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grupo
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Vivendi n'a pas l'intention de racheter Lagardère
samedi 11 avril 2015 14h19
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Le groupe de médias Vivendi, qui cherche des acquisitions, a dit samedi ne pas avoir l'intention de faire une offre de rachat du groupe Lagardère. /Photo prise le 8 avril 2015/REUTERS/Gonzalo Fuentes
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PARIS (Reuters) - Vivendi, qui a amassé un trésor de guerre après une cascade de cessions, n'a pas l'intention de faire une offre de rachat visant le groupe français de médias Lagardère, a déclaré samedi un porte-parole.
Le groupe dirigé par Arnaud Lagardère, présent dans les médias, l'édition, la distribution et le sport, fait figure de cible potentielle pour Vivendi, qui a pour ambition de bâtir un champion européen des médias et des contenus.
Vivendi aurait fait il y a quelques semaines une offre de 3,3 milliards d'euros, disait-on il y a peu de source proche du dossier, faisant écho à une information rapportée par le magazine L'Express début avril.
"Il n'y a pas eu d'offre de Vivendi pour Lagardère et il n'y en aura pas", a toutefois déclaré samedi à Reuters Simon Gillham, un porte-parole du groupe. "Lagardère est un groupe ami de Vivendi", a-t-il ajouté.
Les projets d'acquisitions de Vivendi font l'objet de vives spéculations après une série de cessions qui lui ont permis d'accumuler un trésor de guerre représentant potentiellement 15 milliards d'euros, selon des estimations d'analystes.
Vincent Bolloré, président du conseil de surveillance de Vivendi, pourrait donner des indices sur les ambitions du groupe lors de son assemblée générale, vendredi prochain.
Il a annoncé jeudi avoir accru une nouvelle fois sa participation dans le capital de Vivendi, confortant ainsi sa position de premier actionnaire du groupe après avoir conclu un accord la veille avec le fonds spéculatif américain PSAM, qui contestait jusqu'alors sa stratégie et réclamait une plus large redistribution aux actionnaires.
Vivendi est jusque-là resté vague sur ses intentions, disant seulement qu'il souhaitait se donner une nouvelle envergure en développant des passerelles entre ses filiales dans la musique et la télévision, Universal Music Group et Canal+, et en procédant à de possibles acquisitions.
Le président du directoire de Vivendi, Arnaud de Puyfontaine, a déclaré jeudi au Financial Times que le groupe "pensait à des opérations structurantes", mais n'était pas intéressé par le rachat des groupes de télévision britanniques Sky et ITV.
Une opération avec Lagardère lui permettrait de mettre la main sur le géant de l'édition Hachette, la radio Europe 1 ou encore l'hebdomadaire Paris Match, mais les autres activités du français comme la distribution ou le sport apparaissent moins complémentaires, estiment des analystes.
Son dirigeant, Arnaud Lagardère, devrait donner son accord à une éventuelle transaction, la compagnie étant protégée d'un rachat hostile par sa structure actionnariale en commandite. Le groupe Lagardère n'a pas souhaité faire de commentaire.
Interrogé sur le scénario d'une vente à Vivendi, Arnaud Lagardère avait déclaré dans un entretien aux Echos le mois dernier qu'il était essentiel pour sa société de conserver quatre branches d'activité répondant à des cycles différents.
L'action Vivendi a clôturé vendredi en hausse de 1% à 24,13 euros, donnant une capitalisation boursière de 32,3 milliards d'euros.
(Leila Abboud, avec Sophie Sassard à Londres, édité par Chine Labbé et Gwenaelle Barzic)
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samedi 11 avril 2015 14h19
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Le groupe de médias Vivendi, qui cherche des acquisitions, a dit samedi ne pas avoir l'intention de faire une offre de rachat du groupe Lagardère. /Photo prise le 8 avril 2015/REUTERS/Gonzalo Fuentes
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PARIS (Reuters) - Vivendi, qui a amassé un trésor de guerre après une cascade de cessions, n'a pas l'intention de faire une offre de rachat visant le groupe français de médias Lagardère, a déclaré samedi un porte-parole.
Le groupe dirigé par Arnaud Lagardère, présent dans les médias, l'édition, la distribution et le sport, fait figure de cible potentielle pour Vivendi, qui a pour ambition de bâtir un champion européen des médias et des contenus.
Vivendi aurait fait il y a quelques semaines une offre de 3,3 milliards d'euros, disait-on il y a peu de source proche du dossier, faisant écho à une information rapportée par le magazine L'Express début avril.
"Il n'y a pas eu d'offre de Vivendi pour Lagardère et il n'y en aura pas", a toutefois déclaré samedi à Reuters Simon Gillham, un porte-parole du groupe. "Lagardère est un groupe ami de Vivendi", a-t-il ajouté.
Les projets d'acquisitions de Vivendi font l'objet de vives spéculations après une série de cessions qui lui ont permis d'accumuler un trésor de guerre représentant potentiellement 15 milliards d'euros, selon des estimations d'analystes.
Vincent Bolloré, président du conseil de surveillance de Vivendi, pourrait donner des indices sur les ambitions du groupe lors de son assemblée générale, vendredi prochain.
Il a annoncé jeudi avoir accru une nouvelle fois sa participation dans le capital de Vivendi, confortant ainsi sa position de premier actionnaire du groupe après avoir conclu un accord la veille avec le fonds spéculatif américain PSAM, qui contestait jusqu'alors sa stratégie et réclamait une plus large redistribution aux actionnaires.
Vivendi est jusque-là resté vague sur ses intentions, disant seulement qu'il souhaitait se donner une nouvelle envergure en développant des passerelles entre ses filiales dans la musique et la télévision, Universal Music Group et Canal+, et en procédant à de possibles acquisitions.
Le président du directoire de Vivendi, Arnaud de Puyfontaine, a déclaré jeudi au Financial Times que le groupe "pensait à des opérations structurantes", mais n'était pas intéressé par le rachat des groupes de télévision britanniques Sky et ITV.
Une opération avec Lagardère lui permettrait de mettre la main sur le géant de l'édition Hachette, la radio Europe 1 ou encore l'hebdomadaire Paris Match, mais les autres activités du français comme la distribution ou le sport apparaissent moins complémentaires, estiment des analystes.
Son dirigeant, Arnaud Lagardère, devrait donner son accord à une éventuelle transaction, la compagnie étant protégée d'un rachat hostile par sa structure actionnariale en commandite. Le groupe Lagardère n'a pas souhaité faire de commentaire.
Interrogé sur le scénario d'une vente à Vivendi, Arnaud Lagardère avait déclaré dans un entretien aux Echos le mois dernier qu'il était essentiel pour sa société de conserver quatre branches d'activité répondant à des cycles différents.
L'action Vivendi a clôturé vendredi en hausse de 1% à 24,13 euros, donnant une capitalisation boursière de 32,3 milliards d'euros.
(Leila Abboud, avec Sophie Sassard à Londres, édité par Chine Labbé et Gwenaelle Barzic)