pounet2
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Membre depuis: 18/3/2008
Il est certain que nos hommes politiques comme les banquiers ont raison d'avoir peur des agences de notation, étant donné la fiabilité des études faites par ces agences. Je vais d'ailleurs vous en apportez la preuve sans problème.
Commençons d'abord par la Grèce puisqu'elle l'occupe les gazettes, en 2004 alors qu'Athènes admettait avoir dissimulés des déficits pour rejoindre la zone euro en 2001, Moody's sans sourciller confirme concernant ce pays des perspectives stables... Il faut se rappeler que jusqu'à l'an dernier les estimations défaillantes de Moody's ont incité la Grèce à emprunter des milliards et les investisseurs à acheter toujours plus d'obligations grecques, le résultat des courses est qu'aujourd'hui une grande partie de ces investisseurs risque de perdre jusqu'à 50 % de leur mise.
Mais ne faisons pas de jaloux, selon Barbara Ridpath, chef des services de notation de standard and Poors pour l'Europe , entre 2004 et 2008 grâce à des notes de solvabilité supérieure il était pour la Grèce beaucoup plus facile de s'endetter que d'augmenter par exemple les impôts ou faire des ajustements douloureux et impopulaires.
Je rappelle que peu de temps après l'entrée de la Grèce dans la zone euro en 2001, un vif débat avait eu lieu au sein de l'agence Moody's , certains des membres faisant valoir que sa note devrait être relevée pour qu'elle se trouve à peu près à égalité avec l'Italie de façon à pouvoir emprunter plus facilement. Très mal noté au milieu des années 90 la Grèce voit ensuite sa cote remonter elle passe à A2 quand elle rejoint la zone euro puis à A1 pour la plus grande partie des années 2000 ce qui lui permet d'accroître ses emprunts ; ce qui fait qu'en 2002 ce pays verse 5 % d'intérêt sur ses obligations publiques à 10 ans au lieu de 15 % 7 ans plus tôt. Pour tout arranger à la même époque Standard and Poors abaisse certes la note de la Grèce mais seulement d'un A+ à un A... ;
Je n'aurais pas la cruauté de rappeler que quelques jours avant sa faillite toutes les agences de notation avaient chaudement recommandé l'entreprise Enron aux États-Unis.
Il faut reconnaître que ce sont des experts de haut niveau...!!!!!
Bjorn borg
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FRANCFORT, 11 décembre (Reuters) - L'Autorité bancaire européenne (ABE) demande aux banques de ne pas se montrer trop averse au risque sous peine de provoquer un resserrement du crédit ("credit crunch").
L'ABE a prévenu que les régulateurs n'accepteraient pas que la réduction des crédits soit un moyen pour les banques d'atteindre les nouvelles exigences de fonds propres.
Andrea Enria, président de l'ABE, souligne dans une interview accordée au magazine allemand Der Spiegel, que les banques font preuve de davantage de prudence depuis le début de la crise.
"En ce moment, c'est l'extrême inverse qui suscite notre inquiétude: cela pourrait être désormais un problème que les banques soient trop averses au risque, car cela pourrait provoquer un grave resserrement du crédit", apprend-on dans cette interview qui sera publiée lundi.
L'ABE a revu jeudi à la hausse les besoins de recapitalisation de 71 banques européennes et les estime désormais à près de 115 milliards d'euros, afin de leur permettre de faire face à la crise de la dette souveraine.
Pour atteindre cet objectif, les banques peuvent entre autres baisser les dividendes et les bonus, céder certaines de leurs activités ou encore réduire leurs actifs risqués. En revanche, pas question de réduire les crédits, prévient Andrea Enria.
"Si une banque réduit ses prêts aux petites et moyennes entreprises, cela ne sera pas comptabilisé (dans la mesure des objectifs)" annonce-t-il. "Nous n'accepterons pas une diminution des crédits."
Les banques ont jusqu'au 20 janvier pour présenter leur plan de recapitalisation qui devra ensuite être mis en oeuvre et bouclé d'ici la fin juin 2012.
"Le problème le plus urgent, c'est le financement (..). Si les banques ne peuvent obtenir de fonds, elles cessent de prêter et cela affecte l'économie", explique-t-il. "Nous sommes pris dans un cercle vicieux et nous devons essayer de nous en sortir."
2 de 4-11/12/2011 20:210
mediateurinvest
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Membre depuis: 22/4/2010
Bonsoir pounet2:
Et qu'en est t-il de GENERAL MOTORS ou les "moutons" d'investisseurs se sont fait deux fois tondre me semble t-il ?
3 de 4-12/12/2011 08:070
pounet2
Messages postés: 13617 -
Membre depuis: 18/3/2008
je n'ai cité que quelques exp,le plus gros truc pour ces agences,c'est de n'avoir rien vu venir pour les Subprimes,alors que tous les économistes sérieux criaient déjà au loup depuis des mis et même plusieurs années pour certains
4 de 4-24/2/2013 17:330
steph81
Messages postés: 58 -
Membre depuis: 29/8/2011
1.
La vérité est, bien sûr, que la solvabilité du gouvernement est impeccable, tout simplement parce que même si le pire arrive "au pire" la Banque d'Angleterre peut imprimer de l'argent autant qu'il est nécessaire si elle le désire. Il n'y a par conséquent, aucune chance que le gouvernement ne manque à ses obligations vis a vis des emprunteurs, sauf si elle choisit de le faire.
2.
Plutôt que de nous en informé l'Etat britannique a fais décalé le marché. Cette nouvelle ne fais que confirmer quelques chose qui est déjà arrivé.
3.
La dégradation de la note ne dépend pas seulement de Moody's.
En effet il faut que au moins 2 des trois Agences de notations confirme cela soit "Fitch ou S&P"
_________________
George SOROS; "Le nombre de fois où vous avez raison ou tort ne compte pas, ce qui compte est combien vous gagnez quand vous avez raison, contre combien vous perdez quand vous avez tort."
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L'ABE a prévenu que les régulateurs n'accepteraient pas que la réduction des crédits soit un moyen pour les banques d'atteindre les nouvelles exigences de fonds propres.
Andrea Enria, président de l'ABE, souligne dans une interview accordée au magazine allemand Der Spiegel, que les banques font preuve de davantage de prudence depuis le début de la crise.
"En ce moment, c'est l'extrême inverse qui suscite notre inquiétude: cela pourrait être désormais un problème que les banques soient trop averses au risque, car cela pourrait provoquer un grave resserrement du crédit", apprend-on dans cette interview qui sera publiée lundi.
L'ABE a revu jeudi à la hausse les besoins de recapitalisation de 71 banques européennes et les estime désormais à près de 115 milliards d'euros, afin de leur permettre de faire face à la crise de la dette souveraine.
Pour atteindre cet objectif, les banques peuvent entre autres baisser les dividendes et les bonus, céder certaines de leurs activités ou encore réduire leurs actifs risqués. En revanche, pas question de réduire les crédits, prévient Andrea Enria.
"Si une banque réduit ses prêts aux petites et moyennes entreprises, cela ne sera pas comptabilisé (dans la mesure des objectifs)" annonce-t-il. "Nous n'accepterons pas une diminution des crédits."
Les banques ont jusqu'au 20 janvier pour présenter leur plan de recapitalisation qui devra ensuite être mis en oeuvre et bouclé d'ici la fin juin 2012.
"Le problème le plus urgent, c'est le financement (..). Si les banques ne peuvent obtenir de fonds, elles cessent de prêter et cela affecte l'économie", explique-t-il. "Nous sommes pris dans un cercle vicieux et nous devons essayer de nous en sortir."