute Loire aux risques
de marché dans des scénarios extrêmes pourrait être plus importante
que les expositions anticipées par ces techniques de
quantification.
Au 30 Juin 2023, la Caisse Régionale Loire Haute
Loire ne présente pas d’actifs pondérés par les risques (RWAs)
relatifs au risque de
marché
g) Les stratégies
de couverture mises en place par la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire pourraient ne pas écarter tout risque de
pertes
Si l’un quelconque des instruments ou stratégies
de couverture utilisés par la Caisse régionale Loire Haute-Loire
pour couvrir différents types de risques auxquels il est exposé
dans la conduite de ses activités s’avérait inopérant, la Caisse
régionale Loire Haute-Loire pourrait subir des pertes. Nombre de
ses stratégies sont fondées sur l’observation du comportement passé
du marché et l’analyse des corrélations historiques. Par exemple,
si la Caisse régionale Loire Haute-Loire détient une position
longue sur un actif, il pourra couvrir le risque en prenant une
position courte sur un autre actif dont le comportement permet
généralement de neutraliser toute évolution de la position longue.
Toutefois, la couverture mise en place par la Caisse régionale
Loire Haute-Loire pourrait n’être que partielle ou les stratégies
pourraient ne pas permettre une diminution effective du risque dans
toutes les configurations de marché ou ne pas couvrir tous les
types de risques futurs. Toute évolution inattendue du marché
pourrait également diminuer l’efficacité des stratégies de
couverture de la Caisse régionale Loire Haute-Loire. En outre, la
manière dont les gains et les pertes résultant des couvertures
inefficaces sont comptabilisés peut accroître la volatilité des
résultats publiés par la Caisse régionale Loire Haute-Loire.
Au 30/06/2023, l’encours de swap de macro
couverture de la Caisse Régionale s’élève à 1 201m€.
1.5.13 Risques
opérationnels et risques connexes
Le risque opérationnel de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire est
défini comme le risque de perte résultant de l’inadéquation ou de
la défaillance des processus internes, des personnes, des systèmes
ou d’événements extérieurs. Il inclut le risque de non-conformité,
le risque juridique et également les risques générés par le recours
à des Prestations de Service Essentielles Externalisées (PSEE).
Sur la période allant de 2020 à 2022, les
incidents de risque opérationnel pour la Caisse Régionale se
répartissent tel que suit :
La catégorie « Fraude externe » représente 44%
du coût du risque opérationnel pur (pertes & provisions en date
de détection), elle est constituée à hauteur de 65% de fraudes
relatives aux cartes bancaires et 22 % de fraudes relatives aux
virements.
La catégorie « Pratique en matière d’emploi »
représente ensuite 19% de l’exposition de la Caisse Régionale aux
risques opérationnels. Elle est impactée à hauteur de 36% par les
surcoûts dans le cadre de la crise sanitaire liée au Covid-19.
Les autres incidents de risque opérationnel se
répartissent entre les catégories « Traitement des opérations » (16
%), « Dommages aux actifs » (11 %) et « Relation clientèle » (7
%).
Par ailleurs, le montant des actifs pondérés par
les risques (RWA) relatifs au risque opérationnel auquel est
exposée la Caisse régionale (dont filiales) s’élevait à 934.22 M€
au 30 juin 2023.
a) La Caisse
Régionale Loire Haute-Loire est exposée aux
risques de fraude externe et
interne
La fraude se définit comme un acte intentionnel
effectué dans l’objectif d’obtenir un avantage matériel ou
immatériel au détriment d’une personne ou d’une organisation
perpétré en contrevenant aux lois, règlements ou règles internes ou
en portant atteinte aux droits d’autrui ou encore en dissimulant
tout ou partie d’une opération ou d’un ensemble d’opérations ou de
leurs caractéristiques.
À fin décembre 2022, le montant de la fraude
avérée pour le périmètre de la Caisse régionale Loire Haute-Loire
s’élève à 818 K€ après récupération, en baisse de 33 % comparé à
fin décembre 2021.
Hors dossiers exceptionnels, la répartition des
risques de fraudes est la suivante :
• Fraude aux moyens
de paiement (monétique, virements et chèques) : 60 % ;
• Fraude identitaire
et documentaire : 20 % ;
Dans un contexte d’augmentation des tentatives
de fraude externe et de complexification de leurs modes opératoires
(via notamment la cybercriminalité), les principaux enjeux résident
désormais dans la proactivité des acteurs bancaires. La prévention
de la fraude vise ainsi à préserver les intérêts de la Banque et à
protéger les clients. Les conséquences de ces risques de fraude
pourraient s’avérer significatives.
b) La Caisse
Régionale Loire Haute-Loire est
exposée aux risques liés
à la sécurité et à la fiabilité de ses systèmes informatiques et de
ceux des tiers
La technologie est au cœur de l’activité des
banques en France, et la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
continue à déployer son modèle multicanal dans le cadre d’une
relation durable avec ses clients. Dans ce contexte, la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire est confrontée au cyber risque,
c’est-à-dire au risque causé par un acte malveillant et/ou
frauduleux, commis virtuellement, avec pour intention de manipuler
des informations (données personnelles, bancaires/assurantielles,
techniques ou stratégiques), processus et utilisateurs dans le but
de porter significativement préjudice aux sociétés, leurs employés,
partenaires et clients. Le cyber risque est devenu une priorité en
matière de risques opérationnels. Le patrimoine informationnel des
entreprises est exposé à de nouvelles menaces complexes et
évolutives qui pourraient impacter de manière significative, en
termes financiers comme de réputation, toutes les entreprises et
plus spécifiquement les établissements du secteur bancaire. La
professionnalisation des organisations criminelles à l’origine des
cyber-attaques a conduit les autorités réglementaires et de
supervision à investir le champ de la gestion des risques dans ce
domaine.
Comme la plupart des banques, la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire dépend étroitement de ses systèmes de
communication et d’information dans la conduite de l’ensemble de
ses métiers. Toute panne, interruption ou défaillance dans la
sécurité de ces systèmes pourrait engendrer des pannes ou des
interruptions au niveau des systèmes de gestion des fichiers
clients, de comptabilité générale, des dépôts, de service et/ou de
traitement des prêts. Si, par exemple, les systèmes d’information
de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire devenaient défaillants,
même sur une courte période, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
se trouverait dans l’incapacité de répondre aux besoins de certains
de ses clients dans les délais impartis et pourrait ainsi perdre
des opportunités commerciales. De même, une panne temporaire des
systèmes d’information de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire, en
dépit des systèmes de sauvegarde et des plans d’urgence qui
pourraient être déployés, pourrait engendrer des coûts
significatifs en termes de récupération et de vérification
d’information. La Caisse Régionale Loire Haute-Loire ne peut
assurer que de telles défaillances ou interruptions ne se
produiront pas ou, si elles se produisaient, qu’elles seraient
traitées d’une manière adéquate. La survenance de toute défaillance
ou interruption pourrait en conséquence impacter sa situation
financière et ses résultats.
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire est aussi
exposée au risque d’interruption ou de dysfonctionnement
opérationnel d’un agent compensateur, de marchés des changes, de
chambres de compensation, de banques dépositaires ou de tout autre
intermédiaire financier ou prestataire externe de services auxquels
la Caisse Régionale Loire Haute-Loire a recours pour exécuter ou
faciliter ses transactions sur instruments financiers. La Caisse
Régionale Loire Haute-Loire est également exposée au risque de
défaillance des fournisseurs de service informatique externes,
telles que les entreprises offrant des espaces de stockage de
données “cloud”. En raison de son interconnexion grandissante avec
ses clients, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire pourrait
également voir augmenter son exposition au risque de
dysfonctionnement opérationnel des systèmes d’information de ses
clients. Les systèmes de communication et d’information de la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire, et ceux de ses clients, de ses
prestataires de services et de ses contreparties, pourraient
également être sujets à des dysfonctionnements ou interruptions en
conséquence d’un cyber-crime ou d’un acte de cyber-terrorisme. La
Caisse Régionale Loire Haute-Loire ne peut garantir que de tels
dysfonctionnements ou interruptions dans ses propres systèmes ou
dans ceux de tiers ne se produiront pas ou, s’ils se produisent,
qu’ils seront résolus de manière adéquate
Sur la période allant de 2020 à 2022, la Caisse
régionale n’a pas enregistré de perte opérationnelle au titre du
risque de dysfonctionnement de l’activité et des systèmes
c) Les politiques, procédures
et méthodes de gestion des risques mises en œuvre par
la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
pourraient l’exposer à des risques non identifiés
ou non anticipés, susceptibles d’engendrer des pertes
significatives
Les techniques et stratégies de gestion des
risques utilisées par la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
pourraient ne pas garantir une diminution effective de son
exposition au risque dans tous les environnements de marché ou de
son exposition à tout type de risques, y compris aux risques qu’il
ne saurait pas identifier ou anticiper. Par ailleurs, les
procédures et politiques de gestion des risques utilisées par la
Caisse régionale Loire Haute-Loire ne permettent pas non plus de
garantir une diminution effective de son exposition dans toutes les
configurations de marché. Ces procédures pourraient également
s’avérer inopérantes face à certains risques, en particulier ceux
que la Caisse régionale Loire Haute-Loire n’a pas préalablement
identifiés ou anticipés. Certains des indicateurs et outils
qualitatifs que la Caisse régionale Loire Haute-Loire utilise dans
le cadre de la gestion des risques s’appuient sur des observations
du comportement passé du marché. Pour évaluer son exposition, la
Caisse régionale Loire Haute-Loire applique des outils statistiques
et autres à ces observations. Ces outils et indicateurs pourraient
toutefois ne pas prédire efficacement l’exposition au risque de la
Caisse régionale Loire Haute-Loire. Cette exposition pourrait, par
exemple, naître de facteurs qu’il n’aurait pas anticipés ou
correctement évalués dans ses modèles statistiques ou de mouvements
de marché sans précédent. Ceci diminuerait sa capacité à gérer ses
risques et pourrait impacter son résultat. Les pertes subies par la
Caisse régionale Loire Haute-Loire pourraient alors s’avérer être
nettement supérieures aux pertes anticipées sur la base des mesures
historiques. Par ailleurs, certains des processus que la Caisse
régionale Loire Haute-Loire utilise pour évaluer son exposition au
risque sont le résultat d’analyses et de facteurs complexes qui
pourraient se révéler incertains. Les modèles tant qualitatifs que
quantitatifs utilisés par la Caisse régionale Loire Haute-Loire
pourraient ne pas s’avérer exhaustifs et pourraient exposer Caisse
régionale Loire Haute-Loire à des pertes significatives ou
imprévues. En outre, bien qu’aucun fait significatif n’ait à ce
jour été identifié à ce titre, les systèmes de gestion du risque
sont également soumis à un risque de défaut opérationnel, y compris
la fraude.
Au 30 juin 2023, l’exigence en fonds propres
prudentiels pour la Caisse régionale (dont filiales) s’élève à
74,74 millions d’euros au titre de la couverture du risque
opérationnel, en méthodologie avancée (AMA) basée sur les pertes
constatées et les hypothèses de pertes à moyen et long terme, et en
méthodologie standard (TSA).
d) Tout préjudice porté à la
réputation de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire pourrait avoir un impact défavorable
sur son activité
Les activités de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire dépendent en grande partie du maintien d’une
réputation solide en matière de conformité et d’éthique.
Toute procédure judiciaire ou mauvaise publicité visant la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire sur des sujets tels que la conformité
ou d’autres questions similaires pourrait porter préjudice à sa
réputation, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur ses
activités. Ces questions englobent une gestion inadéquate de
conflits d’intérêts potentiels ou d’exigences légales et
réglementaires ou des problématiques en matière de concurrence, de
déontologie, de blanchiment, de sécurité de l’information et de
pratiques commerciales. La Caisse Régionale Loire Haute-Loire est
exposée à tout manquement d’un salarié, ainsi qu’à toute fraude ou
malversation commise par des intermédiaires financiers, ce qui
pourrait également nuire à sa réputation. Tout préjudice porté à la
réputation de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire pourrait
entraîner une baisse d’activité, susceptible de peser sur ses
résultats et sa situation financière. Une gestion inadéquate de ces
problématiques pourrait également engendrer un risque juridique
supplémentaire, ce qui pourrait accroître le nombre de litiges et
exposer la Caisse Régionale Loire Haute-Loire à des amendes ou des
sanctions réglementaires.
Le risque de réputation est suivi en local pour
la Caisse régionale Loire Haute-Loire par le service conformité qui
assure notamment la prévention et le contrôle des risques de
non-conformité avec dans ce cadre, la prévention du blanchiment de
capitaux, la lutte contre le financement du terrorisme, la
prévention de la fraude, le respect des embargos et des obligations
de gel des avoirs.
e) La Caisse
Régionale Loire Haute-Loire est exposée au risque
de payer des dommages- intérêts ou des amendes
élevés résultant de procédures judiciaires, arbitrales
ou administratives qui pourraient être engagées à son
encontre
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire a fait par
le passé, et pourrait encore faire à l’avenir, l’objet de
procédures judiciaires, arbitrales ou administratives de grande
ampleur, dont notamment des actions de groupe. Lorsqu’elles ont une
issue défavorable pour la Caisse Régionale Loire Haute-Loire ces
procédures sont susceptibles de donner lieu au paiement de dommages
et intérêts, d’amendes ou de pénalités élevés. Les procédures
judiciaires, arbitrales ou administratives dont la Caisse Régionale
Loire Haute-Loire a été l’objet par le passé étaient notamment
fondées sur des allégations d’entente en matière de fixation
d’indices de référence, de violation de sanctions internationales
ou de contrôles inadéquats. Bien que, dans de nombreux cas, la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire dispose de moyens de défense
importants, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire pourrait, même
lorsque l’issue de la procédure engagée à son encontre lui est
finalement favorable, devoir supporter des coûts importants et
mobiliser des ressources importantes pour la défense de ses
intérêts.
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire a deux
objectifs principaux : la maîtrise du risque juridique,
potentiellement générateur de litiges et de responsabilités, tant
civiles que disciplinaires ou pénales, et l’appui juridique
nécessaire aux entités afin de leur permettre d’exercer leurs
activités. Les provisions pour litiges représentent 1 312K€
euros au 30 Juin 2023, versus 1 496K€ au 31 Décembre 2022
(assignations).
1.5.14 Risques liés à
l’environnement dans lequel la Caisse Régionale
Loire Haute-Loire évolue
a) La persistance de l’inflation et
en conséquence un niveau durablement élevé des taux d’intérêt
pourraient affecter défavorablement l’activité, les opérations et
les performances financières de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire
Les effets de la politique monétaire et de la
hausse des taux d’intérêt ne se sont pas encore pleinement
matérialisés et pourraient être plus négatifs que prévu sur
l’activité de la clientèle et sur la qualité des actifs. De plus,
l’inflation pourrait régresser moins vite qu’attendu voire repartir
à la hausse en fonction des aspects suivants :
- Les évolutions
géopolitiques, en particulier la guerre en Ukraine dont l’évolution
est particulièrement incertaine, et les risques qu’ils entraînent
sur les prix, notamment énergétiques et alimentaires, et les
chaînes d’approvisionnement ;
- Les conditions
climatiques, qui conditionnent également ces prix, et des
événements climatiques tels que sécheresse, inondations ou un hiver
difficile, qui peuvent entraîner une reprise des tensions sur les
prix ;
- Plus structurellement, la crise du
Covid puis la guerre en Ukraine ont mis clairement au jour des
enjeux majeurs de souveraineté, de préservation des secteurs
stratégiques et de la protection des approvisionnements-clés, afin
de ne pas dépendre d’une puissance hostile ou d’un seul
fournisseur. Combiné à l’accélération des enjeux de la transition
climatique, les évolutions des stratégies industrielles des pays
entraînent une reconfiguration économique des chaînes de valeur
mondiales et donnent lieu à des formes de protectionnismes. Ces
mouvements sont susceptibles d’entraîner des tensions
supplémentaires sur les prix et de déstabiliser les filières
économiques et les acteurs concernés.
Une inflation plus élevée pourrait conduire les
banques centrales à adopter des politiques monétaires encore plus
restrictives et donc mener à des niveaux de taux d’intérêt plus
durablement élevés, et viendrait amputer davantage le pouvoir
d’achat des ménages et détériorer la situation des entreprises. Les
défaillances d’entreprises, qui ont connu une forte baisse en 2020,
sans rapport avec le contexte macroéconomique en raison des
soutiens publics massifs, se normalisent progressivement mais
pourraient voir ainsi leur nombre augmenter plus rapidement
qu’anticipé, entraînant également une hausse du taux de chômage.
Ces différents facteurs accroissent les risques de défaut des
clients de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire mais également les
risques d’instabilité financière et de dégradation des marchés
financiers impactant l’activité et le coût du risque de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire.
En outre, la hausse rapide des taux d’intérêt
peut mettre en difficulté certains acteurs économiques importants,
en particulier les plus endettés. Des difficultés à rembourser
leurs dettes et des défaillances de leur part peuvent causer un
choc significatif sur les marchés et avoir des impacts systémiques.
Dans un contexte fragilisé par des chocs majeurs et plus
difficilement lisible, des tels événements liés aux difficultés
d’acteurs significatifs sont potentiellement dommageables à la
santé financière de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire, selon
l’exposition de celui-ci et les répercussions systémiques du
choc.
Au 30 juin 2023, les expositions de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire. aux secteurs considérés comme
“sensibles” à l’inflation et à la hausse des taux sont les
suivantes : (a) l’immobilier (hors crédit habitat) avec
1 094 millions d’euros en EAD (Exposure at
Default5) dont 2,5 % en défaut, (b) l’automobile
avec 96 millions d’euros en EAD dont 3,6 % en défaut,
(c) l’industrie lourde avec 156 millions d’euros en EAD dont
2,8 % en défaut, (d) la distribution et les biens de
consommation avec 275 millions d’euros en EAD dont 5,6 % en
défaut, et France le BTP avec 180 millions d’euros en EAD dont
5,7 % en défaut.
b) Des conditions
économiques et financières défavorables ont eu par le passé, et
pourraient avoir à l’avenir, un impact sur le Groupe Crédit
Agricole Loire Haute-Loire et les marchés sur lesquels elle
opère
Dans l’exercice de ses activités, le Groupe
Crédit Agricole Loire Haute-Loire est exposée de manière
significative à l’évolution des marchés financiers et, à
l’évolution de la conjoncture économique en France, en Europe et
dans le reste du monde, ainsi qu’à la situation géopolitique
mondiale. Au cours de l’exercice clos le 30 juin 2023, 99.9 % du
produit net bancaire du Groupe consolidé Crédit Agricole de Loire
Haute-Loire a été réalisé en France, 0.01 % dans le reste de
l’Europe. Une détérioration des conditions économiques sur les
principaux marchés sur lesquels le Groupe Crédit Agricole Loire
Haute-Loire intervient pourrait notamment avoir une ou plusieurs
des conséquences suivantes :
- Un contexte
économique plus défavorable affecterait les activités et les
opérations des clients du Groupe Crédit Agricole Loire Haute-Loire,
ce qui pourrait réduire les revenus et accroître le taux de défaut
sur les emprunts et autres créances clients ;
- Les
politiques macroéconomiques adoptées en réponse aux conditions
économiques, réelles ou anticipées, pourraient avoir des effets
imprévus, et potentiellement des conséquences sur les paramètres de
marché tels que les taux d’intérêt et les taux de change, lesquels
pourraient à leur tour impacter les activités du Groupe Crédit
Agricole Loire Haute-Loire les plus exposées au risque de marché
;
- La perception
favorable de la conjoncture économique, globale ou sectorielle, et
la quête non discriminée de rentabilité pourrait favoriser la
constitution de bulles spéculatives, ce qui pourrait, en
conséquence, exacerber l’impact des corrections qui pourraient être
opérées lorsque la conjoncture se détériorera ;
- Une
perturbation économique significative (à l’image de la crise
financière de 2008, de la crise de la dette souveraine en Europe en
2011, de la crise Covid en 2020 ou de la guerre en Ukraine et de la
crise énergétique qu’elle a occasionnée en 2022) pourrait avoir un
impact significatif sur toutes les activités du Groupe Crédit
Agricole Loire Haute-Loire, en particulier si la perturbation était
caractérisée par une absence de liquidité sur les marchés, qui
rendrait difficile la cession de certaines catégories d’actifs à
leur valeur de marché estimée, voire empêcherait toute cession
;
- Plus
globalement, des évènements de nature géopolitique peuvent survenir
et faire évoluer plus ou moins brutalement la relation entre les
États et l’organisation de l’économie mondiale, d’une façon telle
que cela peut impacter fortement les activités de la banque, à
court ou à long terme. Les risques géopolitiques majeurs peuvent
avoir des impacts macro-économiques importants sur les pays, les
secteurs, les chaînes de valeur et les entreprises.
- Plus
généralement, des incertitudes plus fortes et des perturbations
significatives sur les marchés peuvent accroître la volatilité. Au
cours des dernières années, les marchés financiers ont subi
d’importantes perturbations accompagnées d’une forte volatilité,
qui pourraient survenir à nouveau, exposant le Groupe Crédit
Agricole Loire Haute-Loire à des pertes significatives. De telles
pertes pourraient s’étendre à de nombreux instruments de trading et
de couverture auxquels le Groupe Crédit Agricole Loire Haute-Loire
a recours, notamment aux swaps, forward, futures, options et
produits structurés. En outre, la volatilité des marchés financiers
rend difficile toute anticipation de tendances et la mise en œuvre
de stratégies de trading efficaces.
- Par ailleurs,
dans un contexte de croissance globale en baisse en 2023 et de
politiques monétaires plus restrictives, une détérioration
supplémentaire des conditions économiques accroîtrait les
difficultés et les défaillances d’entreprises et le taux de chômage
pourraient repartir à la hausse, augmentant la probabilité de
défaut des clients. L’accroissement de l’incertitude, économique,
géopolitique et climatique, pourrait avoir un impact négatif fort
sur la valorisation des actifs risqués, sur les devises des pays en
difficulté et sur le prix des matières premières.
- La succession
de chocs exogènes inédits et les difficultés à apprécier la
situation économique qu’elle a entraînées peuvent conduire les
banques centrales à une politique monétaire inappropriée : un arrêt
prématuré du resserrement monétaire pourrait entraîner une
inflation auto-entretenue et à une perte de crédibilité de la
banque centrale tandis qu’une politique trop restrictive qui
durerait trop longtemps pourrait conduire à une récession marquée
de l’activité.
- Le contexte
politique et géopolitique, plus conflictuel et tendu, induit une
incertitude plus forte et augmente le niveau global de risque. Cela
peut conduire, en cas de hausse de tensions ou de matérialisation
de risques latents, à des mouvements de marché importants et peser
sur les économies.
- En France
peut également s’opérer une baisse de confiance sensible dans le
cas d’une dégradation plus marquée du contexte social qui
conduirait les ménages à moins consommer et à épargner par
précaution, et les entreprises à retarder leurs investissements, ce
qui serait dommageable à la croissance et à la qualité d’une dette
privée qui a davantage progressé que dans le reste de
l’Europe.
- En France,
une crise politique et sociale, dans un contexte de croissance
faible et d’endettement public élevé, aurait un impact négatif sur
la confiance des investisseurs et pourrait provoquer une hausse
supplémentaire des taux d’intérêt et des coûts de refinancement de
l’État, des entreprises et des banques. Cela entraînerait également
des pertes sur les portefeuilles souverains des banques et des
assureurs. À titre d’illustration, l’exposition de crédit du
Groupe Crédit Agricole Loire Haute-Loire sur la France est de
8 840 millions d’euros à fin décembre 2022 (Pilier 3), ce
qui représente 72,25 % des expositions du groupe Crédit
Agricole Loire Haute-Loire.
Les équilibres économiques et financiers actuels
sont fragiles et les incertitudes fortes. Il est ainsi difficile
d’anticiper les évolutions de la conjoncture économique ou des
marchés financiers et de déterminer quels marchés seront les plus
touchés en cas de dégradation importante. Si la conjoncture
économique ou les conditions de marché en France ou ailleurs en
Europe, ou les marchés financiers dans leur globalité, venaient à
se détériorer ou devenaient plus volatils de manière significative,
les opérations du Groupe Crédit Agricole Loire Haute-Loire
pourraient être perturbées et ses activités, ses résultats et sa
situation financière pourrait en conséquence subir un impact
défavorable significatif.
c) La Caisse régionale Loire
Haute-Loire intervient dans un environnement très
réglementé et les évolutions législatives et réglementaires encours
pourraient impacter de manière importante sa rentabilité ainsi que
sa situation financière
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire est
soumise à une réglementation importante et à de nombreux régimes de
surveillance dans les juridictions où le Groupe Crédit Agricole
exerce ses activités.
Cette réglementation couvre notamment, à titre
d’illustration :
- Les exigences
réglementaires et prudentielles applicables aux établissements de
crédit, en ce compris les règles prudentielles en matière
d’adéquation et d’exigences minimales de fonds propres et de
liquidité, de diversification des risques, de gouvernance, de
restriction en termes de prises de participations et de
rémunérations telles que définies notamment par (i) le
Règlement (UE) n° 575/2013 du Parlement européen et du Conseil
du 26 juin 2013 concernant les exigences prudentielles
applicables aux établissements de crédit et aux entreprises
d’investissement (tel que modifié, notamment, par le Règlement (UE)
2019/876 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 et
par le Règlement (UE) 2020/873 du Parlement européen et du Conseil
du 24 juin 2020) et (ii) la Directive 2013/36/UE du
Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 concernant
l’accès à l’activité des établissements de crédit et la
surveillance prudentielle des établissements de crédit et des
entreprises d’investissement (telle que modifiée, notamment, par la
Directive (UE) 2019/878 du Parlement européen et du Conseil du
20 mai 2019) telle que transposé en droit interne ; aux
termes de ces réglementations, les établissements de crédit tels
que Caisse Régionale Crédit Agricole Loire Haute-Loire doivent se
conformer à des exigences de ratio de fonds propres minimum, de
diversification des risques et de liquidité, de politique
monétaire, de reporting, ainsi qu’à des restrictions sur les
investissements en participations.
- Au 30 juin
2023, le ratio de fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)
phasé de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Loire Haute Loire
était de 30.13% et le ratio global phasé était de
30.31% ;
- Les règles
applicables au redressement et à la résolution bancaire telles que
définies notamment par (i) la Directive 2014/59/UE du
Parlement européen et du Conseil du 15 mai 2014 établissant un
cadre pour le redressement et la résolution des établissements de
crédit et des entreprises d’investissement (telle que modifiée
notamment par la Directive (UE) 2019/879 du Parlement et du Conseil
du 20 mai 2019 en ce qui concerne la capacité d’absorption des
pertes et de recapitalisation des établissements de crédit et des
entreprises d’investissement), telle que transposée en droit
interne et (ii) le Règlement (UE) n° 806/2014 du
Parlement européen et du Conseil du 15 juillet 2014
établissant des règles et une procédure uniforme pour la résolution
des établissements de crédit et certaines entreprises
d’investissement dans le cadre d’un mécanisme de résolution unique
et d’un Fonds de résolution bancaire unique (tel que modifié,
notamment, par le Règlement (UE) 2019/877 du Parlement européen et
du Conseil du 20 mai 2019) ; dans ce cadre le Groupe
Crédit Agricole est placé sous la surveillance de la BCE à laquelle
un plan de redressement Groupe Crédit Agricole est soumis chaque
année conformément à la réglementation applicable (pour plus
d’informations, se référer à la section “Gestion des risques” du
chapitre 3 de l’amendement A01 de l’URD 2022). En outre, la
contribution du Groupe Crédit Agricole au financement annuel du
Fonds de résolution unique peut être significative. Ainsi, en 2022,
la contribution du Groupe Crédit Agricole au Fonds de résolution
unique s’établit à 803 millions d’euros ;
- Les
réglementations applicables aux instruments financiers (en ce
compris les actions et autres titres émis par Crédit
Agricole S.A.), ainsi que les règles relatives à l’information
financière, à la divulgation d’informations et aux abus de marché
(Règlement (UE) n° 596/2014 du Parlement européen et du
Conseil du 16 avril 2014 sur les abus de marché) qui accroît
notamment les obligations du Groupe Crédit Agricole en matière de
transparence et de reporting ;
- Les
politiques monétaires, de liquidité et de taux d’intérêt et autres
politiques des Banques centrales et des autorités de
régulation ;
- Les
réglementations encadrant certains types de transactions et
d’investissements, tels que les instruments dérivés et opérations
de financement sur titres et les fonds monétaires (Règlement (UE)
n° 648/2012 du Parlement européen et du Conseil du
4 juillet 2012 sur les produits dérivés de gré à gré, les
contreparties centrales et les référentiels centraux) ;
- Les
réglementations des infrastructures de marché, telles que les
plateformes de négociation, les contreparties centrales, les
dépositaires centraux et les systèmes de règlement-livraison de
titres ;
- La
législation fiscale et comptable dans les juridictions où le Groupe
Crédit Agricole exerce ses activités ; et
- Les règles et
procédures relatives au contrôle interne, à la lutte
anti-blanchiment et au financement du terrorisme, à la gestion des
risques et à la conformité.
En conséquence de certaines de ces mesures, le
Groupe Crédit Agricole a notamment été contraint de réduire la
taille de certaines de ses activités afin de se conformer aux
nouvelles exigences créées par ces dernières. Ces mesures ont
également accru les coûts de mise en conformité et il est probable
qu’elles continueront de le faire. En outre, certaines de ces
mesures pourraient accroître de manière importante les coûts de
financement du Groupe Crédit Agricole, notamment en obligeant le
Groupe Crédit Agricole à augmenter la part de son financement
constituée de capital et de dettes subordonnées, dont les coûts
sont plus élevés que ceux des titres de créance senior.
Le non-respect de ces réglementations pourrait
avoir des conséquences importantes pour le Groupe Crédit
Agricole : un niveau élevé d’intervention des autorités
réglementaires ainsi que des amendes, des sanctions internationales
politiques, des blâmes publics, des atteintes portées à la
réputation, une suspension forcée des opérations ou, dans des cas
extrêmes, le retrait de l’autorisation d’exploitation. Par
ailleurs, des contraintes réglementaires pourraient limiter de
manière importante la capacité du Groupe Crédit Agricole à
développer ses activités ou à poursuivre certaines de ses
activités.
De surcroît, des mesures législatives et
réglementaires sont entrées en vigueur ces dernières années ou
pourraient être adoptées ou modifiées en vue d’introduire ou de
renforcer un certain nombre de changements, dont certains
permanents, dans l’environnement financier global. Même si ces
nouvelles mesures visent à prévenir la survenance d’une nouvelle
crise financière mondiale, elles ont modifié de manière
significative, et sont susceptibles de continuer à modifier,
l’environnement dans lequel le Groupe Crédit Agricole et d’autres
institutions financières opèrent.
Les mesures relatives au secteur bancaire et
financier au sein duquel la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
opère pourraient à nouveau être modifiées, élargies ou renforcées,
et de nouvelles mesures pourraient être mises en place, affectant
encore davantage la prévisibilité des régimes réglementaires auquel
la Caisse Régionale Loire Haute-Loire est soumis et nécessitant une
mise en œuvre rapide susceptible de mobiliser d’importantes
ressources au sein de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire. En
outre, l’adoption de ces nouvelles mesures pourrait accroître les
contraintes pesant sur la Caisse Régionale Loire Haute-Loire et
nécessiter un renforcement des actions menées par la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire présentées ci-dessus en réponse au
contexte réglementaire existant.
Par ailleurs, l’environnement politique global a évolué de manière
défavorable pour les banques et le secteur financier, ce qui s’est
traduit par une forte pression politique pesant sur les organes
législatifs et réglementaires favorisant l’adoption de mesures
réglementaires renforcées, bien que celles-ci puissent également
impacter le financement de l’économie et d’autres activités
économiques.
Étant donné l’incertitude persistante liée aux nouvelles mesures
législatives et réglementaires dont l’ampleur et la portée sont
largement imprévisibles, il est impossible de prévoir leur impact
réel sur la Caisse Régionale Loire Haute-Loire, mais son impact
pourrait être très important.
1.5.15 Risques liés à la
stratégie et aux opérations de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire
a) La Caisse régionale Loire Haute-Loire
pourrait ne pas être en mesure d’atteindre les objectifs
fixés
La Caisse régionale s’est fixée des objectifs
commerciaux et financiers. Ces objectifs financiers ont été établis
principalement à des fins de planification interne et d’affectation
des ressources, et reposent sur un certain nombre d’hypothèses
relatives à la conjoncture économique et à l’activité des métiers
du Groupe Crédit Agricole. Ces objectifs financiers ne constituent
ni des projections ni des prévisions de résultats. Les résultats
actuels de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire sont susceptibles
de s’écarter (et pourraient s’écarter sensiblement), à plusieurs
titres, de ces objectifs, notamment en raison de la réalisation
d’un ou de plusieurs des facteurs de risque décrits dans la
présente section.
b) Le commissionnement
en assurance-dommages pourrait être affecté par une dégradation
élevée de la sinistralité
Une dégradation élevée de la sinistralité en
assurance dommages pourrait avoir pour conséquence une réduction
des commissions que la Caisse Régionale Loire Haute-loire perçoit
sur cette activité.
c) Des événements
défavorables pourraient affecter simultanément plusieurs activités
de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire
Bien que les principales activités de la Caisse
régionale Loire Haute-Loire soient chacune soumises à des risques
propres et à des cycles de marché différents, il est possible que
des événements défavorables affectent simultanément plusieurs
activités de la Caisse régionale Loire Haute-Loire. Par exemple,
une baisse des taux d’intérêts pourrait impacter simultanément la
marge d’intérêt sur les prêts, le rendement et donc la commission
réalisée sur les produits de gestion d’actif, et les rendements sur
placement des filiales d’assurance. Dans une telle situation, la
Caisse régionale Loire Haute-Loire pourrait ne pas tirer avantage
de la diversification de ses activités dans les conditions
escomptées. Par exemple, des conditions macroéconomiques
défavorables pourraient impacter la Caisse régionale Loire
Haute-Loire à plusieurs titres, en augmentant le risque de défaut
dans le cadre de ses activités de prêt, en réduisant la valeur de
ses portefeuilles de titres et les revenus dans ses activités
générant des commissions. Lorsqu’un événement affecte
défavorablement plusieurs activités, son impact sur les résultats
et la situation financière du Crédit Agricole Loire Haute-Loire est
d’autant plus important.
d) La Caisse régionale
Loire Haute-Loire est exposée aux risques environnementaux et
sociaux
- Les risques
environnementaux peuvent affecter la Caisse régionale Loire
Haute-Loire de deux façons. Ils peuvent d’abord avoir des impacts
directs s’agissant des risques physiques sur ses outils
d’exploitation : ces risques sont des composantes du risque
opérationnel, devraient rester marginaux à l’échelle de la Caisse
régionale Loire Haute-Loire. La Caisse régionale Loire Haute-Loire
est exposée également au risque de réputation lié au respect des
engagements publics pris notamment en matière environnementale. La
Caisse régionale Loire Haute-Loire peut ainsi faire face à des
controverses en étant interpellée par de tierces parties si elles
estiment que ces engagements ne sont pas tenus.
- Les aléas de
risques environnementaux peuvent en outre affecter les
contreparties de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire. Les risques
environnementaux sont ainsi considérés comme des facteurs de
risques influençant les autres grandes catégories de risques
existantes, notamment de crédit, mais également de marché, de
liquidité ou opérationnel. Ces risques pourraient cependant
essentiellement se matérialiser via le risque de crédit : à titre
d’exemple, la Caisse régionale peut prêter à des entreprises dont
les activités émettent des gaz à effet de serre, elle se retrouve
exposée au risque qu’une réglementation, ou des limitations plus
strictes soient imposées à son emprunteur, ce qui pourrait avoir un
impact défavorable sur la qualité de crédit et la valeur des actifs
financés de ce dernier (réduction soudaine du chiffre d’affaires…).
De telles conséquences peuvent aussi naître des changements
technologiques accélérant la transition vers une économie plus
sobre en carbone, ou de changements de comportements des clients
finaux (hausse des ratios de levier pour financer la transition).
De la même manière, ces impacts défavorables peuvent être liés à
des événements de risque physique – de type catastrophe naturelle,
mais aussi changement sur le long terme des modèles climatiques
(hausse des fréquences et des incidences d’événements de type
sécheresse, inondation, élévation du niveau de la mer…) – impactant
négativement les contreparties de la Caisse régionale Loire
Haute-Loire dans l’exercice de leurs activités. La Caisse Régionale
Loire Haute-Loire pourrait ainsi faire face à du risque de
réputation si une des contreparties de ses filiales faisait l’objet
d’une controverse liée à des facteurs environnementaux (par exemple
: non-respect d’une réglementation sur des émissions de gaz à effet
de serre, atteinte à la biodiversité en cas d’accident industriel
entraînant une pollution d’écosystèmes…).
- Avec
l’accélération des contraintes de transition pour lutter contre les
changements climatiques, l’intensification des phénomènes
climatiques aigus et l’enjeu de préservation des ressources, la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire devra adapter ses activités et
la sélection de ses contreparties de manière appropriée afin
d’atteindre ses objectifs stratégiques, éviter de subir des pertes
et limiter son risque de réputation.
e) La Caisse régionale
Loire Haute-Loire est confrontée à une concurrence
intense
La Caisse régionale Loire Haute-Loire est
confrontée à une concurrence forte, sur tous les marchés des
services financiers, pour tous les produits et services qu’elle
offre, y compris dans le cadre de ses activités de banque de
détail. Les marchés européens des services financiers sont matures
et la demande de services financiers est, dans une certaine mesure,
corrélée au développement économique global. Dans ce contexte, la
concurrence repose sur de nombreux facteurs, notamment les produits
et services offerts, les prix, les modalités de distribution, les
services proposés aux clients, la renommée de la marque, la
solidité financière perçue par le marché et la volonté d’utiliser
le capital pour répondre aux besoins des clients. Le phénomène de
concentration a donné naissance à un certain nombre de sociétés
qui, à l’instar de la Caisse régionale Loire Haute-Loire, ont la
capacité d’offrir une large gamme de produits, allant de
l’assurance, des prêts et dépôts aux services de courtage, de
banque d’investissement et de gestion d’actifs.
En outre, de nouveaux concurrents compétitifs (y
compris ceux qui utilisent des solutions technologiques
innovantes), qui peuvent être soumis à une réglementation distincte
ou plus souple, ou à d’autres exigences en matière de ratios
prudentiels, émergent également sur le marché. Les avancées
technologiques et la croissance du commerce électronique ont permis
à des institutions n’étant pas des banques d’offrir des produits et
services qui étaient traditionnellement des produits bancaires, et
aux institutions financières et à d’autres sociétés de fournir des
solutions financières électroniques, reposant sur la technologie de
l’Internet, incluant la négociation électronique d’instruments
financiers. Ces nouveaux entrants exercent des pressions à la
baisse sur les prix des produits et services offerts par la Caisse
régionale Loire Haute-Loire et parviennent à conquérir des parts de
marché dans un secteur historiquement stable entre les acteurs
financiers traditionnels. De surcroît, de nouveaux usages,
notamment de paiements et de banque au quotidien, des nouvelles
devises, tels que le bitcoin, et de nouvelles technologies
facilitant le traitement des transactions, comme la blockchain,
transforment peu à peu le secteur et les modes de consommation des
clients. Il est difficile de prédire les effets de l’émergence de
ces nouvelles technologies, dont le cadre réglementaire est
toujours en cours de définition, mais leur utilisation accrue
pourrait redessiner le paysage concurrentiel du secteur bancaire et
financier. La Caisse régionale Loire Haute-Loire doit donc
s’attacher à maintenir sa compétitivité, sur son territoire,
adapter ses systèmes et renforcer son empreinte technologique pour
conserver ses parts de marché et son niveau de résultats.
1.5.16 Risques liés à la
structure du Groupe Crédit Agricole
a) Si l’un des membres du
Réseau rencontrait des difficultés financières, Crédit
Agricole S.A. serait tenue de mobiliser les ressources du
Réseau (en ce compris ses propres ressources) au soutien
de l’entité concernée
Crédit Agricole S.A. (entité sociale) est
l’organe central du Réseau Crédit Agricole composé de Crédit
Agricole S.A. (entité sociale), des Caisses régionales et des
Caisses locales, en application de l’article R. 512-18 du Code
monétaire et financier, ainsi que de Crédit Agricole CIB et
BforBank en tant que membres affiliés (le “Réseau”).
Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité
financière interne prévu à l’article L. 511-31 du Code
monétaire et financier, Crédit Agricole S.A., en sa qualité
d’organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour
garantir la liquidité et la solvabilité de chacun des
établissements membres du Réseau comme de l’ensemble. Ainsi, chaque
membre du Réseau bénéficie de cette solidarité financière interne
et y contribue. Les dispositions générales du Code monétaire et
financier ont été déclinées par des dispositifs internes qui
prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce
mécanisme légal de solidarité financière interne. En particulier,
ceux-ci ont institué un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité
et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit
Agricole S.A. (entité sociale) d’assurer son rôle d’organe
central en intervenant en faveur des membres du Réseau qui
viendraient à connaître des difficultés.
Bien que Crédit Agricole S.A. n’ait pas
connaissance de circonstances susceptibles d’exiger à ce jour de
recourir au FRBLS pour venir au soutien d’un membre du Réseau, rien
ne garantit qu’il ne sera pas nécessaire d’y faire appel à
l’avenir. Dans une telle hypothèse, si les ressources du FRBLS
devaient être insuffisantes, Crédit Agricole S.A. (entité
sociale), en raison de ses missions d’organe central, aura
l’obligation de combler le déficit en mobilisant ses propres
ressources et le cas échéant celles des autres membres du
Réseau.
En raison de cette obligation, si un membre du
Réseau venait à rencontrer des difficultés financières majeures,
l’événement sous-jacent à ces difficultés financières pourrait
alors impacter la situation financière de Crédit Agricole S.A.
(entité sociale) et celle des autres membres du Réseau ainsi
appelés en soutien au titre du mécanisme de solidarité
financière.
Le dispositif européen de résolution des crises
bancaires a été adopté au cours de l’année 2014 par la Directive
(UE) 2014/59 (dite “DRRB”), transposée en droit français par
l’ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également
adapté le droit français aux dispositions du Règlement européen
806/2014 du 15 juillet 2014 ayant établi les règles et une
procédure uniforme pour la résolution des établissements de crédit
dans le cadre d’un mécanisme de résolution unique et d’un Fonds de
résolution bancaire unique. La Directive (UE) 2019/879 du
20 mai 2019 dite “DRRB2” est venue modifier la DRRB et a été
transposée par ordonnance 2020-1636 du 21 décembre 2020.
Ce dispositif, qui comprend des mesures de
prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de
préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des
activités, des services et des opérations des établissements dont
la défaillance aurait de graves conséquences pour l’économie, de
protéger les déposants, et d’éviter ou de limiter au maximum le
recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités
de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique,
ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute
mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie
d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient.
Pour les groupes bancaires coopératifs, c’est la
stratégie de résolution de “point d’entrée unique élargi” (extended
SPE) qui est privilégiée par les autorités de résolution, par
laquelle l’outil de résolution serait appliqué simultanément au
niveau de Crédit Agricole S.A. (entité sociale) et des entités
affiliées. À ce titre et dans l’hypothèse d’une mise en résolution
du Groupe Crédit Agricole, c’est le périmètre composé de Crédit
Agricole S.A. (en sa qualité d’organe central) et des entités
affiliées qui serait considéré dans son ensemble comme le point
d’entrée unique élargi. Compte tenu de ce qui précède et des
mécanismes de solidarité existant au sein du Réseau, un membre du
Réseau ne peut pas être mis en résolution de manière
individuelle.
Les autorités de résolution peuvent ouvrir une
procédure de résolution à l’encontre d’un établissement de crédit
lorsqu’elle considère que : la défaillance de l’établissement
est avérée ou prévisible, il n’existe aucune perspective
raisonnable qu’une autre mesure de nature privée empêche la
défaillance dans des délais raisonnables, une mesure de résolution
est nécessaire et une procédure de liquidation serait insuffisante
pour atteindre les objectifs recherchés de la résolution ci-dessus
rappelés.
Les autorités de résolution peuvent utiliser un
ou plusieurs instruments de résolution, tels que décrits ci-dessous
avec pour objectif de recapitaliser ou restaurer la viabilité de
l’établissement. Les instruments de résolution devraient être mis
en œuvre de telle manière à ce que les porteurs de titres de
capital (actions, parts sociales, CCI, CCA) supportent en premier
les pertes, puis les autres créanciers sous réserve qu’ils ne
soient pas exclus du renflouement interne par la réglementation ou
sur décision des autorités de résolution. La Loi française prévoit
également une mesure de protection lorsque certains instruments ou
mesures de résolution sont mis en œuvre, tel le principe selon
lequel les porteurs de titres de capital et les créanciers d’un
établissement en résolution ne peuvent pas supporter des pertes
plus lourdes que celles qu’ils auraient subies si l’établissement
avait été liquidé dans le cadre d’une procédure de liquidation
judiciaire régie par le Code de commerce (principe "Non Creditor
Worse Off than in Liquidation" (NCWOL) visé à l’article
L. 613-57-I du Code monétaire et financier). Ainsi les
investisseurs ont le droit de réclamer des indemnités si le
traitement qu’ils subissent en résolution est moins favorable que
le traitement qu’ils auraient subi si l’établissement avait fait
l’objet d’une procédure normale d’insolvabilité.
Dans l’hypothèse où les autorités de résolution
décideraient d’une mise en résolution sur le Groupe Crédit
Agricole, elles procéderaient au préalable à la réduction de la
valeur nominale des instruments de fonds propres du compartiment
CET1 (actions, parts sociales, CCI et CCA), instruments de fonds
propres additionnels de catégorie 1 et instruments de fonds
propres de catégorie 2, afin d’absorber les pertes puis
éventuellement à la conversion en titres de capital des instruments
de fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de
fonds propres de catégorie 2 6. Ensuite, si
les autorités de résolution décidaient d’utiliser l’outil de
résolution qu’est le renflouement interne, elles pourraient mettre
en œuvre cet outil de renflouement interne sur les instruments de
dette 7, c’est-à-dire décider de leur dépréciation
totale ou partielle ou de leur conversion en capital afin également
d’absorber les pertes.
Les autorités de résolution pourraient décider
de mettre en œuvre de façon coordonnée, à l’égard de l’organe
central et de l’ensemble des entités affiliées, des mesures de
réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant de
renflouement interne. Dans ce cas, ces mesures de réduction de
valeur ou de conversion et le cas échéant ces mesures de
renflouement interne s’appliqueraient à toutes les entités du
Réseau et ce, quelle que soit l’entité considérée et quelle que
soit l’origine des pertes.
La hiérarchie des créanciers en résolution est
définie par les dispositions de l’article L. 613-55-5 du Code
monétaire et financier en vigueur à la date de mise en œuvre de la
résolution.
Les détenteurs de titres de capital et les
créanciers de même rang ou jouissant de droits identiques en
liquidation seraient alors traités de manière égale quelle que soit
l’entité du Groupe Crédit Agricole dont ils sont créanciers.
L’étendue de ce renflouement interne, qui vise
aussi à recapitaliser le Groupe Crédit Agricole, s’appuie sur les
besoins de fonds propres au niveau consolidé.
L’investisseur doit être conscient qu’il existe
donc un risque significatif pour les porteurs d’actions, de parts
sociales, CCI et CCA et les titulaires d’instruments de dette d’un
membre du Réseau de perdre tout ou partie de leur investissement en
cas de mise en œuvre d’une procédure de résolution bancaire sur le
Groupe Crédit Agricole quelle que soit l’entité dont il est
créancier.
Les autres outils de résolution bancaire dont
disposent les autorités de résolution sont pour l’essentiel la
cession totale ou partielle des activités de l’établissement à un
tiers ou à un établissement relais et la séparation des actifs de
cet établissement.
Ce dispositif de résolution ne remet pas en
cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à
l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier, appliqué
au Réseau tel que défini par l’article R. 512-18 de ce même
Code. Crédit Agricole S.A. considère qu’en pratique, ce
mécanisme devrait s’exercer préalablement à toute mesure de
résolution.
L’application au Groupe Crédit Agricole de la
procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de
solidarité interne n’aurait pas permis de remédier à la défaillance
d’une ou plusieurs entités du Réseau, et donc du Réseau dans son
ensemble.
b) L’avantage pratique de la
Garantie de 1988 émise par les Caisses régionales peut être limité
par la mise en œuvre du régime de résolution
qui s’appliquerait avant la liquidation
Le régime de résolution prévu par la BRRD/BRRD2
pourrait limiter l’effet pratique de la garantie des obligations de
Crédit Agricole S.A. consentie par l’ensemble des Caisses
régionales, solidairement entre elles, à hauteur de leur capital,
réserves et report à nouveau (la “Garantie de 1988”).
Ce régime de résolution n’a pas d’impact sur le
mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article
L. 511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au Réseau,
ce mécanisme devant s’exercer préalablement à toute mesure de
résolution.
Cependant, l’application au Groupe Crédit
Agricole des procédures de résolution pourrait limiter la
survenance des conditions de mise en œuvre de la Garantie de 1988,
étant précisé que ladite Garantie de 1988 ne peut être appelée que
si les actifs de Crédit Agricole S.A. s’avéraient être
insuffisants pour couvrir ses obligations à l’issue de sa
liquidation ou dissolution. Du fait de cette limitation, les
porteurs de titres obligataires et les créanciers de Crédit
Agricole S.A. pourraient ne pas pouvoir bénéficier de la
protection qu’offrirait cette Garantie de 1988.
1.3 Gestion des
Risques
L’organisation, les principes et outils de
gestion et de surveillance de ces risques sont décrits de manière
détaillée au sein du document d’enregistrement universel 2022, dans
le chapitre consacré à la gestion des risques du rapport de gestion
(cf partie 5, chapitre 2).
Les principales catégories de risques auxquels
la Caisse Régionale Loire Haute-Loire est exposée sont : les
risques de crédit, les risques de marché (risque de taux, de
change, de prix), les risques structurels de gestion du bilan
(risque de taux d’intérêt global, risque de change, risque de
liquidité), ainsi que les risques juridiques.
Les principales évolutions constatées sur le
premier semestre 2023 sont présentées ci-dessous, à l'exception des
risques souverains en zone euro considérés comme significatifs dont
les évolutions sont présentées dans la note 6.4 des annexes aux
états financiers.
1.6
1.6.17 Risques de
crédit
Les principes, méthodologies et dispositif de
gestion du risque de crédit sont décrits de manière détaillée au
sein du rapport financier annuel 2022 dans la partie 5 chapitre 2.
Ils n’ont pas connu d’évolution significative sur le premier
semestre 2023.
Le risque de crédit se
matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire
face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur
d’inventaire positive dans les livres de la Caisse régionale Loire
Haute-Loire. L’engagement peut être constitué de prêts, titres de
créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance,
garanties données ou engagements confirmés non utilisés.
La politique de gestion et de suivi des
risques de crédit
Les crédits sont mis en gestion par des services
spécialisés qui s’assurent de la bonne réalisation des conditions
fixées et ce en fonction des délégations accordées aux différents
métiers « instructeurs » : taux, garanties, contreparties.
Le suivi et le recouvrement des risques sont
encadrés par la politique et stratégie de recouvrement qui a été
présenté en comité d’audit et des risques du 14 décembre 2022 et
validé lors du Conseil d’administration du 16 décembre 2022.
Le processus de gestion et de suivi peut être synthétisé comme
suit :
- Le traitement
préventif du risque est organisé à partir d'un repérage des
situations en anomalie sur la base des données Bâle 2 (défaut,
dégradation de notation, EL…) et de critères de détection
spécifiques (utilisation d’oc, documents comptables, dire d’expert
…) et des revues périodiques.
- Le diagnostic
et le traitement du risque sont réalisés :
- En
Agence/Point de Vente pour le Réseau de Proximité et les autres
marchés (Entreprises, Collectivités Publiques, Promotion
Immobilière)
- Au sein des
services gestionnaires (DBCA ou DEPA)
- Au sein de la
Direction Financière et Risques,
- Par le Comité
Mensuel des Risques au Quotidien
- Par la réunion
Mensuelle Risques,
- Par le Comité
Paritaire Semestriel Recouvrement Amiable/Recouvrement
Contentieux
La gestion du risque de crédit est assurée au
niveau du siège par le Pôle Risques et Recouvrement rattaché à la
Direction financière et des risques de la Caisse Régionale. Le Pôle
Risques et Recouvrement est composé d’unités spécialisées qui
interviennent sur les différents marchés et aux différentes étapes
de la gestion du risque : la gestion et l’anticipation du risque,
le recouvrement amiable particulier, le recouvrement amiable
professionnel, entreprises et agriculture ; le recouvrement
contentieux et juridique.
Le dispositif de revue de
portefeuille
Le dispositif de revues de portefeuille crédit
est co-construit entre la Direction Financière et Risques, La
Direction des Crédits et du Bancaire, la Direction des Entreprises,
du Patrimoine et de l’Agriculture et le Contrôle Permanent et
Risques.
Il est actualisé annuellement, soumis à un Avis Risques Indépendant
du RCPR, puis à la validation en Comité des Risques et Assurances
présidé par la Direction Générale.
L’avancement du dispositif, les résultats des revues ainsi que les
actions à mettre en œuvre font systématiquement l’objet d’un
reporting en Comité des Risques et Assurances.
Le dispositif de
surveillance
Des règles de division des risques, de fixation
des limites, des processus spécifiques d’engagements et de critères
d’octroi sont mises en place dans le but de prévenir toute
concentration excessive du portefeuille et de limiter l’impact de
toute dégradation éventuelle.
Le dispositif de surveillance par le Contrôle
Permanent et Risques comprend notamment un cycle de quatre revues
de portefeuille crédits par an. Elles s’appuient sur les
indicateurs Bâlois, permettant de sélectionner des contreparties
par segment de notation selon les notes et les encours.
- Deux revues
portent sur une sélection aléatoire de dossiers dont les notes sont
dégradées.
- Deux revues
portent sur une sélection de dossiers dont les notes se sont
dégradés de + de 2 crans.
- Ces revues sont
complétées par une revue trimestrielle des « Grands
Risques et contreparties sensibles» de la Caisse
régionale.
Les résultats font l’objet d’une communication à
la Direction Générale.
Des contrôles permettent la réalisation
d’analyses périodiques sur différents thèmes (qualité du stock des
crédits, qualité de financements spécifiques, qualité des garanties
par génération de prêts…) qui font l’objet d’une communication à la
Direction Générale.
Un contrôle renforcé sur les filières économiques potentiellement
dégradées permet la mise en place de revues d’analyses
complémentaires.
Le Contrôle Permanent et Risques réalise
annuellement en liaison avec la Direction Risques Groupe, une
simulation de crise (stress tests) sur le portefeuille crédit de la
Caisse régionale (stress macro-économique, stress local). Les
résultats font l’objet d’une communication à la Direction
Générale.
La démarche ICAAP (Internal Capital Adequacy and
Assessment Process) qui s’inscrit dans le pilier 2 de Bâle 3 est
présentée annuellement à la Direction Générale et au Comité des
Risques qui rapporte ses travaux au Conseil d’Administration.
Il s’agit de déterminer le capital économique nécessaire au regard
des activités du Groupe et des entités.
Le dispositif ICAAP comprend un volet quantitatif destiné à mesurer
les risques non pris en compte dans le pilier 1 de Bâle 3 et un
volet qualitatif lié à la maîtrise des risques et à
l’identification des actions prioritaires dans ce domaine
Le système de notation
Les systèmes de notation interne couvrent
l’ensemble des méthodes, des procédés et des contrôles qui
permettent l’évaluation du risque de crédit, la notation des
emprunteurs ainsi que l’évaluation des pertes en cas de défaut de
l’emprunteur.
Sur le périmètre de la clientèle de détail, qui
couvre les crédits aux particuliers (notamment les prêts à
l’habitat et les crédits à la consommation) et aux professionnels,
la Caisse régionale dispose de modèles communs du Groupe Crédit
Agricole SA permettant d’évaluer les risques gérés. Les modèles
internes utilisés au sein du Groupe sont fondés sur des modèles
statistiques établis sur des variables explicatives
comportementales (ex : solde moyen du compte courant) et
signalétiques (ex : secteur d’activité). La notation
s’effectue au niveau du client (partenaire) et non plus au niveau
contrat comme précédemment. La probabilité de défaut à 1 an estimée
associée à une note est actualisée chaque année. La note est
calculée mensuellement.
Sur le périmètre de la grande clientèle, une
échelle de notation unique sur quinze positions permet de disposer
d’une vision homogène du risque de défaillance. Elle est constituée
de treize notes (A+ à E-) qualifiant les contreparties qui ne
sont pas en défaut et de deux notes (F et Z) qualifiant les
contreparties en défaut.
La grande clientèle regroupe principalement les
États souverains et Banques centrales, les entreprises, les
collectivités publiques, les financements spécialisés, ainsi que
les banques, les assurances, les sociétés de gestion d’actifs et
les autres sociétés financières.
Chaque type de grande clientèle bénéficie d’une méthode de notation
interne propre, adaptée à son profil de risque, s’appuyant sur des
critères d’ordre financier et qualitatif. Concernant la grande
clientèle, la Caisse régionale dispose de méthodologies de notation
interne communes aux entités du Groupe Crédit Agricole SA. La
notation des contreparties s’effectue au plus tard lors d’une
demande de concours et est actualisée à chaque renouvellement ou
lors de tout événement susceptible d’affecter la qualité du risque.
Elle est revue au minimum annuellement.
Le dispositif de surveillance mis en œuvre par
la Caisse régionale sur les périmètres de la clientèle de détail et
de la grande clientèle couvre l’ensemble du processus de notation
et porte notamment sur :
- Les règles d’identification et de
mesure des risques, en particulier les méthodes ;
- L’uniformité de mise en œuvre de la
gestion du défaut ;
- La correcte utilisation des
méthodologies de notation interne ;
- La fiabilité des données support de
la notation interne.
Il s’intègre aux travaux du Groupe Crédit
Agricole SA.
Le provisionnement des
créances
Le provisionnement des risques crédit est
coordonné par la Direction des Finances Risques et Pilotage dans le
cadre d’une démarche globale prudente.
La politique de provisionnement et de
valorisation des garanties a été mise à jour le 13/12/2021 et le
25/05/2022 pour les créances contentieuses, suite à un avis risque
indépendant (ARI) du RCPR de la Caisse Régionale et est intégrée à
la politique de recouvrement. Elle respecte, notamment, les
directives du règlement (UE) n°575/213 – Articles 192 à 217 CRR
(capital requirement régulation).
Le provisionnement des créances implique les
services en charge du contrôle permanent et des Risques, du
contrôle comptable, du contrôle de gestion, du recouvrement
amiable, du contentieux et les directions de marché concernées afin
de préciser les bases de risques à considérer, sur le plan
individuel et collectif.
Il s’effectue conformément aux normes
IFRS9.
Le processus de provisionnement du risque de crédit s’établit dès
l’octroi et se ventile désormais à partir de 3 catégories de
risques (Stage) :
- Stage 1 : Il s’agit d’encours
sains, non sensible. Les provisions se basent sur la perte attendue
à 1 an.
- Stage 2 : Il s’agit de niveau de
risque détérioré de manière significative. Les provisions se basent
sur la perte attendue à maturité.
- Stage 3 : Il s’agit de créances
douteuses qui suivent la dégradation significative du risque crédit
(dégradation de note en douteux). Les provisions sont affectées
individuellement.
Le provisionnement des créances ‘Stage 3’ fait
l’objet d’une revue semestrielle organisée par la Direction
Financière et des Risques. En outre la Direction Financière et des
Risques effectue un reporting régulier au Conseil d’Administration
et au Comité d’Audit sur les principales dotations aux provisions
effectuées. Une information sur les plus
grosses dotations (supérieures à 200 k€) est aussi effectuée auprès
du Comité d’Audit et du Comité des Risques et Assurances. La Caisse
Régionale pratique une couverture prudente de ses risques.
1.6.17.1 Objectifs et
politique
La Direction Générale propose la stratégie et les politiques
risques et intervient, via le pré-comité grands risques (PCGR)
notamment en arbitrage sur les dossiers ne respectant pas la
stratégie ou les politiques risques.
Le Conseil d’Administration valide la stratégie et les politiques
proposées.
Les directions, services et collaborateurs du siège et du réseau
doivent respecter ces directives.
L’encadrement de la stratégie risques s’appuie
sur la mise en place de limites globales et opérationnelles. La
distribution est encadrée par un système de délégation décliné par
marchés et par métiers pour tenir compte des différents
risques.
Toute dérogation est du ressort de la Direction Générale.
Le contrôle
Le respect de la stratégie et des politiques
crédits est contrôlé par :
- L’encadrement des réseaux,
- Les différentes Directions,
- Le service Contrôle Permanent et
Risque et qui procède à des contrôles sur pièces et sur
échantillon,
- Le Contrôle périodique lors de ses
missions siège ou réseau,
- Le Comité des Risques et Assurance
trimestriel au travers de l’analyse du stock et du flux,
Le Comité d’Audit et des Risques comme le
Conseil d'Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole
sont informés semestriellement sur la situation des risques crédit
et leurs évolutions ainsi que sur les plus gros dossiers
provisionnés.
La division et les règles de partage du
risque
La division et le partage du risque sont à
privilégier dans toutes les opérations de crédit d’un montant
significatif quel que soit le marché.
Sur le marché des entreprises, le partage
du risque est la règle au-delà d’un certain seuil sachant que le
partage peut être réalisé avec un établissement bancaire, une ou
plusieurs caisses régionales, ou tout organisme spécialisé de type
BPI.
En tant qu’établissement de crédit soumis à la loi bancaire, la
Caisse Régionale de Loire Haute-Loire assume la responsabilité des
opérations qu’elle initie. Toutefois, au titre de ses missions
d’organe central du réseau des Caisses Régionales, Crédit Agricole
SA garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses
Régionales.
Ainsi, en cas de risques importants dépassant les limites
contractualisées, la Caisse Régionale de Loire Haute-Loire présente
ses dossiers à Foncaris, établissement de crédit filiale à 100% de
Crédit Agricole SA.
Après examen, au sein d’un comité ad hoc, Foncaris peut décider de
garantir la Caisse Régionale de Loire Haute-Loire (en général, à
hauteur de 50%).
Le Crédit Agricole de Loire Haute-Loire détermine pour une période
de 3 ans le seuil d’éligibilité de ses engagements au mécanisme de
couverture mis en place par Foncaris. Ce choix a été validé en
Conseil d’Administration.
En cas de défaut effectif, la Caisse Régionale de Loire Haute-Loire
est indemnisée de sa perte résiduelle après mise en jeu des sûretés
et épuisement de tous les recours.
1.6.17.2 Gestion du
risque de crédit
Principes généraux de prise de risque
Les intervenants
Les différents acteurs opérationnels dans
l’activité de distribution du crédit et donc dans la maîtrise du
risque associé sont :
- Les réseaux commerciaux,
- Les services d’instruction dans le
cadre de leurs délégations,
- L’analyste crédit qui pour les
dossiers importants des marchés spécialisés assure une seconde
lecture des dossiers, rend et consigne un avis indépendant,
- Le Pré Comité Grands Risques,
composé de cadres de direction et d’experts qui donne un avis pour
les dossiers hors stratégie et politique risques crédits,
- Le Comité des Prêts,
- Le Conseil d’Administration,
- Les services de gestion des
directions des Entreprises et du Développement - Local et de la
Direction Bancaire, des Crédits et des Assurances qui vont mettre
en œuvre les crédits selon les conditions définies.
- Le Pôle Risques et Recouvrement qui
va intervenir dans la gestion des comptes et prêts irréguliers par
le recouvrement amiable ou le recouvrement contentieux.
- Le service Contrôle Permanent et
Risque qui contrôle le respect des règles définies tant au niveau
de la stratégie que des politiques risques. Il s’assure que les
dispositifs de surveillance apportent une assurance raisonnable de
la maîtrise des risques crédit. Dans le cadre de sa fonction,
indépendante de toute ligne opérationnelle, le Responsable du
Contrôle Permanent et des Risques donne un avis sur tout dossier ou
événement sortant de la stratégie risque pour décision par la
Direction Générale
- La Direction Générale, via le PCGR
(pré comité grands risques) décide des dérogations demandées par
rapport à la stratégie et aux politiques risques.
Le schéma délégataire
La distribution du crédit repose sur un système
de délégation.
Les différents niveaux de délégation s’appuient sur divers critères
tels que le métier exercé, l'encours global, le montant de
l'opération, la garantie reçue, la note Bâloise. Les règles sont
définies par ailleurs et font l’objet d’un contrôle régulier dans
le cadre du dispositif de contrôle interne de la Caisse
régionale.
Les délégations sont définies et accordées par
:
- Le Conseil d’Administration pour le
Comité des Crédits et le Directeur Général,
- Le Directeur Général pour le
Directeur Général Adjoint et les cadres de directions bénéficiant
des subdélégations.
- Les cadres de Directions pour les
cadres de leurs directions bénéficiant de subdélégations
Les systèmes de notation interne et de
consolidation des risques de crédit
Description du dispositif de notation
Depuis fin 2007, l’ACPR (Autorité de Contrôle
Prudentiel et de résolution) a autorisé le Crédit Agricole et,
notamment, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire, à utiliser les
systèmes de notation internes au Groupe pour le calcul des
exigences en fonds propres réglementaires au titre du risque de
crédit des portefeuilles de détail et d’entreprises.
La gouvernance du système de notation s’appuie sur le Comité des
Normes et Méthodologies présidé par le Directeur des Risques et
Contrôles Permanents Groupe, qui a pour mission de valider et de
diffuser les normes et méthodologies de mesure et de contrôle des
risques.
Sur le périmètre de la banque de détail, la
Caisse Régionale Loire Haute Loire a la responsabilité de définir,
de mettre en œuvre et de justifier son système de notation, dans le
cadre des standards Groupe définis par Crédit Agricole S.A. Ainsi,
la Caisse régionale Loire Haute-Loire dispose de modèles Groupe
d’évaluation du risque.
Sur le périmètre de la clientèle Corporate, la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire dispose de méthodologies de
notation Groupe utilisant des critères tant quantitatifs que
qualitatifs. Elle a recours à un Centre d’aide à la notation
(CAN).
Les règles Bale III
Les règles Bâle III donnent une ampleur
supplémentaire à la distribution du crédit.
Les usages concernent :
- Les scores d’octroi et les pré
attributions de crédit,
- Les délégations de crédit,
- La détection, le traitement et le
suivi du risque potentiel ou avéré,
- La fixation du niveau de conditions
de crédit et de garantie,
- L’évaluation et le calcul des
provisions IFRS9
- La gestion des situations
débitrices et le renouvellement des concours court terme,
- Le suivi et la qualité des risques
(flux et stocks).
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire capitalise
sur le dispositif Bâle III pour bien sûr conforter sa gestion du
risque.
L’outil AGORA (ex : Work Flow Tiers et
Groupe) intègre la composition et la notation des groupes. Cet
outil administré par CASA et utilisé par l’ensemble des composantes
du groupe Crédit Agricole permet de formaliser les processus multi
intervenants et d’en assurer la traçabilité
Mesure du risque de crédit
La mesure des expositions au titre du risque de
crédit intègre les engagements tirés et les engagements confirmés
non utilisés.
Concernant la mesure du risque de contrepartie sur opérations de
marché, celle-ci intègre les positions en cash et les
dérivés.
Pour les dérivés, l’assiette du risque correspond à la somme de la
valeur positive du contrat et d’un coefficient de majoration
appliqué au nominal. Ce coefficient add-on représente le risque de
crédit potentiel lié à la variation de la valeur de marché des
instruments dérivés sur leur durée de vie restant à courir.
Dispositif de surveillance des
engagements
Le dispositif de surveillance des risques du
Contrôle Permanent et Risques repose sur un ensemble de mesures et
de dispositions prenant en compte le respect des limites globales
d’engagement, des limites opérationnelles et des limites
réglementaires (« Grands risques »).
Les revues de portefeuille crédits prévues à
l’arrêté du 03 novembre 2014 modifié contribuent à s’assurer du
respect de la stratégie et politiques risques crédit de la Caisse
régionale. Elles s’inscrivent dans un dispositif global de revues
risques de la Caisse régionale établit en collaboration avec les
marchés. Le dispositif est actualisé annuellement et soumis à la
validation de la Direction Générale.
Les déclarations sur les « Grands
risques » permettent d’identifier les contreparties éligibles
et de s’assurer du respect de la réglementation en vigueur.
Le dispositif ICAAP (Internal Capital Adequacy
and Assessment Process) permet d’apprécier le niveau de couverture
des risques par les fonds propres et la qualité du dispositif de
maîtrise des risques et contrôle permanent.
Pour les principaux facteurs de risques, il
existe un dispositif de limites qui comporte :
- Des limites globales, des règles de
division des risques, par facteur de risque de marché, …,
formalisées sous la forme d’une « stratégie et politiques
risques crédit » en vigueur. Les limites sont validées
par les dirigeants effectifs et l’organisme de surveillance.
Chaque année, la Caisse régionale fixe le
dispositif de revue de portefeuille qui détermine les thèmes des
revues thématiques à réaliser sur l’année. Ce dispositif risque est
abordé avec la Direction Générale en Comité trimestriel des Risques
Crédits et Assurances ; il peut faire l’objet d’amendement en
cours d’année.
- Des limites opérationnelles et des
seuils individuels cohérents avec les précédentes, accordés dans le
cadre de procédures strictes : décisions sur la base
d’analyses formalisées, notations, délégations, double regard
(double lecture et double signature) lorsque les limites ou les
seuils atteignent des montants ou des niveaux de risque le
justifiant.
Contrôle des limites
globales :
Le respect des limites globales est suivi et contrôlé. En cas de
dépassement la Direction Générale et le Conseil d’Administration
sont informés.
Contrôle des limites
« réglementaires » :
A partir des déclarations trimestrielles sur les « Grands
risques », le Contrôle Permanent et Risques
s’assure :
- de la présence ou non de grands risques,
- du respect de la limite réglementaire : un rapport maximum
de 25 % entre l’exposition nette du bénéficiaire et le montant des
fonds propres de la Caisse régionale.
La Direction Générale et le Conseil
d’Administration font l’objet d’une information le cas échéant, en
cas de survenance de grands risques en Caisse régionale.
Un bilan annuel des déclarations sur les
« Grands risques » est présenté à la Direction Générale
et au Comité des Risques qui restitue ses travaux au Conseil
d’Administration.
Contrôle des limites opérationnelles et des
seuils individuels :
A travers le cycle d’investigation des revues de portefeuille
crédit et de contrôles thématiques, le Contrôle Permanent et
Risques s’assure du respect des limites opérationnelles et des
seuils individuels.
Les résultats sont reportés auprès de la
Direction Générale, du Comité des Risques et du Conseil
d’Administration.
Toute dérogation sur les limites opérationnelles
et les seuils individuels est du ressort du Comité des prêts après
avis du Pré Comité Grands Risques (PCGR).
Réexamen des limites et seuils
Le Contrôle Permanent et Risques s’assure du réexamen a minima
annuel des limites et seuils qui fait l’objet d’une présentation en
Comité des Risques puis d’une validation par le Conseil
d’Administration.
Pour l’exercice 2023, le dispositif de limites a été validé en
Conseil d’Administration en date du 16 décembre 2022.
Des stress tests Groupe sont réalisés
annuellement sur les portefeuilles crédit de la Caisse régionale
pour mesurer la capacité de résistance de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire notamment à travers l’évolution du ratio de solvabilité
CET1 sur 3 années.
Le ratio CET1 après stress reste largement supérieur au seuil
réglementaire.
- ICAAP (Internal Capital Adequacy
and Assessment Process):
Le volet quantitatif du dispositif ICAAP
(données au 31/12/2022) montre que le capital interne de la Caisse
régionale couvre le besoin de capital économique.
Le ratio de solvabilité (CET1) de la Caisse régionale à 30.88 % au
31/12/2022 couvre le ratio ICAAP pilier 2 qui s’élève à 10,54
%.
Les analyses effectuées dans le cadre de l’ICAAP
qualitatif montrent que le dispositif de maîtrise des risques et
des contrôles permanents de la Caisse régionale est satisfaisant.
Ce dispositif est maintenu et les actions de prévention
poursuivies.
Processus de surveillance des
concentrations par contrepartie ou groupe de contreparties
liées
Les grandes contreparties font l’objet de revues
trimestrielles inscrites au dispositif des risques de crédit. En
outre les contreparties qui entrent dans le périmètre de la filière
risques crédit sont suivies individuellement.
Une vision « Groupe » est nécessaire dès lors que la Caisse
Régionale se trouve face à plusieurs sociétés quelle que soit leur
localisation. La multi bancarisation, le partage du risque et la
solidarité de groupe font partie intégrante de la gestion du risque
du marché des entreprises.
La définition de « Groupe » retenue est celle définie par
l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution et utilisée dans
le cadre des outils Bâlois. Elle peut être élargie en cas de risque
lié identifié.
L’ensemble des engagements quelle que soit leur
nature fait l’objet d’une centralisation risque par contrepartie et
par groupe. Le montant ainsi centralisé est repris de manière
expresse sur tous les documents de formalisation du risque. Le
montant pris en compte pour le respect des seuils d’intervention
est déterminé après couverture de risque intra-groupe.
Pour les marchés spécialisés, des seuils d’engagement sont
déterminés en fonction de la notation de contrepartie et du type
d’opération financée.
Le dépassement de ces seuils relève d’un processus décisionnel
spécifique requérant l’avis de l’analyste et l’avis du Pré Comité
Grands Risques avant décision, éventuellement l’avis du Responsable
de la Fonction Gestion des Risques s’il s’agit d’une dérogation à
la stratégie et politiques risques de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire.
Le Contrôle Permanent et Risques réalise trimestriellement la
déclaration sur les « Grands Risques Réglementaires ».
Elle permet de limiter les concentrations excessives des
engagements des établissements de crédit en leur fixant des limites
par rapport à leurs fonds propres prudentiels.
Une information est réalisée auprès de la Direction Générale et du
Conseil d’Administration en cas de franchissement de limites.
Le Contrôle Permanent et Risques réalise trimestriellement une
revue sur les principaux encours par contrepartie ou groupe de
contreparties de la Caisse Régionale.
Une information est réalisée auprès de la Direction Générale et du
Comité des Risques du Conseil d’Administration.
Engagements sur les 10 plus grandes
contreparties (hors collectivités publiques) :
Au 31/12/2022, les 10 plus grandes contreparties
sont en baisse et représentent 1.45% du portefeuille crédit hors
interbancaire de la Caisse Régionale.
Au 30/06/2023 les 10 plus grandes contreparties
représentaient 1.45% du portefeuille crédit hors interbancaire de
la Caisse Régionale.
La Caisse Régionale de Loire Haute-Loire a
recours à FONCARIS pour ses grands risques. Les encours concernés
par la garantie FONCARIS s’élevaient, au 30 juin 2023, à 178,38 M€
garantis à hauteur de 83,92 M€ soit un taux de couverture de 47.05
%.
Processus de revue de portefeuille et de
suivi sectoriel
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire a mis en
place un dispositif de suivi des risques de contrepartie par
marchés et activités ce qui lui permet de détecter toute
dégradation sensible et durable. L’usage des critères Bâlois est
privilégié, toutefois ils peuvent être complétés par d’autres
indicateurs avancés.
En fonction des analyses effectuées sur des secteurs d’activité ou
des typologies d’opérations, le Comité des Risques et Assurances
peut faire évoluer les critères d’instruction voire de délégation
sur certains secteurs d’activité ou décider des actions
préventives.
Processus de suivi des contreparties
défaillantes et sous surveillance
Parmi d’autres activités, l’Unité Pilotage des
Risques Crédit réalise le suivi des risques selon le nombre de
jours d’anomalie ou en présence d’une procédure collective ou
confidentielle.
Dans le cadre du dispositif risque de la Caisse
Régionale, elle propose des revues des risques latents qui doivent
être validées par le Comité des Risques et Assurances. Ces revues
sont mises en place dans le but de détecter les risques potentiels,
de réduire les retards ou encours en anomalie. Ces analyses peuvent
conduire éventuellement à un déclassement en défaut du client. Ces
revues peuvent être effectuées sur tous les réseaux, y compris les
réseaux spécialisés des entreprises et de la promotion
immobilière.
Cette unité pilote le suivi des risques à partir du 20ème jour
d’irrégularité (hors Contentieux et surendettement) : une
information synthétique hebdomadaire est transmise à la Direction
Générale sur les encours en anomalies, les retards constatés ainsi
que le nombre de créances en retard. Ces informations sont
détaillées par marchés et secteurs commerciaux. Cette Unité assure
le suivi et le lien auprès des unités opérationnelles (tous
marchés) en cas de dérapage constaté sur le suivi.
Dans le cadre du process de gestion du risque de
la Caisse Régionale, les unités recouvrement amiable et
recouvrement contentieux gèrent individuellement les contreparties
défaillantes dépendant de leur univers de décision. Des revues de
portefeuille sont réalisées régulièrement dans ces unités et
permettent un suivi précis et actualisé des dossiers. Un reporting
sur ces activités est fait trimestriellement au Comité des Risques
et Assurances de la Caisse Régionale et semestriellement en comité
d’audit.
Processus de suivi des risques sur base
consolidée
Objet du Comité Risques et
Assurances
Le Comité Risques et Assurances a pour objet d’examiner l’évolution
des risques de contrepartie à travers le risque potentiel ou le
risque né. Les différentes Directions rendent compte des
dispositifs mis en place visant à améliorer et sécuriser le suivi
et le pilotage des engagements et des risques crédits. Les données
sont restituées par marché et par réseau permettant ainsi un suivi
précis et pluri annuel.
Fonctionnement
Le Comité se réunit chaque trimestre sous la présidence du
Directeur Général.
L’ordre du jour est établi sur proposition commune du Directeur
Finances & Risques et du Responsable du Contrôle Permanent et
des Risques.
Le compte-rendu du comité est assuré conjointement par le Pôle
Risques et Recouvrement et le Contrôle Permanent et des Risques
puis il est adressé par mail aux participants.
Rôle
Le rôle du Comité Risques et Assurances consiste à élaborer, suivre
et orienter :
- La politique risques et
recouvrement de la Caisse Régionale,
- La politique de
provisionnement.
En parallèle, il suit l’évolution des encours
sains et risqués de la Caisse Régionale, par marché et
réseaux.
Il décide des mesures préventives ou correctives à appliquer pour
juguler les risques crédits de la Caisse Régionale, que les risques
soient potentiels ou qu’ils soient nés.
Mécanismes de réduction du risque de
crédit
Garanties reçues et
sûretés
L’objectif de cette politique générale de garantie est de sécuriser
au mieux les engagements et de contribuer à conforter la
rentabilité sans entraver le développement commercial. La politique
de garanties décrit les objectifs de couverture qu’il est
recommandé d’atteindre dans la généralité des cas, sur l’ensemble
des marchés.
La règle est la prise de garantie, celle-ci ne fondant jamais le
crédit et devant être adaptée aux impératifs commerciaux et
proportionnée au risque estimé. Les préconisations de garantie
prennent en compte la notation de la contrepartie.
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire reste vigilante et exigeante
sur le formalisme des garanties reçues dans l’octroi de ses
concours.
Les garanties reçues peuvent être complétées par des sûretés de
type assurance décès invalidité, garantie BPI.
Utilisation de contrats de
compensation
La Caisse Régionale n’utilise pas ce type de contrat.
Utilisation de dérivés de
crédit
La Caisse Régionale n’a pas de dérivés de crédit en direct à
l’achat comme à la vente.
1.6.17.3 Concentration
du Risque de Crédit
Diversification du portefeuille par zone
géographique
La Caisse régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée.
Diversification du portefeuille par
filière d’activité économique
Les crédits interbancaires de la Caisse Régionale sont concentrés
sur sa filiale COFAM (LOCAM et SIRCAM) inclus dans le périmètre de
consolidation. Du fait de cette intégration le niveau de risque est
apprécié différemment de celui de l’ensemble de la clientèle.
A fin juin 2023, les encours interbancaires
représentent 7 % des encours de crédit de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire.
Un portefeuille hors encours interbancaires par filière d’activité
économique qui se caractérise par trois principales filières qui
représentent 65% des encours à fin juin 2023 (stables par rapport à
fin 2022 à 64.6 %).
La filière Immobilier est la principale filière d’activité avec
32.9 % des encours de crédit.
Suivent l’Agroalimentaire et les Services non
marchands (collectivités et secteurs publics) qui représentent
respectivement 20,2 % et 11.9 % des expositions de crédit.
10 filières d’activité complémentaires portent
unitairement plus de 1 % des expositions de crédit, et totalisent
32,2 % du portefeuille.
Répartition des expositions du portefeuille
crédit du Crédit Agricole Loire Haute-Loire par filière d’activité
économique :
Source : Base Risques Locale (exclusion de
la clientèle des particuliers et des crédits
interbancaires)
Répartition du portefeuille sur 22 filières
Exposition des prêts et
créances
La répartition des prêts et créances dépréciés
est présentée dans la note 3 « Risque de crédit » des
états financiers consolidés.
Engagements donnés en faveur de la
clientèle
(en milliers d'euros) |
30/06/2023 |
31/12/2022 |
Engagements donnés |
1 023 430 |
1 005 466 |
Engagements de financement |
747 051 |
750 979 |
Engagements en faveur des établissements de crédit |
24 075 |
‐ |
Engagements en faveur de la clientèle |
722 976 |
750 979 |
Ouverture de crédits confirmés |
178 297 |
143 976 |
Ouverture de crédits documentaires |
3 870 |
5 174 |
Autres ouvertures de crédits confirmés |
174 427 |
138 802 |
Autres engagements en faveur de la clientèle |
544 679 |
607 003 |
Engagements de garantie |
276 379 |
254 487 |
Engagements d'ordre des établissements de crédit |
10 587 |
10 575 |
Confirmations d'ouverture de crédits documentaires |
‐ |
|
Autres garanties |
10 587 |
10 575 |
Engagements d'ordre de la clientèle |
265 792 |
243 912 |
Cautions immobilières |
22 012 |
18 698 |
Autres garanties d'ordre de la clientèle |
243 780 |
225 214 |
Engagements sur titres |
‐ |
‐ |
Titres à livrer |
‐ |
‐ |
|
|
|
Engagements reçus |
4 150 158 |
4 104 660 |
Engagements de financement |
8 978 |
7 162 |
Engagements reçus des établissements de crédit |
8 978 |
7 162 |
Engagements reçus de la clientèle |
‐ |
‐ |
Engagements de garantie |
4 141 180 |
4 097 498 |
Engagements reçus des établissements de crédit |
293 312 |
285 199 |
Engagements reçus de la clientèle |
3 847 868 |
3 812 299 |
Garanties reçues des administrations publiques et assimilées |
506 056 |
528 136 |
Autres garanties reçues |
3 341 812 |
3 284 163 |
Engagements sur titres |
- |
‐ |
Titres à recevoir |
- |
‐ |
Analyse des encours par notation
interne
La politique de notation interne vise à couvrir
l’ensemble du portefeuille « Corporate » (entreprises, promotion
immobilière, Administrations et Collectivités publiques).
Au 30 juin 2023, les emprunteurs notés par les systèmes de notation
interne représentent 99,5 % des encours portés par la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire, hors banque de détail.
Le périmètre ventilé dans le graphique ci-après
est celui des engagements accordés par la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire à ses clients sains, hors banque de détail, soit 2,1
Mds Milliards d’euros. La répartition par rating est présentée
en équivalent notation Standard & Poors.
Répartition du portefeuille sain du
CORPORATE par équivalent S&P du Crédit Agricole Loire
Haute-Loire
Source : BRL requête Microstrategy
(exclusion des crédits interbancaires)
Les crédits interbancaires de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire sont concentrés sur sa filiale COFAM
(LOCAM & SIRCAM) intégrée comptablement. Du fait de cette
intégration, le niveau de risque est apprécié différemment de celui
de l’ensemble de la clientèle.
Politique de dépréciation et couverture
des risques
Le provisionnement des risques de crédits s’effectue conformément
aux normes IFRS9.
Il s’établit dès l’octroi et se ventile à partir de 3 catégories de
risques (Stage):
- Stage 1 : Il s’agit d’encours
sains, non sensible. Les provisions se basent sur la perte attendue
à 1 an.
- Stage 2 : Il s’agit de niveau de
risque détérioré de manière significative. Les provisions se basent
sur la perte attendue à maturité.
- Stage 3 : Il s’agit de créances
douteuses qui suivent la dégradation significative du risque crédit
(dégradation de note en douteux). Les provisions sont affectées
individuellement.
1.6.17.4 Coût du
Risque
Le coût du risque de Crédit Agricole S.A. et ses filiales et le
détail des mouvements impactant le coût du risque est présenté en
note 4.9 des états financiers consolidés.
Le coût du risque du Groupe Crédit Agricole
Loire Haute-Loire s’élève à 26.94 M€ à fin juin 2023.
1.6.17.5 Application de
la norme IFRS9
a) Evaluation du risque
de crédit
Afin de prendre en compte toute évolution dans
la sphère économique, le Groupe a actualisé ses prévisions
macro-économiques prospectives (forward looking) pour la
détermination de l’estimation du risque de crédit pour l’arrêté du
deuxième trimestre 2023.
Informations sur les scénarios
macroéconomiques retenus au deuxième trimestre 2023 :
Le Groupe a utilisé quatre scénarios pour le
calcul des paramètres de provisionnement IFRS 9 en production sur
juin 2023, avec des projections qui se présentent comme suit à
l’horizon 2026.
Ces quatre scénarios intègrent des hypothèses
différenciées tant sur les effets de la crise covid-19 que sur les
effets du conflit russo-ukrainien et ses répercussions sur la
sphère économique (inflation en hausse, révision croissance PIB à
la baisse).
Premier scénario : Scénario « central
»
Le scénario central, pondéré à 50 %, reste marqué par
l’intensification de la guerre russo-ukrainienne et un processus de
paix vraisemblablement lointain. Ce scénario prévoit en 2023 une
inflation en zone euro en repli mais encore élevée, un très net
ralentissement économique et la poursuite du resserrement
monétaire.
Une inflation en repli mais encore à un niveau élevé en zone
euro :
L’inflation en zone euro a atteint son pic en octobre 2022 (+10,6
%) et diminue très progressivement depuis, tout en restant encore à
un niveau élevé (9,6 % au T1-2023). Les difficultés
d’approvisionnement se sont réduites depuis l’abandon de la
politique zéro Covid chinoise et la re-nomalisation du commerce
mondial. Des effets de base favorables sur les prix de l’énergie,
une baisse des prix de marché de l’énergie début 2023 ainsi qu’un
hiver moins rigoureux et des stocks de gaz élevés jouent également
un rôle favorablement baissier sur l’inflation. En 2023-2024, les
prix de l’énergie restent élevés mais toutefois contenus. Le
pétrole ressort respectivement à 98 $/b et 103 $/b (en moyenne
annuelle), le gaz à 75 €/MWh et 90 €/MWh. Les salaires augmentent
plus rapidement qu’à l’accoutumée sans enclencher de boucle
prix-salaires pour autant. L’inflation en zone euro (indice des
prix à la consommation harmonisé – HCPI) est attendue à 5,9 % (en
moyenne) en 2023 et 3,7 % en fin d’année. En France, le CPI est
prévu à 5,4 % en moyenne en 2023 et 5,1 % en fin d’année. Le
bouclier tarifaire a permis à la France de lisser la hausse des
prix énergétiques dans le temps mais en contrepartie l’inflation y
reflue plus lentement qu’ailleurs.
Cet environnement projette la zone euro dans un
régime de croissance faible. Les effets d’offre s’estompent mais la
demande domestique freine nettement. Elle est affectée par
l’inflation élevée et la réduction des mesures de soutien
budgétaire tandis que les taux d’intérêt plus élevés pénalisent les
crédits. La profitabilité des entreprises est dégradée sous l’effet
combiné de la hausse des coûts de production, des salaires, et
d’une moindre demande, ce qui freine quelque peu l’investissement.
Le pouvoir d’achat des ménages se repli en raison d’une inflation
persistante et de moindres mesures de soutien. Le marché du travail
demeure solide mais la croissance de l’emploi ralentit néanmoins.
Les marchés immobiliers, résidentiels et commerciaux, enregistrent
des corrections appuyées en lien avec la remontée des taux qui
renchérissent les crédits.
La croissance devrait s’avérer très modérée à
+0,6 % en zone euro en 2023 ainsi qu’en France (+0,6%), la reprise
attendue ne s’enclenchant qu’à partir du second semestre et de
façon assez limitée.
La lutte contre l’inflation reste la priorité
des banques centrales :
Les banques centrales continuent de mener une politique monétaire
restrictive afin de ralentir significativement l’inflation quitte à
ce que la croissance en pâtisse. Elles n’excluent cependant pas
l’utilisation d’outils spécifiques pour assurer le refinancement du
système bancaire en cas de difficultés.
Aux Etats-Unis, la Fed remonte ses taux de 25 points de base pour
porter la fourchette cible à 5,00-5,25 % puis maintient ce taux
terminal jusqu'à la fin de 2023. Le début du repli des taux est
envisagé en 2024 avec 100 pb de baisse progressive tout au long de
l'année (25 pb par trimestre). La hausse des taux longs culmine à
l’été 2023 avant d’entamer un lent repli au second semestre 2023 se
caractérisant par une pentification de la courbe qui s’accentuera
en 2024.
En zone euro, le resserrement monétaire
s’intensifie avec un taux de refinancement porté à 4,25 % avant
l’été et maintenu à ce niveau jusqu’à mi -2024. L’amorce d’une
baisse n’interviendra qu’à partir du second semestre 2024
conduisant à un taux de 3,75 % à fin 2024. Les taux longs
continueront de monter plus fortement sur la partie courte de la
courbe des taux (swap 2 ans) d’ici l’été 2023 avec une courbe qui
s’aplatit peu à peu. Les spreads des pays « semi-core » ou
périphériques ne s’écartent que faiblement en dépit de la hausse
des taux et du quantitative tightening. A partir du second semestre
2023 puis en 2024, les taux longs se replient graduellement mais le
profil de la courbe des taux reste inversé et les spreads
souverains face au Bund se resserrent légèrement.
Deuxième scénario : Scénario « adverse
modéré »
Ce scénario, pondéré à 35 %, intègre un nouveau rebond marqué des
prix énergétiques sur une période concentrée entre le second
semestre 2022 et le premier semestre 2023.
Déclenchement de la crise : On suppose
une reprise sensiblement plus forte de l’activité en Chine
comportant une accélération de la consommation, de l’investissement
et des exportations. L’activité américaine est également plus
dynamique que dans le scénario central. Des conditions climatiques
dégradées avec un été 2023 plus chaud et un hiver 2024 plus
rigoureux conduisent à une demande d’électricité plus forte. La
concurrence entre l’Asie et l’Europe sur la demande de GNL
s’intensifie, exerçant une pression sur les prix du pétrole et du
gaz, notamment en Europe.
Nouveau choc d’inflation :
Les prix du gaz et du pétrole remontent significativement en Europe
comparativement au début de l’année 2023. Les difficultés de
l’industrie nucléaire française perdurent et renforcent les
tensions sur les prix du gaz qui se répercutent sur les prix de
l’électricité. Effet de second tour sur l’inflation qui redevient
élevée fin 2023 et début 2024.
Croissance très faible en 2023-2024, avec
récession technique :
Le rebond des prix énergétiques fragilise de nouveau la production
en particulier des secteurs les plus énergivores. La profitabilité
des entreprises est écornée par la hausse des coûts et la faiblesse
de la demande, conduisant à une stagnation de l’investissement. Le
pouvoir d’achat des ménages se replie nettement et l’emploi se
tasse comparativement au scénario central. La croissance du PIB de
la zone euro est quasi-nulle en moyenne en 2023 et 2024, voire
légèrement négative dans certains pays. L’occurrence d’une
récession technique semble vraisemblable.
Poursuite du resserrement monétaire par la
BCE afin d’endiguer l’inflation :
La BCE relève un peu plus son taux de refinancement (+125 pb en
2023) comparativement au scénario central (+75 pb). L’accalmie sur
le front de l’inflation en 2024 autorise une baisse limitée de 50
pb. Le processus de normalisation ne commence véritablement qu’en
2025 et s’étale progressivement jusqu’en 2026. Les taux longs
remontent rapidement en 2023 en réaction au choc de prix en amont
dont on redoute les conséquences sur le niveau final de
l’inflation. Les taux souverains se tendent et les primes de risque
souveraines s’élargissent. Avec la baisse de l’inflation, les taux
longs se replient nettement en 2024 et poursuivent leur
normalisation les deux années suivantes mais restent néanmoins
légèrement supérieurs à ceux du scénario central.
Troisième scénario : Scénario «
favorable »
Dans ce scénario, pondéré à 5 %, on suppose une situation
conjoncturelle plus favorable en zone euro que dans le scénario
central à partir du second semestre 2023. Les prix du pétrole et du
gaz sont moins élevés en 2023-2024 en raison d’un contexte
climatique plus favorable, d’une sobriété énergétique plus
prononcée et d’une moindre concurrence sur le GNL avec l’Asie. Par
ailleurs, des plans d’investissement massifs en Europe viennent
également soutenir l’activité à partir de 2024.
En zone euro, l’inflation est ramenée à 2,5 % en
moyenne en 2024 et autour de 2 % en 2025-2026. Les anticipations
des ménages et des entreprises se redressent sous l’effet d’une
amélioration du pouvoir d’achat et de la consommation qui
s’accompagne d’une plus grande mobilisation du surplus d’épargne
accumulé en 2020-2021. L’amélioration de la confiance, la baisse
des coûts énergétiques et les mesures de stimulation de
l’investissement public et privé conduisent à une reprise des
dépenses d’investissement à partir de 2024.
Evolutions financières :
La BCE amorce une timide baisse des taux directeurs fin 2023 et
poursuit sur une baisse plus marquée en 2024. Les taux longs se
replient fin 2023 anticipant le repli de l’inflation et des taux
directeurs. Les taux Bund et swap 10 ans s’orientent graduellement
à la baisse pour s’établir à des niveaux légèrement plus bas que
dans le scénario central. Les spreads français et italiens sont un
peu plus modérés que dans le central. La Bourse et les marchés
immobiliers demeurent bien orientés.
Quatrième scénario : Scénario « adverse
sévère » (stress budgétaire), pondéré à 10
%
Nouveau cumul de chocs en 2023 : La guerre russo-ukrainienne
s’enlise et les sanctions envers la Russie se durcissent (arrêt
total des importations de pétrole et réduction massive des
importations de gaz). Le soutien plus appuyé de la Chine à la
Russie pousse les Etats-Unis et la zone euro à des sanctions envers
l’empire du Milieu (embargo sur des produits de haute technologie)
qui répond par des rétorsions commerciales. De surcroît, l’hiver
est très rigoureux en 2023 pénalisant le secteur agricole et
agro-alimentaire. Par ailleurs, la France connaît une crise
spécifique, avec de fortes contestations face à certaines réformes
(réforme des retraites, financement de la transition énergétique
par une plus grande imposition) et des conflits sociaux très
marqués du type crise des gilets jaunes resurgissent, bloquant le
pays. Une crise politique secoue également l’Italie avec la
victoire d’une coalition de droite en 2023 qui remet en cause les
traités européens, engageant un bras de fer avec la commission
européenne.
Choc inflationniste persistant en 2023 :
les tensions sur les prix énergétiques perdurent et s’intensifient
tant sur le pétrole que le gaz. L’Europe ne parvient pas à
compenser totalement l’offre manquante de gaz par une plus grande
sobriété et/ou l’accès à d’autres fournisseurs, si ce n’est à prix
beaucoup plus élevé (flambée des prix du gaz). Les prix
alimentaires sont également sous fortes tensions. Le processus
inflationniste à l’œuvre en 2022 dans le « central » se répète en
2023 dans ce scénario de « stress ». L’inflation est très élevée en
2023 en zone euro, autour de 8 % en moyenne, et du même ordre en
France.
Faible réponse budgétaire : les Etats
européens réagissent avec des mesures de soutien plus limitées à ce
nouveau choc d’inflation (souhait d’éviter de nouveaux écarts
budgétaires) et n’apportent pas de réponse mutualisée (type plan de
relance européen). En France, le bouclier tarifaire est assez
nettement réduit et davantage ciblé.
Réponse vigoureuse des banques centrales et
fortes tensions sur les taux à long terme :
La Fed et la BCE poursuivent leur resserrement monétaire en 2023 de
façon plus accentuée que dans le scénario central face à une
inflation plus élevée et plus durable. La BCE relève ses taux assez
nettement en 2023 (dépôt à 2,75 % et refi à 3,25 % fin 2023). Les
taux longs remontent plus énergiquement face au risque d’une
spirale inflationniste (taux de swap 10 ans à 3,25 % et Bund à 2,75
%). Les spreads France et Italie s’élargissent plus
significativement en 2023 en raison des craintes sur la
soutenabilité de la dette et des crises spécifiques dans ces deux
pays (spread OAT Bund à 185 bp et BTP Bund à 360 bp).
Récession en zone euro en
2023 :
L’accumulation des chocs (production pénalisée par la hausse des
coûts, perturbation des chaînes de valeur et pénuries dans certains
secteurs, recul des profits des entreprises et du pouvoir d’achat
des ménages) conduit la zone euro en récession en 2023 (recul du
PIB de 1,5 %) avec une remontée marquée du taux de chômage de la
zone. Les marchés boursiers enregistrent des replis conséquents
(-35 % sur le CAC en 2023) et l’immobilier résidentiel se contracte
(entre -10 % et -20 % en cumul sur trois ans) tandis que
l’immobilier commercial est frappé plus durement (–30 % en cumulé)
en France et en Italie en raison de la forte remontée des taux et
de la récession à l’œuvre.
Par hypothèse, le stress est concentré sur
l’année 2023 et une reprise graduelle se met en place en 2024-2025
avec « normalisation » en fin de période.
Une accalmie sur le conflit ukrainien, une
baisse des prix énergétiques et une baisse des taux d’intérêt
permettent d’améliorer les perspectives de croissance de 2024 et
2025, d’autant que la politique budgétaire se fait de nouveau plus
souple pour endiguer la spirale récessive.
Focus sur l’évolution des principales
variables macroéconomiques dans les 4 scénarios :
Cette sensibilité sur les ECL définis selon les
paramètres centraux peut faire l’objet d’ajustements au titre des
foward looking locaux qui, le cas échéant, pourraient la réduire ou
l’augmenter.
Analyse de sensibilité des scénarios
macro-économiques dans le calcul des provisions IFRS 9 (ECL Stage 1
et 2) sur la base des paramètres centraux :
Le scénario central est actuellement pondéré à
50 % pour le calcul des ECL IFRS 9 centraux du deuxième trimestre
2023.
À fin juin 2023, en prenant en compte les
forward looking centraux et locaux, la part des provisions Stage 1
/ Stage 2 (provisionnement des actifs clientèles sains) et celle
des provisions Stage 3 (provisionnement pour risques avérés) ont
représenté respectivement 48.6 % et 51.4 % des stocks total de
provisions de la Caisse régionale Loire Haute-Loire.
À fin juin 2023, les dotations nettes de
reprises de provisions Stage 1 / Stage 2 ont représenté 39.5 % du
coût du risque semestriel de la Caisse régionale Loire Haute-Loire
contre 60.5 % pour la part du risque avéré Stage 3 et autres
charges.
Critères retenus dans l’appréciation
d’une disparition de dégradation significative du risque de
crédit
Ils sont symétriques à ceux déterminant l’entrée
dans le Stage 2. Dans le cas où celle-ci a été déclenchée par une
restructuration pour difficulté financière, la disparition de la
dégradation significative implique l’application d’une période
probatoire suivant les modalités décrites dans les annexes aux
états financiers. (cf. note 1.2 “Principes et méthodes comptables”,
chapitre “Instruments financiers” du DEU 2022 de Crédit Agricole
S.A.) décrivant les conditions de sortie d’une situation de
restructuration pour cause de difficultés financières.
b) Evolution des
ECL
Structure des encours
Sur le 1er Semestre 2023, les encours
(en principal) de la Caisse régionale Loire Haute-Loire ont
progressé de 180.4 millions d’euros soit +1.8 %.
La structure des portefeuilles a peu évolué sur
le début de l’année 2023.
Avec une hausse de 161.5 millions, les encours
en stage 1 (encours sains les moins risqués) représentent 88.9 %
des encours. Leur poids est stable par rapport à fin 2022.
Avec une hausse de 13 millions, les encours en
stage 2 (encours sains présentant une dégradation significative du
risque) représentent 9.3 % vs 8.9 % fin 2022 des encours.
Avec une hausse de 5.9 millions, les encours en
stage 3 (défaillants) représentent 1.8 % vs 1.6 % fin 2022 des
encours.
Evolution des ECL
Les corrections de valeur pour perte sur les
contreparties les mieux notées (stage 1) ont progressé de 12.7% sur
le semestre (soit +3 M€) en lien avec la croissance des encours, et
les effets de la mise à jour des derniers macro-scénarios utilisés
pour le calcul des provisions IFRS9. Le taux de couverture du stage
1 progresse à 0,24% vs 0.22% fin 2022.
Les ECL du portefeuille en stage 2 progressent
de 2.8 % sur le semestre (soit + 1.7 M€) en lien avec les
renforcements locaux de couverture sur les secteurs les plus
affectés par la crise. Le taux de couverture du stage 2 progresse à
6 % vs 5.91 % fin 2022.
Le taux de couverture des créances dépréciées
(en principal) (stage 3) s’inscrit en hausse sur la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire à 51.25 % vs 50.76 % fin 2022.
1.6.18 Risques de
Marché
Le risque de marché représente le risque
d’incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan,
de fluctuations défavorables de la valeur des instruments
financiers à la suite de la variation des paramètres de marché dont
les principaux sont :
• les taux d’intérêt : le risque
de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au
risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument
financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;
• les taux de change : le risque
de change correspond au risque de variation de juste valeur d’un
instrument financier du fait de l’évolution du cours d’une
devise ;
• les prix : le risque de prix
résulte de la variation et de la volatilité des cours des actions,
des matières premières, des paniers d’actions ainsi que des indices
sur actions. Sont notamment soumis à ce risque les titres à revenu
variable, les dérivés actions et les instruments dérivés sur
matières premières ;
• les spreads de crédit : le
risque de crédit correspond au risque de variation de juste valeur
d’un instrument financier du fait de l’évolution des spreads de
crédit des indices ou des émetteurs. Pour les produits plus
complexes de crédit s’ajoute également le risque de variation de
juste valeur lié à l’évolution de la corrélation entre les défauts
des émetteurs.
Objectifs et politique
La Caisse Régionale est exposée au risque de
marché sur les éléments de son portefeuille de titres et de dérivés
lorsque ces instruments sont comptabilisés en juste valeur (au prix
de marché).
La politique financière de la caisse régionale
est menée conformément au cadre de référence, à savoir :
- l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif au
contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des
services de paiement et des services d’investissement soumis au
contrôle de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution.
- Directive CRD IV (Capital Requirement
Directive) 2013/36/UE du parlement européen et du conseil du 26
Juin 2013
- IFRS (IAS 7, IAS 32, IFRS9)
- Normes Groupe Crédit Agricole
Dans ce contexte réglementaire, la politique
financière de la Caisse Régionale est encadrée par une charte de
gestion financière qui couvre en particulier les activités relevant
de la gestion de bilan, le placement des excédents de fonds propres
et la gestion des participations.
L’objectif de la Charte de gestion financière
est de formaliser dans un document de synthèse :
- Les missions,
- Les fonctions,
- Les systèmes de décision, de
gestion et de contrôle de l’activité financière,
- Les principes d’organisation,
- Le dispositif de contrôle de
l’activité financière,
- Les limites encadrant les risques
de marché
La charte de gestion financière est mise à jour
au moins une fois par an par la direction financière et risques
(DFIR) et est validée chaque année en Conseil d’Administration.
La présentation au Conseil d’Administration
intègre l’avis du Responsable des Contrôles Permanents.
L’environnement réglementaire est un facteur
déterminant dans le processus d’actualisation de la charte de même
que l’évolution des outils.
Chaque année, le plan annuel financier est
annexé à la charte de gestion financière.
Le plan annuel financier présente pour
l’exercice en cours les objectifs de PNB de la gestion de bilan
(ALM) et du portefeuille de placements d’excédents de fonds propres
ainsi que l’encadrement des risques associés.
Ce dernier est présenté en Comité Financier pour
validation avant présentation en Conseil d’Administration.
Ainsi, le plan d’activité financière de gestion
de portefeuille annuel fixe :
- le cadre d’intervention (clef de répartition
entre titres à revenus / titres à capitalisation)
- les objectifs d’encours, d’allocations d’actifs et de rendement
attendus après validation des prévisions (taux et autres marchés
financiers) sur l’ensemble des activités de marchés (Fonds Propres,
gestion Actif/passif)
Les organes exécutifs et délibérant de la Caisse
Régionale assurent chacun à leur niveau une surveillance effective
de la gestion financière et plus particulièrement de la gestion du
risque de taux d’intérêt global, de liquidité et des opérations
pour Compte Propre ; en outre un processus de contrôle interne
et d’audit indépendant est garanti
La politique de provisionnement et de
couverture des risques
Les titres classés en titre de placement (Norme
Française) ou AFS (Norme internationale) font l’objet d’un
provisionnement au 1er euro.
La Caisse Régionale privilégie la diversification des actifs par
type de marché, allocation géographique, approche sectorielle,
nombres et antériorités des lignes pour minimiser la survenance
d’un risque.
Les variations en terme d’exposition au
risque et de gestion
Les portefeuilles sont valorisés tous les jours
(hors titres obligataires CAM qui sont valorisés mensuellement).
Les performances sont suivies quotidiennement par le service «
gestion financière ».
Le pilotage est assuré en Comité de Trésorerie qui apprécie les
évolutions des valorisations du portefeuille afin de gérer le
risque au regard des limites validées par le Conseil
d’Administration. Le Comité de Trésorerie se réunit sur une
fréquence mensuelle et est présidé par un membre de la Direction
Générale.
Limites en encadrement des placements
des excédents de fonds propres
Le compartiment placement des excédents de fonds
propres (hors participations) a pour objectif d’apporter une
contribution régulière et significative au produit net bancaire et
au résultat. A ce titre, il est encadré par des règles visant à
limiter les risques.
Classe d'actif |
Limite |
Assiette de Caclul |
Dette obligataire et monétaire |
Minimum 80% |
Placement de fonds propres * |
Actions |
Max 10% |
Placement de fonds propres * |
Gestion alternative |
Max 5% |
Placement de fonds propres * |
Devise |
Max 2% |
Placement de fonds propres * |
Fonds immobiliers |
Max 7% |
Placement de fonds propres * |
Total Immobilier (y compris participations) |
Max 7% |
Fonds propres prudentiels |
Capital Investissement OCP |
Max 2.5% |
Placement de fonds propres * |
Capital Investissement ODR (yc part) |
Max 3.5% |
Fonds propres prudentiels |
Produits structurés |
Max 1% |
Placement de fonds propres * |
* somme des titres de placement et des titres d'investissement |
|
Un niveau de stop loss de 1.5 % des fonds
propres de base au 31/12/N-1 sur le portefeuille de placement a été
instauré. Cette limite signifie que la perte de valeur de marché du
portefeuille de placements ne peut perdre plus de 1.5% des fonds
propres sur l’année civile.
Aucun stop loss n’a été atteint depuis la mise en place de la
charte de gestion financière en 2009.
Exigence de fonds propres liés à la CVA (Credit
Valuation Adjustment)
Le tableau ci-dessous restitue l’évolution du CVA sur les
activités de marché de Crédit Agricole CIB, entre le
31 décembre 2022 et le 30 juin 2023 :
en millions d'euros |
30/06/2023 |
31/12/2022 |
CVA |
3,2 |
4,8 |
Exigence de fonds propres liés à la prudent valuation
Le tableau ci-dessous restitue l’évolution des
exigences de fonds propres liés à la prudent valuation sur les
activités de marché de Crédit Agricole CIB, entre le 31 décembre
2022 et le 30 juin 2023 :
en millions d'euros |
30/06/2023 |
31/12/2022 |
Prudent valuation |
24,6 |
24,2 |
Les stress Scenarios
Les stress scenarios conformément aux principes
du Groupe, simulent des conditions extrêmes de marché et sont le
résultat de différentes approches complémentaires :
• les scénarios historiques
consistent à répliquer sur le portefeuille actuel l’effet de crises
majeures survenues dans le passé ; les stress scenarios
historiques ainsi retenus sont ceux des crises de 1987 (scénario de
krach boursier), de 1994 (scénario de crise obligataire), de 1998
(scénario de crise du marché du crédit, baisse des marchés
d’actions, forte progression des taux d’intérêt et baisse des
devises émergentes) et de 2008 (deux stress mesurant l’impact des
mouvements de marché suite à la faillite de Lehman
Brothers) ;
• les scénarios hypothétiques
anticipent des chocs vraisemblables, élaborés en collaboration avec
les économistes ; les scénarios hypothétiques sont ceux d’une
reprise économique (progression des marchés d’actions et de
matières premières, aplatissement des courbes de taux et
appréciation de l’USD, resserrement des spreads de crédit), d’un
resserrement de la liquidité (aplatissement des courbes de taux,
élargissement des spreads de crédit, baisse des marchés d’actions)
et de tensions internationales (scénario représentant les
conditions économiques dans un contexte de tensions internationales
entre la Chine et les États-Unis : augmentation de la
volatilité et baisse des cours sur les marchés actions, baisse du
cours des futures et hausse de la volatilité sur le marché des
matières premières, aplatissement des courbes de taux, baisse du
dollar US par rapport aux autres devises, élargissement des spreads
de crédit).
Risque Action :
La Caisse Régionale possède un risque action sur
son portefeuille de titres de placement.
Le risque action regroupe tout le risque action pur, quel que soit
le support et l'intention de détention :
- les titres de capital, les parts ou actions d’OPCVM investis sur
des actions cotées,
- les titres de dette émis dont la performance est assise sur un
indice, un panier ou une composition de performance action, que ces
titres soient ou pas à capital garanti ou partiellement
garanti,
- les opérations sur marchés organisés dont les sous-jacents sont
des actions ou indices actions,
- les parts de fonds investis dans des sociétés non cotées.
Le portefeuille action de la Caisse Régionale
est enregistré en comptabilité en JVR ou JCR suivant la nature des
produits souscrits.
Le risque actions cotée porté par le portefeuille de la Caisse
Régionale est limité à un maximum de 10 % des placements
d’excédents de fonds propres (13 m€ d’encours soit 1.9% au
30/06/2023).
Le risque action non cotées est apprécié selon l’intention de
gestion. Une distinction est réalisée entre les Opérations pour
Comptes Propres (OCP) et les Opérations de Développement Régionale
(ODR).
Le risque action non coté OCP est limité à 2.5 % des placements
d’excédents de fonds propres (11 m€ d’encours soit 1.6 % au
30/06/2023).
Le risque action non coté ODR est limité à 3.5 % des fonds propres
prudentiels (41 m€ d’encours soit 2.4 % au 30/06/2023).
En outre, la Caisse Régionale détient de titres de dettes dont la
performance est assise sur un indice action, limité à un maximum de
1 % des placements d’excédents de fonds propres (2 m€ d’encours
soit 0.3 % au 30/06/2023).
Le portefeuille actions de la Caisse Régionale
s’inscrit dans un souci de diversification de placements et ceci
avec un volume limité. Il ne s’agit en aucun cas d’une activité
spéculative.
Il s’agit d’investissements de moyen et long terme.
Le suivi et la mesure de ce risque sont intégrés
à la gestion du risque global du portefeuille de placements de
fonds propres dans les paragraphes précédents.
2.1.
2.2.
2.3.
2.3.5.
2.3.6.
1.6.19 Gestion du
Bilan
La gestion de bilan (actif / passif) a pour
objectif la gestion de l’exposition de la Caisse Régionale aux
risques de taux, de liquidité et de change au moyen d’instruments
financiers.
Cette gestion a pour but de garantir la
régularité du PNB à moyen terme et à optimiser les fonds propres
alloués, sous contrainte de risque.
Un socle de limites et d’indicateurs est défini
par la présente Charte pour la Caisse Régionale.
Les indicateurs et les limites sont intégrés à
la fois dans les dossiers de présentation des Comités Financiers,
du Conseil d’Administration et dans les tableaux de bord établis
par le service gestion financière. Ils permettent une mesure et un
benchmarking de la gestion des risques financiers de taux et de
liquidité examinés par le Comité Financier.
1.6.19.6 La gestion du
bilan – Les risques financiers structurels
Le Conseil d’Administration valide chaque année les limites de
Risque de taux d’Intérêt Global (RTIG) et de liquidité de la Caisse
Régionale en plus de limites financières sur le portefeuille de
placement.
Le Conseil d’Administration de décembre 2022 a validé les limites
en terme de risque de taux et de liquidité pour l’année 2023.
Un reporting semestriel est assuré par la
Direction Financière sur la gestion de bilan auprès du Conseil
d’Administration.
Le suivi des limites des risques de taux et liquidité et des
positions de bilan sont transmis mensuellement auprès de CASA qui
assure également un suivi et effectue une consolidation des entités
du groupe Crédit Agricole.
Concernant le pilotage de la gestion de la liquidité, le groupe
Crédit Agricole a bâti un système d’encadrement de la gestion de
liquidité à travers des limites. Un outil dédié a été mis à
disposition des Caisses Régionales. Les limites mises en place
doivent permettre au groupe Crédit Agricole ainsi qu’à l’ensemble
des entités composant le groupe de pouvoir faire face à ses
échéances de liquidité courtes et longues.
L’ensemble des données sont également analysées en interne par le
service du Contrôle Permanent et Risque de la Caisse Régionale en
plus de la Direction Financière.
1.6.19.7 Le risque de
taux d’intérêt global
Objectifs et politique
Le Risque de Taux peut être défini comme "le
risque encouru en cas de variation des taux d'intérêt du fait de
l'ensemble des opérations de bilan et de hors bilan, à l'exception,
le cas échéant, des opérations soumises aux risques de marché.
La gestion du risque de taux d’intérêt global
vise à protéger la valeur patrimoniale de la Caisse Régionale et
ses filiales ainsi qu’à optimiser la marge d’intérêt. La valeur et
la marge d’intérêt évoluent du fait de la sensibilité à la
variation des taux d’intérêt de la valeur actuelle nette et des
flux de trésorerie des instruments financiers composant le bilan et
le hors bilan. Cette sensibilité naît dès lors que les actifs et
les passifs ont des échéances et des natures de taux
différentes.
L’objectif est de mesurer le risque de taux
d’intérêt global. La détermination des positions de taux fixe
(excédents ou déficits) par pilier de maturité permet de calculer
la sensibilité de la position aux variations de taux.
Gestion du risque
Le périmètre concerné par la gestion du risque
de taux d’intérêt global couvre la totalité du bilan et du hors
bilan incluant les filiales.
Le risque de taux est mesuré mensuellement et en consolidé à
travers l’outil groupe Palma
Le risque d’exposition aux variations de taux
est mesuré selon la méthode des GAPS.
Les gaps de taux sont ventilés par nature de risque (taux fixe,
taux variable, inflation). Ils mesurent l’excédent ou le déficit de
ressources à taux fixe. Pour calculer des impasses en taux, tous
les postes de bilan doivent être échéancés. Pour les postes non
échéancés des modèles d’écoulement ont été définis dans le respect
des préconisations de CASA
Les hypothèses de Remboursement Anticipés (RA) des crédits
s’appuient sur un modèle définit par CASA. Les conventions sont
adaptées, si besoin, en fonction du comportement de la clientèle
locale.
Les orientations dans la gestion du risque de
taux d’intérêt (dont inflation) sont définies lors du Comité
Financier. La mise en œuvre de ces orientations est pilotée lors du
Comité de Trésorerie. La Direction Générale ainsi que le
Responsable du Contrôle Permanent et de la Conformité sont informés
périodiquement par l’intermédiaire des différents comités, lesquels
reprennent les principaux éléments d’exposition et de respect des
limites en matière de risques de taux.
Par ailleurs, une information au Conseil d’Administration de la
Caisse Régionale est assurée au minimum une fois par an.
Exposition sur le
premier semestre 2023
La position transformatrice de la Caisse
Régionale a augmenté sur le premier semestre en raison du dynamisme
de l’activité commerciale. Néanmoins au niveau global l’exposition
de la Caisse Régionale aux mouvements de la courbe des taux reste
mesurée.
En outre, la première partie de l’année 2023 a été marquée par une
augmentation substantielle des taux d’intérêt, dans ce contexte
l’acticité de couverture de la Caisse Régionale est restée
limitée.
A fin juin 2023, les limites RTIG en GAP et en
VAN sont respectées.
1.6.19.8 Le Risque de
change
Le risque de change correspond au risque de variation de juste
valeur d’un instrument financier du fait de l’évolution du cours
d’une devise.
La Caisse Régionale ne peut pas prendre de positions de change. Le
risque de change direct au bilan de la Caisse Régionale est
nul.
1.6.19.9 Les Risques de
liquidité et de financement
La Caisse Régionale est exposée, comme tous les établissements de
crédit, au risque de liquidité, c’est-à-dire de ne pas disposer des
fonds nécessaires pour faire face à ses engagements.
La réalisation de ce risque correspondrait, par exemple, à une
crise de confiance générale des investisseurs des marchés
monétaires et obligataires, ou à des retraits massifs des dépôts de
la clientèle.
La Caisse Régionale assure sa gestion de
liquidité à travers la définition d’un plan de financement annuel
et pluriannuel et du suivi des limites réglementaires et internes
au groupe.
Objectifs et politique
L’objectif de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire en matière de gestion de sa liquidité est d’être en
situation de pouvoir faire face à tout type de situation de crise
de liquidité sur des périodes de temps prolongées.
Pour ce faire la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire s’appuie sur un système interne de gestion et
d’encadrement du risque de liquidité qui a pour
objectifs :
• le maintien de réserves de
liquidité ;
• l’adéquation de ces réserves avec
les tombées de passifs à venir ;
• l’organisation du refinancement
(répartition dans le temps de l’échéancier des refinancements à
court et long terme, diversification des sources de
refinancement) ;
• un développement équilibré des
crédits et des dépôts de la clientèle.
Ce système comprend des indicateurs, des limites
et seuils d’alerte, calculés et suivis sur l’ensemble des entités
de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire, et qui font l’objet d’une
consolidation afin de permettre un suivi du risque de liquidité sur
le périmètre du groupe Crédit Agricole Loire Haute-Loire.
Le système intègre également le respect des
contraintes réglementaires relatives à la liquidité. Le LCR, le
NSFR ainsi que les éléments du suivi de la liquidité
supplémentaires (ALMM) calculés sur base sociale, et sur base
consolidée pour le Groupe Crédit Agricole Loire Haute-Loire, font
ainsi l’objet d’un reporting mensuel (LCR/ALMM) ou trimestriel
(NSFR) transmis à la BCE.
Méthodologie et gouvernance du système interne de
gestion et d’encadrement du risque de liquidité
Le système de gestion et d’encadrement de la
liquidité du groupe Crédit Agricole est structuré autour
d’indicateurs définis dans une norme et regroupés en quatre
ensembles :
• les indicateurs de court terme,
constitués notamment des simulations de scénarios de crise et dont
l’objet est d’encadrer l’échéancement et le volume des
refinancements court terme en fonction des réserves de liquidité,
des flux de trésorerie engendrés par l’activité commerciale et de
l’amortissement de la dette long terme ;
• les indicateurs de long terme, qui
permettent de mesurer et d’encadrer l’échéancement de la dette long
terme : les concentrations d’échéances sont soumises au
respect de limites afin d’anticiper les besoins de refinancement du
Groupe et de prévenir le risque de non-renouvellement du
refinancement de marché ;
• les indicateurs de diversification,
qui permettent de suivre et piloter la concentration des sources de
refinancement sur les marchés (par canal de refinancement, type de
dette, devise, zone géographique, investisseurs) ;
• les indicateurs de coût, qui
mesurent l’évolution des spreads d’émission du Groupe sur le court
et le long terme et son impact sur le coût de la liquidité.
Il revient au Comité normes et méthodologies,
après examen de l’avis de la Direction risques et contrôles
permanents Groupe, de valider la définition et les modifications de
ces indicateurs tels que proposés par la Direction financière
Groupe de Crédit Agricole S.A.
Le Conseil d’Administration de Crédit
Agricole S.A. approuve la politique générale de gestion du
risque de liquidité du Groupe et fixe les limites encadrant les
principaux indicateurs, traduisant ainsi les niveaux d’appétence au
risque de liquidité du Groupe. Le Comité des risques Groupe, qui
propose au Conseil d’Administration le niveau de ces limites, en
fixe la déclinaison sur les entités constituant le Groupe.
Ainsi, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire se
voit notifier des limites sur les indicateurs encadrés au niveau
Groupe.
Gestion de la liquidité
Crédit Agricole S.A. assure un rôle de
refinancement et de contrôle de la liquidité du groupe Crédit
Agricole.
La Direction de la Gestion Financière de CASA assure une
centralisation de la gestion du risque de liquidité et vérifie que
le respect des règles prudentielles liées à la liquidité est bien
respecté.
Plusieurs sources de refinancement sont accessibles aux Caisses
Régionales pour assurer leur mission de fournisseur de
crédit.
La Caisse régionale, au-delà de ses ressources clientèles, a la
possibilité de se refinancer à taux de marché auprès de Crédit
Agricole S.A. sous plusieurs formes : Compte Courant de
Trésorerie, Emprunts en blanc (de 1 semaine à 10 ans), Avances
globales (50 % des prêts MLT accordés).
Par ailleurs, elle peut émettre des Titres de Créances Négociables
(Titres négociables à court terme (NEU CP) ex CDN ; Titres
négociables à moyen terme (NEU MTN) ex BMTN).
Crédit Agricole S.A met également à disposition de la Caisse
Régionale des avances spécifiques faisant l’objet de règles
particulières attachées à leurs spécificités (Société de
financement de l’habitat (SFH), Société de Financement de
l’Economie Française (SFEF), Caisse de Refinancement de l’Habitat
(CRH), Banque Européenne d’Investissement (BEI)).
Les financements sont effectués auprès de la
trésorerie de CASA et par émission de certificats de dépôts
négociables auprès de la clientèle et du marché. Par ailleurs, la
politique de refinancement à moyen long terme sous forme d’avances
globales auprès de CASA est optimisée (50 % des prêts MLT accordés)
afin d’améliorer la liquidité.
La Caisse Régionale et CASA ont signé une
convention de liquidité le 20 janvier 2011 relative à la gestion et
à l’encadrement du risque de liquidité.
La Caisse Régionale met en œuvre une politique
de gestion de liquidité prudente en diversifiant ses outils de
refinancement. La Caisse Régionale Loire Haute-Loire peut ainsi
afficher de solides ratios de liquidité (ratio collecte/ crédits à
107 % et ratio LCR à 107 % au 30/06/2022) et de solvabilité (ratio
Bâle 3 à 31 % au 31/12/2022).
Méthodologie
Conformément à l’arrêté du 3 novembre 2014, la
Caisse Régionale pilote son exposition au risque de liquidité.
Le pilotage repose sur plusieurs
piliers :
- Plan annuel de pilotage du ratio
LCR
- Méthode Avancée : le respect
des limites à court et moyen terme de liquidité, pilotage de stress
scenarii. Cette méthode avancée s’est matérialisée par une
convention de liquidité signée en janvier 2011 entre la Caisse
Régionale et CASA.
- La diversification des sources de
refinancement (SFH, CRH…),
- La projection des besoins de
refinancement à moyen terme et le pilotage des tombées de
refinancement à court et moyen terme.
Traduction opérationnelle de la crise
financière sur la gestion du risque de liquidité
La traduction opérationnelle est un renforcement
du suivi de la liquidité des entités du groupe. La Caisse régionale
en tant qu’entité du groupe pilote l’ensemble de ses limites
internes. La gestion de la liquidité est gérée sur le court et
moyen terme tant en volume que de prix en terme d’impact potentiel
sur le produit net bancaire
La Caisse régionale a mis en place un reporting dédié à la gestion
de la liquidité dans le cadre de ses Comités (Comités de Taux,
Trésorerie et Financier).
Exposition
La Caisse Régionale a toujours privilégié dans
sa politique commerciale une politique de collecte « bilan »
soutenue.
En marge de l’activité clientèle, la gestion de la liquidité
s’inscrit dans le cadre d’une politique annuelle qui encadre le
montant global du refinancement prévu auprès de CASA et/ou sur les
marchés financiers. La Gestion Financière peut ainsi intervenir
pour lever des fonds sous différentes formes : NEUCP, Emprunts en
Blancs à CASA et NEUMTN.
Toutes ces opérations sont encadrées par des
délégations en montant et en taux, et donnent lieu à des reportings
réguliers auprès de la Direction Générale et du Responsable du
Contrôle permanent et Risques.
CASA assure en tant qu’entité centralisatrice un suivi de la Caisse
Régionale.
Évolution des
réserves de liquidité de la Caisse
Régionale Loire
Haute-Loire
Au 30/06/2023, le montant des réserves de
liquidité s’élève à 830 M€ (942 M€ à fin 2022).
Ratios réglementaires
Depuis le mois de mars 2014, les
établissements de crédit de la zone euro ont l’obligation de
transmettre à leurs superviseurs les reportings du Liquidity
Coverage Ratio (LCR) définis par l’EBA (European Banking
Authority). Le LCR a pour objectif de favoriser la résilience à
court terme du profil de risque de liquidité des banques en
veillant à ce qu’elles disposent d’un encours suffisant d’actifs
liquides de haute qualité (HQLA, High Quality Liquid Assets) non
grevés pouvant être convertis en liquidités, facilement et
immédiatement, sur des marchés privés, dans l’hypothèse d’une crise
de liquidité qui durerait 30 jours calendaires. Les
établissements de crédit sont assujettis à un seuil sur ce ratio,
fixé à 100% à compter du 1er janvier 2018.
La Caisse Régionale respecte le seuil
règlementaire (>100 %).
Au 30/06/2023, le ratio LCR est de 107 % pour une exigence
réglementaire à 100 % depuis le 1er janvier 2018.
Depuis le 28 juin 2021, les établissements de
crédit de la zone euro ont l’obligation de transmettre à leurs
superviseurs les reportings du Net Stable Funding Ratio (NSFR)
définis par l’EBA (European Banking Authority). Le NSFR a pour
objectif de garantir que l’établissement dispose de suffisamment de
ressources dites « stables ».
Le ratio NSFR (Net Stable Funding Ratio) est un
ratio de stock (le LCR étant un ratio de flux) qui compare les
actifs de maturité effective ou potentielle supérieure à un an, aux
passifs de maturité effective ou potentielle supérieure à un an. La
définition du NSFR attribue à chaque élément du bilan une
pondération traduisant sa potentialité d’avoir une maturité
supérieure à un an.
Les établissements de crédit sont assujettis à
un seuil sur ce ratio, fixé à 100% depuis le 28 juin 2021.
A fin juin 2023, le ratio se situe à 106.51
%.
1.6.19.10 Politique de
couverture
Par rapport au dernier rapport financier 2022, la politique de
couverture des risques financiers n’a pas évolué.
Pour la Caisse Régionale, l’utilisation d’instruments de dérivés
répond à 2 objectifs :
- Apporter une réponse aux besoins
des clients de la Caisse Régionale ;
- Gérer les risques financiers de la
Caisse Régionale ;
Lorsque les dérivés ne sont pas détenus à des
fins de couverture (au sens de la norme IFRS 9), ils sont
comptabilisés dans le trading book (portefeuille de négociation) et
font, dès lors, l’objet d’un suivi au titre des risques de marché,
en plus du suivi du risque de contrepartie éventuellement porté. Il
est à noter que certains instruments dérivés peuvent être détenus à
des fins de couverture économique des risques financiers, sans
toutefois respecter les critères posés par la norme IFRS 9. Ils
sont alors également comptabilisés dans le trading book. Dans tous
les cas, l’intention de couverture est documentée dès l’origine et
vérifiée trimestriellement par la réalisation des tests appropriés
(prospectifs, rétrospectifs).
Couverture de juste valeur (Fair Value
Hedge)
La protection de la valeur patrimoniale de la
Caisse Régionale, suppose d’adosser les postes du bilan/hors bilan
sensibles à la variation des taux d’intérêt (postes à taux fixe) à
des instruments à taux fixe également, afin de neutraliser les
variations de juste valeur observées en cas de variation des
taux.
Lorsque cet adossement est fait au moyen d’instruments dérivés
(principalement des swaps de taux fixes), ceux-ci sont considérés
comme des dérivés de couverture de juste valeur (Fair Value Hedge)
dès lors que les instruments identifiés (micro FVH) ou les groupes
d’instruments identifiés (Macro FVH) comme éléments couverts sont
éligibles au sens des normes IFRS 9 (à défaut, ces dérivés sont
classés en trading). En vue de vérifier l’adéquation de la
couverture, les instruments de couverture et les éléments couverts
sont échéancés par bande de maturité en utilisant les
caractéristiques des contrats ou, pour certains postes du bilan
(collecte notamment) des hypothèses qui se basent sur les
caractéristiques des produits. La comparaison des deux échéanciers
permet de documenter la couverture de manière prospective.
La Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire
Haute-Loire applique les préconisations « Groupe », c'est-à-dire
traitement de la macro-couverture selon la méthode de juste
valeur.
La Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire
Haute-Loire utilise la couverture en juste valeur pour la
couverture risque de taux d’intérêt global, avec des swaps prêteurs
taux fixe pour couvrir des passifs à taux fixe (DAV,
DAT/NEUCP/NEUMTN à TF, autres collecte à TF...). Ces éléments de
couverture sont comparés aux éléments à couvrir par périodes
successives.
Au 30/06/2023, la Caisse Régionale dispose de
1 201 m€ de swaps de macro couverture.
Couverture de flux de trésorerie
(Cash-Flow Hedge)
La protection de la marge d’intérêt, suppose de
neutraliser la variation des futurs cash-flow associés
d’instruments ou de postes du bilan liés à la refixation dans le
futur du taux d’intérêt de ces instruments, soit parce qu’ils sont
indexés sur des indices de taux qui fluctuent, soit parce qu’ils
seront refinancés à taux de marché à un certain horizon de
temps.
Lorsque cette neutralisation est effectuée au moyen d’instruments
dérivés (swaps de taux d’intérêt principalement), ceux-ci sont
considérés comme des dérivés de couverture des flux de trésorerie
(cash-flow hedge). Dans ce cas également, cette neutralisation peut
être effectuée pour des postes de bilan ou des instruments
identifiés individuellement (micro CFH) ou des portefeuilles de
postes ou instruments (macro CFH). Cette méthode n’est pas utilisée
par la Caisse Régionale Loire Haute-Loire.
1.6.20 Risques
Opérationnels
Le risque opérationnel correspond au risque de
perte résultant de l’inadéquation ou de la défaillance des
processus internes, des personnes, des systèmes ou d’évènements
extérieurs. Il inclut le risque juridique, le risque de
non-conformité, le risque de fraude interne et externe, le risque
de modèle, et également les risques générés par le recours à des
Prestations de Service Essentielles Externalisées (PSEE).
Organisation et dispositif de
surveillance
Le dispositif de gestion des risques
opérationnels, harmonisé au sein du Groupe, est décliné dans les
entités du Groupe et comprend les composantes suivantes :
La gouvernance de la fonction de gestion des
risques opérationnels : la Direction Générale supervise le
dispositif et est informée du niveau des risques opérationnels par
l’intermédiaire du volet risques opérationnels du comité de
contrôle interne.
- La cartographie des risques
opérationnels permet l’identification et l’évaluation qualitative
des risques.
- Le suivi des indicateurs fixés dans
le cadre de la politique ROP est réalisé chaque trimestre avec la
constitution des tableaux de pilotage présentés en comité de
contrôle interne.
- La collecte des pertes liées aux
risques opérationnels est consolidée dans une base de données
permettant la mesure et le suivi du coût du risque global, ainsi
que le calcul de l’allocation des fonds propres réglementaires au
titre des risques opérationnels au niveau de l’entité et au niveau
consolidé.
- Un dispositif d’alerte pour les
incidents sensibles et significatifs.
- Crédit Agricole S.A. adresse à la
Caisse Régionale un tableau de bord consolidé des risques
opérationnels permettant de se positionner par rapport aux autres
Caisses Régionales.
Le dispositif de gestion des risques
opérationnels déployé au niveau de la Caisse Régionale comprend les
composantes suivantes :
- Une cartographie des événements de
risques, réactualisée périodiquement pour intégrer les évolutions
d’organisation, les nouvelles activités, voire les évolutions du
coût du risque. Elle est construite à partir d’un découpage des
activités en processus et des 7 catégories de risques de la
nomenclature Bâle II. Les impacts à la fois financiers et
non-financiers (réglementaire, image) de ces événements de risques
identifiés, qu’ils soient avérés ou potentiels, sont évalués ainsi
que leur probabilité d’occurrence, en s’appuyant sur les experts
métiers. L’appréciation du contrôle interne à travers notamment les
résultats des contrôles aux différents niveaux du plan de contrôle
local et des contrôles consolidés définis par la Direction des
risques groupe Crédit Agricole S.A., et de ceux du contrôle
périodique permet de mettre en exergue les risques nets les plus
critiques et de prioriser les plans d’actions visant à leur
réduction ;
- Un processus de collecte des
incidents et des pertes opérationnelles complété par un dispositif
d’alertes, afin de suivre les risques avérés, et de les exploiter
pour mettre en place les mesures de remédiation et s’assurer de la
cohérence avec la cartographie. Le montant des pertes collectées
est trimestriellement comparé à un seuil d’alerte défini
annuellement.
1.6.20.11 Gestion
du risque : organisation, dispositif de
surveillance
L’organisation de la gestion des risques opérationnels s’intègre
dans l’organisation globale de la ligne métier Risques et Contrôles
Permanents du Groupe : le Responsable des Risques Opérationnels de
la Caisse régionale est rattaché au Responsable des Risques et
Contrôles Permanents de la Caisse régionale.
Le Manager du Risque Opérationnel rapporte trimestriellement sur
son activité et sur le niveau d’exposition auprès du Comité de
Contrôle Interne, dont la présidence est assurée par le Directeur
Général de la Caisse régionale.
L’organe exécutif est informé à minima
trimestriellement par un tableau de bord après intégration des
dernières collectes des incidents et pertes avérées du risque
opérationnel dans le cadre du dispositif de recensement de la
Caisse Régionale. Les tableaux de bord sont mis à disposition sous
intranet, ainsi, l’information est accessible par l’ensemble des
acteurs de la Caisse Régionale et reprennent les plans
d’action.
L’organe délibérant est informé semestriellement
de l’évolution du coût du risque et des événements marquants de la
période.
Le dispositif de gestion du risque opérationnel
couvre intégralement le périmètre opérationnel et fonctionnel de la
Caisse Régionale. CA Technologie - CA Services, LOCAM - SIRCAM et
Square Habitat, filiales de la Caisse Régionale, sont dotées de
leurs propres dispositifs de gestion et de surveillance.
La fiabilité et la qualité des données
collectées font l’objet de contrôles systématiques.
La démarche Groupe Crédit Agricole d’appétence
au risque mise en place depuis 2015 en Caisse Régionale intègre le
risque opérationnel.
1.6.20.12
Méthodologie
Méthodologie utilisée pour le calcul des exigences de fonds
propres
La Caisse Régionale met en œuvre la méthode de
mesure avancée (A.M.A.) pour l’évaluation de l’exigence en fonds
propres au titre des risques opérationnels.
La méthode A.M.A. de calcul des fonds propres au
titre du risque opérationnel a pour objectifs principaux :
- D’inciter à une meilleure maîtrise
du coût du risque opérationnel ainsi qu’à la prévention des risques
exceptionnels des différentes entités du Groupe ;
- De déterminer le niveau de fonds
propres correspondant aux risques mesurés ;
- De favoriser l’amélioration de la
qualité des contrôles permanents dans le cadre du suivi de plans
d’action.
Ce dispositif respecte l’ensemble des critères
qualitatifs (intégration de la mesure des risques dans la gestion
quotidienne, indépendance de la fonction risques, déclaration
périodique des expositions au risque opérationnel…) et des critères
quantitatifs Bâle III requis (intervalle de confiance de 99,9 % sur
une période d’un an, prise en compte des données internes, des
données externes, des analyses de scénarios et des facteurs
reflétant l’environnement).
Le modèle A.M.A. de calcul des fonds propres
repose sur un modèle actuariel de type “Loss Distribution Approach”
(L.D.A.) spécifique au Groupe Crédit Agricole S.A.
Ce modèle L.D.A. est mis en œuvre d’une part sur les données
internes collectées mensuellement dans la Caisse régionale, ce qui
constitue l’historique de pertes, et d’autre part, sur les
scénarios majeurs qui permettent d’envisager des situations non
observées dans l’entité et ayant une probabilité de survenance
au-delà de l’horizon de cinq ans. Ce travail d’analyse est mené
dans la Caisse Régionale à partir d’une liste Groupe de scénarios
applicables à la banque de détail, piloté et contrôlé par Crédit
Agricole S.A. Cette liste de scénarios majeurs est révisée
annuellement et couvre l’ensemble des catégories de Bâle et les
zones de risques majeurs susceptibles d’intervenir dans l’activité
« banque de détail ».
Pour les Caisses Régionales, un principe de
mutualisation des données internes est mis en œuvre. Ce principe de
mutualisation du calcul de l’Exigence de Fonds Propres pour
l’ensemble des Caisses Régionales concerne la partie de l’Exigence
de Fonds Propres issue de l’historique de pertes. Ainsi les
historiques de pertes de l’ensemble des Caisses Régionales sont
concaténés. Cette méthode permet de disposer d’une profondeur
d’historique d’incidents accrus et d’un profil de risque plus
complet.
La mutualisation des données lors de la
détermination de la charge en capital implique de réaliser une
répartition de cette charge par Caisse Régionale. Pour ce faire,
Crédit Agricole S.A. utilise une clé de répartition prenant en
compte les caractéristiques des Caisses Régionales (basée sur le
coût du risque et PNB de l’année écoulée).
Un mécanisme de diversification du risque est
mis en œuvre dans le modèle L.D.A. du Groupe. Pour ce faire, un
travail d’experts est mené à Crédit Agricole S.A afin de déterminer
les corrélations de fréquence existantes entre les différentes
catégories de risque de Bâle et les scénarios majeurs. Ce travail
d’expert a fait l’objet d’une formalisation accrue, visant à
structurer l’argumentation autour de différents critères
qualitatifs (corrélation conjoncturelle, corrélation structurelle,
étude des fréquences historiques, matrice d’incertitude...).
La méthode de calcul standard (TSA) est
également utilisée et appliquée à la filiale de la Caisse Régionale
LOCAM-SIRCAM. L’exigence en fonds propres de ces entités suit la
méthodologie de ventilation du PNB de l’entité par ligne métier sur
les trois derniers exercices. Le périmètre de consolidation fait
l’objet d’une revue de validation périodique afin de détecter
toutes entrées, modifications ou sorties du périmètre. La part
d’exigence en fonds propres standard (TSA) vient s’ajouter à la
part AMA pour déterminer l’exigence en fonds propres finale au
titre du risque opérationnel.
1.6.20.13 Assurance et
couverture des risques opérationnels
La protection de notre bilan et du compte de résultat par le moyen
de l’assurance passe par quatre types de polices :
- Police perte d’exploitation qui
vise à assurer la réalisation d’une partie de notre PNB en cas
d’arrêt d’activité,
- Police globale de banque qui vise à
prendre en charge les sinistres de types détournement, escroquerie,
vol,
- Police de responsabilités qui
visent à prendre en charge des sinistres envers des tiers
lésés,
- Police de dommages qui visent à
prendre en charge les sinistres sur notre patrimoine immobilier et
matériel.
Par ailleurs, en méthode avancée, la Caisse
Régionale peut prendre en compte les effets de l’assurance pour
diminuer l’exigence en fonds propres dans la limite de 20 % du
total des fonds propres alloués aux risques opérationnels.
Cet effet réducteur peut être pris en compte par la Caisse
Régionale dans la mesure où son assureur répond aux exigences
réglementaires. Dans la méthodologie Groupe appliquée à la Caisse
Régionale, l’effet assurance est pris en compte au niveau d’un
scénario majeur de destruction du site névralgique. Pour déterminer
le montant de l’Exigence en Fonds Propres prenant en compte l’effet
réducteur de l’assurance, il est nécessaire de déterminer un
certain nombre de paramètres calculés par l’assureur, à savoir le
taux de couverture, le taux d’assurabilité, la franchise globale du
sinistre. La détermination de ces paramètres se fait en étudiant
conjointement le scénario majeur de la Caisse régionale et les
polices d’assurance susceptibles d’intervenir.
La prise en compte de la part d’exigence en
fonds propres mutualisée liée à l’historique de pertes, de la part
d’exigence en fonds propres relatives aux scénarios majeurs et les
caractéristiques de l’assurance permettent ensuite de déterminer le
montant total de l’exigence en fonds propres AMA.
1.6.21 Risques
Juridiques
Les principales procédures judiciaires et
fiscales en cours au sein de la Caisse Régionale et de ses filiales
consolidées par intégration globale sont décrites dans le rapport
de gestion pour l’exercice 2022. Les dossiers ci-après évoqués sont
ceux qui sont nés ou ont connu une évolution après le 21/03/2023,
date du dépôt auprès de l’AMF du Rapport Financier Annuel. Sont
aussi évoqués des dossiers en cours qui n’ont pas fait l’objet
d’évolution depuis cette date.
Les risques juridiques en cours au 30 juin 2023
susceptibles d’avoir une influence négative sur le patrimoine de la
Caisse Régionale ont fait l’objet de provisions qui correspondent à
la meilleure estimation par la Direction générale sur la base des
informations dont elle dispose.
À ce jour, à la connaissance de la Caisse
Régionale de Crédit Agricole Loire Haute-Loire, il n’existe pas
d’autre procédure gouvernementale, judiciaire ou d’arbitrage (y
compris toute procédure dont la Société a connaissance, qui est en
suspens ou dont elle est menacée), susceptible d’avoir ou ayant eu
au cours des 12 derniers mois des effets significatifs sur la
situation financière ou la rentabilité de la Caisse Régionale.
Par ailleurs, comme indiqué dans son communiqué
du 29 mai 2017, la Caisse régionale de Crédit Agricole Loire
Haute-Loire a été assignée par des porteurs de CCI en vue d’obtenir
le rachat de leurs titres. Cette action est initiée par
l’Association de défense des actionnaires minoritaires (ADAM). La
partie adverse a évalué sa demande à 79,8M€. Le Tribunal Judiciaire
d’Aix-en Provence, dans sa décision du 12/04/2021, a rejeté la
demande de ces porteurs et les a condamnés solidairement aux dépens
ainsi qu’à l’indemnisation de la Caisse régionale de Crédit
Agricole Loire Haute-Loire. Cette décision correspond à l’analyse
faite par la Caisse régionale sur l’absence de fondement de cette
action. Elle a toutefois fait l’objet d’appel de la part de la
partie adverse
1.6.22 Risques de
non-conformité
La prévention et le contrôle des risques de non-conformité sont
traités au sein du document d’enregistrement universel Crédit
Agricole S.A 2022 en partie 5 / 2.10.
La mission de la fonction Conformité est
d’assurer le respect de la réglementation et de la déontologie
applicables aux activités bancaires et financières, par la Caisse
Régionale, les dirigeants et l’ensemble des collaborateurs.
La conformité veille à éviter à la Caisse
Régionale de se trouver en situation de risque de
non-conformité.
Le « risque de non-conformité » est défini comme
le risque de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire,
de perte financière significative ou d’atteinte à la réputation,
qui naît du non-respect de dispositions propres aux activités
bancaires et financières de la Caisse Régionale, qu’elles soient de
nature législative ou réglementaire, ou qu’il s’agisse de normes
professionnelles et déontologiques, ou d’instructions de la
Direction.
Les résultats des contrôles réalisés sur la
période ont permis de s’assurer de l’absence de risques majeurs, et
les indicateurs dégradés font l’objet systématique d’un plan
d’action dont le suivi fait l’objet d’un reporting à la
gouvernance.
4 COMPTES
CONSOLIDES INTERMEDIAIRES RESUMES AU 30 JUIN
2023
Ils ont été examinés par le Conseil
d’Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire
Haute-Loire en date du 27 juillet 2023
Les comptes consolidés sont constitués du cadre
général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux
états financiers
2.4 Cadre
Général
Présentation juridique de l’entité
Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Loire
Haute-Loire
94, rue BERGSON
42000 SAINT ETIENNE
Inscription au registre du commerce de SAINT
ETIENNE
SIRET 380 386 854 00018
Etablissement de crédit et courtage
d’assurance
Société coopérative à capital variable
Code NAF : 6419 Z
Caisse cotée sur l’Eurolist d’Euronext Paris
(compartiment C)
2.5 Etats financiers
consolidés
COMPTE DE RESULTAT
(en milliers d'euros) |
Notes |
30/06/2023 |
30/06/2022 |
Intérêts et produits assimilés |
4.1 |
277 973 |
229 237 |
Intérêts et charges assimilées |
4.1 |
(158 428) |
(74 088) |
Commissions (produits) |
4.2 |
84 654 |
74 425 |
Commissions (charges) |
4.2 |
(15 733) |
(15 663) |
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur
par résultat |
4.3 |
2 246 |
(2 863) |
Gains ou pertes nets sur actifs/passifs de
transaction |
|
(9) |
236 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs/passifs à la juste
valeur par résultat |
|
2 255 |
(3 099) |
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur
par capitaux propres |
4.4 |
30 767 |
25 586 |
Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en
capitaux propres recyclables |
|
‐ |
‐ |
Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés
en capitaux propres non recyclables (dividendes) |
|
30 767 |
25 586 |
Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs
financiers au coût amorti |
4.5 |
‐ |
‐ |
Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers
au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par
résultat |
4.6 |
‐ |
‐ |
Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers
à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la
juste valeur par résultat |
4.6 |
‐ |
‐ |
Produit net des activités d'assurance |
|
‐ |
‐ |
Produits des activités d’assurance |
|
‐ |
‐ |
Charges afférentes aux activités d’assurance |
|
‐ |
‐ |
Produits et charges afférents aux contrats de réassurance
détenus |
|
‐ |
‐ |
Produits et charges financiers d’assurance |
|
‐ |
‐ |
Produits et charges financiers afférents aux contrats de
réassurance |
|
‐ |
‐ |
Coût du risque de crédit sur les placements financiers des
activités d’assurance |
|
‐ |
‐ |
Produits des autres activités |
4.7 |
4 725 |
3 114 |
Charges des autres activités |
4.7 |
(398) |
(330) |
Produit net bancaire |
|
225 806 |
239 418 |
Charges générales d'exploitation |
4.8 |
(139 224) |
(139 735) |
Dotations aux amortissements et aux dépréciations des
immobilisations corporelles et incorporelles |
4.9 |
(6 092) |
(6 107) |
Résultat brut d'exploitation |
|
80 490 |
93 576 |
Coût du risque |
4.10 |
(26 940) |
(22 519) |
Résultat d'exploitation |
|
53 550 |
71 057 |
Quote-part du résultat net des entreprises mises en
équivalence |
|
‐ |
‐ |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
4.11 |
(13) |
92 |
Variations de valeur des écarts d'acquisition |
6.7 |
‐ |
‐ |
Résultat avant impôt |
|
53 537 |
71 149 |
Impôts sur les bénéfices |
4.12 |
(5 788) |
(12 963) |
Résultat net d'impôts des activités abandonnées |
6.5 |
‐ |
‐ |
Résultat net |
|
47 749 |
58 186 |
Participations ne donnant pas le contrôle |
|
‐ |
‐ |
Résultat net part du Groupe |
|
47 749 |
58 186 |
RESULTAT NET ET GAINS ET PERTES
COMPTABILISES DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES
(en milliers d'euros) |
Notes |
30/06/2023 |
30/06/2022 |
Résultat net |
|
47 749 |
58 186 |
Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi |
4.13 |
‐ |
3 840 |
Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations
du risque de crédit propre (1) |
4.13 |
‐ |
‐ |
Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés
en capitaux propres non recyclables (1) |
4.13 |
5 352 |
1 090 |
Produits financiers ou charges financières d'assurance ventilés en
capitaux propres non recyclables |
4.13 |
‐ |
‐ |
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en
capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en
équivalence |
4.13 |
5 352 |
4 930 |
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en
capitaux propres non recyclables des entreprises mises en
équivalence |
4.13 |
‐ |
‐ |
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en
équivalence |
4.13 |
(178) |
(1 177) |
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres non recyclables des entreprises mises en
équivalence |
4.13 |
‐ |
‐ |
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux
propres non recyclables sur activités abandonnées |
4.13 |
‐ |
‐ |
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux
propres non recyclables |
4.13 |
5 174 |
3 753 |
Gains et pertes sur écarts de conversion |
4.13 |
‐ |
‐ |
Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux
propres recyclables |
4.13 |
‐ |
‐ |
Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture |
4.13 |
‐ |
‐ |
Produits financiers ou charges financières d'assurance ventilés en
capitaux propres recyclables |
|
‐ |
‐ |
Produits financiers ou charges financières de réassurance ventilés
en capitaux propres |
|
‐ |
‐ |
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en
capitaux propres recyclables hors entreprises mises en
équivalence |
4.13 |
‐ |
‐ |
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en
capitaux propres recyclables des entreprises mises en
équivalence |
4.13 |
‐ |
‐ |
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres recyclables hors entreprises mises en
équivalence |
4.13 |
‐ |
‐ |
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres recyclables des entreprises mises en
équivalence |
4.13 |
‐ |
‐ |
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux
propres recyclables sur activités abandonnées |
4.13 |
‐ |
‐ |
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux
propres recyclables |
4.13 |
‐ |
‐ |
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux
propres |
4.13 |
5 174 |
3 753 |
|
|
|
‐ |
Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement
en capitaux propres |
|
52 923 |
61 939 |
Dont part du Groupe |
|
52 923 |
61 939 |
Dont participations ne donnant pas le contrôle |
|
‐ |
‐ |
|
|
|
|
(1) Montant du transfert en réserves d’éléments non
recyclables |
4.13 |
‐ |
‐ |
BILAN ACTIF
(en milliers d'euros) |
Notes |
30/06/2023 |
31/12/2022 |
Caisse, banques centrales |
|
38 299 |
47 140 |
Actifs financiers à la juste valeur par résultat |
6.1 |
151 970 |
210 147 |
Actifs financiers détenus à des fins de transaction |
|
9 977 |
13 734 |
Autres actifs financiers à la juste valeur par
résultat |
|
141 993 |
196 413 |
Instruments dérivés de couverture |
|
82 284 |
87 000 |
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres |
3-6.2 |
1 038 841 |
1 015 520 |
Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par
capitaux propres recyclables |
|
218 |
‐ |
Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur
par capitaux propres non recyclables |
|
1 038 623 |
1 015 520 |
Actifs financiers au coût amorti |
3-6.3 |
13 803 240 |
13 683 018 |
Prêts et créances sur les établissements de crédit |
|
2 088 776 |
2 206 699 |
Prêts et créances sur la clientèle |
|
11 185 290 |
10 981 028 |
Titres de dettes |
|
529 174 |
495 291 |
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux |
|
(60 238) |
(65 083) |
Actifs d'impôts courants et différés |
|
19 580 |
22 132 |
Comptes de régularisation et actifs divers |
|
162 233 |
150 779 |
Actifs non courants destinés à être cédés et activités
abandonnées |
6.5 |
‐ |
‐ |
Participation aux bénéfices différée |
|
‐ |
‐ |
Participation dans les entreprises mises en équivalence |
|
‐ |
‐ |
Immeubles de placement |
6.6 |
‐ |
‐ |
Immobilisations corporelles |
|
12 160 |
12 281 |
Immobilisations incorporelles |
|
117 143 |
119 417 |
Ecarts d'acquisition |
6.7 |
43 522 |
41 164 |
Total de l'Actif |
|
‐ |
‐ |
|
|
15 409 034 |
15 323 515 |
BILAN PASSIF
(en milliers d'euros) |
Notes |
30/06/2023 |
31/12/2022 |
Banques centrales |
|
‐ |
‐ |
Passifs financiers à la juste valeur par résultat |
6.1 |
9 979 |
13 729 |
Passifs financiers détenus à des fins de transaction |
|
9 979 |
13 729 |
Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur
option |
|
‐ |
‐ |
Instruments dérivés de couverture |
|
3 062 |
3 970 |
Passifs financiers au coût amorti |
6.4 |
12 341 014 |
12 275 654 |
Dettes envers les établissements de crédit |
|
7 794 167 |
7 594 556 |
Dettes envers la clientèle |
|
4 510 955 |
4 624 545 |
Dettes représentées par un titre |
|
35 892 |
56 553 |
Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux |
|
270 |
(47) |
Passifs d'impôts courants et différés |
|
7 324 |
1 413 |
Comptes de régularisation et passifs divers |
|
455 249 |
471 735 |
Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et
activités abandonnées |
6.5 |
‐ |
‐ |
Provisions techniques des contrats d'assurance |
6.8 |
‐ |
‐ |
Provisions |
6.9 |
‐ |
‐ |
Dettes subordonnées |
6.10 |
37 593 |
41 191 |
|
|
‐ |
‐ |
Total dettes |
|
12 854 491 |
12 807 645 |
|
|
|
|
Capitaux propres |
|
2 554 543 |
2 515 870 |
Capitaux propres part du Groupe |
|
2 554 537 |
2 515 864 |
Capital et réserves liées |
|
428 086 |
426 959 |
Réserves consolidées |
|
1 870 735 |
1 801 002 |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
|
207 967 |
202 793 |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur
activités abandonnées |
|
‐ |
‐ |
Résultat de l'exercice |
|
47 749 |
85 109 |
Participations ne donnant pas le contrôle |
|
6 |
6 |
Total du passif |
|
15 409 034 |
15 323 515 |
TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX
PROPRES
(en milliers d'euros)
|
Part du Groupe |
Participations ne donnant pas le contrôle |
|
Capital et réserves liées |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux
propres |
|
|
|
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux
propres |
|
|
Capital |
Primes et réserves consolidées liées au capital
(1) |
Elimination des titres autodétenus (2) |
Autres instruments de capitaux propres |
Total Capital et réserves consolidées |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux
propres recyclables |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux
propres non recyclables |
Total des gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres |
Résultat net |
Capitaux propres |
Capital réserves liées et résultat |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux
propres recyclables |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux
propres non recyclables |
Total des gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres |
Capitaux propres |
Capitaux propres consolidés |
Capitaux propres au 1er janvier 2022 Publié |
275 105 |
1 950 456 |
(516) |
‐ |
2 225 044 |
‐ |
290 076 |
290 076 |
‐ |
2 515 120 |
6 |
‐ |
‐ |
‐ |
6 |
2 515 123 |
Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC
(2) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Capitaux propres au 1er janvier 2022 |
275 105 |
1 950 456 |
(516) |
‐ |
2 225 044 |
‐ |
290 076 |
290 076 |
‐ |
2 515 120 |
6 |
‐ |
‐ |
‐ |
56 |
2 515 123 |
Augmentation de capital |
14 824 |
‐ |
‐ |
‐ |
14 824 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
14 824 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
14 824 |
Variation des titres autodétenus |
‐ |
‐ |
(20) |
‐ |
(20) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
(20) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
(20) |
Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres du 1er
semestre 2022 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Dividendes versés au 1er semestre 2022 |
‐ |
(13 517) |
‐ |
‐ |
(13 517) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
(13 517) |
(1) |
‐ |
‐ |
‐ |
(1) |
(13 518) |
Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant
pas le contrôle |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Mouvements liés aux paiements en actions |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Mouvements liés aux opérations avec les
actionnaires |
14 824 |
(13 517) |
(20) |
‐ |
1 287 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
1 287 |
(1) |
‐ |
‐ |
‐ |
(1) |
1 286 |
Variation des gains et pertes comptabilisés directement
en capitaux propres |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
3 753 |
3 753 |
‐ |
3 753 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
3 753 |
Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la
juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en
réserves |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre
transférés en réserves |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat
des entreprises mises en équivalence |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Résultat du 1er semestre 2022 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
58 186 |
58 186 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
58 186 |
Autres variations |
‐ |
(4) |
‐ |
‐ |
(4) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
(4) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
(4) |
Capitaux propres au 30 juin 2022 (4) |
289 929 |
1 936 935 |
(536) |
‐ |
2 226 327 |
‐ |
293 829 |
293 829 |
58 186 |
2 578 342 |
5 |
‐ |
‐ |
‐ |
5 |
2 578 344 |
Augmentation de capital |
1 572 |
‐ |
‐ |
‐ |
1 572 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
1 572 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
1 572 |
Variation des titres autodétenus |
‐ |
‐ |
(2) |
‐ |
(2) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
(2) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
(2) |
Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres du 2nd
semestre 2022 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Dividendes versés au 2nd semestre 2022 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant
pas le contrôle |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Mouvements liés aux paiements en actions |
‐ |
115 |
‐ |
‐ |
115 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
115 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
115 |
Mouvements liés aux opérations avec les
actionnaires |
1 572 |
115 |
(2) |
‐ |
1 685 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
1 685 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
1 685 |
Variation des gains et pertes comptabilisés directement
en capitaux propres |
‐ |
(2) |
‐ |
‐ |
(2) |
‐ |
(91 036) |
(91 036) |
‐ |
(91 038) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
(91 038) |
Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la
juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en
réserves |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre
transférés en réserves |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat
des entreprises mises en équivalence |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Résultat du 2nd semestre 2022 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
26 923 |
26 923 |
1 |
‐ |
‐ |
‐ |
1 |
26 924 |
Autres variations |
‐ |
(48) |
‐ |
‐ |
(48) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
(48) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
(48) |
Capitaux propres au 31 décembre 2022 |
291 501 |
1 937 000 |
(538) |
‐ |
2 227 962 |
‐ |
202 793 |
202 793 |
85 109 |
2 515 864 |
6 |
‐ |
‐ |
‐ |
6 |
2 515 867 |
Affectation du résultat 2021 |
‐ |
85 111 |
‐ |
‐ |
85 111 |
‐ |
‐ |
‐ |
(85 109) |
2 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Capitaux propres au 1er janvier 2023 |
291 501 |
2 022 111 |
(538) |
‐ |
2 313 073 |
‐ |
202 793 |
202 793 |
‐ |
2 515 866 |
6 |
‐ |
‐ |
‐ |
6 |
2 515 867 |
Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC
(3) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Capitaux propres au 1er janvier 2023 retraité |
291 501 |
2 022 111 |
(538) |
‐ |
2 313 073 |
‐ |
202 793 |
202 793 |
‐ |
2 515 866 |
6 |
‐ |
‐ |
‐ |
6 |
2 515 867 |
Augmentation de capital |
1 049 |
‐ |
‐ |
‐ |
1 049 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
1 049 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
1 049 |
Variation des titres autodétenus |
‐ |
‐ |
78 |
‐ |
78 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
78 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
78 |
Emissions / remboursements d'instruments de capitaux propres |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres du 1er
semestre 2023 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Dividendes versés au 1er semestre 2023 |
‐ |
(15 343) |
‐ |
‐ |
(15 343) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
(15 343) |
(1) |
‐ |
‐ |
‐ |
(1) |
(15 344) |
Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant
pas le contrôle |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Mouvements liés aux paiements en actions |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Mouvements liés aux opérations avec les
actionnaires |
1 049 |
(15 343) |
78 |
‐ |
(14 216) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
(14 216) |
(1) |
‐ |
‐ |
‐ |
(1) |
(14 217) |
Variation des gains et pertes comptabilisés directement
en capitaux propres |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
5 174 |
5 174 |
‐ |
5 174 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
5 174 |
Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la
juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en
réserves |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Dont gains et pertes sur variation du risque de crédit propre
transférés en réserves |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat
des entreprises mises en équivalence |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Résultat du 1er semestre 2023 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
47 749 |
47 749 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
47 749 |
Autres variations |
‐ |
(35) |
‐ |
‐ |
(35) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
(35) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
(35) |
Capitaux propres au 30 juin 2023 |
292 550 |
2 006 733 |
(460) |
‐ |
2 298 822 |
‐ |
207 967 |
207 967 |
47 749 |
2 554 538 |
5 |
‐ |
‐ |
‐ |
5 |
2 554 538 |
(1) Réserves consolidées avant élimination
des titres d'autocontrôle
(2) Au 1er janvier 2022, les parts sociales
détenues par la Caisse Locale figurant en élimination des titres
auto-détenus ont été reventilées en « Capital » et en
« Primes et réserves consolidées liées au capital (1) »
d’un montant de 76.4 M€.
TABLEAU DE FLUX DE
TRESORERIE
(en milliers d'euros) |
Notes |
30/06/2023 |
30/06/2022 |
Résultat avant impôt |
|
53 537 |
71 149 |
Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des
immobilisations corporelles et incorporelles |
|
6 091 |
6 106 |
Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres
immobilisations |
6.7 |
‐ |
‐ |
Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions |
|
24 342 |
12 597 |
Quote-part de résultat liée aux entreprises mises en
équivalence |
|
‐ |
‐ |
Résultat net des activités d'investissement |
|
13 |
(92) |
Résultat net des activités de financement |
|
927 |
179 |
Autres mouvements |
|
8 277 |
30 778 |
Total des éléments non monétaires inclus dans le
résultat net avant impôt et des autres
ajustements |
|
39 650 |
49 568 |
Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit |
|
179 590 |
128 818 |
Flux liés aux opérations avec la clientèle |
|
(371 485) |
(409 206) |
Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs
financiers |
|
22 042 |
55 445 |
Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non
financiers |
|
(23 007) |
141 016 |
Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence |
|
‐ |
‐ |
Impôts versés |
|
2 506 |
(20 695) |
Variation nette des actifs et passifs provenant des
activités opérationnelles |
|
(190 354) |
(104 622) |
Flux provenant des activités
abandonnées |
|
‐ |
‐ |
Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité
opérationnelle (A) |
|
(97 167) |
16 095 |
Flux liés aux participations (1) |
|
(945) |
(2 623) |
Flux liés aux immobilisations corporelles et
incorporelles |
|
(6 216) |
(6 338) |
Flux provenant des activités
abandonnées |
|
‐ |
‐ |
Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations
d'investissement (B) |
|
(7 161) |
(8 961) |
Flux de trésorerie provenant ou à destination des
actionnaires (2) |
|
(14 263) |
1 279 |
Autres flux nets de trésorerie provenant des activités
de financement (3) |
|
(22 419) |
10 067 |
Flux provenant des activités
abandonnées |
|
‐ |
‐ |
Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de
financement (C) |
|
(36 682) |
11 346 |
Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie
et équivalent de trésorerie (D) |
|
‐ |
‐ |
AUGMENTATION/(DIMINUTION) NETTE DE LA TRÉSORERIE ET DES
ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE (A + B + C + D) |
|
(141 010) |
18 480 |
Trésorerie et équivalents de trésorerie à
l'ouverture |
|
713 460 |
1 194 721 |
Solde net des comptes de caisse et banques centrales * |
|
47 140 |
43 213 |
Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des
établissements de crédit ** |
|
666 320 |
1 151 508 |
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la
clôture |
|
572 449 |
1 213 204 |
Solde net des comptes de caisse et banques centrales * |
|
38 299 |
40 564 |
Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des
établissements de crédit ** |
|
534 150 |
1 172 640 |
VARIATION DE LA TRESORERIE NETTE ET DES EQUIVALENTS DE
TRESORERIE |
|
(141 011) |
18 483 |
* Composé du solde net du poste "Caisse, banques centrales", hors
intérêts courus (y compris trésorerie des entités reclassées en
activités abandonnées) |
** Composé du solde des postes "Comptes ordinaires débiteurs non
douteux" et "Comptes et prêts au jour le jour non douteux" tels que
détaillés en note 6.3 et des postes "Comptes ordinaires créditeurs"
et "Comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note
6.4 (hors intérêts courus) |
(1) Flux liés aux participations : Cette ligne recense les effets
nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres
de participation. Ces opérations externes sont décrites dans la
note 2 "Principales opérations de structure et événements
significatifs de la période". Au cours du premier semestre 2023,
l’impact net des acquisitions sur la trésorerie de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire s’élève à 945 milliers d’euros, portant
notamment sur les opérations suivantes :
- Achat d'une participation pour 400 milliers d'euros dans la
société Crédit Agricole Régions Dette Privée (CARDP)
- Achat d'une participation pour 250 milliers d'euros dans Foncière
42 ;
- Appel de fond de SACAM IMMOBILIER pour 285 milliers d'euros
;
- Souscription de capital dans la société Ages et Vies par LHL
IMMOBILIER pour (121) milliers d'euros.
|
(2) Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires
: Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires
comprend le paiement des dividendes versés par la Caisse Régionale
Loire Haute-Loire à ses actionnaires, à hauteur de 15 342 milliers
d’euros pour le premier semestre 2023 et l'augmentation de capital
des Caisses Locales à hauteur de (1 048) milliers
d'euros. |
|
(3) Autres flux nets de trésorerie provenant des flux liés aux
opérations de financement : Au cours du premier semestre 2023, les
remboursements de dettes obligataires s’élèvent à 21 440 milliers
d’euros (suite à la dissolution de la STT 2018).
Ce poste recense également les flux liés aux versements d’intérêts
sur les dettes subordonnées et obligataires. |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2.6 Notes annexes aux
comptes consolidés intermédiaires résumés
Principes et Méthodes applicables dans le
Groupe, jugements et estimations utilisées
Les comptes consolidés intermédiaires résumés de
la Caisse Régionale Loire Haute-Loire au 30 juin 2023 ont été
préparés et sont présentés en conformité avec la norme IAS 34
relative à l’information financière intermédiaire.
Les normes et interprétations utilisées pour la
préparation des comptes consolidés intermédiaires résumés sont
identiques à celles utilisées par la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire pour l’élaboration des comptes consolidés au 31
décembre 2022 établis, en application du règlement CE n°1606/2002,
conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC
telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite
« carve out »), en utilisant donc certaines dérogations
dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de
macro-couverture.
Les comptes consolidés intermédiaires résumés de
la Caisse Régionale Loire Haute-Loire au 30 juin 2023 ont été
préparés et sont présentés en conformité avec la norme IAS 34
relative à l’information financière intermédiaire. Le Groupe Crédit
Agricole a fait le choix de présenter en conformité avec la norme
IAS 34.8, les états financiers liés au résultat et au tableau de
flux de trésorerie avec une période comparative limitée au semestre
N-1 afin d’en simplifier la lecture.
Elles ont été complétées par les dispositions
des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 30
juin 2023 et dont l’application est obligatoire pour la première
fois sur l’exercice 2023.
Celles-ci portent sur :
Normes, Amendements ou Interprétations |
Date de 1ère application : exercices ouverts à compter
du |
Effet significatif dans le Groupe |
IFRS 17
IFRS 17 remplace la norme IFRS 4 « Contrats d'assurance » |
1er janvier 2023 |
Oui |
Amendement à IFRS 17
Informations comparatives à la première application conjointe
d'IFRS 17 et d'IFRS 9 |
1er janvier 2023 |
Non |
IAS 1
Informations à fournir sur les méthodes comptables |
1er janvier 2023 |
Non |
IAS 8
Définition des estimations comptables |
1er janvier 2023 |
Non |
IAS 12
Impôt différé lié aux actifs et passifs découlant d'une même
transaction |
1er janvier 2023 |
Non |
Normes et interprétations adoptées par
l’Union Européenne non encore appliquées par le Groupe au 30 juin
2023
Compte tenu de l’absence d’activité d’assurance
au sein de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire, la norme IFRS 17
n’aura pas d’impact attendu au niveau des comptes consolidés de la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire au 1er janvier 2023.
Décisions IFRS IC pouvant affecter le
Groupe
Néant.
Principales opérations de structure
et événements significatifs de la période
Principales opérations de
structure :
Conformément à IFRS 3, la juste valeur
provisoire des actifs et passifs acquis peut être ajustée afin de
refléter les informations nouvelles obtenues à propos des faits et
des circonstances qui prévalaient à la date d’acquisition pendant
la période d’évaluation qui ne doit pas excéder un an à compter de
la date d’acquisition. Par conséquent les écarts d’acquisition
présentés dans ce paragraphe peuvent faire l'objet d’ajustements
ultérieurs dans ce délai.
FCT Crédit Agricole Habitat
2023
Au 30 juin 2023, l’entité FCT Crédit Agricole
Habitat 2018 est sortie du périmètre, l’opération de titrisation
émise sur le marché, ayant été débouclée par anticipation le 27
avril 2023 pour un montant total de 1,150 milliards d’euros au
niveau Groupe.
Au 30 juin 2023, la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire ayant participé aux opérations de titrisation Crédit
Agricole Habitat a consolidé ses quotes-parts (analyse par silo) de
chacun des FCT, le complément de prix de cession, le mécanisme de
garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant
in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et
pertes » réellement constatés sur les créances qu’il a cédées au
FCT.
Information portant sur le périmètre de
consolidation au 30 juin 2023
Les états financiers consolidés incluent les
comptes de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire et ceux de toutes
les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS
10, IFRS 11 et IAS 28, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
dispose d’un pouvoir de contrôle, d’un contrôle conjoint ou d’une
influence notable, hormis ceux présentant un caractère non
significatif par rapport à l’ensemble des sociétés incluses dans le
périmètre de consolidation.
Le périmètre de consolidation de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire n’a pas fait l’objet de variation
significative par rapport au périmètre de consolidation du 31
décembre 2022 à l’exception des éléments suivants :
Evolution du périmètre ayant conduit
à une modification du périmètre ou de méthode de consolidation
:
Périmètre de consolidation de l'la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire
|
Méthode de consolidation (1)
|
Modification de périmètre (2)
|
Implantation
|
Siège social
(si différent de l'implantation)
|
Type d'entité et nature du contrôle (3)
|
% de contrôle |
% d'intérêt |
30/06/2023 |
31/12/2022 |
30/06/2023 |
31/12/2022 |
FCT CREDIT AGRICOLE HABITAT 2018 Compartiment CR845 Loire
Haute-Loire |
Intégration globale |
Cessation d'activité (dont dissolution,
liquidation) |
France |
|
Filiale |
0% |
100% |
0% |
100% |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(1) Méthode de consolidation |
(2) Modification de périmètre |
(3) Type d'entité et nature du contrôle |
Intégration globale |
Entrée dans le périmètre |
Filiale |
Mise
en équivalence |
Franchissement de seuil |
Succursale |
Juste
valeur |
Création |
Entité structurée contrôlée |
|
|
Acquisition (dont les prises de contrôle) |
Co-entreprise |
|
|
Sortie de périmètre |
Co-entreprises structurées |
|
|
Cessation d’activité (dont dissolution, liquidation) |
Opération en commun |
|
|
Société cédée au hors groupe ou perte de contrôle |
Entreprise associée |
|
|
Entité déconsolidée en raison de son caractère non
significatif |
Entreprise associée structurée |
|
|
Fusion absorption |
|
|
|
|
|
|
Transmission Universelle du Patrimoine |
|
|
|
|
|
|
Divers |
|
|
|
|
|
|
Changement de dénomination sociale |
|
|
|
|
|
|
Modification de mode de consolidation |
|
|
|
|
|
|
Entité nouvellement présentée dans la note de périmètre |
|
|
|
|
|
|
Entité en IFRS 5 |
|
|
|
|
Informations sur la nature et l’étendue
des intérêts détenus
Au 30 juin 2023, la Caisse Régionale de Crédit
Agricole Loire Haute-Loire n’a pas constitué de partenariat
stratégique pour le développement de son activité.
Autres événements significatifs de la
période :
Concernant le Groupe de TVA, la Caisse Régionale
de Crédit Agricole Loire Haute-Loire a provisionné sa quote-part
estimée au fonds de péréquation sur la base des déclarations CA3
2023 soit un total de dotation pour le S1 2023 de 898 milliers
d’euros.
Les économies constitutives du gain net, après
complète indemnisation des perdants, s'élèvent à 840 milliers
d’euros pour le 1er semestre 2023 pour notre Caisse Régionale et
ont été comptabilisées en produit à recevoir.
Le montant de la provision épargne logement a
été gelé sur le calcul au 30 juin 2022 avec l'approche Groupe Casa
retenue.
Compte tenu de la décision de la Cour de
Cassation du 28 juin 2023 dans le litige Image Chèque, les sommes
reçues par le Groupe en 2021 sont définitivement acquises et la
provision pour risque opérationnel a été reprise en totalité à
hauteur de 792 milliers d’euros pour la Caisse Régionale de Crédit
Agricole Loire Haute-Loire.
La réforme des retraites s'accompagne d'une modification de
l'évaluation de la dette actuarielle. A ce titre, un nouveau calcul
de la dette actuarielle au 31 décembre 2022 a été réalisé pour
l'ensemble des régimes.
L'impact de la réforme a été évalué à (758)
milliers pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire
Haute-Loire (pour l'ensemble des régimes gérés par Crédit Agricole
Assurances). Cette diminution du coût des services passés a été
constatée au 30 juin 2023.
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire a
capitalisé les avances de LA BOETIE pour 17 235 milliers
d’euros au 30 juin 2023.
Pilier 2 - Globe
De nouvelles règles fiscales internationales ont
été établies par l'OCDE, visant à soumettre les grands groupes
internationaux à une imposition complémentaire lorsque le Taux
Effectif d'Impôt (TEI) d'une juridiction dans laquelle ils sont
implantés est inférieur à 15 %. L'objet de ces règles est de lutter
contre la concurrence entre Etats fondée sur le taux
d'imposition.
Ces règles devront être transposées par les différents Etats.
A ce jour, au sein de l'UE, une Directive européenne a été adoptée
fin 2022 (en cours de transposition dans les pays) et prévoit
l'exercice 2024 comme premier exercice d'application des règles
GloBE dans l'UE. A ce stade, l'information n'est pas
raisonnablement estimable ; des travaux de recensement sont initiés
au sein du Groupe. Il en découlera s'il y a lieu la
comptabilisation d'un impôt complémentaire GLOBE dans les comptes
du Groupe en 2024.
Risque de
crédit et opérations de
couverture
Variation des valeurs comptables et
des corrections de valeur pour pertes sur la
période
(Cf. chapitre "Facteurs de risque – Risques de
crédit" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole
S.A.)
Variation des valeurs comptables et
des corrections de valeur pour pertes sur la
période
Les corrections de valeur pour pertes
correspondent aux dépréciations sur actifs et aux provisions sur
engagement hors bilan comptabilisées en résultat net (Coût du
risque) au titre du risque de crédit.
Les tableaux suivants présentent un
rapprochement des soldes d’ouverture et de clôture des corrections
de valeur pour perte comptabilisées en Coût du risque et des
valeurs comptables associées, par catégorie comptable et type
d’instruments.
Actifs financiers au coût amorti
: Titres de dettes
|
Actifs sains |
|
|
|
|
Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) |
Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) |
Actifs dépréciés (Stage 3) |
Total |
(en milliers d'euros) |
Valeur comptable brute |
Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable brute |
Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable brute |
Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable brute (a) |
Correction de valeur pour pertes (b) |
Valeur nette comptable (a) + (b) |
Au 31 décembre 2022 |
495 428 |
(137) |
‐ |
‐ |
632 |
(632) |
496 060 |
(769) |
495 291 |
Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à
l'autre |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
Transferts de Stage 1 vers Stage 2 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
|
‐ |
‐ |
|
Retour de Stage 2 vers Stage 1 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
|
‐ |
‐ |
|
Transferts vers Stage 3 (1) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
Total après transferts |
495 428 |
(137) |
‐ |
‐ |
632 |
(632) |
496 060 |
(769) |
495 291 |
Variations des valeurs comptables brutes et des corrections
de valeur pour pertes |
34 223 |
(32) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
34 223 |
(32) |
|
Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) |
101 582 |
(11) |
‐ |
‐ |
|
|
101 582 |
(11) |
|
Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à
échéance... |
(67 359) |
9 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
(67 359) |
9 |
|
Passages à perte |
|
|
|
|
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
Modifications de flux sur restructurations pour cause de
difficultés financières |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la
période |
|
(30) |
|
‐ |
|
‐ |
|
(30) |
|
Changements dans le modèle / méthodologie |
|
‐ |
|
‐ |
|
‐ |
|
‐ |
|
Variations de périmètre |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
Autres |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
Total |
529 651 |
(169) |
‐ |
‐ |
632 |
(632) |
530 283 |
(801) |
529 482 |
Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités
d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le
montant de correction de valeur pour perte) (3) |
(308) |
|
‐ |
|
‐ |
|
(308) |
|
|
Au 30 juin 2023 |
529 343 |
(169) |
‐ |
‐ |
632 |
(632) |
529 975 |
(801) |
529 174 |
Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du
bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures
d’exécution |
‐ |
|
‐ |
|
‐ |
|
‐ |
|
|
(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours
classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait
l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2
puis en Stage 3. |
(2)
Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en
Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. |
(3)
Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des
instruments micro-couverts, les variations relatives à
l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des
surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation
des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB
sur la maturité résiduelle de l'actif) |
Actifs financiers au coût amorti
: Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors
opérations internes au Crédit Agricole)
|
Actifs sains |
|
|
|
|
Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) |
Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) |
Actifs dépréciés (Stage 3) |
Total |
(en milliers d'euros) |
Valeur comptable brute |
Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable brute |
Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable brute |
Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable brute (a) |
Correction de valeur pour pertes (b) |
Valeur nette comptable (a) + (b) |
Au 31 décembre 2022 |
61 288 |
(6) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
61 288 |
(6) |
61 282 |
Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à
l'autre |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
Transferts de Stage 1 vers Stage 2 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
|
‐ |
‐ |
|
Retour de Stage 2 vers Stage 1 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
|
‐ |
‐ |
|
Transferts vers Stage 3 (1) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
Total après transferts |
61 288 |
(6) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
61 288 |
(6) |
61 282 |
Variations des valeurs comptables brutes et des corrections
de valeur pour pertes |
38 444 |
2 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
38 444 |
2 |
|
Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) |
38 750 |
(2) |
‐ |
‐ |
|
|
38 750 |
(2) |
|
Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à
échéance... |
(306) |
1 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
(306) |
1 |
|
Passages à perte |
|
|
|
|
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
Modifications de flux sur restructurations pour cause de
difficultés financières |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la
période |
|
3 |
|
‐ |
|
‐ |
|
3 |
|
Changements dans le modèle / méthodologie |
|
‐ |
|
‐ |
|
‐ |
|
‐ |
|
Variations de périmètre |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
Autres |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
Total |
99 732 |
(4) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
99 732 |
(4) |
99 728 |
Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités
d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le
montant de correction de valeur pour perte) (3) |
29 459 |
|
‐ |
|
‐ |
|
29 459 |
|
|
Au 30 juin 2023 |
129 191 |
(4) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
129 191 |
(4) |
129 187 |
Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du
bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures
d’exécution |
‐ |
|
‐ |
|
‐ |
|
‐ |
|
|
(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours
classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait
l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2
puis en Stage 3 |
(2)
Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en
Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. |
(3)
Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des
instruments micro-couverts, les variations relatives à
l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des
surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation
des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB
sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations des créances
rattachées |
|
|
|
Actifs financiers au coût amorti
: Prêts et créances sur la clientèle
|
Actifs sains |
|
|
|
|
Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) |
Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) |
Actifs dépréciés (Stage 3) |
Total |
(en milliers d'euros) |
Valeur comptable brute |
Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable brute |
Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable brute |
Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable brute (a) |
Correction de valeur pour pertes (b) |
Valeur nette comptable (a) + (b) |
Au 31 décembre 2022 |
10 002 081 |
(32 622) |
950 577 |
(55 281) |
305 611 |
(189 338) |
11 258 269 |
(277 241) |
10 981 028 |
Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à
l'autre |
(95 928) |
(6 491) |
52 116 |
11 320 |
43 812 |
(34 245) |
‐ |
(29 416) |
|
Transferts de Stage 1 vers Stage 2 |
(355 424) |
1 454 |
355 424 |
(4 604) |
|
|
‐ |
(3 150) |
|
Retour de Stage 2 vers Stage 1 |
289 243 |
(8 344) |
(289 243) |
13 874 |
|
|
‐ |
5 530 |
|
Transferts vers Stage 3 (1) |
(39 942) |
500 |
(22 326) |
2 401 |
62 268 |
(35 082) |
‐ |
(32 181) |
|
Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 |
10 195 |
(101) |
8 261 |
(351) |
(18 456) |
837 |
‐ |
385 |
|
Total après transferts |
9 906 153 |
(39 113) |
1 002 693 |
(43 961) |
349 423 |
(223 583) |
11 258 269 |
(306 657) |
10 951 612 |
Variations des valeurs comptables brutes et des corrections
de valeur pour pertes |
282 756 |
4 300 |
(36 944) |
(13 337) |
(47 473) |
22 223 |
198 339 |
13 186 |
|
Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) |
1 333 393 |
(7 180) |
50 489 |
(5 891) |
|
|
1 383 882 |
(13 071) |
|
Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à
échéance... |
(1 033 401) |
2 334 |
(87 433) |
4 469 |
(35 991) |
27 716 |
(1 156 825) |
34 519 |
|
Passages à perte |
|
|
|
|
(11 482) |
11 482 |
(11 482) |
11 482 |
|
Modifications de flux sur restructurations pour cause de
difficultés financières |
‐ |
1 |
‐ |
1 |
‐ |
249 |
‐ |
251 |
|
Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la
période |
|
9 145 |
|
(11 916) |
|
(17 671) |
|
(20 442) |
|
Changements dans le modèle / méthodologie |
|
‐ |
|
‐ |
|
‐ |
|
‐ |
|
Variations de périmètre |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
Autres |
(17 236) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
447 |
(17 236) |
447 |
|
Total |
10 188 909 |
(34 813) |
965 749 |
(57 298) |
301 950 |
(201 360) |
11 456 608 |
(293 471) |
11 163 137 |
Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités
d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le
montant de correction de valeur pour perte) (3) |
3 818 |
|
(2 504) |
|
20 839 |
|
22 153 |
|
|
Au 30 juin 2023 (4) |
10 192 727 |
(34 813) |
963 245 |
(57 298) |
322 789 |
(201 360) |
11 478 761 |
(293 471) |
11 185 290 |
Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du
bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures
d’exécution |
‐ |
|
‐ |
|
‐ |
|
‐ |
|
|
(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours
classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait
l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2
puis en Stage 3. |
(2)
Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en
Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. |
(3)
Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des
instruments micro-couverts, les variations relatives à
l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des
surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation
des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB
sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations des créances
rattachées |
|
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux
propres : Titres de
dettes
|
Actifs sains |
|
|
|
|
|
Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) |
Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) |
Actifs dépréciés (Stage 3) |
Total |
(en milliers d'euros) |
Valeur comptable |
Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable |
Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable |
Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable |
Correction de valeur pour pertes |
Au 31 décembre 2022 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à
l'autre |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Transferts de Stage 1 vers Stage 2 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
|
‐ |
‐ |
Retour de Stage 2 vers Stage 1 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
|
‐ |
‐ |
Transferts vers Stage 3 (1) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Total après transferts |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Variations des valeurs comptables et des corrections de
valeur pour pertes |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Réévaluation de juste valeur sur la période |
‐ |
|
‐ |
|
‐ |
|
‐ |
|
Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
|
‐ |
‐ |
Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à
échéance... |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Passages à perte |
|
|
|
|
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Modifications de flux sur restructurations pour cause de
difficultés financières |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la
période |
|
‐ |
|
‐ |
|
‐ |
|
‐ |
Changements dans le modèle / méthodologie |
|
‐ |
|
‐ |
|
‐ |
|
‐ |
Variations de périmètre |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Autres |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Total |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités
d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le
montant de correction de valeur pour perte) (3) |
218 |
|
‐ |
|
‐ |
|
218 |
|
Au 30 juin 2023 |
218 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
218 |
‐ |
Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du
bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures
d’exécution |
‐ |
|
‐ |
|
‐ |
|
‐ |
|
(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours
classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait
l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2
puis en Stage 3. |
(2)
Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en
Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. |
(3)
Inclut les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE
(notamment amortissements des surcotes/décotes) |
Actifs financiers à la juste
valeur par capitaux propres : Prêts et créances sur les
établissements de crédit : NEANT.
|
Actifs sains |
|
|
|
|
|
Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) |
Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) |
Actifs dépréciés (Stage 3) |
Total |
(en milliers d'euros) |
Valeur comptable |
Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable |
Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable |
Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable |
Correction de valeur pour pertes |
Au 31 décembre 2022 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à
l'autre |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Transferts de Stage 1 vers Stage 2 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
|
‐ |
‐ |
Retour de Stage 2 vers Stage 1 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
|
‐ |
‐ |
Transferts vers Stage 3 (1) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Total après transferts |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Variations des valeurs comptables et des corrections de
valeur pour pertes |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Réévaluation de juste valeur sur la période |
‐ |
|
‐ |
|
‐ |
|
‐ |
|
Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
|
‐ |
‐ |
Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à
échéance... |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Passages à perte |
|
|
|
|
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Modifications de flux sur restructurations pour cause de
difficultés financières |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la
période |
|
‐ |
|
‐ |
|
‐ |
|
‐ |
Changements dans le modèle / méthodologie |
|
‐ |
|
‐ |
|
‐ |
|
‐ |
Variations de périmètre |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Autres |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Total |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités
d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le
montant de correction de valeur pour perte) (3) |
‐ |
|
‐ |
|
‐ |
|
‐ |
|
Au 30 juin 2023 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du
bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures
d’exécution |
‐ |
|
‐ |
|
‐ |
|
‐ |
|
(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours
classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait
l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2
puis en Stage 3. |
(2)
Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en
Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. |
(3)
Inclut les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE
(notamment amortissements des surcotes/décotes) |
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux
propres : Prêts et créances sur la clientèle :
Néant
|
Actifs sains |
|
|
|
|
|
Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) |
Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) |
Actifs dépréciés (Stage 3) |
Total |
(en milliers d'euros) |
Valeur comptable |
Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable |
Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable |
Correction de valeur pour pertes |
Valeur comptable |
Correction de valeur pour pertes |
Au 31 décembre 2022 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à
l'autre |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Transferts de Stage 1 vers Stage 2 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Retour de Stage 2 vers Stage 1 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Transferts vers Stage 3 (1) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Total après transferts |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Variations des valeurs comptables et des corrections de
valeur pour pertes |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Réévaluation de juste valeur sur la période |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à
échéance... |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Passages à perte |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Modifications de flux sur restructurations pour cause de
difficultés financières |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la
période |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Changements dans le modèle / méthodologie |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Variations de périmètre |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Autres |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Total |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités
d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le
montant de correction de valeur pour perte) (3) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Au 30 juin 2023 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du
bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures
d’exécution |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours
classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait
l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2
puis en Stage 3. |
(2)
Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en
Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. |
(3)
Inclut les impacts relatifs à l'utilisation de la méthode du TIE
(notamment amortissements des surcotes/décotes) |
Engagements de financement (hors
opérations internes au Crédit Agricole)
|
Engagements sains |
|
|
|
|
Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage
1) |
Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage
2) |
Engagements provisionnés
(Stage 3) |
Total |
(en milliers d'euros) |
Montant de l'engagement |
Correction de valeur pour pertes |
Montant de l'engagement |
Correction de valeur pour pertes |
Montant de l'engagement |
Correction de valeur pour pertes |
Montant de l'engagement (a) |
Correction de valeur pour pertes (b) |
Montant net de l'engagement (a) + (b) |
Au 31 décembre 2022 |
705 797 |
(3 207) |
43 565 |
(3 258) |
1 617 |
‐ |
750 979 |
(6 465) |
744 514 |
Transferts d'engagements en cours de vie d'un Stage à
l'autre |
(4 692) |
(328) |
5 414 |
257 |
(722) |
‐ |
‐ |
(71) |
|
Transferts de Stage 1 vers Stage 2 |
(14 968) |
94 |
14 968 |
(301) |
|
|
‐ |
(207) |
|
Retour de Stage 2 vers Stage 1 |
9 585 |
(422) |
(9 585) |
558 |
|
|
‐ |
136 |
|
Transferts vers Stage 3 (1) |
(34) |
1 |
(139) |
1 |
173 |
(2) |
‐ |
‐ |
|
Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 |
725 |
(1) |
170 |
(1) |
(895) |
2 |
‐ |
‐ |
|
Total après transferts |
701 105 |
(3 535) |
48 979 |
(3 001) |
895 |
‐ |
750 979 |
(6 536) |
744 443 |
Variations des montants de l'engagement et des corrections
de valeur pour pertes |
(16 415) |
376 |
(11 220) |
(35) |
(368) |
‐ |
(28 003) |
341 |
|
Nouveaux engagements donnés (2) |
282 818 |
(1 352) |
9 740 |
(1 000) |
|
|
292 558 |
(2 352) |
|
Extinction des engagements |
(295 681) |
1 295 |
(20 960) |
1 497 |
(423) |
1 |
(317 064) |
2 793 |
|
Passages à perte |
|
|
|
|
(3) |
‐ |
(3) |
‐ |
|
Modifications de flux sur restructurations pour cause de
difficultés financières |
(3 552) |
‐ |
‐ |
‐ |
(1) |
‐ |
(3 553) |
‐ |
|
Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la
période |
|
433 |
|
(532) |
|
(1) |
|
(100) |
|
Changements dans le modèle / méthodologie |
|
‐ |
|
‐ |
|
‐ |
|
‐ |
|
Variations de périmètre |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
Autres |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
59 |
‐ |
59 |
‐ |
|
Au 30 juin 2023 |
684 690 |
(3 159) |
37 759 |
(3 036) |
527 |
‐ |
722 976 |
(6 195) |
716 781 |
(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des engagements
classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait
l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2
puis en Stage 3. |
(2)
Les nouveaux engagements donnés en Stage 2 peuvent inclure des
engagements originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la
période. |
|
Engagements de garantie (hors
opérations internes au Crédit Agricole)
|
Engagements sains |
|
|
|
|
Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage
1) |
Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage
2) |
Engagements provisionnés
(Stage 3) |
Total |
(en milliers d'euros) |
Montant de l'engagement |
Correction de valeur pour pertes |
Montant de l'engagement |
Correction de valeur pour pertes |
Montant de l'engagement |
Correction de valeur pour pertes |
Montant de l'engagement (a) |
Correction de valeur pour pertes (b) |
Montant net de l'engagement (a) + (b) |
Au 31 décembre 2022 |
234 947 |
(852) |
7 219 |
(1 774) |
2 922 |
(2 149) |
245 088 |
(4 775) |
240 313 |
Transferts d'engagements en cours de vie d'un Stage à
l'autre |
(7 498) |
160 |
7 343 |
(131) |
155 |
(2) |
‐ |
27 |
|
Transferts de Stage 1 vers Stage 2 |
(8 258) |
204 |
8 258 |
(249) |
|
|
‐ |
(45) |
|
Retour de Stage 2 vers Stage 1 |
803 |
(45) |
(803) |
117 |
|
|
‐ |
72 |
|
Transferts vers Stage 3 (1) |
(43) |
1 |
(112) |
1 |
155 |
(2) |
‐ |
‐ |
|
Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
Total après transferts |
227 449 |
(692) |
14 562 |
(1 905) |
3 077 |
(2 151) |
245 088 |
(4 748) |
240 340 |
Variations des montants de l'engagement et des corrections
de valeur pour pertes |
23 345 |
(267) |
(1 002) |
362 |
(451) |
197 |
21 892 |
292 |
|
Nouveaux engagements donnés (2) |
37 112 |
(132) |
399 |
(173) |
|
|
37 511 |
(305) |
|
Extinction des engagements |
(13 767) |
115 |
(1 401) |
321 |
(430) |
202 |
(15 598) |
638 |
|
Passages à perte |
|
|
|
|
(51) |
50 |
(51) |
50 |
|
Modifications de flux sur restructurations pour cause de
difficultés financières |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la
période |
|
(251) |
|
214 |
|
(55) |
|
(92) |
|
Changements dans le modèle / méthodologie |
|
‐ |
|
‐ |
|
‐ |
|
‐ |
|
Variations de périmètre |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
Autres |
‐ |
1 |
‐ |
‐ |
30 |
‐ |
30 |
1 |
|
Au 30 juin 2023 |
250 794 |
(959) |
13 560 |
(1 543) |
2 626 |
(1 954) |
266 980 |
(4 456) |
262 524 |
(1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des engagements
classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait
l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2
puis en Stage 3. |
(2) Les nouveaux engagements donnés en Stage 2 peuvent inclure des
engagements originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la
période. |
|
Expositions au risque
souverain
Le périmètre des expositions souveraines
recensées couvre les expositions à l’Etat, hors collectivités
locales. Les créances fiscales sont exclues du recensement.
L’exposition aux dettes souveraines correspond à
une exposition nette de dépréciation (valeur au bilan) présentée à
la fois brute et nette de couverture.
Les expositions de la Caisse Régionale du Crédit
Agricole Loire Haute-Loire au risque souverain sont les
suivantes :
Activité bancaire
30/06/2023 |
Expositions nettes de dépréciations |
|
Actifs financiers à la juste valeur par
résultat |
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres
recyclables
|
Actifs financiers au coût amorti
|
Total activité banque brut de couvertures
|
Couvertures
|
Total activité banque net de couvertures
|
(en milliers d'euros) |
Actifs financiers détenus à des fins de transaction |
Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat |
Arabie Saoudite |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Autriche |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Belgique |
‐ |
‐ |
‐ |
|
|
|
|
Brésil |
‐ |
‐ |
‐ |
|
|
|
|
Chine |
‐ |
‐ |
‐ |
|
|
|
|
Egypte |
‐ |
‐ |
‐ |
|
|
|
|
Espagne |
‐ |
‐ |
‐ |
2 086 |
2 086 |
‐ |
2 086 |
Etats-Unis |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
France |
‐ |
‐ |
‐ |
232 983 |
232 983 |
‐ |
232 983 |
Grèce |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Hong Kong |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Iran |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Irlande |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Italie |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Japon |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Liban |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Lituanie |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Maroc |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Pologne |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Royaume-Uni |
‐ |
‐ |
‐ |
|
|
‐ |
|
Russie |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Syrie |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Turquie |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Ukraine |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Yémen |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Autres pays souverains |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Total |
‐ |
‐ |
‐ |
235 069 |
235 069 |
‐ |
235 069 |
31/12/2022 |
Expositions nettes de dépréciations |
|
Actifs financiers à la juste valeur par
résultat |
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres
recyclables
|
Actifs financiers au coût amorti
|
Total activité banque brut de couvertures
|
Couvertures
|
Total activité banque net de couvertures
|
(en milliers d'euros) |
Actifs financiers détenus à des fins de transaction |
Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat |
Arabie Saoudite |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Autriche |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Belgique |
‐ |
‐ |
‐ |
2 025 |
2 025 |
‐ |
2 025 |
Brésil |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
|
‐ |
Chine |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
|
‐ |
Egypte |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
|
‐ |
Espagne |
‐ |
‐ |
‐ |
2 040 |
2 040 |
‐ |
2 040 |
Etats-Unis |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
|
‐ |
France |
‐ |
‐ |
‐ |
207 319 |
207 319 |
‐ |
207 319 |
Grèce |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
|
‐ |
Hong Kong |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
|
‐ |
Iran |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Irlande |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Italie |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Japon |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Liban |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Lituanie |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Maroc |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Pologne |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Royaume-Uni |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Russie |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Syrie |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Turquie |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Ukraine |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Yémen |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Autres pays souverains |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Total |
‐ |
‐ |
‐ |
211 384 |
211 384 |
‐ |
211 384 |
Comptabilité de couverture
Comme précisé dans nos annexes aux états
financiers consolidés du 31 décembre 2022, la Caisse Régionale de
Crédit Agricole Loire Haute-Loire met en place des opérations de
couverture de différentes natures :
-
Couverture de juste valeur : les couvertures de
juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste
valeur d’un instrument financier
-
Couverture de flux de trésorerie : les couvertures
de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la
variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments
financiers ou transactions futurs hautement probables
-
Couverture d’un investissement net en devise : les
couvertures des investissements nets en devises modifient le risque
inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux
participations dans les filiales en devise étrangères.
Au 30 juin 2023, la Juste Valeur des dérivés de
couverture s’élève à 82 284 milliers d’euros à l’actif et 3 062
milliers d’euros au passif (contre respectivement 87 000
milliers d'euros et 3 970 milliers d'euros au 31 décembre
2022). Ces couvertures sont essentiellement des opérations de
couverture en juste valeur : 82 284 milliers d’euros à l’actif et
3 062 milliers d’euros au passif (contre respectivement 87 000
et 3 970 milliers d’euros au 31 décembre 2022) et 100 % du
notionnel des dérivés de couverture au 30 juin 2023.
Les dérivés de couverture en juste valeur
portent essentiellement sur de la couverture du risque de taux. Ces
couvertures modifient le risque induit par les variations de juste
valeur d’un instrument financier à taux fixe causées par des
changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des
actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les
couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de
prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux
fixe.
2.7 Notes relatives au
résultat net et gains et pertes comptabilisés
directement en capitaux propres
Produits et charges
d’intérêts
(en milliers d'euros) |
30/06/2023 |
30/06/2022 |
Sur les actifs financiers au coût amorti |
262 131 |
228 689 |
Opérations avec les établissements de crédit |
1 646 |
367 |
Opérations internes au Crédit Agricole |
30 958 |
12 481 |
Opérations avec la clientèle |
91 559 |
89 917 |
Opérations de location-financement |
132 893 |
121 490 |
Titres de dettes |
5 075 |
4 434 |
Sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux
propres |
55 |
97 |
Opérations avec les établissements de crédit |
‐ |
‐ |
Opérations avec la clientèle |
‐ |
‐ |
Titres de dettes |
55 |
97 |
Intérêts courus et échus des instruments de couverture |
15 785 |
451 |
Autres intérêts et produits assimilés |
2 |
‐ |
Produits d'intérêts (1) (2) |
277 973 |
229 237 |
Sur les passifs financiers au coût amorti |
(149 227) |
(69 235) |
Opérations avec les établissements de crédit |
(3 327) |
(360) |
Opérations internes au Crédit Agricole |
(91 806) |
(32 045) |
Opérations avec la clientèle |
(8 123) |
(1 321) |
Opérations de location-financement |
(45 300) |
(35 572) |
Dettes représentées par un titre |
(671) |
63 |
Dettes subordonnées |
‐ |
‐ |
Intérêts courus et échus des instruments de couverture |
(9 048) |
(4 713) |
Autres intérêts et charges assimilées |
(153) |
(140) |
Charges d'intérêts |
(158 428) |
(74 088) |
(1) dont 1 087 milliers d'euros sur créances dépréciées (Bucket 3)
au 30 juin 2023 contre 896 milliers d'euros au 30 juin 2022 |
(2)
dont 2 641 milliers d'euros correspondant à des bonifications
reçues de l'Etat au 30 juin 2023 contre 2 766 milliers d'euros au
30 juin 2022. |
Les montants d’intérêts négatifs enregistrés en
produits d’intérêts sont de 1 251 milliers d'euros.
Produits et charges de
commissions
(en milliers d'euros)
|
30/06/2023 |
30/06/2022 |
Produits |
Charges |
Net |
Produits |
Charges |
Net |
Sur opérations avec les établissements de crédit |
190 |
(34) |
156 |
237 |
(40) |
197 |
Sur opérations internes au Crédit Agricole |
8 272 |
(10 882) |
(2 610) |
4 486 |
(10 851) |
(6 365) |
Sur opérations avec la clientèle |
1 440 |
(257) |
1 183 |
1 353 |
(322) |
1 031 |
Sur opérations sur titres |
‐ |
(56) |
(56) |
‐ |
(50) |
(50) |
Sur opérations de change |
69 |
‐ |
69 |
56 |
‐ |
56 |
Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors
bilan |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires
et financiers |
73 589 |
(4 504) |
69 085 |
67 159 |
(4 400) |
62 759 |
Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues |
1 094 |
‐ |
1 094 |
1 134 |
‐ |
1 134 |
Total Produits et charges de commissions |
84 654 |
(15 733) |
68 921 |
74 425 |
(15 663) |
58 762 |
Les produits de commissions des opérations sont
portés majoritairement par l’activité Banque de proximité.
Gains ou pertes nets sur instruments
financiers à la juste valeur par résultat
(en milliers d'euros) |
30/06/2023 |
30/06/2022 |
Dividendes reçus |
590 |
55 |
Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif détenus
à des fins de transaction |
7 |
17 |
Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de
capitaux propres à la juste valeur par résultat |
(681) |
348 |
Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de dette
ne remplissant pas les critères SPPI |
2 294 |
(4 323) |
Gains ou pertes nets sur actifs représentatifs de contrats en
unités de compte |
‐ |
‐ |
Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la
juste valeur par résultat sur option (1) |
‐ |
‐ |
Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés
(hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités
à l'étranger) |
281 |
437 |
Résultat de la comptabilité de couverture |
(245) |
603 |
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste
valeur par résultat |
2 246 |
(2 863) |
(1) Hors spread de crédit
émetteur pour les passifs à la juste valeur par résultat sur option
concernés
Le résultat de la comptabilité de couverture se
décompose comme suit :
(en milliers d'euros)
|
30/06/2023 |
30/06/2022 |
Profits |
Pertes |
Net |
Profits |
Pertes |
Net |
Couverture de juste valeur |
34 403 |
(34 467) |
(64) |
29 073 |
(28 868) |
205 |
Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux
risques couverts |
17 373 |
(16 468) |
905 |
4 245 |
(24 828) |
(20 583) |
Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris
cessations de couverture) |
17 030 |
(17 999) |
(969) |
24 828 |
(4 040) |
20 788 |
Couverture de flux de trésorerie |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie
inefficace |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Couverture d'investissements nets dans une activité à
l'étranger |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie
inefficace |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Couverture de la juste valeur de l'exposition au risque de
taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments
financiers |
137 100 |
(137 281) |
(181) |
53 890 |
(53 492) |
398 |
Variations de juste valeur des éléments couverts |
70 843 |
(66 438) |
4 405 |
2 535 |
(51 355) |
(48 820) |
Variations de juste valeur des dérivés de couverture |
66 257 |
(70 843) |
(4 586) |
51 355 |
(2 137) |
49 218 |
Couverture de l'exposition des flux de trésorerie d'un
portefeuille d'instruments financiers au risque de taux
d'intérêt |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie
inefficace |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Total Résultat de la comptabilité de
couverture |
171 503 |
(171 748) |
(245) |
82 963 |
(82 360) |
603 |
Gains ou pertes nets sur instruments
financiers à la juste valeur par capitaux
propres
(en milliers d'euros) |
30/06/2023 |
30/06/2022 |
Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en
capitaux propres recyclables (1) |
‐ |
‐ |
Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en
capitaux propres non recyclables (dividendes) |
30 767 |
25 586 |
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste
valeur par capitaux propres |
30 767 |
25 586 |
(1) Hors résultat de cession sur instruments de dettes dépréciés
(Stage 3) mentionné en note 4.10 « Coût du risque ». |
|
Gains ou pertes nets résultant de la
décomptabilisation d'actifs financiers au coût
amorti
La Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire
Haute-Loire n’a procédé à aucune décomptabilisation d’actifs
financiers au coût amorti sur le 1er semestre 2023.
Gains ou pertes nets résultant du
reclassement d'actifs financiers vers la juste valeur par
résultat
La Caisse régionale de Crédit Agricole Loire
Haute-Loire n’a procédé, au cours du semestre, à aucun reclassement
d’actifs financiers vers la juste-valeur par résultat.
Produits (charges) nets des autres
activités
(en milliers d'euros) |
30/06/2023 |
30/06/2022 |
Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation |
‐ |
‐ |
Produits nets des immeubles de placement |
532 |
501 |
Autres produits (charges) nets |
3 795 |
2 283 |
Produits (charges) des autres activités |
4 327 |
2 784 |
Charges générales
d’exploitation
(en milliers d'euros) |
30/06/2023 |
30/06/2022 |
Charges de personnel |
(58 216) |
(55 976) |
Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) |
(4 798) |
(6 416) |
Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation |
(76 210) |
(77 343) |
Charges générales d'exploitation |
(139 224) |
(139 735) |
(1) Dont 1 247 milliers d’euros comptabilisés au titre du fonds
de résolution au 30 juin 2023 contre 1 940 milliers d'euros au 30
juin 2022 |
La réforme des retraites en France adoptée à
travers la Loi 2023-270 du 14 avril 2023 de financement
rectificative de la sécurité sociale pour 2023 (publiée au Journal
Officiel du 15 avril 2023) et les décrets d'application 2023-435 et
2023-436 du 3 juin 2023 (publiés au Journal Officiel du 4 juin
2023) ont été pris en compte dans les états financiers du 1er
semestre 2023. L'impact de cette réforme est considéré comme une
modification de régime et est comptabilisé en coût des services
passés, en charges générales d'exploitation.
Au 30 juin 2023, l'impact de cette réforme est
de (758) milliers d'euros.
Dotations aux amortissements et aux
dépréciations des immobilisations corporelles et
incorporelles
(en milliers d'euros) |
30/06/2023 |
30/06/2022 |
Dotations aux amortissements |
(6 092) |
(6 107) |
Immobilisations corporelles (1) |
(5 910) |
(5 933) |
Immobilisations incorporelles |
(182) |
(174) |
Dotations (reprises) aux dépréciations |
‐ |
‐ |
Immobilisations corporelles |
‐ |
‐ |
Immobilisations incorporelles |
‐ |
‐ |
Dotations aux amortissements et aux dépréciations des
immobilisations corporelles et incorporelles |
(6 092) |
(6 107) |
(1) Dont 878 milliers d’euros comptabilisés au titre de
l'amortissement du droit d'utilisation au 30 juin 2023 contre 803
milliers d'euros au 30 juin 2022 |
Coût du risque
(en milliers d'euros) |
30/06/2023 |
31/12/2022 |
30/06/2022 |
Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs
et provisions sur engagements hors bilan sains (Stage 1 et Stage 2)
(A) |
(3 848) |
(11 561) |
(6 900) |
Stage 1 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit
attendues pour les 12 mois à venir |
(2 283) |
(6 174) |
(1 724) |
Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux
propres recyclables |
‐ |
- |
‐ |
Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti |
(2 223) |
(4 576) |
(1 160) |
Engagements par signature |
(60) |
(1 598) |
(564) |
Stage 2 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit
attendues pour la durée de vie |
(1 565) |
(5 387) |
(5 176) |
Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux
propres recyclables |
‐ |
- |
‐ |
Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti |
(2 018) |
(6 801) |
(4 425) |
Engagements par signature |
453 |
1 414 |
(751) |
Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs
et provisions sur engagements hors bilan dépréciés (Stage 3)
(B) |
(23 557) |
(33 839) |
(15 730) |
Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux
propres recyclables |
‐ |
- |
‐ |
Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti |
(23 697) |
(33 762) |
(15 640) |
Engagements par signature |
140 |
(77) |
(90) |
Autres actifs (C) |
(11) |
34 |
22 |
Risques et charges (D) |
309 |
(482) |
(253) |
Dotations nettes de reprises des dépréciations et
provisions (E)=(A)+(B)+(C)+(D) |
(27 107) |
(45 848) |
(22 861) |
Plus ou moins-values de cessions réalisées sur instruments de
dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables dépréciés |
‐ |
- |
‐ |
Gains ou pertes réalisés sur instruments de dettes comptabilisés au
coût amorti dépréciés |
‐ |
- |
‐ |
Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés |
(62) |
(530) |
(67) |
Récupérations sur prêts et créances |
338 |
678 |
423 |
comptabilisés au coût amorti |
338 |
678 |
423 |
comptabilisés en capitaux propres recyclables |
‐ |
- |
‐ |
Décotes sur crédits restructurés |
‐ |
- |
‐ |
Pertes sur engagements par signature |
‐ |
- |
‐ |
Autres pertes |
(109) |
(36) |
(14) |
Autres produits |
‐ |
|
‐ |
Coût du risque |
(26 940) |
(45 736) |
(22 519) |
|
|
|
|
La Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire
Haute-Loire applique, pour le calcul de ses provisions IFRS9, les
scenarii de Crédit Agricole SA et a constitué des filières
spécifiques : Dossiers fragiles Corporate & Retail,
Agroalimentaire, habitat, tourisme et loisirs, Commerce de
véhicules, Forbearance, BTP-EHPAD, NAFA, NAFB et Transport.
Gains ou pertes nets sur autres
actifs
(en milliers d'euros) |
30/06/2023 |
30/06/2022 |
Immobilisations corporelles et incorporelles
d’exploitation |
(13) |
92 |
Plus-values de cession |
17 |
126 |
Moins-values de cession |
(30) |
(34) |
Titres de capitaux propres consolidés |
‐ |
‐ |
Plus-values de cession |
‐ |
‐ |
Moins-values de cession |
‐ |
‐ |
Produits (charges) nets sur opérations de
regroupement |
‐ |
‐ |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
(13) |
92 |
Impôts
Charge d’impôt
(en milliers d'euros) |
30/06/2023 |
30/06/2022 |
Charge d'impôt courant |
(7 121) |
(12 370) |
Charge d'impôt différé |
1 333 |
(593) |
Total Charge d'impôt |
(5 788) |
(12 963) |
|
Réconciliation du taux d’impôt
théorique avec le taux d’impôt constaté
Au 30 juin 2023
(en milliers d'euros) |
Base |
Taux d'impôt |
Impôt |
Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition,
activités abandonnées et résultats des entreprises mises en
équivalence |
53 537 |
25,83% |
(13 829) |
Effet des différences permanentes |
|
1,47% |
(786) |
Effet des différences de taux d’imposition des entités
étrangères |
|
‐ |
‐ |
Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports
déficitaires et des différences temporaires |
|
0,42% |
(227) |
Effet de l’imposition à taux réduit |
|
(1,12)% |
598 |
Changement de taux |
|
‐ |
‐ |
Effet des autres éléments |
|
(2,16)% |
1 156 |
Taux et charge effectifs d'impôt |
|
10,81% |
(5 788) |
Le taux d’impôt théorique est le taux
d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale
additionnelle) des bénéfices taxables en France au 30 juin
2023.
Au 30 juin 2022
(en milliers d'euros) |
Base |
Taux d'impôt |
Impôt |
Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition,
activités abandonnées et résultats des entreprises mises en
équivalence |
71 149 |
25,83% |
(18 378) |
Effet des différences permanentes |
|
3,38% |
4 019 |
Effet des différences de taux d’imposition des entités
étrangères |
|
‐ |
‐ |
Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports
déficitaires et des différences temporaires |
|
0,06% |
‐ |
Effet de l’imposition à taux réduit |
|
(0,75)% |
537 |
Changement de taux |
|
‐ |
(9) |
Effet des autres éléments |
|
(1,21)% |
868 |
Taux et charge effectifs d'impôt |
|
18,22% |
(12 963) |
Le taux d’impôt théorique est le taux
d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale
additionnelle) des bénéfices taxables en France au 30 juin
2022.
Variation des gains et pertes
comptabilisés directement en capitaux propres
Est présenté ci-dessous le détail des produits
et charges comptabilisés de la période.
Détail des gains et pertes
comptabilisés directement en capitaux propres
(en milliers d'euros) |
30/06/2023 |
30/06/2022 |
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux
propres recyclables |
Gains et pertes sur écarts de conversion |
‐ |
‐ |
Ecart de réévaluation de la période |
‐ |
‐ |
Transferts en résultat |
‐ |
‐ |
Autres variations |
‐ |
‐ |
Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en
capitaux propres recyclables |
‐ |
‐ |
Ecart de réévaluation de la période |
‐ |
‐ |
Transferts en résultat |
‐ |
‐ |
Autres variations |
‐ |
‐ |
Gains et pertes sur instruments dérivés de
couverture |
‐ |
‐ |
Ecart de réévaluation de la période |
‐ |
‐ |
Transferts en résultat |
‐ |
‐ |
Autres variations |
‐ |
‐ |
Produits financiers ou charges financières d'assurance ventilés en
capitaux propres recyclables |
‐ |
‐ |
Produits financiers ou charges financières de réassurance ventilés
en capitaux propres |
‐ |
‐ |
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en
capitaux propres recyclables des entreprises mises en
équivalence |
‐ |
‐ |
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres recyclables hors entreprises mises en
équivalence |
‐ |
‐ |
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres recyclables des entreprises mises en
équivalence |
‐ |
‐ |
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux
propres recyclables sur activités abandonnées |
‐ |
‐ |
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux
propres recyclables |
‐ |
‐ |
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux
propres non recyclables |
Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi |
‐ |
3 840 |
Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux
variations du risque de crédit propre |
‐ |
‐ |
Ecart de réévaluation de la période |
‐ |
‐ |
Transferts en réserves |
‐ |
‐ |
Autres variations |
‐ |
‐ |
Gains et pertes sur instruments de capitaux propres
comptabilisés en capitaux propres non recyclables |
5 352 |
1 090 |
Ecart de réévaluation de la période |
5 352 |
1 090 |
Transferts en réserves |
‐ |
‐ |
Autres variations |
‐ |
‐ |
Produits financiers ou charges financières d'assurance ventilés en
capitaux propres non recyclables |
‐ |
‐ |
Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en
capitaux propres non recyclables des entreprises mises en
équivalence |
‐ |
‐ |
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en
équivalence |
(178) |
(1 177) |
Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres non recyclables des entreprises mises en
équivalence |
‐ |
‐ |
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux
propres non recyclables sur activités abandonnées |
‐ |
‐ |
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux
propres non recyclables |
5 174 |
3 753 |
Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux
propres |
5 174 |
3 753 |
Dont part du Groupe |
5 174 |
3 753 |
Dont participations ne donnant pas le contrôle |
‐ |
‐ |
2.8 Informations
sectorielles
Information par secteur
opérationnel
En application d’IFRS 8, les informations
présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la
Direction générale pour le pilotage de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire, l’évaluation des performances et l’affectation des
ressources aux secteurs opérationnels identifiés.
Les secteurs opérationnels présentés dans le
reporting interne correspondant aux métiers de la Caisse Régionale
Loire Haute-Loire et conformes à la nomenclature en usage au sein
de Crédit Agricole S.A., sont les suivants :
Présentation des pôles
métiers
En considération de l’organisation interne du
groupe Crédit Agricole, et compte tenu des éléments réglementaires,
les activités de chaque entité « élémentaire » peuvent se
rattacher pour l’essentiel à trois secteurs pour le Groupe Crédit
Agricole Loire Haute-Loire :
- Banque de
proximité en France,
- Activité de
crédit-bailleur,
- Foncier.
Les transactions entre les secteurs
opérationnels sont conclues à des conditions de marché.
(en milliers d'euros)
|
30/06/2023 |
Banque de proximité en France
|
Activité de Crédit-Bailleur
|
Foncier
|
Total
|
Produit net bancaire |
138 021 |
88 170 |
(385) |
225 806 |
Charges d'exploitation |
(84 920) |
(60 203) |
(193) |
(145 316) |
Résultat brut d'exploitation |
53 101 |
27 967 |
(578) |
80 490 |
Coût du risque |
(11 816) |
(15 102) |
(22) |
(26 940) |
Résultat d'exploitation |
41 285 |
12 865 |
(600) |
53 550 |
Quote-part du résultat net des entreprises mises en
équivalence |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
(13) |
‐ |
‐ |
(13) |
Variations de valeur des écarts d'acquisition |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Résultat avant impôt |
41 272 |
12 865 |
(600) |
53 537 |
Impôts sur les bénéfices |
(2 638) |
(3 411) |
261 |
(5 788) |
Résultat net d'impôt des activités abandonnées |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Résultat net |
38 634 |
9 454 |
(339) |
47 749 |
Participations ne donnant pas le contrôle |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Résultat net part du Groupe |
38 634 |
9 454 |
(339) |
47 749 |
(en milliers d'euros)
|
30/06/2022 |
Banque de proximité en France
|
Activité de Crédit-Bailleur
|
Foncier
|
Total
|
Produit net bancaire |
148 851 |
89 712 |
855 |
239 418 |
Charges d'exploitation |
(84 108) |
(61 517) |
(217) |
(145 842) |
Résultat brut d'exploitation |
64 743 |
28 195 |
638 |
93 576 |
Coût du risque |
(11 194) |
(11 325) |
‐ |
(22 519) |
Résultat d'exploitation |
53 549 |
16 870 |
638 |
71 057 |
Quote-part du résultat net des entreprises mises en
équivalence |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
90 |
2 |
‐ |
92 |
Variations de valeur des écarts d'acquisition |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Résultat avant impôt |
53 639 |
16 872 |
638 |
71 149 |
Impôts sur les bénéfices |
(8 428) |
(4 408) |
(127) |
(12 963) |
Résultat net d'impôt des activités abandonnées |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Résultat net |
45 211 |
12 464 |
511 |
58 186 |
Participations ne donnant pas le contrôle |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Résultat net part du Groupe |
45 211 |
12 464 |
511 |
58 186 |
2.9 Notes relatives au
bilan
Actifs et passifs financiers à la juste
valeur par résultat
Actifs financiers à la juste valeur
par résultat
(en milliers d'euros) |
30/06/2023 |
31/12/2022 |
Actifs financiers détenus à des fins de transaction |
9 977 |
13 734 |
Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat |
141 993 |
196 413 |
Instruments de capitaux propres |
20 775 |
21 056 |
Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI (1) |
121 218 |
175 357 |
Autres instruments de dettes à la juste valeur par résultat par
nature |
‐ |
‐ |
Actifs représentatifs de contrats en unités de compte |
‐ |
‐ |
Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option |
‐ |
‐ |
Valeur au bilan |
151 970 |
210 147 |
Dont Titres prêtés |
‐ |
‐ |
(1) Dont 117 313 milliers d’euros d’OPCVM au 30
juin 2023 (contre 163 081 milliers d’euros au 31 décembre
2022)
|
Passifs financiers à la juste valeur
par résultat
(en milliers d'euros) |
30/06/2023 |
31/12/2022 |
Passifs financiers détenus à des fins de transaction |
9 979 |
13 729 |
Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option |
‐ |
‐ |
Valeur au bilan |
9 979 |
13 729 |
|
Actifs financiers
à la juste valeur par capitaux
propres
(en milliers d'euros)
|
30/06/2023 |
31/12/2022 |
Valeur au bilan |
Gains latents |
Pertes latentes |
Valeur au bilan |
Gains latents |
Pertes latentes |
Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux
propres recyclables |
218 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par
capitaux propres non recyclables |
1 038 623 |
224 737 |
(8 400) |
1 015 520 |
218 983 |
(7 996) |
Total |
1 038 841 |
224 737 |
(8 400) |
1 015 520 |
218 983 |
(7 996) |
Instruments de dettes comptabilisés
à la juste valeur par capitaux propres
recyclables
(en milliers d'euros)
|
30/06/2023 |
31/12/2022 |
Valeur au bilan |
Gains latents |
Pertes latentes |
Valeur au bilan |
Gains latents |
Pertes latentes |
Effets publics et valeurs assimilées |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Obligations et autres titres à revenu fixe |
218 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Total des titres de dettes |
218 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Prêts et créances sur les établissements de crédit |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Prêts et créances sur la clientèle |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Total des prêts et créances |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Total Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur
par capitaux propres recyclables |
218 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Impôts sur les bénéfices |
|
‐ |
‐ |
|
‐ |
‐ |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux
propres sur instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur
par capitaux propres recyclables (nets d'impôt) |
|
‐ |
‐ |
|
‐ |
‐ |
Instruments de capitaux propres
comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non
recyclables
Gains et pertes comptabilisés
directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres
non recyclables
(en milliers d'euros)
|
30/06/2023 |
31/12/2022 |
Valeur au bilan |
Gains latents |
Pertes latentes |
Valeur au bilan |
Gains latents |
Pertes latentes |
Actions et autres titres à revenu variable |
26 385 |
5 582 |
(196) |
26 385 |
5 582 |
(196) |
Titres de participation non consolidés |
1 012 238 |
219 155 |
(8 204) |
989 135 |
213 401 |
(7 800) |
Total Instruments de capitaux propres comptabilisés à la
juste valeur par capitaux propres non recyclables |
1 038 623 |
224 737 |
(8 400) |
1 015 520 |
218 983 |
(7 996) |
Impôts sur les bénéfices |
|
(7 632) |
51 |
|
(7 451) |
51 |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux
propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la
juste valeur par capitaux propres recyclables (nets
d'impôt) |
|
217 105 |
(8 349) |
|
211 532 |
(7 945) |
Instruments de capitaux propres
ayant été décomptabilisés au cours de la
période
(en milliers d'euros)
|
30/06/2023 |
31/12/2022 |
Juste Valeur à la date de décomptabilisation |
Gains cumulés réalisés (1) |
Pertes cumulées réalisées (1) |
Juste Valeur à la date de décomptabilisation |
Gains cumulés réalisés (1) |
Pertes cumulées réalisées (1) |
Actions et autres titres à revenu variable |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Titres de participation non consolidés |
‐ |
‐ |
‐ |
3 |
‐ |
‐ |
Total Placements dans des instruments de capitaux
propres |
‐ |
‐ |
‐ |
3 |
‐ |
‐ |
Impôts sur les bénéfices |
|
‐ |
‐ |
|
‐ |
‐ |
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux
propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la
juste valeur par capitaux propres recyclables (nets
d'impôt) |
|
‐ |
‐ |
|
‐ |
‐ |
(1) Les profits et pertes réalisés sont transférés en réserves
consolidées au moment de la décomptabilisation de l'instrument
concerné
|
Actifs financiers au coût
amorti
(en milliers d'euros) |
30/06/2023 |
31/12/2022 |
Prêts et créances sur les établissements de crédit |
2 088 776 |
2 206 699 |
Prêts et créances sur la clientèle |
11 185 290 |
10 981 028 |
Titres de dettes |
529 174 |
495 291 |
Valeur au bilan |
13 803 240 |
13 683 018 |
Prêts et créances sur les
établissements de crédit
(en milliers d'euros) |
30/06/2023 |
31/12/2022 |
Etablissements de crédit |
|
|
Comptes et prêts |
93 356 |
60 555 |
dont comptes ordinaires débiteurs non douteux (1) |
88 595 |
58 967 |
dont comptes et prêts au jour le jour non douteux (1) |
‐ |
‐ |
Valeurs reçues en pension |
‐ |
‐ |
Titres reçus en pension livrée |
35 202 |
‐ |
Prêts subordonnés |
240 |
243 |
Autres prêts et créances |
393 |
490 |
Valeur brute |
129 191 |
61 288 |
Dépréciations |
(4) |
(6) |
Valeur nette des prêts et créances auprès des
établissements de crédit |
129 187 |
61 282 |
Opérations internes au Crédit Agricole |
|
|
Comptes ordinaires |
448 867 |
607 413 |
Titres reçus en pension livrée |
‐ |
‐ |
Comptes et avances à terme |
1 510 722 |
1 538 004 |
Prêts subordonnés |
‐ |
‐ |
Total Prêts et créances internes au Crédit
Agricole |
1 959 589 |
2 145 417 |
Valeur au bilan |
2 088 776 |
2 206 699 |
(1) Ces opérations composent pour partie la rubrique "Solde net des
comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit"
du Tableau des flux de trésorerie. |
Prêts et créances sur la
clientèle
(en milliers d'euros) |
30/06/2023 |
31/12/2022 |
Opérations avec la clientèle |
|
|
Créances commerciales |
1 681 |
1 967 |
Autres concours à la clientèle |
10 192 912 |
10 019 896 |
Valeurs reçues en pension |
‐ |
‐ |
Titres reçus en pension livrée |
‐ |
‐ |
Prêts subordonnés |
367 |
369 |
Créances nées d’opérations d’assurance directe |
‐ |
‐ |
Créances nées d’opérations de réassurance |
‐ |
‐ |
Avances en comptes courants d'associés |
8 329 |
30 972 |
Comptes ordinaires débiteurs |
67 831 |
73 954 |
Valeur brute |
10 271 120 |
10 127 158 |
Dépréciations |
(181 783) |
(172 857) |
Valeur nette des prêts et créances auprès de la
clientèle |
10 089 337 |
9 954 301 |
Opérations de location-financement |
|
|
Location-financement immobilier |
‐ |
‐ |
Location-financement mobilier, location simple et opérations
assimilées |
1 207 641 |
1 131 111 |
Valeur brute |
1 207 641 |
1 131 111 |
Dépréciations |
(111 688) |
(104 384) |
Valeur nette des opérations de
location-financement |
1 095 953 |
1 026 727 |
Valeur au bilan (1) |
11 185 290 |
10 981 028 |
(1) Au 30 juin 2023, le montant des Prêts garantis par l’Etat
(PGE) accordés à la clientèle par la Caisse Régionale de Crédit
Agricole Loire Haute-Loire dans le cadre des mesures de soutien à
l’économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19 s’élève à
241 169 milliers d’euros.
Titres de dettes
(en milliers d'euros) |
30/06/2023 |
31/12/2022 |
Effets publics et valeurs assimilées |
235 139 |
211 442 |
Obligations et autres titres à revenu fixe |
294 836 |
284 618 |
Total |
529 975 |
496 060 |
Dépréciations |
(801) |
(769) |
Valeur au bilan |
529 174 |
495 291 |
Passifs financiers au coût
amorti
(en milliers d'euros) |
30/06/2023 |
31/12/2022 |
Dettes envers les établissements de crédit |
7 794 167 |
7 594 556 |
Dettes envers la clientèle |
4 510 955 |
4 624 545 |
Dettes représentées par un titre |
35 892 |
56 553 |
Valeur au bilan |
12 341 014 |
12 275 654 |
Dettes envers les établissements de
crédit
(en milliers d'euros) |
30/06/2023 |
31/12/2022 |
Etablissements de crédit |
|
|
Comptes et emprunts |
3 569 |
137 |
dont comptes ordinaires créditeurs (1) |
3 110 |
134 |
dont comptes et emprunts au jour le jour (1) |
‐ |
‐ |
Valeurs données en pension |
‐ |
‐ |
Titres donnés en pension livrée |
116 242 |
114 603 |
Total |
119 811 |
114 740 |
Opérations internes au Crédit Agricole |
|
|
Comptes ordinaires créditeurs |
‐ |
‐ |
Titres donnés en pension livrée |
‐ |
‐ |
Comptes et avances à terme |
7 674 356 |
7 479 816 |
Total |
7 674 356 |
7 479 816 |
Valeur au bilan |
7 794 167 |
7 594 556 |
(1) Ces opérations composent pour partie la rubrique "Solde net des
comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit"
du Tableau des flux de trésorerie. |
Dettes envers la
clientèle
(en milliers d'euros) |
30/06/2023 |
31/12/2022 |
Comptes ordinaires créditeurs |
3 744 106 |
4 098 817 |
Comptes d'épargne à régime spécial |
44 352 |
46 788 |
Autres dettes envers la clientèle |
722 497 |
478 940 |
Titres donnés en pension livrée |
‐ |
‐ |
Valeur au bilan |
4 510 955 |
4 624 545 |
Dettes représentées par un
titre
(en milliers d'euros) |
30/06/2023 |
31/12/2022 |
Bons de caisse |
‐ |
‐ |
Titres du marché interbancaire |
‐ |
‐ |
Titres de créances négociables |
‐ |
‐ |
Emprunts obligataires |
35 892 |
56 553 |
Autres dettes représentées par un titre |
‐ |
‐ |
Valeur au bilan |
35 892 |
56 553 |
Actifs non courants destinés à être
cédés et activités abandonnées
La Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire
Haute-Loire ne détient pas d’actifs non courants destinés à être
cédés, ni d’activités abandonnées.
Immeubles de placement
(en milliers d'euros) |
31/12/2022 |
Variations de périmètre |
Augmentations (acquisitions) |
Diminutions (cessions) |
Ecarts de conversion |
Autres mouvements |
30/06/2023 |
Valeur brute |
21 369 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
21 369 |
Amortissements et dépréciations |
(9 088) |
‐ |
(121) |
‐ |
‐ |
‐ |
(9 209) |
Valeur au bilan (1) |
12 281 |
‐ |
(121) |
‐ |
‐ |
‐ |
12 160 |
(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple |
(en milliers d'euros) |
31/12/2021 |
Variations de périmètre |
Augmentations (acquisitions) |
Diminutions (cessions) |
Ecarts de conversion |
Autres mouvements |
31/12/2022 |
Valeur brute |
21 369 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
21 369 |
Amortissements et dépréciations |
(8 839) |
‐ |
(249) |
‐ |
‐ |
‐ |
(9 088) |
Valeur au bilan (1) |
12 530 |
‐ |
(249) |
‐ |
‐ |
‐ |
12 281 |
(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple |
Ecarts d’acquisition
La Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire
Haute-Loire n’est pas concernée par les dispositions de la norme
IAS 36.134.
Provisions
(en milliers d'euros) |
31/12/2022 |
Variations de périmètre |
Dotations |
Reprises utilisées |
Reprises non utilisées |
Ecarts de conversion |
Autres mouvements |
30/06/2023 |
Risques sur les produits épargne-logement |
8 900 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
8 900 |
Risques d’exécution des engagements par signature |
11 240 |
‐ |
12 190 |
(50) |
(12 728) |
‐ |
(1) |
10 651 |
Risques opérationnels (1) |
11 098 |
‐ |
200 |
‐ |
(3 510) |
‐ |
‐ |
7 788 |
Engagements sociaux (retraites) et assimilés |
749 |
‐ |
‐ |
(30) |
(89) |
‐ |
‐ |
630 |
Litiges divers |
2 138 |
‐ |
158 |
(113) |
(154) |
‐ |
‐ |
2 029 |
Participations |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Restructurations |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Autres risques (2) |
7 066 |
‐ |
1 393 |
(790) |
(74) |
‐ |
‐ |
7 595 |
TOTAL |
41 191 |
‐ |
13 941 |
(983) |
(16 555) |
‐ |
(1) |
37 593 |
(1) Reprise de la provision à
100 % relative aux doublons du livret A pour 2 068 milliers
d’euros,
Reprise de la provision relative au litige image
chèque décrite ci-dessous pour 792 milliers d’euros.
(2) Dont 5 849 milliers d’euros destinés à
couvrir les risques sur des litiges clients portant sur des
dossiers de location-financement.
(en milliers d'euros) |
31/12/2021 |
Variations de périmètre |
Dotations |
Reprises utilisées |
Reprises non utilisées |
Ecarts
de conversion |
Autres mouvements |
31/12
2022 |
Risques sur les produits épargne-logement (1) |
17 997 |
‐ |
‐ |
‐ |
(9 097) |
‐ |
‐ |
8 900 |
Risques d’exécution des engagements par signature |
11 356 |
‐ |
30 358 |
(346) |
(30 128) |
‐ |
‐ |
11 240 |
Risques opérationnels (2) |
10 703 |
‐ |
1 761 |
‐ |
(1 366) |
‐ |
‐ |
11 098 |
Engagements sociaux (retraites) et assimilés (3) |
3 920 |
‐ |
‐ |
(64) |
(184) |
‐ |
(2 923) |
749 |
Litiges divers |
2 544 |
‐ |
704 |
(233) |
(879) |
‐ |
2 |
2 138 |
Participations |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Restructurations |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Autres risques |
7 145 |
‐ |
1 733 |
(1 495) |
(318) |
‐ |
1 |
7 066 |
TOTAL |
53 665 |
‐ |
34 556 |
(2 138) |
(41 972) |
‐ |
(2 920) |
41 191 |
(1) La reprise de provision
Epargne-logement s'explique par des prévisions d'évolution de taux
à la hausse et des prévisions d'encours en risque à la baisse en
application des modèles du Groupe.
(2) Cette provision est
destinée à couvrir les risques d'insuffisance de conception,
d'organisation et de mise en œuvre des procédures d'enregistrement
dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes
d'information de l'ensemble des événements relatifs aux opérations
de l'établissement.
(3) La hausse des taux Iboxx
utilisés par le Groupe pour actualiser les engagements d'indemnités
fin de carrière correspond au flux comptabilisés dans " Autres
mouvements ", soit un montant de (2 923) milliers d'euros.
LCL et Crédit Agricole S.A., ainsi que 10 autres
banques, ont reçu en mars 2008 une notification de griefs du
Conseil de la concurrence (devenu l'Autorité de la
concurrence).
Il leur est reproché d'avoir, de façon
concertée, mis en place et appliqué des commissions interbancaires
dans le cadre de l'encaissement des chèques, depuis le passage à
l'échange image chèques, soit depuis 2002 jusqu'en 2007. Selon
l'Autorité de la concurrence, ces commissions seraient
constitutives d'ententes anticoncurrentielles sur les prix au sens
des articles 81, paragraphe 1, du traité instituant la Communauté
européenne et de l'article L. 420-1 du Code de commerce, et
auraient causé un dommage à l'économie. En défense, les banques ont
réfuté catégoriquement le caractère anticoncurrentiel des
commissions et contesté la régularité de la procédure suivie.
Par décision du 20 septembre 2010, l'Autorité de
la concurrence a jugé que la Commission d'Échange Image Chèques
(CEIC) était anticoncurrentielle par son objet et qu'elle a eu pour
conséquence d'augmenter artificiellement les coûts supportés par
les banques remettantes, ce qui a eu un impact défavorable sur le
prix des services bancaires. Pour ce qui concerne l'une des
commissions pour services connexes dite AOCT (Annulation
d'Opérations Compensées à Tort), l'Autorité de la concurrence a
enjoint les banques de procéder à la révision de leur montant dans
les six mois de la notification de la décision. Les banques mises
en cause ont été sanctionnées pour un montant global de 384,92
millions d'euros. LCL et le Crédit Agricole ont été condamnés à
payer respectivement 20,7 millions d'euros et 82,1 millions d'euros
pour la CEIC et 0,2 million d'euros et 0,8 million d'euros pour
l'AOCT. L'ensemble des banques a fait appel de la décision devant
la Cour d'appel de Paris. Cette dernière a, par un arrêt du 23
février 2012, annulé la décision estimant que l'Autorité de la
concurrence n'avait pas démontré l'existence de restrictions de
concurrence constitutives d'une entente par objet. L'Autorité de la
concurrence s'est pourvue en cassation le 23 mars 2012, la Cour de
cassation a cassé, le 14 avril 2015, la décision de la Cour d'appel
de Paris du 23 février 2012 et renvoyé l'affaire devant cette même
Cour, autrement composée, au seul motif que les interventions
volontaires des associations UFC - Que Choisir et l'ADUMPE devant
la Cour d'appel ont été déclarées sans objet, sans que les moyens
de ces parties ne soient examinés par la Cour.
La Cour de cassation n'a pas tranché l'affaire
sur le fond et le Crédit Agricole a saisi la juridiction de renvoi.
La Cour d'Appel de Paris a rendu sa décision le 21 décembre 2017.
Elle a confirmé la décision de l'Autorité de la concurrence du 20
septembre 2010 tout en réduisant de 82 940 000 euros à 76 560 000
euros les sanctions pécuniaires infligées au Crédit Agricole. La
sanction pour LCL est demeurée inchangée à 20 930 000 euros. Comme
les autres banques parties à cette procédure, LCL et le Crédit
Agricole se sont pourvus en cassation. Par une décision du 29
janvier 2020, la Cour de cassation a cassé l'arrêt de la Cour
d'appel de Paris du 21 décembre 2017 au motif que la Cour d'appel
n'avait pas caractérisé l'existence de restrictions de concurrence
par objet et renvoyé l'affaire devant la Cour d'appel de Paris
autrement composée.
La Cour d'appel de Paris a rendu un arrêt le 2
décembre 2021 reformant la quasi-intégralité de la décision de
l'Autorité de la Concurrence de 2010, condamnant cette dernière aux
dépens et ouvrant droit au remboursement des sommes versées par les
banques en application de la décision reformée assorties des
intérêts au taux légal à compter du 2 décembre 2021.
Le 31 décembre 2021, l'Autorité de la
concurrence s'est pourvue en cassation contre l'arrêt de la Cour
d'appel de Paris du 2 décembre 2021.
Du fait du caractère exécutoire de l'arrêt de la
Cour d'appel de Paris, un produit de 792 milliers d'euros a été
constaté. Néanmoins, compte tenu du pourvoi formé en cassation, une
provision du même montant a été constatée dans les comptes de la
Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire Haute Loire au 31
décembre 2021. Les dépôts des mémoires des deux parties ont été
effectués sur l'année 2022.
Le 28 juin 2023, la Cour de cassation a rejeté
le pourvoi de l'Autorité, clôturant ainsi la procédure.
Dans ce contexte, la provision comptabilisée au 31 décembre 2021 a
été reprise dans les comptes du 30 juin 2023 pour 792 milliers
d’euros.
- Provisions
Epargne Logement
Dans un contexte de volatilité des taux, et
notamment de hausse rapide depuis 2022, à des niveaux inconnus
depuis plus de 10 ans, il est apparu pertinent de ne pas
comptabiliser une telle reprise de provision afin d’évaluer les
impacts de ce nouvel environnement, notamment sur les modèles
comportementaux de calcul de la provision. Les conditions de marché
observées sur ce 1er semestre 2023 nous incitent à reconduire la
décision du 31 décembre 2022. La provision au 30 juin 2023 a donc
été figée à son niveau du 30 juin 2022 (après une reprise de 9 097
milliers d’euros au cours du premier semestre 2022) et nous semble
représenter au mieux la réalité des risques à la fin du premier
semestre 2023.
Des travaux sont menés en 2023 sur ces modèles
pour évaluer leur robustesse dans ce nouveau contexte. Ces travaux
seront finalisés au cours du second semestre 2023 et conduiront à
un ajustement de la provision Epargne Logement au 31 décembre 2023
afin de représenter au mieux notre appréciation du risque encourus
sur ces produits d’épargne réglementée tenant compte du nouvel
environnement économique et financiers et conditions de marché.
Dettes subordonnées
(en milliers d'euros) |
30/06/2023 |
31/12/2022 |
Dettes subordonnées à durée déterminée |
- |
- |
Dettes subordonnées à durée indéterminée |
- |
- |
Dépôts de garantie à caractère mutuel |
- |
- |
Titres et emprunts participatifs |
- |
- |
Valeur au bilan |
- |
- |
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est
concernée par aucune dette subordonnée.
Capitaux propres
Composition du
capital au 30 juin
2023
Au 30 juin 2023, la répartition du capital et
des droits de vote est la suivante :
Répartition du capital de la Caisse Régionale |
Nombre de titres au 30/06/2023 |
% du capital |
% des droits de vote |
Certificats Coopératifs d'investissements
(CCI) |
1 003 200 |
12,37% |
0,00% |
Dont part du Public |
964 978 |
11,90% |
0,00% |
Dont part Predica |
30 712 |
0,38% |
0,00% |
Dont part autodétenue |
7 510 |
0,09% |
0,00% |
Certificats Coopératifs d'associés (CCA) |
3 291 313 |
40,58% |
0,00% |
Dont part 61 Caisses Locales |
1 263 636 |
15,58% |
0,00% |
Dont part Crédit Agricole S.A. |
239 159 |
2,95% |
0,00% |
Dont part Sacam Mutualisation |
1 788 518 |
22,05% |
0,00% |
Parts sociales |
3 816 197 |
47,05% |
100,00% |
Dont 61 Caisses Locales |
3 816 144 |
47,05% |
100,00% |
Dont 15 administrateurs de la Caisse régionale |
51 |
0,00% |
0,00% |
Dont Crédit Agricole S.A. |
1 |
0,00% |
0,00% |
Dont Sacam Mutualisation |
1 |
0,00% |
0,00% |
Dont Autres |
‐ |
0,00% |
0,00% |
Total |
8 110 710 |
100,00% |
100,00% |
La valeur nominale des titres est de 3.82 euros
et le montant total du capital est de 30 983 milliers d’euros.
Dividendes
Au titre de l’exercice 2022, l’Assemblée
générale du 25 avril 2023 de la Caisse Régionale de Crédit Agricole
Loire Haute-Loire a approuvé le versement d’un dividende net par
CCI et CCA et d’un intérêt aux parts sociales :
Année de rattachement du dividende
|
Par CCI |
Par CCA |
Par part sociale |
Montant Net |
Montant Net |
Montant Net |
2018 |
2.93 |
2.93 |
0.11 |
2019 |
2,93 |
2,93 |
0,11 |
2020 |
2,70 |
2,70 |
0,09 |
2021 |
3,00 |
3,00 |
0,08 |
2022 |
3,00 |
3,00 |
0,10 |
Dividendes payés au cours de
l’exercice
Les montants relatifs aux dividendes figurent
dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s’élèvent à
15 343 milliers d’euros en 2023 contre 13 517 milliers d’euros en
2022.
Engagements de financement et de garantie et
autres garanties
Engagements donnés et reçus
(en milliers d'euros) |
30/06/2023 |
31/12/2022 |
Engagements donnés |
1 023 430 |
1 005 466 |
Engagements de financement |
747 051 |
750 979 |
Engagements en faveur des établissements de crédit |
24 075 |
‐ |
Engagements en faveur de la clientèle |
722 976 |
750 979 |
Engagements de garantie |
276 379 |
254 487 |
Engagements d'ordre des établissements de crédit |
10 587 |
10 575 |
Engagements d'ordre de la clientèle |
265 792 |
243 912 |
Engagements sur titres |
‐ |
‐ |
Titres à livrer |
‐ |
‐ |
|
|
|
Engagements reçus |
4 150 158 |
4 104 660 |
Engagements de financement |
8 978 |
7 162 |
Engagements reçus des établissements de crédit |
8 978 |
7 162 |
Engagements reçus de la clientèle |
‐ |
‐ |
Engagements de garantie |
4 141 180 |
4 097 498 |
Engagements reçus des établissements de crédit |
293 312 |
285 199 |
Engagements reçus de la clientèle (1) |
3 847 868 |
3 812 299 |
Engagements sur titres |
‐ |
‐ |
Titres à recevoir |
‐ |
‐ |
(1) Dans le cadre des mesures
de soutien à l'économie suite à la crise sanitaire liée à la
COVID-19, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire Haute-Loire
a accordé des prêts pour lesquels elle a reçu des engagements de
garanties de l'Etat français (PGE). Au 30 juin 2023, le montant de
ces engagements de garanties reçus s'élève à 219 797 milliers
d'euros.
Instruments financiers remis et reçus en
garantie
(en milliers d'euros) |
30/06/2023 |
31/12/2022 |
Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie
(dont actifs transférés) |
|
|
Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de
refinancement (Banque de France, CRH …) |
2 362 606 |
4 250 758 |
Titres prêtés |
‐ |
‐ |
Dépôts de garantie sur opérations de marché |
‐ |
‐ |
Autres dépôts de garantie |
‐ |
‐ |
Titres et valeurs donnés en pension |
116 242 |
114 603 |
Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en
garantie |
2 478 848 |
4 365 361 |
Valeur comptable des actifs financiers reçus en
garantie |
|
‐ |
Autres dépôts de garantie |
‐ |
‐ |
Juste valeur des instruments reçus en garantie
réutilisables et réutilisés |
|
‐ |
Titres empruntés |
‐ |
‐ |
Titres et valeurs reçus en pension |
34 615 |
‐ |
Titres vendus à découvert |
‐ |
‐ |
Total Juste valeur des instruments reçus en garantie
réutilisables et réutilisés |
34 615 |
‐ |
|
Au 30 juin 2023, la Caisse Régionale de Crédit
Agricole Loire Haute-Loire a utilisé les titres souscrits auprès
des "FCT Crédit Agricole Habitat 2020" comme dispositif de
refinancement en liquidité pour un montant de 114.5 millions
d’euros.
Le 23 mars 2022, le conseil des gouverneurs de
la Banque Centrale européenne a décidé de lever progressivement les
mesures temporaires d'assouplissement des garanties de politique
monétaire introduites en réponse à la pandémie de covid-19.
Dans ce contexte, la Banque de France a mis fin,
à compter du 30 juin 2023, à l'éligibilité des prêts immobiliers
résidentiels dans le cadre des dispositifs exceptionnels mis en
place en 2011 en réponse à la crise financière et modifier en
conséquence la décision du Gouverneur 2022-04 du 30 juin 2022.
En conséquence, la Caisse Régionale de Crédit
Agricole Loire Haute-Loire ne postera plus 1 892 116 milliers
d’euros de créance immobilière auprès de la Banque de France
(montant du 31 décembre 2022).
Créances apportées en
garantie
Au cours du premier semestre 2023, la Caisse
Régionale de Crédit Agricole Loire Haute-Loire a apporté
2 362 606 milliers d’euros de créances en garantie dans
le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents
mécanismes de refinancement, contre 4 250 758 milliers
d’euros au 31 décembre 2022. La Caisse Régionale de Crédit Agricole
Loire Haute-Loire conserve l'intégralité des risques et avantages
associés à ces créances.
En particulier, la Caisse Régionale de Crédit
Agricole Loire Haute-Loire a apporté :
- 1 492 091 milliers d’euros de
créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de
refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre
3 371 133 milliers d’euros au 31 décembre 2022 ;
- 129 512 milliers d’euros de créances
hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement
auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre
129 195 milliers d’euros au 31 décembre 2022 ;
- 741 003 milliers d’euros de créances à
Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le
cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 750 430
milliers d'euros au 31 décembre 2022.
Reclassements d’instruments
financiers
Principes retenus par le groupe Crédit
Agricole
Les reclassements ne sont effectués que dans des
circonstances rares résultant d’une décision prise par la Direction
Générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire
Haute-Loire à la suite de changements internes ou externes :
changements importants par rapport à l’activité de la Caisse
Régionale de Crédit Agricole Loire Haute-Loire
Reclassements effectués par le Groupe
Crédit Agricole Loire Haute-Loire
La Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire
Haute-Loire n’a pas opéré en 2023 de reclassement au titre du
paragraphe 4.4.1 d'IFRS 9.
Juste valeur des instruments financiers
et informations diverses
Informations sur les instruments
financiers évalués à la juste valeur
Répartition des instruments
financiers à la juste valeur par modèle de
valorisation
Les montants présentés incluent les créances et
dettes rattachées et sont nets de dépréciation.
Actifs financiers valorisés à la
juste valeur
(en milliers d'euros) |
30/06/2023 |
Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments
identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau
2 |
Valorisation fondée sur des données non observables :
Niveau 3 |
Actifs financiers détenus à des fins de
transaction |
9 977 |
‐ |
9 977 |
‐ |
Créances sur les établissements de crédit |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Créances sur la clientèle |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Titres reçus en pension livrée |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Valeurs reçues en pension |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Titres détenus à des fins de transaction |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Instruments dérivés |
9 977 |
‐ |
9 977 |
‐ |
Autres actifs financiers à la juste valeur par
résultat |
141 993 |
49 781 |
23 944 |
68 268 |
Instruments de capitaux propres à la juste valeur par
résultat |
20 775 |
‐ |
19 784 |
991 |
Instruments de dettes ne remplissant pas les critères
SPPI |
121 218 |
49 781 |
4 160 |
67 277 |
Créances sur les établissements de crédit |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Créances sur la clientèle |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Titres de dettes |
121 218 |
49 781 |
4 160 |
67 277 |
Autres instruments de dettes à la juste valeur par résultat par
nature |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Actifs représentatifs de contrats en unités de
compte |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur
option |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Créances sur les établissements de crédit |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Créances sur la clientèle |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Titres à la juste valeur par résultat sur option |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux
propres |
1 038 841 |
‐ |
1 004 377 |
34 464 |
Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres
non recyclables |
1 038 623 |
‐ |
1 004 159 |
34 464 |
Instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres
recyclables |
218 |
‐ |
218 |
‐ |
Instruments dérivés de couverture |
82 284 |
‐ |
82 284 |
‐ |
TOTAL ACTIFS FINANCIERS VALORISÉS À LA JUSTE
VALEUR |
1 273 095 |
49 781 |
1 120 582 |
102 732 |
Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs
pour des instruments identiques |
|
|
‐ |
‐ |
Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données
observables |
|
‐ |
|
7 532 |
Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données
non observables |
|
‐ |
‐ |
|
TOTAL DES TRANSFERTS VERS CHACUN DES NIVEAUX |
|
‐ |
‐ |
7 532 |
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire a reclassé
le titre de dette FCT AURA BY CA des parts de fonds commun de
créance dans les FCPR suite à une décision collégiale des Caisses
Régionales AURA (Impossibilité de traitement dans KTP). A noter, ce
titre a été reclassé en niveau de valeur 3 pour homogénéisation
avec les autres FCPR.
(en milliers d'euros) |
31/12/2022 |
Prix cotés sur des marchés actifs pour des
instruments identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau
2 |
Valorisation fondée sur des données non observables :
Niveau 3 |
Actifs financiers détenus à des fins de
transaction |
13 734 |
‐ |
13 734 |
‐ |
Créances sur les établissements de crédit |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Créances sur la clientèle |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Titres reçus en pension livrée |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Valeurs reçues en pension |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Titres détenus à des fins de transaction |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Instruments dérivés |
13 734 |
‐ |
13 734 |
‐ |
Autres actifs financiers à la juste valeur par
résultat |
196 413 |
109 598 |
31 878 |
54 937 |
Instruments de capitaux propres à la juste valeur par
résultat |
21 056 |
‐ |
20 295 |
761 |
Instruments de dettes ne remplissant pas les critères
SPPI |
175 357 |
109 598 |
11 583 |
54 176 |
Créances sur les établissements de crédit |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Créances sur la clientèle |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Titres de dettes |
175 357 |
109 598 |
11 583 |
54 176 |
Autres instruments de dettes à la juste valeur par résultat par
nature |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Actifs représentatifs de contrats en unités de
compte |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur
option |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Créances sur les établissements de crédit |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Créances sur la clientèle |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Titres à la juste valeur par résultat sur option |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux
propres |
1 015 520 |
‐ |
979 075 |
36 445 |
Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres
non recyclables |
1 015 520 |
‐ |
979 075 |
36 445 |
Instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres
recyclables |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Instruments dérivés de couverture |
87 000 |
‐ |
87 000 |
‐ |
TOTAL ACTIFS FINANCIERS VALORISÉS À LA JUSTE
VALEUR |
1 312 667 |
109 598 |
1 111 687 |
91 382 |
Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs
pour des instruments identiques |
|
|
‐ |
‐ |
Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données
observables |
|
‐ |
|
‐ |
Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données
non observables |
|
‐ |
‐ |
|
TOTAL DES TRANSFERTS VERS CHACUN DES NIVEAUX |
|
‐ |
‐ |
‐ |
Passifs financiers valorisés à la
juste valeur
(en milliers d'euros) |
30/06/2023 |
Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments
identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau
2 |
Valorisation fondée sur des données non observables :
Niveau 3 |
Passifs financiers détenus à des fins de
transaction |
9 979 |
‐ |
9 979 |
‐ |
Titres vendus à découvert |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Titres donnés en pension livrée |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Dettes représentées par un titre |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Dettes envers les établissements de crédit |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Dettes envers la clientèle |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Instruments dérivés |
9 979 |
‐ |
9 979 |
‐ |
Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur
option |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Instruments dérivés de couverture |
3 062 |
‐ |
3 062 |
‐ |
Total Passifs financiers valorisés à la juste
valeur |
13 041 |
‐ |
13 041 |
‐ |
Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs
pour des instruments identiques |
|
|
‐ |
‐ |
Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données
observables |
|
‐ |
|
‐ |
Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données
non observables |
|
‐ |
‐ |
|
Total des transferts vers chacun des niveaux |
|
‐ |
‐ |
‐ |
La Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire
Haute-Loire n’a procédé à aucun transfert de niveau au cours du
1er semestre 2023.
(en milliers d'euros) |
31/12/2022 |
Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments
identiques : Niveau 1 |
Valorisation fondée sur des données observables : Niveau
2 |
Valorisation fondée sur des données non observables :
Niveau 3 |
Passifs financiers détenus à des fins de
transaction |
13 729 |
‐ |
13 729 |
‐ |
Titres vendus à découvert |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Titres donnés en pension livrée |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Dettes représentées par un titre |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Dettes envers les établissements de crédit |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Dettes envers la clientèle |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Instruments dérivés |
13 729 |
‐ |
13 729 |
‐ |
Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur
option |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Instruments dérivés de couverture |
3 970 |
‐ |
3 970 |
‐ |
Total Passifs financiers valorisés à la juste
valeur |
17 699 |
‐ |
17 699 |
‐ |
Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs
pour des instruments identiques |
|
|
‐ |
‐ |
Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données
observables |
|
‐ |
|
‐ |
Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données
non observables |
|
‐ |
‐ |
|
Total des transferts vers chacun des niveaux |
|
‐ |
‐ |
‐ |
Changements de modèles de
valorisation
La Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire
Haute-Loire n’a procédé à aucun changement de modèle de
valorisation au cours de l’année 2023.
Variation du solde des instruments
financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau
3
Actifs financiers valorisés à la
juste valeur selon le niveau 3
Tableau 1 sur 3 |
Total Actifs financiers valorisés à la juste Valeur selon
le niveau 3
|
Actifs financiers détenus à des fins de
transaction |
(en milliers d'euros) |
Créances sur les établissements de crédit |
Créances sur la clientèle |
Titres reçus en pension livrée |
Valeurs reçues en pension |
Titres détenus à des fins de transaction |
Instruments dérivés |
|
Solde de clôture (31/12/2022) |
91 382 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
Gains /pertes de la période (1) |
(1 887) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
Comptabilisés en résultat |
224 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
Comptabilisés en capitaux propres |
(2 111) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
Achats de la période |
7 840 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
Ventes de la période |
(2 135) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
Emissions de la période |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
Dénouements de la période |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
Reclassements de la période |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
Variations liées au périmètre de la période |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
Transferts |
7 532 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
Transferts vers niveau 3 |
7 532 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
Transferts hors niveau 3 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
Solde de clôture (30/06/2023) |
102 732 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
|
Tableau 2 sur 3
|
|
Autres actifs financiers à la juste valeur par
résultat |
|
|
|
Instruments de capitaux propres à la juste valeur par
résultat |
Instruments de dettes ne remplissant pas les critères
SPPI |
|
|
Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur
option |
(en milliers d'euros) |
Actions et autres titres à revenu variable et titres de
participation non consolidés |
Créances sur les établissements de crédit |
Créances sur la clientèle |
Titres de dettes |
Autres instruments de dettes à la juste valeur par résultat
par nature |
Actifs représentatifs de contrats en unités de
compte |
Créances sur les établissements de crédit |
Créances sur la clientèle |
Titres de dettes |
Solde de clôture (31/12/2022) |
761 |
‐ |
‐ |
54 176 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Gains /pertes de la période (1) |
230 |
‐ |
‐ |
(6) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Comptabilisés en résultat |
230 |
‐ |
‐ |
(6) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Comptabilisés en capitaux propres |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Achats de la période |
‐ |
‐ |
‐ |
7 710 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Ventes de la période |
‐ |
‐ |
‐ |
(2 135) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Emissions de la période |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Dénouements de la période |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Reclassements de la période |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Variations liées au périmètre de la période |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Transferts |
‐ |
‐ |
‐ |
7 532 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Transferts vers niveau 3 |
‐ |
‐ |
‐ |
7 532 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Transferts hors niveau 3 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Solde de clôture (30/06/2023) |
991 |
‐ |
‐ |
67 277 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Tableau 3 sur 3 |
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux
propres |
Instruments dérivés de couverture
|
(en milliers d'euros) |
Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste
valeur par capitaux propres non recyclables |
Instruments de dettes comptabilisés en à la juste valeur
par capitaux propres recyclables |
Solde de clôture (31/12/2022) |
36 445 |
‐ |
‐ |
Gains /pertes de la période (1) |
(2 111) |
‐ |
‐ |
Comptabilisés en résultat |
‐ |
‐ |
‐ |
Comptabilisés en capitaux propres |
(2 111) |
‐ |
‐ |
Achats de la période |
130 |
‐ |
‐ |
Ventes de la période |
‐ |
‐ |
‐ |
Emissions de la période |
‐ |
‐ |
‐ |
Dénouements de la période |
‐ |
‐ |
‐ |
Reclassements de la période |
‐ |
‐ |
‐ |
Variations liées au périmètre de la période |
‐ |
‐ |
‐ |
Transferts |
‐ |
‐ |
‐ |
Transferts vers niveau 3 |
‐ |
‐ |
‐ |
Transferts hors niveau 3 |
‐ |
‐ |
‐ |
Solde de clôture (30/06/2023) |
34 464 |
‐ |
‐ |
(1) Ce solde inclut les gains et pertes de la période provenant des
actifs détenus au bilan à la date de la clôture pour les montants
suivants : |
Gains/ pertes de la période provenant des actifs de niveau
3 détenus au bilan en date de clôture |
(1 887) |
Comptabilisés en résultat |
224 |
Comptabilisés en capitaux propres |
(2 111) |
Passifs financiers valorisés à la
juste valeur selon le niveau 3
(en milliers d'euros)
|
Total |
Passifs financiers détenus à des fins de
transaction |
Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur
option
|
Instruments dérivés de couverture |
Titres vendus à découvert |
Titres donnés en pension livrée |
Dettes représentées par un titre |
Dettes envers les établissements de crédit |
Dettes envers la clientèle |
Instruments dérivés |
Solde de clôture (31/12/2022) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Gains /pertes de la période (1) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Comptabilisés en résultat |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Comptabilisés en capitaux propres |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Achats de la période |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Ventes de la période |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Emissions de la période |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Dénouements de la période |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Reclassements de la période |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Variations liées au périmètre de la période |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Transferts |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Transferts vers niveau 3 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Transferts hors niveau 3 |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
Solde de clôture (30/06/2023) |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
‐ |
(1) Ce solde inclut les gains et pertes de la période provenant des
passifs détenus au bilan à la date de la clôture pour les montants
suivants : |
|
|
Gains/ pertes de la période provenant des passifs de niveau
3 détenus au bilan en date de clôture |
‐ |
Comptabilisés en résultat |
‐ |
Comptabilisés en capitaux propres |
‐ |
Les gains et pertes comptabilisés en résultat
liés aux instruments financiers détenus à des fins de transaction
et à la juste valeur par résultat sur option et aux instruments
dérivés sont enregistrés en "Gains ou pertes nets sur instruments
financiers à la juste valeur par résultat" ; les gains et pertes
comptabilisés en résultat liés aux actifs financiers à la juste
valeur par capitaux propres sont enregistrés en "Gains ou pertes
nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux
propres".
Réformes des indices de référence :
Rappels sur la réforme des indices de taux et
implications pour le Groupe Crédit Agricole
La réforme des indices de taux IBOR (InterBank
Offered Rates) initiée par le Conseil de Stabilité Financière en
2014, vise à remplacer ces indices par des taux alternatifs et plus
particulièrement par des Risk Free Rates (RFR).
Cette réforme s’est accélérée le 5 mars 2021
lorsque l’IBA – l’administrateur du LIBOR – a confirmé le jalon
important de fin 2021 pour l’arrêt de la publication ou la non
représentativité des LIBOR, sauf sur les tenors les plus utilisés
du LIBOR USD (échéances au jour le jour, un, trois, six et douze
mois) pour lesquels la date a été fixée au 30 juin 2023.
Depuis cette date, d’autres annonces sont
intervenues :
• La cessation de la publication de plusieurs
indices calculés sur la base des swaps référençant le LIBOR USD fin
juin 2023 : ICE SWAP RATE USD, MIFOR (Inde), SOR (Singapour) et
THBFIX (Thaïlande) ;
• La cessation du MosPrime (Russie) après le 30
juin 2023, du CDOR (Canada) après le 28 juin 2024 sur les ténors
non encore arrêtés (un, deux et trois mois) et plus récemment,
l’arrêt du WIBOR - indice de référence polonais, classifié critique
par la Commission Européenne - à horizon fin 2024
Dès 2019, le Groupe Crédit Agricole s’est
organisé pour préparer et encadrer la transition des indices de
taux pour l’ensemble de ses activités. Ces transitions s’inscrivent
dans les calendriers et standards définis par les travaux de place
dont certains auxquels le Crédit Agricole participe et le cadre
réglementaire européen (BMR).
Conformément aux recommandations des groupes de
travail nationaux et des autorités, le Groupe Crédit Agricole
préconise et privilégie des bascules vers les indices alternatifs
par anticipation de la disparition des indices de référence tout en
visant le respect des échéances fixées par la place voire imposées
par les autorités.
De manière générale, la réalisation ordonnée et
maitrisée des transitions est aujourd’hui garantie par les efforts
menés par le Groupe pour mettre à niveau ses outils et ses
processus ainsi que par la forte mobilisation des équipes support
et des métiers pour absorber la charge de travail induite par les
transitions, notamment pour la renégociation des contrats.
L’ensemble des actions entreprises depuis 2019 permet ainsi aux
entités du Groupe d’assurer la continuité de leur activité après la
disparition des IBOR et d’être en capacité de gérer les nouvelles
offres de produits référençant des RFR ou certains RFR à terme tout
en limitant les risques opérationnels et commerciaux après la
cessation des indices.
Transition LIBOR USD
Cette transition impacte en tout premier lieu la
banque d’investissement CACIB, entité du Groupe la plus exposée au
LIBOR USD et pour laquelle la transition des stocks de contrats a
démarré en 2022.
La très forte mobilisation des équipes et
l’organisation mise en place ont permis de mener à bien la
transition de la quasi-totalité du stock de contrats et de limiter
l’usage du LIBOR USD synthétique. Ainsi :
• Les prêts, les
lignes de crédit ainsi que les instruments de couverture associés
ont prioritairement été basculés vers un indice alternatif à
travers une renégociation anticipée ;
• L’essentiel des
dérivés non compensés couverts par le protocole ISDA a été
transitionné par activation de la clause de fallback à la
disparition de l’indice et les clients non adhérents au protocole
ont été contactés afin d’initier une renégociation bilatérale. Les
chambres de compensation ont quant à elles réalisé la transition
des dérivés compensés au second trimestre 2023 ;
• Les comptes à vue
et autres produits assimilés ont été migrés par une mise à jour de
leurs conditions générales en début d’année ;
• Pour les autres
classes d’actifs, sauf exception, les contrats ont été migrés
pro-activement ou par activation de la clause de fallback.
La migration opérationnelle des contrats s’est
appuyée sur l’ensemble des processus et outils préalablement
développés pour la transition des contrats indexés sur les taux
IBOR dont la publication ou la non représentativité a cessé fin
2021. Le Groupe a également pu bénéficier pour certains de ces
contrats et instruments financiers du dispositif mis en place par
les autorités américaines qui ont validé la désignation d’un taux
de remplacement statutaire pérenne du LIBOR USD pour les contrats
de droit américain.
La transition se poursuivra au second semestre
2023 pour quelques contrats avec l’objectif de finaliser la bascule
effective avant la première période d’intérêt basée sur l’indice de
substitution. Cela concerne plus particulièrement l’activité de
leasing de CAL&F et certains contrats et instruments financiers
chez CACIB pour lesquels les discussions avec les contreparties
n’étaient pas totalement finalisées fin juin.
Suite à la consultation lancée en novembre 2022,
la Financial Conduct Authority (FCA) britannique a confirmé la mise
en œuvre d’un LIBOR synthétique pour les ténors un, trois et six
mois. Bien que le Groupe Crédit Agricole se soit organisé pour
faire un usage très limité du LIBOR USD synthétique, il a soutenu à
travers sa banque d’investissement CACIB l’ajout d’une option pour
un LIBOR synthétique qui pourrait être activé au-delà du 30
septembre 2024 si la situation l’exigeait.
Le Groupe reste très vigilant à l’usage qui est
fait par le marché du Term SOFR et a mis en place des règles
strictes pour garantir le respect des recommandations émises par
l’ARRC afin de limiter son usage sur les dérivés.
Transition des autres indices (MIFOR, SOR,
THBFIX, MosPrime, CDOR, WIBOR)
Hors WIBOR également utilisé au sein du Groupe
Crédit Agricole par CA Pologne (banque de détail) et CAL&F au
travers de l’entité EFL (leasing), les transitions sur les indices
autres que le LIBOR USD concernent presque exclusivement la banque
d’investissement.
Les enjeux s’avèrent assez peu significatifs à
l’échelle du Groupe Crédit Agricole y compris pour les indices
MIFOR, SOR, MosPrime et THBFIX dont le stock de contrats est
principalement composé de dérivés clearés. La transition des
contrats a été finalisée avant le 30 juin 2023, date de la dernière
publication de ces indices.
Pour les transitions à venir, des actions
préliminaires ont déjà été engagées par les entités concernées pour
établir un premier inventaire des clients et transactions exposées
au WIBOR et CDOR.
Gestion des risques associés à la réforme des
taux
Outre la préparation et la mise en œuvre du
remplacement des indices de référence, depuis 2019 les travaux
menés par le Groupe ont porté sur la gestion et le contrôle des
risques inhérents aux transitions des indices de référence,
notamment sur les volets financiers, opérationnels, juridiques et
conformité en particulier sur le volet protection des clients
(prévention du « conduct risk »).
Jusqu’en juin 2023, les risques liés à la
réforme des taux interbancaires étaient concentrés sur la
transition du LIBOR USD pour laquelle le marché s’est avéré être
plus attentiste qu’il ne l’a été pour la transition des LIBOR GBP,
JPY et CHF.
A compter du second semestre 2023, les risques
associés à la réforme des taux concernent principalement la
transition des indices WIBOR et CDOR pour lesquels les enjeux sont
très localisés et jugés peu significatifs pour le Groupe Crédit
Agricole. Néanmoins, afin de limiter au maximum les risques
opérationnels et commerciaux inhérents aux transitions, les entités
impactées organiseront lorsque cela sera possible des transitions
proactives dans le respect des recommandations et jalons définis
par les autorités.
Afin que les relations de couvertures comptables
affectées par cette réforme des indices de référence puissent être
maintenues malgré les incertitudes sur le calendrier et les
modalités de transition entre les indices de taux actuels et les
nouveaux indices, l’IASB a publié des amendements à IAS 39, IFRS 9
et IFRS 7 en septembre 2019 qui ont été adoptés par l’Union
européenne le 15 janvier 2020. Le Groupe applique ces amendements
tant que les incertitudes sur le devenir des indices auront des
conséquences sur les montants et les échéances des flux d’intérêt
et considère, à ce titre, que tous ses contrats de couverture sur
les indices concernés, peuvent en bénéficier.
D’autres amendements, publiés par l’IASB en août
2020, complètent ceux publiés en 2019 et se concentrent sur les
conséquences comptables du remplacement des anciens taux d'intérêt
de référence par d’autres taux de référence à la suite des
réformes. Ces modifications, dites « Phase 2 », concernent
principalement les modifications des flux de trésorerie
contractuels. Elles permettent aux entités de ne pas
dé-comptabiliser ou ajuster la valeur comptable des instruments
financiers pour tenir compte des changements requis par la réforme,
mais plutôt de mettre à jour le taux d'intérêt effectif pour
refléter le changement du taux de référence alternatif.
En ce qui concerne la comptabilité de
couverture, les entités n'auront pas à déqualifier leurs relations
de couverture lorsqu'elles procèdent aux changements requis par la
réforme et sous réserve d’équivalence économique.
Au 30 juin 2023, la ventilation par indice de
référence Libor USD et des instruments basés sur les anciens taux
de référence et qui doivent transiter vers les nouveaux taux avant
leur maturité est la suivante :
(en millions d'euros) |
LIBOR USD |
Autres indices |
Total des actifs financiers hors dérivés |
‐ |
|
Total des passifs financiers hors dérivés |
‐ |
|
Total des notionnels des dérivés |
‐ |
|
Les encours reportés sont ceux dont la date
d’échéance est ultérieure à la date de cessation ou de non
représentativité de l’indice de référence. Pour le LIBOR USD par
exemple, le 30/06/2023 correspond à la date de disparition ou de
non représentativité des « tenors » JJ, 1 mois, 3 mois, 6 mois et
12 mois.
Pour les indices de référence dont la cessation ou la non
représentativité a été fixée au 30/06/2023, les expositions
reportées correspondent au stock résiduel d’opérations / contrats
non effectivement transitionnés à cette date, n’ayant pas basculé
par activation de la clause de fallback début juillet 2023 et
n’entrant pas dans le champ d’application des dispositifs
législatifs mis en oeuvre par les autorités compétentes.
S’agissant des instruments financiers non dérivés, les expositions
correspondent aux nominaux des titres et au capital restant dû des
instruments amortissables.
2.10 Parties
liées
Les parties liées à la Caisse Régionale de
Crédit Agricole Loire Haute-Loire sont :
- Des entités ayant le contrôle
exclusif ou conjoint de la Caisse Régionale de Crédit Agricole
Loire Haute-Loire, ou ayant une influence notable sur la Caisse
Régionale de Crédit Agricole Loire Haute-Loire, directement ou
indirectement ;
- Des entités contrôlées par la
Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire Haute-Loire, directement
ou indirectement, en contrôle exclusif ou conjoint ;
- Des entités soumises à l'influence
notable de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire Haute-Loire
;
- Des entités soumises directement ou
indirectement, à un contrôle commun avec la Caisse Régionale de
Crédit Agricole Loire Haute-Loire ;
- Des entités sur lesquelles une
personne physique, partie liée à la Caisse Régionale de Crédit
Agricole Loire Haute-Loire, détient le contrôle exclusif ou
conjoint, une influence notable, ou encore détient un droit de vote
significatif ;
- Les régimes d'avantages postérieurs
à l'emploi bénéficiant au personnel de la Caisse Régionale de
Crédit Agricole Loire Haute-Loire ou à celui d'une de ses parties
liées.
Pour la détermination d'une relation entre
parties liées, il faut tenir compte de toute situation ayant
existée au cours de l'exercice, même si elle ne s'applique plus à
la date de clôture.]
Sont décrites ci-après les transactions conclues
avec les parties liées au cours du premier semestre 2023 :
La Caisse de Crédit Agricole Loire Haute-Loire
n'a conclu aucune transaction significative avec des parties liées
au-cours du 1er semestre 2023.
2.11 Événements
postérieurs au 30 juin 2023
Le 18 octobre 2022, Crédit Agricole SA a opté
avec effet du 1er janvier 2023 pour la création d’un assujetti
unique pour les besoins de la taxe sur la valeur ajoutée en
application des dispositions de l’article 256 C du code général des
impôts.
Le Groupe TVA repose sur le principe de
l’indemnisation des perdants qui permettent de majorer le
coefficient de taxation forfaitaire du Groupe et, corrélativement,
les droits à déduction des membres du Périmètre.
Dans ce cadre, un fonds de péréquation sera créé
et aura pour objet :
- D’une part, de procéder à
l’indemnisation des « perdants » du Groupe TVA,
- D’autre part, de procéder à la
répartition du gain net réalisé dans le cadre de ce
dispositif.
Le Crédit Agricole Mutuel de Loire Haute-Loire
applique le taux de déduction de la TVA du Groupe depuis le
1er janvier 2023. Au 30 juin 2023, le Crédit Agricole
Mutuel de Loire Haute-Loire a constaté dans ses comptes :
- Une contribution au fonds de
péréquation de 898 milliers d’euros ;
- Un produit lié au partage du gain
de 840 milliers d’euros.
Au 30 juin 2023, le Directeur Général du Crédit
Agricole Mutuel de Loire Haute-Loire a donné délégation à la
Fédération Nationale du Crédit Agricole aux fins de signer la
convention de Groupe TVA Crédit Agricole.
Le Conseil d’Administration du Crédit Agricole
Mutuel de Loire Haute-Loire du 27 juillet 2023 a autorisé la
signature de la Convention de Groupe TVA Crédit Agricole.
La Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire
Haute-Loire n’a pas détecté d’autres événements significatifs
postérieurs au 30 juin 2023.
5 Attestation du
responsable de l’information financière
ATTESTATION DU RESPONSABLE DE L’INFORMATION
FINANCIERE SEMESTRIELLE
Madame REGNARD Gaëlle, Directrice Générale de la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire
J’atteste, à ma connaissance, que les comptes
consolidés pour le semestre écoulé sont établis conformément aux
normes comptables applicables, et donnent une image fidèle du
patrimoine, de la situation financière et du résultat de la société
et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ,
et que le rapport semestriel d’activité présente un tableau fidèle
des évènements importants survenus pendant les six premiers mois de
l’exercice, de leur incidence sur les comptes, des principales
transactions entre parties liées, ainsi qu’une description des
principaux risques et des principales incertitudes pour les six
mois restants de l’exercice.
6 Rapport des
commissaires aux comptes sur l’information financière semestrielle
2023
(Période du 1er janvier au 30 juin 2023)
7 Glossaire
Acronymes
ABE
Autorité bancaire européenne ou European Banking
Authority (EBA)
ACPR
Autorité de contrôle prudentiel et de
résolution
ALM Asset and Liability Management –
gestion actif-passif
La gestion actif-passif consiste à gérer les
risques structurels du bilan (taux, change, liquidité) ainsi que la
politique de refinancement afin de protéger la valeur patrimoniale
de la banque et /ou sa rentabilité future
AMF
Autorité des marchés financiers
ANC Actif net comptable
L’actif net comptable correspond aux capitaux
propres part du Groupe duquel ont été retraités le montant des
émissions AT1, des réserves latentes AFS et du projet de
distribution de dividende sur le résultat annuel.
ANPA Actif net par action / ANTPA actif net
tangible par action
L’actif net par action est une des méthodes de
calcul pour évaluer une action. Il correspond aux capitaux propres
part du Groupe ajusté des AT1 rapportés au nombre d’actions en
circulation en fin de période hors titres d’autocontrôle.
L’actif net tangible par action correspond aux
capitaux propres tangibles part du Groupe ajusté des AT1,
c’est-à-dire retraités des actifs incorporels et écarts
d’acquisition, rapportés au nombre d’actions en circulation en fin
de période hors titres d’autocontrôle.
AT1 Additionnal Tier 1
Les fonds propres additionnels de catégorie 1
(Additionnal Tier 1) éligibles sous Bâle 3 correspondent
aux instruments de dette perpétuelle, dégagés de toute incitation
ou obligation de remboursement. Ils sont sujets à u, mécanisme
d’absorption des pertes lorsque le ratio CET1 est en dessous d’un
certain seuil, fixé dans leur prospectus d’émission.
BCE
Banque centrale européenne
BNPA (Bénéfice net par action)
C’est le bénéfice net de l’entreprise, rapporté
au nombre moyen d’actions en circulation hors titres
d’autocontrôle. Il indique la part de bénéfice qui revient à chaque
action (et non pas la part du bénéfice distribué à chaque
actionnaire qui est le dividende). Il peut diminuer, à bénéfice
total inchangé, si le nombre d’actions augmente (voir dilution)
CCA Certificat coopératif d’associé
Ce sont des titres non cotés en bourse,
négociables de gré à gré qui ne peuvent pas être émis que par des
sociétés coopératives. Ils peuvent être souscrits par les
Sociétaires de la Caisse régionale émettrice et des Caisses locales
affilés. Sans droit de vote, il donne à ses porteurs le droit à
l’actif net et à la perception d’un dividende.
CCI Certificat coopératif d’investissement
Les CCI sont des titres sans droit de vote,
cotées en bourse, qui ne peuvent être émis que par des sociétés
coopératives. Il donne à ses porteurs le droit à l’actif net et à
la perception d’un dividende.
ESG
Environnement, Social, Gouverance,
ETI
Entreprise de taille intermédiare
IFRS
International Financial Reporting Standards (Normes internationales
d’information financière)
PME
Petite et moyenne entreprise
RSE
Responsabilité sociale (ou sociétale) d’entreprise
SREP
Superviosory Review and Evaluation Process
TPE
Très petites entreprise
Termes
Actifs grevés
Les actifs grevés sont ceux qui sont immobilisés
comme garantie, sûreté ou rehaussement de crédit pour une
transaction, quelle qu’elle soit.
Agence de notation
Organisme spécialisé dans l’évaluation de la
solvabilité d’émetteurs de titres de dettes, c’est-à-dire leur
capacité à honorer leurs engagements (remboursements du capital et
des intérêts dans la période contractuelle)
ALM Asset and Liability Management –
gestion actif-passif
La gestion actif-passif consiste à gérer les
risques structurels du bilan (taux, change, liquidité) ainsi que la
politique de refinancement afin de protéger la valeur patrimoniale
de la banque et /ou sa rentabilité future
ANPA (Actif net par action/ANTPA Actif net
tangible par action (1)
L’actif net par action est une des méthodes de
calcul pour évaluer une action. Il correspond aux capitaux propres
part du Groupe ajusté des AT1 rapportés au nombre d’actions en
circulation en fin de période hors titres d’autocontrôle.
L’actif net tangible par action correspond aux
capitaux propres tangibles part du Groupe ajustés des AT1
c’est-à-dire retraités des actifs incorporels et écarts
d’acquisition, rapportés au nombre d’actions en circulation en fin
de période hors titre d’autocontrôle.
ANC Actif net comptable
L’actif net comptable correspond aux capitaux
propres part du Groupe duquel ont été retraités le montant des
émissions AT1, des réserves latentes AFS et du projet de
distribution de dividende sur le résultat annuel.
Appétit (appétence) au risque
L’appétit au risque correspond au niveau de
risque, par nature et par métier, que le Groupe est prêt à prendre
au regard de ses objectifs stratégiques. Il s’exprime aussi bien au
travers de critères quantitatifs que qualitatifs. L’exercice
d’appétit au risque constitue un des outils de pilotage stratégique
à la disposition des instances dirigeantes du Groupe.
AT1 Additionnal Tier 1
Les fonds propres additionnels de catégorie 1
(Additionnal Tier 1) éligibles sous Bâle 3 correspondent
aux instruments de dette perpétuelle, dégagés de toute incitation
ou obligation de remboursement. Ils sont sujets à u, mécanisme
d’absorption des pertes lorsque le ratio CET1 est en dessous d’un
certain seuil, fixé dans leur prospectus d’émission.
Autocontrôle
Part détenue par une société dans son propre
capital. Les actions détenues en autocontrôle sont privées de droit
de vote et n’entrant pas dans le calcul du BNPA puisqu’elles ne
reçoivent pas de dividendes et n’ont pas droit au réserves.
Bâle 3
Nouvelle évolution des standards prudentiels
bancaires qui se substitue aux précédents accords de Bâle 2 en
renforçant la qualité et la quantité de fonds propres minimaux que
les établissements doivent détenir. Ils mettent également en œuvre
des exigences minimales en termes de gestion du risque de liquidité
(ratios quantitatifs), définissent des mesures visant à limiter la
procyclicité du système financier (coussins de fonds propres qui
varient en fonction du cycle économique) ou encore renforcent des
exigences relatives aux établissements considérés comme
systémiques. Dans l’Union européenne, ces standards prudentiels ont
été mis en œuvre via la directive 2013/36UE (CRD4 – Capital
Requirement Directive) et le règlement (UE) n°575/2013 (CRR-
Capital Requirement Régulation)
BNPA (Bénéfice net par action)
C’est le bénéfice net de l’entreprise, rapporté
au nombre moyen d’actions en circulation hors titres
d’autocontrôle. Il indique la part de bénéficie qui revient à
chaque action (et non la part du bénéfice distribué à chaque
actionnaire qui est le dividende) Il peut diminuer, à bénéfice
total inchangé, si le nombre d’actions augmente (voir dilution)
CCA Certificat coopératif d’associé
Ce sont des titres non cotés en bourse,
négociables de gré à gré qui ne peuvent pas être émis que par des
sociétés coopératives. Ils peuvent être souscrits par les
Sociétaires de la Caisse régionale émettrice et des Caisses locales
affilés. Sans droit de vote, il donne à ses porteurs le droit à
l’actif net et à la perception d’un dividende.
CCI Certificat coopératif d’investissement
Les CCI sont des titres sans droit de vote,
cotées en bourse, qui ne peuvent être émis que par des sociétés
coopératives. Il donne à ses porteurs le droit à l’actif net et à
la perception d’un dividende.
(1) Indicateur alternatif de
performance
1 Banque régionale spécialisée sur le
financement de start-up et d’entreprises de la Tech, des secteurs
qui ont rencontré des difficultés à lever des fonds dans un
contexte de resserrement monétaire et qui consomment beaucoup de «
cash ». Pour faire face aux retraits de ses clients, SVB a dû
vendre 21 milliards de dollars d’obligations américaines et
enregistré une perte de 1,8 milliard de dollars, les obligations
ayant perdu de la valeur sur le marché secondaire en raison de la
remontée des taux d’intérêt. Peu capitalisée et faisant face à des
moins-values potentielles sur son portefeuille de titres, SVB a
lancé une augmentation de capital qui a échoué. Cela a conduit à un
« bank run » (retraits massifs de la part de ses clients) auquel la
banque n’a pu faire face, précipitant sa faillite. En outre, du
fait de sa relativement petite taille, la banque a bénéficié de
l’allègement de la réglementation bancaire permise par
l’administration Trump : les pertes potentielles et la faible
capitalisation de la banque n’avaient donc pas été détectées en
amont.
2 Facilité de prêts jusqu’à un an en échange de
collatéraux (comme des US Treasuries) valorisés non pas à leur
valeur de marché mais à leur valeur nominale. Cela supprime le
risque de pertes non réalisées qui peuvent se matérialiser
brutalement quand une banque est forcée de céder des actifs (comme
ce fut le cas avec SVB).
3 Diagramme à points : graphique sur lequel
figurent les projections de taux directeur de chaque membre du FOMC
(Federal Open Market Committee). Les points/projections reflètent
ce que chaque membre pense être le niveau approprié du taux des
fonds fédéraux à la fin des trois prochaines années et à long
terme.
4 Valeur actuelle nette bilan actuel duquel
la valeur des fonds propres et immobilisation est exclue
5 Valeur exposée au risque :
exposition de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire en cas de
défaut de la contrepartie. L’EAD comprend les expositions inscrites
au bilan et en hors bilan. Les expositions hors bilan sont
converties en équivalent bilan à l’aide de facteurs de conversion
internes ou réglementaires (hypothèse de tirage).
6 Articles L. 613-48 et L. 613-48-3 du Code
monétaire et financier.
7 Articles L. 613-55 et L. 613-55-1 du Code
monétaire et financier.
Caisse Regionale De Cred... (LSE:0ITP)
Graphique Historique de l'Action
De Nov 2024 à Déc 2024
Caisse Regionale De Cred... (LSE:0ITP)
Graphique Historique de l'Action
De Déc 2023 à Déc 2024