ADVFN Logo ADVFN

Hot Features

Registration Strip Icon for monitor Surveillez plusieurs cotations en temps réel des principales bourses, telles que Euronext Paris, NASDAQ, NYSE, AMEX, Bovespa et plus encore.

Retourner à la liste

Ajouter une Discussion

Rafraîchir

Utilisateurs Filtrés

Mes Alertes

Mon Profil

Règles

Changer D'Énergies

- 07/5/2014 19:26
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013

Le gouvernement français a attribué mercredi au consortium mené par GDF Suez la totalité du 2e appel d'offres pour l'éolien en mer, faisant ainsi le choix d'une "répartition équitable" entre les grands acteurs de la filière, selon Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie et de l'Energie.

GDF Suez, associé à Neoen Marine et au portugais EDP Renouvelables, avec des éoliennes de 8 mégawatts fournies par Areva, a remporté les projets de construction de deux parcs éoliens d'une capacité totale de 1.000 mégawatts (MW), l'un au large du Tréport (Seine-Maritime), l'autre au large des îles d'Yeu et Noirmoutier (Vendée).

Ségolène Royal, qui n'a pas souhaité préciser le coût supporté au final par le consommateur pour la production de cette électricité, a estimé que cette décision va permettre de créer "une véritable force de frappe française" dans l'éolien offshore.

Le consortium mené par GDF Suez était en concurrence avec un consortium mené par EDF, associé à l'allemand WPD Offshore et qui devait s'équiper d'éoliennes Alstom de 6 mégawatts.

Avec cette décision, le gouvernement s'est donc rangé à la recommandation de la Commission de régulation de l'énergie, qui avait, selon des informations de presse, mis en tête le projet du consortium mené par GDF Suez sur les deux parcs.

Gérard Mestrallet, le PDG de GDF Suez, s'est dit "très fier" de remporter cet appel d'offres, précisant que ces deux parcs éoliens permettront d'alimenter 1,6 million de personnes à l'horizon 2027.

Il a ajouté que les projets impliqueront la création de 1.000 emplois pendant 20 ans dans les ports concernés pour l'entretien et la maintenance des éoliennes.



Réponses
142 Réponses
 ...   5   
81 de 142 - 17/3/2015 18:15
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
En visite à Pékin, le président du Parlement européen a appelé à un accord mondial sur le climat à Paris en décembre et salué une prise de conscience accrue de la Chine.

Selon Martin Schulz, il "faut réussir à conjuguer dans le même temps croissance et préoccupations environnementales". ( AFP / )
Selon Martin Schulz, il "faut réussir à conjuguer dans le même temps croissance et préoccupations environnementales". ( AFP / )
Le temps presse selon Martin Schulz : "Il faut que nous reconnaissions qu’il est 'cinq minutes avant minuit', et que les objectifs que nous avons définis (pour la conférence de Paris) ne sont pas européens, américains ou chinois" mais universels, a affirmé - en français - le président du Parlement européen (PE).

"La lutte contre le changement climatique est une lutte pour la survie de l’humanité. Le prix pour nos faillites aujourd’hui sera payé par les générations prochaines", a poursuivi Martin Schulz. A cet égard, la prise de conscience de la Chine - premier pays émetteur de gaz à effets de serre - a "considérablement progressé", s'est félicité le président du PE, qui a rencontré lundi le président chinois Xi Jinping.

Les dirigeants de 195 États sont attendus à Paris fin 2015 à la conférence mondiale sur le climat (COP21) pour tenter d'aboutir à un accord visant à contenir le réchauffement climatique sous la barre des 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle. Européens et Chinois "sont entièrement d'accord sur le fait que ce sera un moment décisif (...) pour le développement mondial, et la Chine comme l'Union européenne sont résolues à obtenir à Paris un accord consensuel et contraignant sur des objectifs climatiques", a indiqué Martin Schulz.

Le calendrier de la conférence sur le climat Paris-2015. ( AFP / )
Le calendrier de la conférence sur le climat Paris-2015. ( AFP / )
L'UE a adopté le 7 mars sa contribution à la conférence de Paris, en s'engageant à réduire d'ici à 2030 d'au moins 40% ses émissions de gaz à effet de serre, par rapport à 1990. Les États-Unis, qui représentent 12% des émissions mondiales, ont annoncé quant à eux leur intention de les réduire de 26 à 28% en 2025 par rapport à leur niveau de 2005. La Chine, responsable de 25% des émissions, a promis de les stabiliser en 2030.

Interrogé sur ces objectifs chinois, qualifiés de décevants par des ONG, M. Schulz a répliqué: "Est-ce que les engagements européens vont assez loin? Je ne suis pas prêt à donner des leçons aux autres". Avant de souligner la difficulté à adopter une ligne commune européenne.

Alors que Pékin a longtemps justifié son absence d'objectifs environnementaux ambitieux par son statut de pays "en développement", Martin Schulz a insisté mardi : "Il faut réussir à conjuguer dans le même temps croissance économique et préoccupations environnementales".
82 de 142 - 18/3/2015 18:41
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le salon de l'agriculture ouvrira demain, samedi 21 février. Tributaire des aléas météorologiques, l'agriculture est très exposée au changement climatique et particulièrement dans les pays en développement. A travers le monde, des solutions se mettent en place. En voici deux exemples.


"Les pays en développement sont au cœur des solutions à apporter au dérèglement climatique" estime Jean-Luc François chef de la division Agriculture, développement rural et bio diversité de l'AFD, l'Agence Française de Développement. "Ces pays gardent de très grands massifs forestiers, ils sont baignés de photons et leurs populations ont un gisement de connaissances qu'il suffit de faire remonter à la surface.". La demande est croissante dans ces pays. En même temps, d’ici 2080, 600 millions de personnes supplémentaires pourraient souffrir d’insécurité alimentaire sous l’effet du changement climatique. L'Agence Française de Développement, établissement public sous la tutelle du ministère des affaires étrangères, du ministère de l’Intérieur et du ministère de l’Économie engage chaque année 8 milliards d'euros de financement dont un quart dans des projets qualifiés de "pro-climat".

Le "Challenge Climat Agriculture et Forêts" organisé avec le CIRAD, Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, est donc emblématique de sa démarche. Ce sont pas moins de 550 dossiers qui ont été déposés. Les délibérations ont visiblement été difficiles: 12 lauréats ont été désignés.

Deux projets allient clairement "énergie et agriculture". L’énergie est en effet un élément clé de l’essor de la productivité. Son utilisation doit désormais être raisonnée pour optimiser l’efficacité énergétique de la production agricole. C'est le cas au Maroc.

20 % de consommation en moins dans les fermes

Dans ce pays, le secteur de l'électricité est caractérisé par une très forte dépendance aux énergies fossiles importées. Plus de 90% de l’électricité consommée est d’origine thermique. La nouvelle stratégie énergétique du gouvernement a pour objectif d'assurer la sécurité d’approvisionnement énergétique et de diversifier les sources d'énergies.

C'est tout l'objet du projet présenté par Leïla Akhmisse directrice exécutive de la fondation CAM, Crédit Agricole du Maroc (qui n'a rien de commun avec l'établissement français) pour le développement durable. Jamais jusqu'à présent, les consommations énergétiques n'avaient été étudiées dans les fermes du pays. 10 d'entre elles parmi les plus grandes ont été retenues. Un audit a été mené. Il en est ressorti que c'est le pompage de l'eau qui consomme le plus d'énergie. Le pays a besoin d'irriguer et est très dépendant des aléas climatiques.

Durant un an, chaque exploitation a été suivie de près. Des mesures simples ont été mises en place comme l'installation de variateurs de vitesse ou le remplacement des éclairages classiques par des Led. Le bilan est encourageant: la facture énergétique annuelle des exploitations a été réduite d’au moins 20%. Sans oublier le pompage solaire qui se révèle économiquement viable. Partant de ce constat, l'établissement bancaire a conçu des produits financiers. 2.000 fermes sont ainsi accompagnées pour environ 8.000 euros de prêt individuel. Il vise les 20.000 exploitations d'ici 3 ans. Désormais le secteur agricole est totalement intégré dans la démarche "efficacité énergétique" mise en place par le gouvernement.

Une hydrolienne le long du fleuve Congo

Au Congo, le projet soutenu par Maguelonne Loubelo est beaucoup moins avancé. Avec son mari agriculteur, elle a créé une ferme sur l'île M'Bamou située sur le fleuve Congo. Ce dernier est une richesse pour tout le pays qui souffre particulièrement du manque d'infrastructures de transport et de lieux de stockage des produits agricoles. Maguelonne Loubelo, ingénieure de formation, mise donc sur les hydroliennes. Le projet de développement agricole du village de Loubassa consiste à créer un centre de stockage et de transformation agricole et à installer une hydrolienne flottante sur le fleuve. Maguelonne Loubelo en est encore à l'étude de faisabilité. Par ailleurs une hydrolienne coûte cher, elle doit donc réfléchir au financement.

Elle ne cache pas que les villageois ont parfois un peu de difficulté à se mobiliser pour un projet commun, en même temps "un vieux pêcheur est allé avec fierté dans le village voisin raconter que bientôt il aurait de l'électricité." Le pays dépend aussi beaucoup des hydrocarbures et le premier réflexe consiste souvent à installer un moulin alimenté par carburant.

Maguelonne Loubelo veut donc bousculer les modèles. Elle prospecte : c'est ainsi qu'elle a découvert Hydro-Gen et son hydrolienne basée sur un concept exclusif de grosses roues à aubes flottantes. Comme tous les autres lauréats, elle est venue à Paris pour prendre des contacts. Le salon de l'agriculture où ils se rendront tous dans la semaine devrait lui ouvrir des opportunités. Et Brice Lalonde, l'un des membres du jury de conclure: "les négociations climatiques ne peuvent exister que par la mobilisation de la population. Tous ces projets en sont une bonne illustration."

Écrit par Nathalie Croisé
83 de 142 - 24/3/2015 17:52
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Un an après son étonnant concept e-Sportlimousine, qui avait fait grand bruit lors de l'édition 2014 du salon automobile international de Genève, le constructeur NanoFlowcell a encore frappé un grand coup cette année en Suisse. Il a présenté deux nouveaux modèles dotés de la même technologie innovante que son premier modèle, et qui pourraient donner naissance à la voiture de demain : l'imposante Quant F et le petit coupé Quantino. Leur particularité ? Ces deux véhicules fonctionnent grâce à une technologie inédite, qui consiste à produire de l'électricité en mélangeant deux liquides chargés en ions, positifs d'un côté et négatifs de l'autre.
Après la révolution des véhicules fonctionnant à l'hydrogène, symbolisée par le succès commercial de la Toyota Mirai, NanoFlowcell pourrait apporter au développement de la voiture électrique l'un des coups de pouce les plus importants en 180 ans d'histoire.
La protection de l'environnement au service de la performance
Tout le monde ou presque connaît la marque Tesla, considérée comme le must en matière de voiture électrique haut de gamme. Mais qui a déjà entendu parler du constructeur NanoFlowcell, basé au Liechtenstein ? Personne, à part les fondus d'automobile. Et pourtant, il pourrait révolutionner la voiture électrique avec un concept nouveau. En lieu et place de la traditionnelle batterie rechargeable, ses véhicules embarquent deux grands réservoirs contenant du liquide ionique (250 litres chacun pour la Quant F, 175 litres pour la Quantino), l'un chargé en ions positifs et l'autre en ions négatifs. Lorsqu'ils se mélangent à travers une membrane spéciale, la réaction chimique engendrée génère de l'électricité grâce au principe d'oxydoréduction. Le principe n'est pas nouveau, car c'est la NASA qui a largement participé à sa découverte dans les années 1970, mais il s'agit d'une première dans le monde de l'automobile. Le tout fonctionne grâce à quatre moteurs électriques placés dans les roues.
Le plus impressionnant avec cette technologie, appelée "flow cell", ce sont les performances qu'elle permet d'obtenir sans aucune émission de gaz à effet de serre. Grâce à ses deux réservoirs de 175 litres, la Quantino serait capable de rouler 1 000 kilomètres sans recharge avec une vitesse de pointe de 200 km/h. La Quant F, elle, fait encore mieux. Elle abat le 0 à 100 km/h en 2,8 secondes seulement, un meilleur temps que la version la plus puissante de la nouvelle Audi R8 ou que la nouvelle Ferrari 488 GTB dévoilée à Genève. Avec une vitesse maximum de 300 km/h, une puissance combinée de 1 090 ch et une autonomie annoncée supérieure à 800 km, elle pourrait séduire les amateurs de supercars qui se soucient de l'environnement (oui, ça existe !) D'ailleurs, au rayon des véhicules propres, elle fait mieux en termes d'autonomie que la Tesla Model S ou la Toyota Mirai.
En théorie, la technologie mise au point par NanoFlowcell paraît bien plus pratique que la recharge filaire actuelle, mais la question des points de ravitaillement n'est pas encore réglée. Et quand on voit le temps qu'il faut pour mettre en place un réseau digne de ce nom, permettant de circuler en voiture électrique sans craindre la panne, on se dit qu'il va falloir encore patienter quelques années. Côté financement, le constructeur a annoncé à Genève sa future introduction en bourse. Mais la tâche s'annonce tout de même très compliquée, même si cela n'empêche pas NanoFlowcell de continuer à avancer. La Quant F a ainsi été homologuée pour la route en fin d'année dernière, par l'organisme d'inspection technique allemand TüV.
Il reste donc beaucoup de chemin à faire pour voir ces véhicules du futur débarquer sur le marché. Mais la technologie qu'ils utilisent pourrait révolutionner l'automobile, et même s'étendre à d'autres domaines.
84 de 142 - 26/3/2015 19:01
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Eurostat a livré les données le 10 mars 2015 : la part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d'énergie de l'Union Européenne a été de 15% en 2013. La France, pays qui accueille en décembre 2015 la COP 21 de l'ONU (climat), fait malheureusement partie des mauvais élèves. Explications.
De 8,4% en 2004, première année où les données sont disponibles, l'UE est passée à 15% d'EnR en 2013. Soit un gain de 6,6 points en 9 ans.
Pour le WWF « avec 14,2% en renouvelables, la France passe sous la moyenne européenne. Il faut se ressaisir. » La France fait moins bien que la Grèce (15%) et beaucoup moins bien que le Portugal (25%). La France s'est engagée auprès de ses partenaires européens à parvenir à 23% d'EnR en 2020. Seul point positif, l'hexagone arrive en quatrième position dans le secteur des transports : 7,2% de l'énergie provient des renouvelables dans ce domaine, juste derrière l'Autriche (7,5%) et la Finlande (9,9%) mais loin derrière la Suède (16,7%).
Ce point positif est cependant à relativiser compte-tenu des problèmes environnementaux que posent les agrocarburants.
Le champion de l'UE est la Suède avec 52,7%. La Norvège pays non membre de l'UE et très riche en ressources hydroélectriques culmine à 65,5%. Viennent ensuite la Lettonie (37%), la Finlande (36,8%), l'Autriche (32,6%) et le Danemark (27,2%), pays champion du monde de l'éolien. Le cancre de l'UE est le Luxembourg, avec 3,6% d'EnR.
« Trois des 28 États membres de l'UE, à savoir la Bulgarie, l'Estonie et la Suède, ont déjà atteint le niveau requis pour réaliser leurs objectifs nationaux 2020 respectifs." souligne Eurostat. "En outre, la Lituanie, la Roumanie et l'Italie sont à moins de 0,5 point de pourcentage de leurs objectifs 2020. À l'autre extrémité de l'échelle, le Royaume-Uni (à 9,9 points de pourcentage de son objectif national 2020), les Pays-Bas (à 9,5 pp), la France (à 8,8 pp) et l'Irlande (à 8,2 pp) sont les plus éloignés de leurs objectifs. »
Manifestement il y a un problème sérieux en France. Se ressaisir et s'inscrire dans une dynamique d'éco-responsabilité reste cependant possible. Il faut que la France gagne 10 points en 5 ans, soit 2 points par an pour tenir son engagement.
Un haut niveau d'EnR constitue un avantage majeur en matière de sécurité énergétique, notamment dans un contexte de tension de l'UE avec la Russie, pays exportateur de gaz et de pétrole.
85 de 142 - 27/3/2015 21:01
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Les négociations entre Téhéran et les grandes puissances sur le dossier nucléaire sont "difficiles", ont reconnu vendredi après-midi le chef de la diplomatie iranienne et un haut diplomate américain.

"Les négociations sont difficiles et il y a des désaccords. Nous tentons de les résoudre", a déclaré Mohammad Javad Zarif, alors qu'un haut diplomate américain a estimé que l'Iran devait prendre "des décisions difficiles".
87 de 142 - 30/3/2015 15:10
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Des dizaines d'autocaristes ont protesté ce lundi contre la multiplication par trois de leur coût de stationnement dans la capitale. Une mesure prise par la Ville de Paris dans le cadre d'un plan anti-pollution.

Le prix de stationnement de certains autocars sera multiplié par trois le 1er mai à Paris (illustration). ( AFP / )
Le prix de stationnement de certains autocars sera multiplié par trois le 1er mai à Paris (illustration). ( AFP / )
Les autocaristes se sentent "vilipendés, stigmatisés, pas perçus comme un acteur économique important". Pour montrer leur mécontentement, ils ont mené une opération escargot de Villepinte près de Roissy (Seine-Saint-Denis) jusqu'à l'Esplanade des Invalides dans le centre de Paris.

"Les chefs d’entreprises d’autocars ne veulent pas de l’augmentation du coût du stationnement qui doit tripler à la date du 1er mai", a expliqué le secrétaire général de de la Fédération patronale de transporteurs routiers (OTRE) - à l'origine du mouvement - en Île de France, Yann Viguié. Une cinquantaine d'autocars ont participé à l'opération, selon lui, 28 selon le CRICR (Centre d'information sur la circulation routière) Ile de France.

En décembre, le Conseil de Paris a adopté une délibération qui triple le prix du stationnement à Paris pour les autocars de tourisme, avec toutefois un maintien du tarif actuel pour les cars bénéficiant d'un "Pass abonnés" respectant la norme anti-pollution en vigueur (Euro 6), et même une baisse pour ceux en avance sur cette norme.

Le prix d'un "Pass journée", pour les autocaristes occasionnels, doit ainsi passer le 1er mai de 32,10 à 96,30 euros. La mairie faisait valoir dans l'exposé des motifs de la délibération, qu'en 2014 le "tarif du stationnement des autocars de tourisme dans les autres capitales européennes (était) beaucoup plus élevé qu'à Paris (200 euros à Rome ou à Londres par jour...)".

Une délégation a été reçue lundi à la mairie pendant 1h30. "Nous avons été écoutés, reste à savoir si nous avons été entendus", a indiqué Yann Viguié à l'issue de la rencontre précisant que sur la question du stationnement "on est plutôt sur une fin de non recevoir". "Il s'agit d'un mouvement d'avertissement à la ville de Paris" et si "la grogne des autocaristes n'est pas prise en compte, il faut s'attendre à des actions plus importantes", a-t-il poursuivi.

Les professionnels ont également dénoncé le manque de places pour "la dépose-repose qui permet aux touristes de descendre des autocars pendant quelques minutes pour faire des photos de la Tour Eiffel depuis le Trocadéro". "Les autocaristes se font verbaliser systématiquement, 135 euros d’amende pour quelques minutes d’arrêt, ce sont des montants totalement insupportables pour les entreprises aujourd’hui", a ajouté Yann Viguié.
88 de 142 - 31/3/2015 18:14
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Les Etats-Unis se sont engagés mardi sur une réduction de 26% à 28% de leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2025 (par rapport à 2005) à huit mois de la conférence climat de Paris qui vise à conclure un accord mondial.

Reprenant les chiffres annoncés en novembre à Pékin lors de la conclusion d'un accord inédit avec la Chine, la Maison Blanche a annoncé avoir officiellement transmis ses engagements au secrétariat général de la Convention climat des Nations unies.

L'objectif affiché de la communauté internationale est de limiter le réchauffement de la planète à 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle.

Pour l'ONG 350.org, les chiffres transmis à l'ONU représentent un "engagement important" de la part des Etats-Unis, deuxième plus gros émetteur de gaz à effet de serre derrière la Chine, mais "en soi, l'offre actuelle est clairement insuffisante pour rester sous la barre des 2°C".

Et l'organisation environnementale de profiter de l'occasion pour réclamer le rejet du projet de l'oléoduc Keystone XL entre le Canada et les Etats-Unis. "Le président Obama ne peut prétendre être déterminé à réduire les émissions s'il autorise dans le même temps un projet majeur de développement des énergies fossiles", estime-t-elle.

M. Obama, qui a fait de la lutte contre le changement climatique l'une de ses priorités, a décidé de se passer du Congrès, farouchement opposé à toute loi sur le sujet. Il a choisi la voie réglementaire pour faire bouger les lignes, en s'appuyant en particulier sur l'Agence de protection de l'environnement (EPA).

En juin, il a ainsi annoncé de nouvelles normes pour une réduction draconienne des émissions de CO2 pour les centrales électriques existantes: baisse de 30% d'ici 2030 par rapport à 2005. Le charbon, qui fournit plus d'un tiers de l'électricité consommée aux Etats-Unis, reste une composante centrale du paysage énergétique américain.

Selon le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec), les émissions de gaz à effet de serre - qui ne cessent de croître - doivent être réduites de 40 à 70% d'ici à 2050 pour espérer tenir le cap des 2°C.

L'Union européenne a été la première à transmettre, début mars, son plan post-2020 à l'ONU. Les 28 prévoient une baisse de 40% des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 par rapport à 1990.
89 de 142 - 07/4/2015 18:05
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
«Les gaz de schiste ne sont plus d'actualité». En moins de—0 signes, la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal s'est employée à couper court sur Twitter à la polémique qui commençait à enfler après la parution d'un article dans le Figaro ce mardi. Un an après que le Canard enchaîné a dévoilé les grandes lignes d'un rapport de 2014 enterré par l'actuel gouvernement, le quotidien rapporte les détails du contenu. Commandé par Arnaud Montebourg, alors ministre de l'Economie, il concluait à la faisabilité de son exploitation sans recourir à la fracturation hydraulique, jugée très polluante.

Auprès de l'AFP, Ségolène Royal a ajouté que «le rapport sur les gaz de schiste reconnaît que la fracturation hydraulique est condamnable au plan environnemental» et l'alternative proposée «n'apporte pas de solution: c'est une technologie qui n'est pas mature et sans retour d'expérience».
90 de 142 - 08/4/2015 09:13
waldron Messages postés: 9814 - Membre depuis: 17/9/2002
LONDRES (Reuters) - Royal Dutch Shell, le numéro un du secteur de l'énergie britannique, a dit mercredi avoir conclu un accord pour racheter BG Group pour 47 milliards de livres (64,34 milliards d'euros), soit environ 1.350 pence par action, réalisant la première méga-fusion dans le secteur pétrolier depuis des années.

L'action BG gagnerait jusqu'à 50% en ouverture en réaction à cette annonce, ont déclaré des traders.

En mettant la main sur le numéro trois britannique, l'anglo-néerlandais Shell pourrait renforcer des positions déjà dominantes dans le secteur du gaz et réduire l'écart avec l'américain Exxon Mobil, première "major" mondiale.

Dans un communiqué conjoint, les deux entreprises précisent qu'aux termes de cette offre recommandée par BG Group, Shell paiera 383 pence en numéraire et 0,4454 action B Shell pour chaque action BG Group, soit une prime de près de 52% sur le cours de Bourse moyen des 90 dernières séances.

Sur ces bases, les actionnaires de BG Group détiendront environ 19% de l'entité fusionnée.

La transaction doit générer des synergies avant impôt de l'ordre de 2,5 milliards de livres par an.

Les deux pétroliers ont également fait savoir que Shell verserait un dividende de 1,88 dollar par action ordinaire en 2015, le dividende sur l'exercice suivant étant au moins identique.

Shell, qui doit par ailleurs lancer un programme de rachat de titres d'au moins 25 milliards de dollars sur la période 2017-2020, précise que la transaction augmentera d'un quart ses réserves pétrolières et gazières prouvées.

Elle lui donnera également de meilleures perspectives pour ses nouveaux projets, surtout en Australie et au Brésil, ajoute-t-il.

Enfin, Shell pense augmenter ses cessions d'actifs à 30 milliards de dollars de 2016 à 2018, à la faveur de cette fusion. Il avait dit en janvier qu'il vendait de cinq à six milliards de dollars d'actifs par an.

(Kate Holton, Marc Joanny pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayay)
91 de 142 - 09/4/2015 17:25
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Selon Greenpeace, l'"anomalie" détectée sur la cuve du réacteur nucléaire de Flamanville risque de le condamner, ainsi que deux autres EPR en chantier en Chine.

L'"anomalie" détectée sur la cuve du réacteur nucléaire de Flamanville risque de l
L'"anomalie" détectée sur la cuve du réacteur nucléaire de Flamanville risque de le condamner. ( AFP/Archives / CHARLY TRIBALLEAU )
L'anomalie annoncée mardi par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) sur la cuve du réacteur nucléaire en construction à Flamanville, dans la Manche, pourrait remettre en cause tout le réacteur. Si cette anomalie, qui touche l'acier de la cuve, est confirmée, cet EPR ne pourra jamais démarrer selon Yannick Rousselet, chargé des questions nucléaires à Greenpeace France. Les cuves sont en effet "a priori irremplaçables" une fois posées.

Outre Flamanville, trois réacteurs EPR sont en construction dans le monde, en Chine et en Finlande. Selon l'ASN, "certaines calottes des cuves des réacteurs de Taïshan 1 et 2 (Chine) ont été fabriquées par Creusot Forge, filiale d'Areva, selon un procédé similaire à celui de la cuve de l’EPR de Flamanville". Ces dernières pourraient donc connaître également des anomalies. Pour le savoir, Areva doit réaliser d'ici octobre des expertises pour confirmer ou infirmer "l'anomalie" apparue au cours de "premières mesures".

Financièrement, les enjeux sont selon M. Rousselet d'autant plus "énormes", qu'il est "impossible" de changer les cuves ou de les réparer. Celle de Flamanville a été officiellement posée en janvier 2014. Et celles de Taïshan 1 et 2 le sont aussi, selon Greenpeace.
92 de 142 - 10/4/2015 20:44
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le spécialiste du nucléaire Areva a annoncé vendredi avoir signé deux accords avec des groupes indiens, dans le cadre du projet de construction de réacteurs nucléaires EPR dans le pays.

Ces deux accords, signés à l'occasion de la visite officielle en France du Premier ministre indien Narendra Modi, marquent "la progression du projet EPR de Jaitapur", au sud de Bombay, annoncé depuis 2009, a affirmé Areva dans un communiqué.

Le groupe public français a ainsi signé "un contrat avec l'électricien nucléaire indien Nuclear Power Corporation of India Limited (NPCIL) pour des études de pré-ingénierie sur le projet EPR de Jaitapur".

Ces études permettront aux partenaires "de préparer la certification du réacteur en Inde et de finaliser les spécifications techniques du projet", précise le groupe.

Areva a par ailleurs conclu "avec Larsen & Toubro (L&T), le plus grand groupe indien d'ingénierie et de fabrication d'équipements lourds, un accord permettant aux deux partenaires d'étudier des champs de coopération dans le cadre du projet de Jaitapur".

Le groupe ne précise pas les modalités financières de ces accords.

Dans une déclaration conjointe, le président français François Hollande et le Premier ministre indien Narendra Modi se sont "félicités de la signature du mémorandum d'entente entre L&T et Areva qui élargira le champ de notre coopération industrielle, ainsi que de la conclusion d'un accord sur les études techniques d'avant-projet".

Areva a signé en février 2009 un protocole d'accord avec l'entreprise publique indienne NPCIL en vue de fournir au pays de deux à six réacteurs de troisième génération EPR d'une puissance de 1.650 mégawatts, misant sur les besoins énergétiques colossaux de la huitième puissance mondiale en pleine croissance. Ces réacteurs devraient être construits sur le site de Jaitapur, dans l'Etat de Maharashtra (sur la côte ouest du pays, au sud de Bombay)

En décembre 2010, un accord-cadre pour la construction de deux premiers réacteurs a été signé, un contrat d'une valeur alors estimée à 7 milliards d'euros. Mais depuis, les discussions achopperaient, selon la presse, sur le tarif auquel l'Inde achèterait l'électricité produite.

M. Hollande et M. Modi "ont encouragé leurs entreprises commerciales à faire aboutir dans les meilleurs délais les négociations technico-commerciales" sur ce projet, "en tenant dûment compte de la viabilité du projet et dans le cadre d'un partenariat ambitieux pour les gros composants et les composants critiques" des réacteurs, selon la déclaration commune.

Les deux dirigeants "ont également invité leurs agences pour l'énergie atomique à établir des bases ambitieuses pour l'avenir de la coopération franco-indienne dans le domaine du nucléaire civil dans un large éventail de secteurs, notamment sur la responsabilité civile dans le domaine nucléaire".
93 de 142 - 13/4/2015 19:14
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
(CercleFinance.com) - EDF Energies Nouvelles ('EN') s'implante sur le marché chilien avec un premier projet de centrale solaire de 146 mégawatts crête (MWc), a-t-on appris ce lundi après Bourse.

Vingtième pays d'implantation d'EDF Energies Nouvelles, le Chili offre un fort potentiel de développement, a souligné l'électricien, selon lequel 'la présence du groupe sur ce marché émergent s'inscrit dans les ambitions du houvernement chilien de produire dans le pays 20% d'électricité issue des énergies renouvelables d'ici 2025, pour faire face à une demande énergétique en pleine croissance'.

Un objectif ambitieux, mais réaliste au regard des conditions naturelles particulièrement favorables au développement des technologies 'vertes' dont le Chili bénéficie.

Situé dans le désert d'Atacama, au nord du pays, le projet de centrale solaire de Laberinto est codétenu à parité par EDF EN et Marubeni. EDF Energies Nouvelles a obtenu un financement de projet long terme auprès d'un consortium constitué de banques locales et internationales et la construction ainsi que l'exploitation-maintenance de la structure solaire seront assurées par une filiale locale d'EDF EN dédiée à ces activités.

La centrale sera raccordée au Système Interconnecté du Nord du Chili (SING).
94 de 142 - 17/4/2015 19:35
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Du rêve à la réalité économique: les fabricants de produits bio commencent à représenter un secteur agroalimentaire à part entière, dynamique et créateur d'emplois, même s'il peine encore à satisfaire la demande.

Elles fabriquent du pain, des yaourts, des plats préparés, ou encore des compotes bio: les entreprises qui transforment des produits agricoles bio ont vu leur chiffre d'affaire croître de près de 15% en 2013 par rapport à 2012, selon les données compilées par le cabinet Asterès pour la fédération Natexbio, qui regroupe 3.000 entreprises du secteur.

Au total, ces ventes ont représenté 2,9 milliards d'euros, soit seulement 2% du chiffre d'affaires global de l'agroalimentaire français.

Mais la croissance de ces entreprises est bien supérieure à celle de l'industrie alimentaire dans son ensemble, dont les ventes n'ont augmenté que de 2% sur la même période.

Bref, "le bio est le secteur le plus dynamique de l'agroalimentaire. Il fait partie de ces secteurs récents dans lesquels on va voir de plus en plus d'emplois", croit fermement l'économiste Nicolas Bouzou, qui a dirigé l'étude portant sur un millier d'entreprises certifiées bio.

Sur la période étudiée, le nombre d'employés des entreprises bio a grimpé de 3% (principalement en CDI), alors qu'il reculait dans l'agroalimentaire classique.

Si ce secteur émergent manque encore de visibilité, c'est parce qu'il n'est "pas couvert par les statistiques officielles de l'INSEE, basées sur une nomenclature des années 50-60", estime M. Bouzou.

Mais "d'une pensée militante, la bio est devenue un marché contribuant à la richesse nationale", considère la fédération Natexbio, qui recense 1.500 entreprises de transformation agricole bio en France.

L'Association nationale des industries alimentaires (ANIA) confirme d'ailleurs regarder de près ce qui se passe dans le bio, car bien qu'encore "marginal" à ses yeux, le bio "gagne des parts de marché" et peut servir de "levier d'action" vers les consommateurs.

- Des atouts face à la guerre des prix -

Sous l'effet de ce dynamisme, de "vrais acteurs" de la transformation bio commencent à émerger, avec une offre innovante, "même s'ils n'ont pas encore le poids d'un Danone" dans un secteur peuplé surtout de PME/TPE, souligne Benoît Soury, président de Natexbio et directeur général du réseau de magasins La Vie Claire.

Parmi ces entreprises, le groupe Ekibio/Léa Nature, qui emploie plus d'un millier de salariés en France, pour un chiffre d'affaires d'environ 200 millions d'euros en 2014 (incluant des produits non agricoles comme les cosmétiques). Ou encore Distriborg, avec la marque Bjorg.

Mais alors que la consommation de produits bio a grimpé de 10% entre 2013 et 2014, ces sociétés peinent encore à satisfaire la demande.

"Il y a un goulot d'étranglement au niveau des surfaces agricoles bio, qui ne progressent pas assez vite", analyse Nicolas Bouzou. Il faut aussi des investissements de capacité, car le secteur est en "sous-capacité de production, c'est rare".

La France compte 5,5% de ses surfaces agricoles et 1,1 million d'hectares cultivés en bio, soit la 3e surface bio d'Europe après l'Espagne et l'Italie.

En 2013, 36% des exploitants bio français étaient des éleveurs
En 2013, 36% des exploitants bio français étaient des éleveurs ( AFP/Archives / Remy Gabalda )
Autre bémol, l'effritement des marges réalisées par les boîtes bio, "car il y a beaucoup de nouveaux entrants et de concurrence", sans oublier la "pression sur les marges" de la grande distribution, rappelle l'économiste.

Mais face à la guerre des prix régulièrement dénoncée par l'agroalimentaire, le bio a des atouts.

"Il y a une pénurie d'offre, donc si la grande distribution fait la fine bouche, le producteur peut dire non et se tourner vers un magasin spécialisé", explique Benoît Soury.

En focalisant l'attention sur le produit et moins sur le prix, le bio "permet de desserrer l'étau dans la négociation" avec la grande distribution, confirme l'Ania.

Mais même si l'avenir s'annonce souriant, Benoît Soury "ne rêve pas d'une transformation totale" de l'agroalimentaire en bio.

"Cela tuerait nos productions. Il y a une vraie convergence des acteurs pour rester sur du bio exigeant", assure-t-il.
95 de 142 - 29/4/2015 09:44
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
(CercleFinance.com) - EDF Energies Nouvelles, filiale du groupe à dominante électronucléaire dédiée aux énergies renouvelables, fait part de la mise en service de capacités de production éoliennes supplémentaires au Portugal.

Dans le détail, la capacité des parcs d'Arada-Montemuro et de São Pedro a été accrue de respectivement 9,2 et 2 mégawatts (MW), portant ainsi la puissance installée des deux installations à 133 MW.

A ce jour, EDF Energies Nouvelles dispose de 507 MW bruts de capacité éolienne au Portugal, pays qui ambitionne de porter en 2020 la part des énergies renouvelables à 45%.
96 de 142 - 09/5/2015 17:33
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Recycler de vieux pneus en pétrole de qualité? En Sarre (ouest de l'Allemagne), une jeune entreprise franco-allemande s'en déclare capable, grâce à un procédé par pyrolyse. Mais l'industrie pneumatique reste encore méfiante et mène ses propres recherches.

Après trois ans de travaux et dix millions d'euros d'investissements, Pyrum Innovations, basée à Dillingen, près de la frontière française, peaufine les derniers réglages de sa première unité industrielle, un silo en métal de 25 mètres de haut.

Son principe: dans un milieu inertisé pour éviter leur combustion, des granulats de pneus usagers sont chauffés à près de 700°C dans un réacteur vertical, aux faux airs de capsule Soyouz, truffé de sondes de contrôle et contenant quelque 300 chicanes.

"Le pétrole se forme dans la partie de condensation des molécules", explique Pascal Klein, 28 ans, l'un des deux fondateurs de Pyrum. Après raffinage, le pétrole obtenu peut être transformé à 60% en équivalent diesel, à 30% en équivalent essence et à 10% en solvants, selon lui.
97 de 142 - 03/6/2015 20:09
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
BERLIN (Reuters) - Le groupe industriel allemand Siemens a signé mercredi avec l'Egypte un contrat de 8 milliards d'euros portant sur la fourniture de centrales thermiques et d'éoliennes.

L'accord, qui permettra à l'Egypte d'augmenter sa production d'électricité de 50%,
98 de 142 - 04/6/2015 18:55
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
C'est désormais officiel... L'Etat a confirmé que la refonte de la filière nucléaire française passerait bien par un rachat par EDF de la branche réacteurs d'Areva. Dans un communiqué publié mercredi soir, l'Elysée a précisé qu'en outre, l'Etat recapitalisera le groupe nucléaire en grande difficulté financière, "en investisseur avisé, à la hauteur nécessaire".
99 de 142 - 08/6/2015 16:13
kevin85 Messages postés: 286 - Membre depuis: 20/4/2015

(CercleFinance.com) - À l'occasion du congrès mondial de l'UITP
2015 qui se tient à Milan, Alstom dévoile deux innovations dans le
domaine des transports urbains : Attractis, solution de tramway intégrée
pour les villes à forte croissance, et SRS, une nouvelle solution de
recharge statique par le sol adaptée à la fois aux tramways et aux bus
électriques.





Conçue pour les villes en plein essor et à forte densité de
population ne disposant pas encore d'un réseau de tramway, l'offre
Attractis englobe la fabrication des rames du tramway Citadis d'Alstom,
la construction des infrastructures et la maintenance du système
complet.

Associé à une entreprise de travaux publics, Alstom se
charge de la construction de toutes les infrastructures nécessaires et,
en liaison avec l'opérateur, assure les essais et la mise en service de
l'ensemble de la ligne. La solution intégrée ne nécessite qu'un seul
appel d'offres et un contrat unique pour gérer le projet.

Alstom a
aussi développé SRS, solution d'alimentation sans caténaires, basée sur
la technologie et les normes de sécurité éprouvées du système APS
d'Alstom utilisé par les tramways Citadis. Grâce à cette technologie,
les rames peuvent circuler en toute autonomie entre les stations sans
aucune caténaire, s'insérant ainsi dans le paysage urbain.

Par
ailleurs Alstom a étendu l'utilisation de sa solution APS aux camions
hybrides dans le cadre du projet "Systèmes électriques routiers" mené en
collaboration avec Volvo. Cette technologie fait l'objet de tests
depuis 2012 et la campagne d'essais se poursuivra jusqu'à la fin du
programme, prévue pour fin 2015.

100 de 142 - 10/6/2015 10:49
waldron Messages postés: 9814 - Membre depuis: 17/9/2002




(Boursier.com) — Du 15 au 19 juin, Engie lance sa première "Semaine
de l'innovation". Plus de 115 événements, réunissant experts,
start-ups, clients, partenaires et collaborateurs, seront ainsi
organisés dans une vingtaine de pays à travers le monde. Chaque jour,
un thème différent, reflet des priorités du Groupe en matière
d'innovation, sera mis en avant : efficacité énergétique, énergies
renouvelables, technologies smart, villes intelligentes et mobilité et
enfin le XXIe siècle du gaz
, explique le groupe. La "Semaine de
l'innovation" est une occasion unique de découvrir l'ensemble des
innovations d'ENGIE développées avec ses partenaires mais aussi
d'échanger autour des solutions qui transformeront le monde de l'énergie
.

142 Réponses
 ...   5   
Messages à suivre: (142)
Dernier Message: 11/Mar/2016 19h16