Suez Environnement

Veolia Environnement. RBC confirme sa position à « performance en ligne » et revoit à la hausse son objectif de 19,50 à 22,50 euros.

Suez Environnement. RBC Capital, qui relève son conseil de « performance en ligne » à « surperformance », vise 20 euros.

Edenred. Credit Suisse confirme sa position à « sous-performance » et réduit légèrement son objectif de 21 à 20 euros.

Sur les 5 derniers jours, le titre s'est effondré de 4.44%. Depuis le début de l'année, il est en hausse de 11.85%.

Du point de vue de l'analyse technique : le RSI est inférieur à sa zone de neutralité des 50. Le MACD est inférieur à sa ligne de signal et négatif. La configuration est baissière à court terme. Enfin, le titre est inférieur à sa moyenne mobile 50 jours.
A noter que les volumes sont en baisse depuis quelques jours.

Graphiquement : les niveaux de résistances se situent sur : 17 puis 17.3. Tandis que les prochains supports sont sur : 15.2 puis 14.7.

Notre préférence : Le titre Suez Environnement (SEV) est baissier tant que 17.3 est résistance.

Le point d'invalidation de notre scénario est situé sur : 17.3.
Cours de référence : 16.1.
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Sur les 5 derniers jours, le titre a peu évolué, gagnant 0.93%. Depuis le début de l'année, il est en hausse de 12.89%.

Du point de vue de l'analyse technique : le RSI est inférieur à sa zone de neutralité des 50. Le MACD est inférieur à sa ligne de signal et négatif. La configuration est baissière à court terme. Enfin, le titre est inférieur à sa moyenne mobile 50 jours.
A noter que les volumes sont en hausse depuis quelques jours.

Graphiquement : les niveaux de résistances se situent sur : 16.7 puis 17.1. Tandis que les prochains supports sont sur : 14.9 puis 14.4.

Notre préférence : Le titre Suez Environnement (SEV) est baissier tant que 17.1 est résistance.

Le point d'invalidation de notre scénario est situé sur : 17.1.
Cours de référence : 16.3.
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Sur les 5 derniers jours, le titre a peu évolué, perdant 2.67%. Depuis le début de l'année, il est en hausse de 9.87%.

Du point de vue de l'analyse technique :

le RSI est inférieur à sa zone de neutralité des 50. Le MACD est

inférieur à sa ligne de signal et négatif. La configuration est

baissière à court terme. Enfin, le titre est inférieur à sa moyenne

mobile 50 jours.
A noter que les volumes sont en baisse depuis quelques jours.

Graphiquement : les niveaux de résistances se situent sur : 16.7 puis 17.1. Tandis que les prochains supports sont sur : 14.7 puis 14.1.

Notre préférence : Le titre Suez Environnement (SEV) est baissier tant que 17.1 est résistance.

Le point d'invalidation de notre scénario est situé sur : 17.1.
Cours de référence : 15.9.

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08/09/15 à 09:14

-

Investir.fr


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Suez Environnement
prend 4,42% à 16,65 euros en ce début de séance. Morgan Stanley est
passé à « surpondérer » sur le titre du groupe de services aux
collectivités.

(CercleFinance.com) - Tout en laissant sa valeur intrinsèque ('fair

value') de 19 euros inchangée, Bryan Garnier passe de 'neutre' à 'achat'

sur Suez, considérant sa sous-performance récente (par rapport à Veolia

et à ses pairs) comme 'une bonne opportunité d'entrée sur le dossier'.

Le

broker estime qu'en dépit de l'absence de rebond économique réel en

Europe, les objectifs 2015 ne sont pas à risque, notant la solidité de

la croissance des activités à l'international et auprès des industriels.

'Le

directeur général a clairement réitéré son ambition d'augmenter le BPA

et de créer de la valeur pour les actionnaires à travers des opérations

de croissance externe ou des rachats de minoritaires', rapporte Bryan

Garnier après un 'roadshow'.

L'intermédiaire financier favorise

désormais le titre Suez par rapport à son pair Veolia à court terme,

compte tenu d'un potentiel de hausse jugé plus élevé pour le premier que

pour le second (+19% contre +14%).

'Nous sommes confiants dans

la capacité du groupe à atteindre ses objectifs 2015 et nous croyons que

de possibles nouvelles d'opérations avec les actionnaires minoritaires

d'Agbar, Lydec et Sembsita pourraient être bien appréciées par les

investisseurs', conclut le courtier.

Suez Environnement (EU:SEV)
Intraday Stock Chart

Today : Mardi 8 Septembre 2015

(CercleFinance.com) - Suez Environnement ouvre un 'gap' au-dessus des 16,07E et grimpe vers 16,6E.
Le

prochain objectif technique devient le test de la MM100 qui gravite

vers 17,4E et le suivant se situe vers 18E, au niveau de la résistance

oblique baissière unissant les précédents des 19E de fin avril et des

18,3E du 23 juillet.

(CercleFinance.com) - L'action Suez Environnement signe mardi l'une des

plus fortes progressions de l'indice SBF 120, les analystes se montrant

plus optimistes sur le titre du groupe de services collectifs.

A

12h00, le titre gagne 4,5% à près de 16,7 euros, alors que le SBF 120

s'octroie 1,9% et l'indice STOXX du secteur des 'utilities' prend 2,5%.

Dans une note dite 'tactique', les analystes de Morgan Stanley (Xetra: 885836 - actualité) indiquent ce mardi afficher une recommandation 'surpondérer' sur le titre.

'Nous

pensons que le cours boursier va s'apprécier par rapport au reste du

secteur dans les 30 prochains jours', résume ainsi le bureau d'études.

'Cela

s'explique par le fait que l'action a corrigé récemment, rendant la

valorisation de court terme plus attrayante', ajoute Morgan (Other OTC:

MGHL - actualité) .

Le bureau d'études estime entre 60% et 70% la probabilité de réalisation de son scénario favorable.

Parallèlement,

Bryan Garnier est passé ce matin d'une opinion 'neutre' à 'achat' sur

Suez, considérant la sous-performance récente de l'action comme 'une

bonne opportunité d'entrée sur le dossier'.

Hier déjà, les équipes d'UBS (NYSEArca: FBGX - actualité)

faisaient du titre l'un de ses six 'top picks' (valeurs préférées) au

sein du secteur en raison de la croissance affichée par le groupe, du

redressement attendu de l'activité en Europe et d'une solide structure

financière offrant d'après elles de nombreuses possibilités (M&A,

dividende,...).

(CercleFinance.com) - Suez annonce l'inauguration de l'unité de

production et d'injection de biométhane implantée sur le site de la

station d'épuration de Strasbourg, faisant de la capitale alsacienne 'la

ville avec le gaz le plus vert de France'.

Au terme d'un an de

travaux, les premiers m3 de biométhane produits à partir des eaux usées

de l'Eurométropole de Strasbourg ont ainsi été injectés dans le réseau

local de gaz naturel, une première en France.

Ce dispositif

industriel mis en place dans le cadre du projet Biovalsan est piloté par

l'énergéticien local Réseau GDS (ex-Gaz de Strasbourg) et Suez qui

exploite la station d'épuration de l'Eurométropole de Strasbourg.

Le

groupe de services aux collectivités précise que cette installation

produira 1,6 millions m3 de gaz vert par an, soit l'équivalent de la

consommation de 5000 logements BBC, et permettra d'éviter 7000 tonnes

par an de rejets de CO2.

Berenberg

a abaissé son objectif de cours sur Suez Environnement de 21 à 20 euros

tout en réitérant sa recommandation d'Achat. Le broker juge le titre

attractif après sa récente baisse. Selon l'analyste, les résultats du

groupe devraient progresser au cours des prochaines années, soutenus par

la bonne tenue de ses marchés clefs, des réductions de coûts et la

reprise du marché des déchets.

Copyright 2015 AOF

Sur les 5 derniers jours, le titre a peu évolué, gagnant 3.66%. Depuis le début de l'année, il est en hausse de 13.89%.

Du point de vue de l'analyse technique :

le RSI est supérieur à sa zone de neutralité des 50. Le MACD est

supérieur à sa ligne de signal et négatif. Le MACD doit dépasser la

ligne du zéro pour valider une poursuite de la hausse. Enfin, le titre

est inférieur à sa moyenne mobile 50 jours.
A noter que les volumes sont en baisse depuis quelques jours.

Graphiquement : les niveaux de résistances se situent sur : 17.7 puis 18.3. Tandis que les prochains supports sont sur : 15.9 puis 15.5.

Notre préférence : Achat court terme sur Suez Environnement (SEV).

Le point d'invalidation de notre scénario est situé sur : 15.5.
Cours de référence : 16.4.

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SUEZ ENVIRONNEMENT
:
Suez veut augmenter sa production de biogaz de 30% à 50% en 5 ans

15/09/15 à 14:08

-

Reuters


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PARIS, 15 septembre (Reuters) - Suez a annoncé mardi son intention
d'augmenter sa production de gaz à partir de déchets et de boues de 30% à
50% d'ici à 2020, le groupe misant en particulier sur l'injection
croissante de biométhane dans le réseau de gaz français.

Le biogaz, qui alimente également des centrales et des réseaux de
chaleur, représente aujourd'hui 1 térawattheure d'électricité produite
par an pour le spécialiste du traitement de l'eau et des déchets.

"On a vraiment intérêt aujourd'hui à jouer la réutilisation du biogaz
en tant que gaz plutôt que de le transformer en énergie électrique", a
déclaré lors d'une conférence de presse Thierry Mallet, directeur de
l'innovation, du marketing et de la performance industrielle de Suez.

"La France, par rapport au reste de l'Europe, est extrêmement en
retard en matière de production de biogaz (..) On est dans un rapport de
un à dix entre ce que nous produisons en France et ce que produit l'Allemagne."

GrDF, le gestionnaire du réseau de distribution français, estime que
le biométhane - du biogaz épuré - devrait représenter 1% de la
consommation française en 2020, la loi de transition énergétique ayant
fixé un objectif de 10% en 2030. Il a également élaboré un scénario
selon lequel 73% du gaz consommé en France pourrait être d'origine
renouvelable en 2050.

Suez envisage de participer à plus d'une centaine de projets de
méthanisation dans les cinq ans qui viennent, alors qu'il en compte
aujourd'hui 170.

Les producteurs de biométhane - dont l'injection sur les réseaux
français est autorisée depuis 2011 - bénéficient de tarifs d'achat
garantis sur 15 ans.

GrDF estime que le surcoût du biométhane par rapport au gaz naturel,
compensé par une contribution payée par les consommateurs, devrait
représenter cette année 0,30 euro pour une maison individuelle et un
montant compris entre 7 et 24 euros par an pour le même foyer en 2020.

(Benjamin Mallet, édité par Dominique Rodriguez)

Publié le 18/09/2015 à 18h46

(Boursier.com) — Depuis le 1er avril 2015, Suez
est en charge, via ses activités Recyclage et Valorisation, de la
gestion des déchets industriels de Centrale Laitière, filiale de Danone
au Maroc. Ce partenariat témoigne de la volonté de deux grands Groupes
internationaux, engagés dans la protection des ressources, à mettre en
oeuvre des solutions environnementales au service de la performance
économique.

Ce contrat de gestion globale des déchets industriels
s'étale sur 4 ans et porte sur les opérations de tri des déchets, leur
conditionnement, leur traitement, ainsi que leur acheminement vers les
filières de valorisation matière. La Division Recyclage &
Valorisation de Suez au Maroc s'appuie sur son expertise du traitement
des déchets industriels, ses solutions innovantes, ainsi que son réseau
de partenaires pour fournir à Centrale Laitière Danone des prestations
complémentaires sur des segments spécifiques telle que la destruction
des rebus de production, réalisée grâce à un outil spécifique et un
processus de gestion inédits au Maroc et ce, dans le respect strict des
conditions d'hygiène et de sécurité.

Par ailleurs, Suez s'est
engagé auprès de Centrale Laitière Danone à instaurer un plan de progrès
axé sur la valorisation de l'ensemble des déchets et visant le 'zéro
déchet en décharge'.

Sur les 5 derniers jours, le titre a peu évolué, perdant 0.94%. Depuis le début de l'année, il est en hausse de 12.82%.

Du point de vue de l'analyse technique :

le RSI est supérieur à sa zone de neutralité des 50. Le MACD est

supérieur à sa ligne de signal et négatif. Le MACD doit dépasser la

ligne du zéro pour valider une poursuite de la hausse. Enfin, le titre

est inférieur à sa moyenne mobile 50 jours.
A noter que les volumes sont en baisse depuis quelques jours.

Graphiquement : les niveaux de résistances se situent sur : 17.9 puis 18.5. Tandis que les prochains supports sont sur : 15.9 puis 15.5.

Notre préférence : Achat court terme sur Suez Environnement (SEV).

Le point d'invalidation de notre scénario est situé sur : 15.5.
Cours de référence : 16.3.

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Suez Environnement (EU:SEV)
Intraday Stock Chart

Today : Lundi 21 Septembre 2015

(CercleFinance.com) - Suez annonce qu'il s'est vu confié, depuis le 1er

avril, via ses activités recyclage et valorisation, la gestion des

déchets industriels de Centrale Laitière, filiale de Danone au Maroc.

Le

groupe de services collectifs gère ainsi les déchets issus des quatre

usines de production et de nombreuses plateformes logistiques de

Centrale Laitière réparties sur l'ensemble du territoire marocain.

Ce

contrat de gestion globale des déchets industriels s'étale sur quatre

ans et porte sur les opérations de tri des déchets, leur

conditionnement, leur traitement, ainsi que leur acheminement vers les

filières de valorisation matière.

'Les prestations vont au‐delà

de la simple collecte des déchets à partir des chaînes de production

pour offrir à Centrale Laitière un accompagnement en ingénierie, du

conseil et un suivi administratif permettant la traçabilité complète des

déchets', indique Suez.

Par ailleurs, il s'est engagé vis‐à‐vis

de Centrale Laitière Danone à instaurer un plan de progrès axé sur la

valorisation de l'ensemble des déchets et visant le 'zéro déchet en

décharge'.

(CercleFinance.com) - Suez Environnement et CEMEX ont inauguré ce lundi

un nouveau site de transformation des déchets en CSR (Combustibles

Solides de Récupération) à Rugby (Grande-Bretagne), lequel fournit à la

cimenterie de CEMEX une alternative durable aux combustibles fossiles

pour les 25 prochaines années.

La cérémonie s'est déroulée en

présence de Jean-Marc Boursier, directeur général adjoint de Suez en

charge de l'activité Recyclage et Valorisation en Europe, de Fernando

Gonzalez, PDG de CEMEX et de Richard Dodd, maire de Rugby.

Un CSR

est un combustible sec et propre, produit à partir de déchets n'ayant

pu être triés et recyclés. Les déchets utilisés pour fabriquer du CSR

sont des refus de déchets industriels ou ménagers composés

principalement de bois, plastiques, papiers et cartons, a décrypté Suez

Environnement dans son communiqué. Et de préciser: 'la production de CSR

à partir des refus de tri permet de valoriser jusqu'à 98% de rebuts

ménagers ou industriels. Le CSR produit est ensuite utilisé dans des

installations industrielles, telles que les cimenteries fortement

consommatrices d'énergie.'

Détenu et exploité par Suez

Environnement, le site de Rugby approvisionnera le plus grand four à

ciment de Grande-Bretagne, avec un substitut direct aux combustibles

fossiles, fabriqué uniquement à partir des déchets locaux. Il pourra

traiter jusqu'à 300.000 tonnes de déchets résiduels chaque année. Près

de 70% des matières premières sont issus des entreprises de la région,

les 30 % restants proviennent des déchets des ménages.

Le

processus de fabrication de CSR permet à Suez Environnement d'extraire

des déchets davantage de matières recyclables telles que le plastique,

le carton et le métal. Ce combustible appelé 'Climafuel' produit une

quantité d'énergie équivalente au charbon traditionnel.

Suez

Environnement en fournira jusqu'à 240.000 tonnes à CEMEX chaque année

pour aider à répondre aux importants besoins énergétiques de l'usine et

améliorer sa performance environnementale. Une tonne et demi de CSR

produira la même quantité d'énergie qu'une tonne de charbon. À pleine

capacité, la cimenterie peut consommer jusqu'à 40 tonnes de CSR par

heure.

(CercleFinance.com) - Bryan Garnier a réitéré sa recommandation 'achat'

avec un objectif de cours de 19 euros sur Suez, qui a annoncé ce matin

le rachat de l'ensemble de la participation de 40% de Sembcorp dans

Sembsita Pacific, pour un montant de 485 millions de dollars australiens

(environ 300 millions d'euros).

Sembsita, qui a généré l'an

passé 760 millions d'euros de chiffre d'affaires (x2 depuis 5 ans), pour

un bénéfice net de 53 millions, est du point de vue de l'analyste une

opportunité intéressante pour le groupe français et cette opération lui

apporte un fort potentiel de croissance dans le recyclage en Australie,

un marché important. Elle aurait selon Bryan Garnier un impact positif

de 2,5/3% sur ses estimations de bénéfice par action (BPA) pour 2016.

L'intermédiaire pense en outre que Suez sera capable de financer ce rachat sans devoir recourir à de nouveaux financements.

Le groupe espère de son côté que le deal sera bouclé au quatrième trimestre.

tradingcentral

Analyse Technique

23/09/2015 14:59

Suez Environnement CT : baissier sous 16.8

16.8 est notre point pivot.

Notre préférence : baissier sous 16.8.

Scénario alternatif : le débordement de 16.8, validera une hausse sur 17.9 et 18.6.

Commentaire

: le RSI est sous les 50. Le MACD est inférieur à sa ligne de signal et

négatif. La configuration est baissière. De plus, les cours sont

inférieurs à leurs moyennes mobiles 20 et 50 (situées respectivement à

16.216 et 16.8414).

Supports et résistances court terme :
Résistance 3 : 18,6
Résistance 2 : 17,9
Résistance 1 : 16,8
Dernier : 15,87
Support 1 : 13,7
Support 2 : 13,1
Support 3 : 12,4

Misez sur la denrée la plus précieuse pour l'humanité

Eric Fry

Seize avions de
ligne s'écrasent quotidiennement, sans que les autorités du trafic
aérien ne dise quoi que ce soit... ni les grandes chaînes télévisées.
C'est comme s'il ne se passait rien... mais c'est pourtant bien le cas.

Ces catastrophes ont un nom : on les appelle "maladies liées à l'eau"

Chaque année, la
pollution de l'eau coûte environ 2,2 millions de vies, environ 6 000
décès par jour, soit la quantité de personnes que pourrait transporter
une flotte de 16 Boeings 767.

Parmi ces 2,2 millions
de "passagers" condamnés dans le monde, 800 000 sont des enfants de
moins de cinq ans. Pire encore, chacun de ces crashs aériens aurait pu
être évité. Et pourtant, presque personne ne fait rien... je dis bien presque.

Une poignée de
compagnies des eaux dans le monde fournissent les produits et les
technologies capables d'atténuer voire même de mettre un terme à cette
tragédie.

Les actions de la
plupart des compagnies des eaux cotées en bourse ont connu des
performances décevantes par rapport aux grands indices boursiers ces
dernières années. D'un point de vue strictement financier, la qualité de
l'eau n'a pas été un investissement très propice. Mais cette tendance
pourrait bientôt changer. Nettoyer les ressources mondiales en eau n'est
plus seulement un objectif humanitaire, mais aussi un investissement
financier urgent.

L'eau est
de loin la substance la plus commune de la planète, et pourtant, l'eau
potable est devenue si rare que c'en est inquiétant. Et l'échelle de la
tragédie internationale qui se déroule en ce moment donne le vertige.

Plus d'un tiers de la
population terrestre n'a pas accès à des installations sanitaires
correctes, ce qui explique pourquoi plus d'un milliard de personnes
contractent des maladies liées à l'eau chaque année... et pourquoi plus
de 2 millions de personnes en meurent.

Et alors ?

L'eau sale est un
problème mondial depuis des décennies. En quoi les choses sont-elles
différentes aujourd'hui ? Pourquoi le secteur de l'eau est-il soudain
une bonne opportunité d'investissement ?

La réponse est que la pollution de l'eau dans le monde en développement est devenue une crise économique... pas "seulement" une crise sanitaire.

Pensez à la terrible situation de la Chine...

Aucun grand pays sur Terre n'a de problème plus sévère que la Chine en
matière d'approvisionnement en eau. Par habitant, les réserves chinoises
ne sont que d'environ un quart de la moyenne mondiale. Pour vous donner
une idée, la Chine dispose de la même quantité d'eau que le Canada pour
une population 40 fois supérieure.

Mais la rareté n'est
que le point de départ des ennuis hydriques de la Chine. La plupart des
eaux du pays sont si polluées qu'elles ne peuvent pas abriter de vie
aquatique, sans parler de vie humaine. La moitié de la population
chinoise consomme de l'eau contaminée par des déjections humaines et/ou
animales.

Les conséquences
sanitaires de la pollution de l'eau en Chine sont si énormes que les
conséquences économiques sont elles aussi devenues immenses. En termes
de perte de temps de travail et de productivité, les estimations les
plus fiables affirment qu'elle coûte chaque année à la Chine entre 1 et
2% de son PIB. Les Chinois ont donc fini par crier grâce et investi des
centaines de milliards de dollars pour nettoyer les réserves d'eau.

En mai dernier, le
gouvernement chinois a publié son Plan d'action pour la prévention de la
pollution des eaux, qui établit des objectifs très ambitieux à 5, 15 et
35 ans.

"Le plan fixe des
cibles spécifiques en matière de qualité de l'eau pour 2020 et 2030",
selon le groupe environnemental consultatif Beveridge & Diamond.
"[Il] établit un programme politique étendu qui comprend des
réglementations plus strictes imposées aux émissions industrielles
d'effluents, combiné avec, entre autres, des incitations liées au
marché, des investissements dans de nouvelles usines de traitement des
eaux et la promotion de technologies plus efficaces et plus propres".

Le coût estimé de cette
grande initiative, rien que pour les 10 premières années, s'élève à
850 milliards de dollars (vous avez bien lu). Les entreprises chinoises
privées dépenseront sans doute un montant équivalent pour se mettre en
conformité avec les nouvelles réglementations environnementales.

Les Etats-Unis eux aussi concernés

Mais la Chine n'est pas le seul pays sur Terre qui souhaite investir
des montants spectaculaires dans son infrastructure nationale. Ici, aux
Etats-Unis, la facture sera d'un million de milliards de dollars, pour
une raison un peu différente.

Selon l'EPA (Agence
américaine de protection de l'environnement), près de 25% des conduites
d'eau du pays sont "de mauvaise qualité, de très mauvaise qualité ou
hors d'usage". Pire encore, l'EPA s'attend à ce que ce pourcentage
atteigne les 45% d'ici 2020... à moins que quelque chose ne soit
entrepris.

L'état alarmant des
infrastructures du pays rendra nécessaires des réparations pour un
montant d'au moins un million de milliards de dollars sur les 25
prochaines années, selon la Société américaine des ingénieurs civils
(ASCE). Et cette somme n'inclut pas les 280 milliards de dollars
nécessaires, toujours selon l'ASCE, pour remettre en état les stations
de traitement des eaux usées du pays.

"On estime que le
réseau de distribution d'eau potable des Etats-Unis est constitué de
plus de 1,5 millions de kilomètres de tuyaux", selon le rapport publié
par l'ASCE en 2013. "Certaines de ces conduites datent de la Guerre de
Sécession : personne ne les évalue avant qu'il n'y ait un problème ou
une rupture. Ces ruptures deviennent de plus en plus fréquentes : on
estime leur nombre à 240 000 par an aux Etats-Unis."

"En 2012", poursuit le
rapport, "L'Association américaine des ouvrages d'alimentation en eau
(AWWA) a conclu que la valeur agrégée des remplacements pour plus
d'un million et demi de kilomètres de conduites était d'environ
2,1 millions de milliards de dollars si l'ensemble des conduites
devaient être remplacées en même temps. Etant donné que toutes les
conduites ne doivent pas être remplacées dans l'immédiat, on estime que
les investissements les plus urgents pourraient être répartis sur les 25
prochaines années à un coût d'environ un million de milliards de
dollars".

Pour faire simple : la
course est lancée pour purifier, protéger et transporter l'eau potable
de la planète. Les pays développés comme les pays en développement
dépenseront des millions de milliards de dollars pour atteindre leur
objectif.

Cette tendance d'investissement ne fait que ses premiers pas... et a encore un long chemin à parcourir.

Beaucoup d'entreprises
cotées en Bourse opèrent dans divers secteurs du marché. Certaines
fournissent des solutions d'épuration, d'autres des systèmes destinés à
l'irrigation ou au débit.

Mais les quatre entreprises ci-dessous opèrent dans divers secteurs à forte croissance du marché de l'eau.

- Xylem (XYL-NYSE)

- Ecolab (ECL-NYSE)

- Veolia Environnement (FR0000124141)

- Suez Environnement. (FR0010613471)

Ces quatre entreprises
sont solides et à la tête d'opérations internationales, ce qui est l'une
des raisons principales pour lesquelles elles sont toutes les quatre en
bonne position pour bénéficier de la vague d'investissements en
capitaux qui inondera bientôt le domaine de l'épuration et les projets
d'infrastructure.

Il y a quelques années, le magazine Fortune
affirmait : "l'eau devrait être au XXIe siècle ce que le pétrole était
au XXe siècle : la denrée précieuse qui détermine la richesse des
nations".

L'eau pourrait bien
être également la denrée précieuse qui détermine la richesse de votre
portefeuille. Mais je vous en prie, faite vos propres recherches avant
de décider d'investir dans une ou plusieurs de ces entreprises.

[NDLR : Dans la Quotidienne Pro,
nous avons investi très simplement sur toutes les plus grandes valeurs
impliquées dans la distribution et le traitement de l'eau. Et ce grâce à
une seule valeur. Non par un quelconque miracle boursier mais via un
ETF spécialisé dans l'eau. A mettre absolument en portefeuille pour
profiter de cette denrée la plus précieuse de l'humanité].

Articles supplémentaires et commentaires :

Sur les 5 derniers jours, le titre a peu évolué, perdant 1.2%. Depuis le début de l'année, il est en hausse de 11.47%.

Du point de vue de l'analyse technique :

le RSI est inférieur à sa zone de neutralité des 50. Le MACD est

inférieur à sa ligne de signal et négatif. La configuration est

baissière à court terme. Enfin, le titre est inférieur à sa moyenne

mobile 50 jours.
A noter que les volumes sont en hausse depuis quelques jours.

Graphiquement : les niveaux de résistances se situent sur : 16.5 puis 16.9. Tandis que les prochains supports sont sur : 14.6 puis 14.1.

Notre préférence : Le titre Suez Environnement (SEV) est baissier tant que 16.9 est résistance.

Le point d'invalidation de notre scénario est situé sur : 16.9.
Cours de référence : 16.1.

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