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- 07/5/2014 19:26
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013

Le gouvernement français a attribué mercredi au consortium mené par GDF Suez la totalité du 2e appel d'offres pour l'éolien en mer, faisant ainsi le choix d'une "répartition équitable" entre les grands acteurs de la filière, selon Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie et de l'Energie.

GDF Suez, associé à Neoen Marine et au portugais EDP Renouvelables, avec des éoliennes de 8 mégawatts fournies par Areva, a remporté les projets de construction de deux parcs éoliens d'une capacité totale de 1.000 mégawatts (MW), l'un au large du Tréport (Seine-Maritime), l'autre au large des îles d'Yeu et Noirmoutier (Vendée).

Ségolène Royal, qui n'a pas souhaité préciser le coût supporté au final par le consommateur pour la production de cette électricité, a estimé que cette décision va permettre de créer "une véritable force de frappe française" dans l'éolien offshore.

Le consortium mené par GDF Suez était en concurrence avec un consortium mené par EDF, associé à l'allemand WPD Offshore et qui devait s'équiper d'éoliennes Alstom de 6 mégawatts.

Avec cette décision, le gouvernement s'est donc rangé à la recommandation de la Commission de régulation de l'énergie, qui avait, selon des informations de presse, mis en tête le projet du consortium mené par GDF Suez sur les deux parcs.

Gérard Mestrallet, le PDG de GDF Suez, s'est dit "très fier" de remporter cet appel d'offres, précisant que ces deux parcs éoliens permettront d'alimenter 1,6 million de personnes à l'horizon 2027.

Il a ajouté que les projets impliqueront la création de 1.000 emplois pendant 20 ans dans les ports concernés pour l'entretien et la maintenance des éoliennes.



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61 de 142 - 20/1/2015 18:02
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Les investissements en faveur d'une énergie plus propre ont progressé l'an dernier dans le monde de 16% pour s'établir à 310 milliards de dollars, selon des chiffres publiés par Bloomberg New Energy Finance (BNEF). Les investissements, qui se rapprochent du record historique de 2011 (317,5 milliards de dollars) ont été tirés par l'installation de panneaux solaires en Chine et aux Etats-Unis et l'éolien offshore.

Cette hausse concerne tous les grands marchés, en premier lieu la Chine qui a dépensé à elle seule un montant record de 89,5 milliards de dollars (+32%). Les investissements aux Etats-Unis ont également augmenté, de 8% pour atteindre 51,8 milliards de dollars. Mais la hausse la plus importante (+88%) a été observée au Brésil, dont les investissements ont dépassé 7,9 milliards de dollars.

A l'inverse, les investissements en Europe " malgré l'engouement pour l'éolien offshore, sont restés relativement ternes, avec une hausse d'à peine 1% à 66 milliards de dollars" , relève BNEF dans son communiqué.

Ce sont logiquement les grands projets de développement de nouvelles capacités d'énergies renouvelables qui représentent la majeure partie de ces investissements (170,7 milliards de dollars). Viennent ensuite les petites installations décentralisées de production d'électricité, comme les panneaux solaires installés sur les toits des bâtiments, puis la recherche publique et privée et les projets de réseaux intelligents. C'est le solaire qui est l'énergie gagnante, concentrant plus de la moitié des investissements, un record, suivi de l'éolien et les technologies innovantes (réseaux intelligents, stockage d'énergie, etc.).

Preuve de l'intérêt pour les énergies propres, les entreprises spécialisées ont retenu l'intérêt des marchés financiers. Leurs émissions d'actions ont atteint un niveau record depuis 7 ans à 18,7 milliards de dollars, en hausse de 52% par rapport à 2013. Les émissions d'obligations vertes ont également réalisé des performances jamais vues en 2014, ayant permis de lever 38 milliards de dollars, soit deux fois et demi plus qu'en 2013.
62 de 142 - 23/1/2015 20:52
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le seuil d'alerte de pollution aux particules fines a été dépassé à Rennes, a annoncé vendredi la préfecture d'Ille-et-Vilaine dans un communiqué.

L'association Air Breizh (surveillance de la qualité de l'air en Bretagne) "vient d'annoncer que le seuil d'alerte au titre de la concentration en particules PM10 sur l'agglomération rennaise vient d'être dépassé", a informé la préfecture.

Il est précisé que la situation "devrait perdurer tout le weekend".
63 de 142 - 26/1/2015 18:37
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Spécialiste des batteries et systèmes de stockage d'énergie électrique, la start-up EasyLi vient d'accueillir un actionnaire prestigieux. Dans le cadre d'une alliance de R&D, IFP Energies Nouvelles a pris 23 % du capital, au côté du fonds régional Poitou-Charentes Innovation (20 %), qui investit également en obligations convertibles pour compléter l'augmentation de capital de 600.000 euros.
Au-delà de son soutien financier, l'Ifpen apporte surtout son expertise à EasyLi. « Le coeur de notre métier, c'est la caractérisation des cellules électrochimiques, où se niche la puissance de la batterie. Le centre de recherche de l'Ifpen, à Solaize, dans le Rhône, nous aide beaucoup en la matière », précise François Barsacq, président d'EasyLi.
La start-up a mobilisé plus de 1 million d'euros en R&D depuis sa création à Tours, en 2011. Fondée par trois anciens cadres de Saft et de Philips, elle s'est développée grâce à ses solutions de stockage pour l'énergie solaire, sous la marque Storelio, qui favorise l'autoconsommation du client final, plutôt que la revente au réseau électrique.
En 2013, la société, qui compte 19 salariés, a déménagé dans des locaux industriels à Châtellerault, dans la Vienne, et elle possède des bureaux en Allemagne et en Italie. « Nous avons équipé des flottes de véhicules électriques et nous visons des marchés sur mesure plutôt que des grandes séries », résume François Barsacq, président d'EasyLi, qui fournit des batteries lithium-ion à La Poste et à des clubs de karting. Il prévoit de démarcher les pays émergents, comme l'Afrique où l'électrification résidentielle offre de « belles opportunités de croissance », assure le président d'EasyLi, qui vise aussi les sites industriels isolés et les petits véhicules électriques.

Stéphane Frachet, Les Echos

64 de 142 - 27/1/2015 17:57
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Plus de renouvelables que de thermique. C’est une des constations faites mardi 27 janvier par le président de RTE (Réseau de transport d’électricité) Dominique Maillard, qui présentait le bilan électrique de 2014. Ces dernières années, la progression des nouvelles installations renouvelables avait faibli en raison notamment de la longueur des procédures administratives. Il faut près de huit ans pour disposer d’un parc éolien en France, contre moitié moins en Allemagne.

Le lobbying du renouvelable a été efficace, car les nouvelles installations ont repris leur rythme de croisière. Résultat, la production de renouvelables a augmenté de 1900 megawatts (MW) l’an dernier alors qu’elle avait cru de seulement 1250 MW en 2013. L’éolien a produit 6,7% d’énergie en plus et le photovoltaïque 27,2%. Au même moment, l’énergie produite par le charbon a plongé de 58,2% en raison du déclassement de certaines centrales et de l’anticipation des directives européennes en faveur de nouvelles normes environnementales. Comme l’énergie produite par le gaz et le fioul a également chuté (-28,2% et -10,5%), la part des énergies renouvelables (hors hydraulique) dépasse désormais celle des énergies thermiques. C’est la première fois.
65 de 142 - 29/1/2015 18:53
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
(CercleFinance.com) - EDF Energies Nouvelles a annoncé ce jeudi après Bourse la mise en service du parc éolien de Grassridge (Afrique du Sud) par InnoWind, sa filiale locale. D'une puissance installée de 61,5 mégawatts (MW), ce parc constitué de vingt turbines Vestas V112 est le premier du groupe à être développé, construit et exploité sur le continent africain.

Il est également le premier des trois projets éoliens remportés par EDF Energies Nouvelles en 2012, dans le cadre d'un appel d'offres d'énergie renouvelable lancé par le gouvernement sud-africain. L'énergie produite par Grassridge est achetée par le gestionnaire de réseau dans le cadre d'un contrat d'électricité ayant cours sur une durée de vingt ans.

Conformément au cahier des charges de l'appel d'offres, une part du chiffre d'affaires généré par la vente d'électricité a vocation à stimuler l'entreprenariat et l'économie locale.

Le parc éolien de Grassridge est ainsi codétenu à 40% par des partenaires locaux, les 60% restants appartenant à InnoWind (filiale à 80% d'EDF Energies Nouvelles).
66 de 142 - 05/2/2015 16:54
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Avec une fortune estimée à 26 milliards de dollars, Li Hejun, patron de Hanergy, un groupe spécialisé dans les énergies renouvelables, est désormais le Chinois le plus riche. Cet inconnu détrône Jack Ma, fondateur du site Alibaba, et Wang Jianlin, roi de l'immobilier.

Après les empires bâtis dans les secteurs des nouvelles technologies ou de l'immobilier, voici la première grande réussite issue du secteur des économies d'énergie. Selon le classement Hurun qui inventorie les hommes les plus riches de Chine, Li Hejun, surfant sur la vague du nouvel «or vert» de la croissance durable, occupe désormais le premier rang.
Avec 28 milliards de dollars, il devance Wang Jianlin, le roi de l'immobilier, propriétaire principalement du conglomérat Wanda (hôtellerie, tourisme, cinéma) évalué à 25 milliards. Jack Ma, le médiatique patron d'Alibaba est relégué au troisième rang malgré une fortune estimée à 24,5 milliards de dollars, en raison essentiellement de la valorisation de son groupe coté à Wall Street. Peu connu du grand public, Li Hejun, fondateur du groupe Hanergy a connu une progression fulgurante. Son ascension au sein du classement chinois s'est accompagné d'une progression de la 108ème au 28ème place mondiale.
Originaire de la province de Guang Dong, Li Hejun, 47 ans a commencé à gagner sa vie dans le commerce des équipements électroniques avant de s'intéresser aux installations hydroélectriques. En toute logique, il s'intéressera aux autres énergies vertes, l'éolien et le solaire. À la recherche de technologies sophistiquées pour abaisser au maximum les coûts de revient des films photovoltaïques ultrafins destinés aux panneaux solaires, le patron d'Hanergy a séduit les marchés. En 2014, il a réalisé l'acquisition de sa 4ème entreprise occidentale de fabrication de films solaires. La bourse a apprécié son audace: le cours de bourse a quasiment été multipliée par trois en un an!
Bientôt l'automobile électrique

Si ce groupe fondé en 1994 est réputé dans la fabrication de panneaux solaires, il l'est aussi dans les barrages hydroélectriques. Hanergy est ainsi propriétaire dans la province du Yunan du plus grand barrage hydroélectrique privé au monde. La lutte contre la pollution, souci majeur pour la Chine, est devenue son fonds de commerce. Et Li Hejun qui n'a pas l'intention de s'arrêter en si bon chemin, s'oriente désormais vers les voitures électriques. Il présentera cet automne cinq voitures roulant grâce à l'électricité solaire: d'une autonomie de 100 kilomètres, elles se rechargeront en quatre heures. Convaincu du bien-fondé de sa démarche, il va s'associer avec le patron des voitures électriques Tesla, Elan Musk, pour la conception et la réalisation d'un réseau de surperchargers en Chine. L'auto électrique est son credo: il estime que dans cinq ans, 20 millions de voitures électriques circuleront dans le monde.
67 de 142 - 06/2/2015 18:56
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le projet "16K" du groupe Bolloré, qui prévoit d'installer 16.000 points de charge publics pour véhicules électriques et hybrides en France d'ici à 2019, a été reconnu de "dimension nationale", selon une décision publiée au Journal officiel vendredi.

Bolloré avait demandé la reconnaissance de la "dimension nationale" de son projet afin d'être "exempté de redevance d'occupation du domaine public" pour son projet représentant "un investissement de 150 millions d'euros sur quatre ans", avait indiqué Bercy début décembre.

Le projet "16K" vise à "déployer jusqu'à 16.000 points de charge (...) sur près de 4.000 communes", réparties dans 94 départements des 22 régions de France métropolitaine, précise la décision de la ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Ségolène Royal, et de son collègue chargé de l'Economie, Emmanuel Macron.

La moitié au moins de ces points de charge "se présente comme conforme par avance" à la directive européenne sur les carburants alternatifs, en particulier en matière d'"interopérabilité à l'échelon européen", selon le texte.

L'installation se fera en deux phases "d'égale ampleur", la première s'achevant le 31 décembre 2016 et la seconde le 30 juin 2019. "La totalité des départements voire des communes concernées a vocation à être couverte dès la première phase", ajoutent les ministres.

Le groupe industriel breton a affirmé de son côté que "par son ambition, ce réseau permettra de promouvoir la mobilité électrique +pour tous et partout+ en complément des infrastructures déjà installées par le Groupe Bolloré au travers de ses services d'autopartage" à Paris (Autolib), Lyon (Bluely) et Bordeaux (Bluecub).

Bolloré a également révélé que ses futures bornes, "intelligentes et connectées, munies d'écrans tactiles permettant le dialogue avec les utilisateurs", permettraient une charge de type "semi-accélérée" avec une puissance de 7,4 kilowatts.

"Contrairement aux bornes +rapides+, ce choix de charge +semi-accélérée+ s'inscrit dans le respect de la transition énergétique, évitant de déstabiliser le réseau électrique par des appels de puissances trop brutaux et prolongeant la durée de vie des batteries des véhicules", a assuré Bolloré en estimant que "plus de 100 emplois" seraient ainsi créés.

Le maillage du territoire en points de recharge est vu comme l'un des leviers pour inciter les Français à passer à la mobilité électrique, alors que l'autonomie limitée des véhicules freine jusqu'ici leur développement.

La publication au JO intervient deux jours après des annonces gouvernementales portant la prime à l'achat d'un véhicule électrique à 10.000 euros à partir de début avril, sous conditions, notamment de mettre à la casse un véhicule diesel de plus de 13 ans.

Malgré les incitations déjà existantes et des campagnes commerciales agressives de certains constructeurs, le marché des automobiles électriques peine à décoller en France, représentant 0,6% des autos neuves immatriculées en 2014, en hausse toutefois de 20% par rapport à 2013.

Le chiffre d'affaires de Blue Solutions, filiale de Bolloré spécialisée dans le stockage d'énergie, a plus que doublé sur les neuf premiers mois de 2014 par rapport à la même période de 2013, et la société espérait atteindre entre 90 et 100 millions d'euros de chiffre d'affaires sur l'année. Elle dévoilera ce chiffre le 12 février.

Il ne s'agit toutefois encore que d'une activité de niche au sein du groupe diversifié (logistique, médias...) qui a réalisé en 2013 un chiffre d'affaires de plus de 10 milliards d'euros.
68 de 142 - 10/2/2015 19:35
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Boursier.com) — EDF Energies Nouvelles a annoncé la mise en service du parc éolien de Grassridge en Afrique du Sud par InnoWind, sa filiale locale. D'une puissance installée de plus de 60 MW, ce parc est le premier du groupe à être développé, construit et exploité sur le continent africain.

Ceparc éolien est codétenu à 40% par des partenaires locaux, les 60% restants appartiennent à InnoWind (filiale à 80% d'EDF Energies Nouvelles). Il se compose de 20 turbines Vestas V112 de 3,075 MW de puissance unitaire.

Le parc éolien de Grassridge est le premier des trois projets éoliens remportés par EDF Energies Nouvelles en 2012, dans le cadre d'un appel d'offres d'énergie renouvelable lancé par le gouvernement sud-africain. L'énergie produite par Grassridge est achetée par le gestionnaire de réseau, dans le cadre d'un contrat d'électricité d'une durée de 20 ans.
69 de 142 - 24/2/2015 18:36
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Deux projets allient clairement "énergie et agriculture". L’énergie est en effet un élément clé de l’essor de la productivité. Son utilisation doit désormais être raisonnée pour optimiser l’efficacité énergétique de la production agricole. C'est le cas au Maroc.

20 % de consommation en moins dans les fermes

Dans ce pays, le secteur de l'électricité est caractérisé par une très forte dépendance aux énergies fossiles importées. Plus de 90% de l’électricité consommée est d’origine thermique. La nouvelle stratégie énergétique du gouvernement a pour objectif d'assurer la sécurité d’approvisionnement énergétique et de diversifier les sources d'énergies.

C'est tout l'objet du projet présenté par Leïla Akhmisse directrice exécutive de la fondation CAM, Crédit Agricole du Maroc (qui n'a rien de commun avec l'établissement français) pour le développement durable. Jamais jusqu'à présent, les consommations énergétiques n'avaient été étudiées dans les fermes du pays. 10 d'entre elles parmi les plus grandes ont été retenues. Un audit a été mené. Il en est ressorti que c'est le pompage de l'eau qui consomme le plus d'énergie. Le pays a besoin d'irriguer et est très dépendant des aléas climatiques.

Durant un an, chaque exploitation a été suivie de près. Des mesures simples ont été mises en place comme l'installation de variateurs de vitesse ou le remplacement des éclairages classiques par des Led. Le bilan est encourageant: la facture énergétique annuelle des exploitations a été réduite d’au moins 20%. Sans oublier le pompage solaire qui se révèle économiquement viable. Partant de ce constat, l'établissement bancaire a conçu des produits financiers. 2.000 fermes sont ainsi accompagnées pour environ 8.000 euros de prêt individuel. Il vise les 20.000 exploitations d'ici 3 ans. Désormais le secteur agricole est totalement intégré dans la démarche "efficacité énergétique" mise en place par le gouvernement.

Une hydrolienne le long du fleuve Congo

Au Congo, le projet soutenu par Maguelonne Loubelo est beaucoup moins avancé. Avec son mari agriculteur, elle a créé une ferme sur l'île M'Bamou située sur le fleuve Congo. Ce dernier est une richesse pour tout le pays qui souffre particulièrement du manque d'infrastructures de transport et de lieux de stockage des produits agricoles. Maguelonne Loubelo, ingénieure de formation, mise donc sur les hydroliennes. Le projet de développement agricole du village de Loubassa consiste à créer un centre de stockage et de transformation agricole et à installer une hydrolienne flottante sur le fleuve. Maguelonne Loubelo en est encore à l'étude de faisabilité. Par ailleurs une hydrolienne coûte cher, elle doit donc réfléchir au financement.

Elle ne cache pas que les villageois ont parfois un peu de difficulté à se mobiliser pour un projet commun, en même temps "un vieux pêcheur est allé avec fierté dans le village voisin raconter que bientôt il aurait de l'électricité." Le pays dépend aussi beaucoup des hydrocarbures et le premier réflexe consiste souvent à installer un moulin alimenté par carburant.

Maguelonne Loubelo veut donc bousculer les modèles. Elle prospecte : c'est ainsi qu'elle a découvert Hydro-Gen et son hydrolienne basée sur un concept exclusif de grosses roues à aubes flottantes. Comme tous les autres lauréats, elle est venue à Paris pour prendre des contacts. Le salon de l'agriculture où ils se rendront tous dans la semaine devrait lui ouvrir des opportunités. Et Brice Lalonde, l'un des membres du jury de conclure: "les négociations climatiques ne peuvent exister que par la mobilisation de la population. Tous ces projets en sont une bonne illustration."

Écrit par Nathalie Croisé
70 de 142 - 02/3/2015 18:32
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
La secrétaire nationale d'EELV, Emmanuelle Cosse, prévient le gouvernement : il n'aura plus le soutien des écologistes pour "quoi que ce soit" s'il "faiblit sur la loi de transition énergétique".

La numéro 1 d'EELV menace le gouvernement de ne plus les soutenir sur rien s'"il faiblit sur la transition énergétique". ( AFP / JEAN-PIERRE MULLER )
La numéro 1 d'EELV menace le gouvernement de ne plus les soutenir sur rien s'"il faiblit sur la transition énergétique". ( AFP / JEAN-PIERRE MULLER )
"Si le gouvernement faiblit sur la loi de transition énergétique, qu'il ne cherche pas ensuite à construire quoi que ce soit avec les écologistes!", a averti la numéro un du parti écologiste, Emmanuelle Cosse, dans l'émission Lundi politique sur "France Bleu 107.1/Metronews". "Le texte actuel n'est pas du tout la version qui a été votée à l'Assemblée nationale, les sénateurs ont complètement revu à la baisse".

"Si c'est le texte de loi tel qu'il est sorti du Sénat qui est adopté in fine, les écologistes ne soutiendront pas ce texte de loi, tout simplement parce qu'il est totalement en deçà des objectifs présidentiels sur le nucléaire", a insisté la patronne des écologistes.

"En 2011, quand nous avons fait le choix de travailler avec les socialistes à la conquête de la présidentielle et donc à la victoire de François Hollande, la loi de transition énergétique, l'évolution énergétique de la France, était au coeur de nos préoccupations, elle l'a toujours été", a-t-elle rappelé.

"Nous nous sommes extrêmement impliqués dans cette loi, notamment à l'Assemblée nationale puis au Sénat, et nous n'accepterons pas que nous n'allions pas a minima sur les propositions du président de la République", a poursuivi Emmanuelle Cosse. "Si demain le président de la République n'obtient pas le respect de ses engagements, c'est-à-dire la réduction de la part du nucléaire en 2025, les écologistes ne seront plus présents pour quoi que ce soit".
71 de 142 - 03/3/2015 18:09
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Les investissements dans les sociétés qui développent des technologies propres dites +cleantech+ ont atteint un record en 2014, selon le baromètre de l'Association française des investisseurs pour la croissance (Afic) publié mardi.

"2014 est un cru exceptionnel (...) qui place la France au 1er rang en Europe en nombre de Cleantech accompagnées par les professionnels du capital-investissement français et en montants investis", a souligné Sophie Paturle, présidente du club Cleantech AFIC, citée dans un communiqué.

Sur l'ensemble de l'année 2014, 86 entreprises du secteur ont bénéficié de financements apportés par les membres de l'Afic pour un montant total de 470 millions d'euros, un niveau jamais atteint depuis la création du baromètre en 2010.

C'est 47% de plus qu'en 2013 et, pour la première fois, le montant des capitaux investis dépasse ceux enregistrés dans les autres pays européens.

Deux opérations ont particulièrement tiré ces bons chiffres: l'investissement de 93 millions d'euros dans le producteur d'électricité à partir d'énergies renouvelables Voltalia et les 73 millions d'euros investis dans Blablacar, la société de covoiturage.

Le secteur des énergies renouvelables a par ailleurs concentré 41% des montants investis, ce qui montre "la maturité atteinte par ce secteur (...) qui a franchi une nouvelle étape avec le financement d'infrastructures", note le baromètre.

Cela se traduit par des opérations de taille plus importante "contribuant ainsi à la poursuite du développement de ces entreprises, en France et à l'international, et à leur passage du stade de PME à celui d'ETI (entreprise de taille intermédiaire, NDLR)".

En terme de nombre d'entreprises, le segment le plus important est celui de l'efficacité énergétique, que ce soit dans les nouveaux services liés aux objets connectés ou dans l'efficacité industrielle.

Enfin, l'Afic note l'apport important du numérique, notamment dans les domaines de l'éco-mobilité.

Le baromètre a été réalisé en collaboration avec GreenUnivers et EY (anciennement Ernst&Young).

L'Afic comptait 275 membres actifs fin 2014 et regroupe l'ensemble des structures de capital-investissement installées en France.
72 de 142 - 04/3/2015 18:00
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
(CercleFinance.com) - Alstom annonce la signature d'un contrat avec DaeMyoung Energy Corporation, filiale de DaeMyoung GEC, une importante société coréenne de services d'ingénierie et de construction. Ce contrat porte sur la fourniture d'éoliennes destinées au parc éolien de Gowon.

Alstom assurera la fourniture et supervisera l'installation et la mise en service de 6 éoliennes ECO 110, équipées de mâts de 90 mètres et affichant une puissance de 3 MW chacune. ' Une fois en exploitation, ce parc éolien disposera d'une capacité de production de 18 MW ' précise le groupe.

Le parc de Gowon sera pleinement opérationnel d'ici à la fin de 2015.

' Il s'agit d'une opportunité unique qui démontre notre soutien continu en faveur de l'énergie éolienne en Corée et nous permet de collaborer avec notre important client Eurus Energy ', a déclaré Yves Rannou, Vice-Président Senior en charge des activités éoliennes.
73 de 142 - 05/3/2015 19:19
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
La commission locale d'information (CLI) de l'usine Areva de Beaumont-Hague (Manche), qui rassemble des scientifiques, des élus locaux et des syndicats, "s'inquiète" des conséquences sur la sûreté nucléaire des suppressions de postes annoncées, a-t-on appris jeudi auprès de son vice-président.

La CLI a voté jeudi à l'unanimité une motion en ce sens, a constaté un correspondant de l'AFP.

"Ce qui nous inquiète, c'est la sûreté et l'impact sur la population, les personnels et l'environnement", a précisé à l'AFP Jacques Foos, vice-président de la CLI et professeur honoraire au Conservatoire national des arts et métiers.

La CLI demande que "soient impérativement préservés les emplois du site qui concourent tous à la sûreté (...) et à la protection des populations", dit le texte.

Site qui concentre le plus de matière radioactive en Europe, l'usine de retraitement de déchets nucléaires de la Hague a annoncé le 22 janvier la suppression de 100 postes, sur 3.100, en 2015, sans licenciements. Selon les syndicats, elle leur a même annoncé en supprimer 500 au total d'ici à 2019. Aux médias, la direction de l'usine refuse de dévoiler ses projets en la matière au delà de 2015.

Selon les syndicats cela va entraîner d'autres suppressions de postes parmi les sous-traitants qui emploient en permanence 2.000 personnes sur le site.

Le vote de la CLI intervient au lendemain de l'annonce d'un plan d'un milliard d'euros d'économies d'ici à 2017 par le groupe Areva qui va engager fin mars une concertation avec les syndicats sur l'emploi.

"Notre rôle est de mettre en avant les questions de sûreté. Il faut des garanties de la part des politiques et de l'exploitant pour que tout soit mis en oeuvre pour tranquilliser la population", a déclaré le maire des Pieux, Jacques Lepetit, pendant la réunion de la CLI.

Pour le conseiller général PS Pierre Bihet, des "départs en retraite, ce sont aussi des emplois qui disparaissent". Or "l'emploi est l'élément numéro un de l'acceptabilité du nucléaire. Si on n'a plus l'emploi...", a ajouté Alain Civilise, conseiller régional PCF.
74 de 142 - 09/3/2015 18:29
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
La ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, Ségolène Royal, a déclaré lundi que "toutes les hypothèses" étaient sur la table dans le dossier du rapprochement entre EDF et Areva, y compris une fusion.

"Rapprochement, convergence, bien sûr. Fusion, peut-être, toutes les hypothèses sont sur la table", a répondu la ministre sur BFMTV/RMC, à la question de savoir si une fusion entre les deux groupes publics était possible.

"Toutes les hypothèses sont actuellement regardées pour voir (...) où est l'intérêt de notre pays", a-t-elle ajouté.

Le président François Hollande avait annoncé mercredi avoir demandé aux dirigeants d'Areva et d'EDF de travailler à un "rapprochement" des deux groupes publics, sans préciser selon quelles modalités.

Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, avait auparavant estimé que la "refonte" du partenariat entre les deux groupes pourrait aller "jusqu'à un rapprochement, y compris capitalistique".

Areva a déclaré ne faire aucun commentaire sur ce sujet, tandis qu'EDF n'était pas joignable dans l'immédiat.

Les actions des deux groupes réagissaient négativement lundi. Vers 12h50, le titre EDF abandonnait 3,8% à 22,04 euros, soit la plus forte baisse de l'indice CAC 40. Sur les cinq dernières séances, l'action EDF perd plus de 10%. L'action Areva baissait de son côté de 1,36% à 9,16 euros.

"L'intérêt de notre pays, c'est de structurer des champions dans le domaine de l'énergie, car je vous rappelle qu'EDF et Areva ne font pas seulement dans l'énergie nucléaire mais aussi s'investissent puissamment dans les énergies renouvelables", a également déclaré Mme Royal.

"Je veux que les entreprises industrielles françaises qui ont été à l'avant-garde de la mutation énergétique le restent et même puissent conquérir des parts de marché pour créer des emplois en France", a-t-elle ajouté.

Areva a annoncé la semaine dernière une perte nette record de près de 5 milliards d'euros et un plan d'économies d'un milliard pour tenter de restaurer sa compétitivité.
75 de 142 - 10/3/2015 17:54
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
(AOF) - Emmanuel Macron a rassuré le marché. Non, une fusion d'Areva et d'EDF n'est pas à l'ordre du jour. Interrogé par Reuters, le ministre de l'Économie a indiqué que la refonte souhaitée de la filière nucléaire française pouvait en revanche déboucher sur des rapprochements capitalistiques entre le groupe nucléaire et l'électricien dans certaines activités, notamment les réacteurs. La précision est d'importance pour l'électricien qui a vu son titre chuter de près de 10%, pénalisé par la spéculation concernant un rapprochement entre les deux groupes.

Lundi, la ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Ségolène Royal a relancé ce scénario en affirmant qu'une fusion entre EDF et Areva, dont l'Etat détient respectivement 84,5% et 87% du capital, faisait partie des hypothèses envisagées par le gouvernement dans le cadre de sa réflexion sur l'avenir de la filière énergétique en France.

Les investisseurs se sont détournés lundi d'EDF, redoutant que le groupe ne soit mis à contribution pour renflouer le fabricant de combustibles et de réacteurs nucléaires, dont il est le premier client.

Areva a publié le 4 mars de lourdes pertes au titre de 2014 et annoncé un programme d'économies d'un milliard d'euros à l'horizon 2017 ainsi qu'un futur plan de financement qui doit être élaboré d'ici à fin juillet.
76 de 142 - 10/3/2015 17:55
waldron Messages postés: 9814 - Membre depuis: 17/9/2002


L'Etat devrait moins intervenir dans la fixation des tarifs de l'électricité, a estimé mardi une commission d'enquête parlementaire, qui préconise en revanche de revenir à un contrôle total des activités stratégiques d'EDF et invite l'électricien public à réduire ses coûts d'exploitation.


Dressant le constat d'une "crise profonde du secteur de l'électricité" en France, la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur les tarifs de l'électricité juge sévèrement le rôle joué par l'Etat dans cette situation.


"L'Etat a tour à tour considéré EDF soit comme une vache à lait, soit comme un pompier. Sa part de responsabilité dans la situation actuelle ne peut être négligée", estime-t-elle dans son rapport, publié mardi.


En particulier, "le fait que l'Etat ne distingue pas son rôle d'actionnaire de la responsabilité qu'il exerce au titre de la puissance publique est un facteur de perturbation" pour EDF, juge Clotilde Valter, députée PS rapporteur de la commission.


Aussi, elle suggère de revenir à "une détention intégrale (...) par l'Etat" pour les activités d'EDF "qui revêtent un intérêt essentiel pour la nation", afin de ne "pas être bridé par l'obligation de respecter les intérêts des actionnaires minoritaires".


Par ailleurs, dans la fixation des tarifs réglementés de l'électricité, la commission propose d'"accroître le rôle de la CRE", la Commission de régulation de l'énergie, "et, corrélativement, diminuer celui du pouvoir exécutif".


Alors que le PDG d'EDF Jean-Bernard Lévy a estimé à plusieurs reprises que la méthode de calcul des tarifs réglementés de l'électricité ne permettait pas au groupe de couvrir ses coûts, la commission estime que "la seule solution réside dans la diminution des coûts d'exploitation", et non dans une augmentation de ces tarifs.


La commission plaide toutefois pour une refonte de la contribution au service public de l'électricité (CSPE, taxe prélevée sur la facture d'électricité pour financer notamment le développement des énergies renouvelables), qui a flambé ces dernières années.


Certaines des affectations de cette taxe - futur chèque énergie, soutiens aux anciens projets d'énergies renouvelables - pourraient être financées par toutes les consommations d'énergie (gaz naturel, GPL, bois, fioul), et plus seulement par l'électricité.


Cette commission d'enquête avait été créée en septembre, à l'initiative du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, qui avait évoqué une "spirale d'augmentation (des tarifs) préoccupante et peu comprise par les consommateurs", ceux-ci n'ayant "rien gagné" à l'ouverture du marché à la concurrence votée en 2003.
77 de 142 - 11/3/2015 18:06
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
General Electric va implanter en France le siège de son futur pôle dédié aux énergies renouvelables, qui pilotera notamment les co-entreprises que l'américain mettra en place avec Alstom dans le cadre du rachat de sa branche énergie.

Le géant américain "a décidé de regrouper l'ensemble des actifs de General Electric et d'Alstom dans le secteur des énergies renouvelables au sein d'une entité unique qui rendra directement compte au président directeur général Jeffrey Immelt", a déclaré Mark Hutchinson, dirigeant de GE et responsable de l'intégration des actifs énergie d'Alstom, selon une traduction de son intervention, devant la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale.

"Cette activité énergies renouvelables sera basée à Paris et sera dirigée par Jérôme Pécresse", actuel vice-président d'Alstom en charge de la branche +Renewable Power+,a-t-il ajouté.

Outre les deux co-entreprises dans les énergies renouvelables (éolien en mer, hydroélectrique) qu'Alstom et GE ont prévu de créer dans le cadre de l'opération, GE mettra dans ce pôle ses propres activités dans l'éolien terrestre, a précisé Clara Gaymard, présidente de GE France.

Au total ce pôle "pèsera 10 milliards d'euros", a-t-elle ajouté.

Jusqu'ici, General Electric s'était engagé à installer en France les sièges des quatre co-entreprises (réseaux, éolien en mer, hydro-électrique et turbines à vapeur) qui seront créées dans le cadre de l'opération de rachat du pôle énergie d'Alstom pour 12,35 milliards d'euros.
78 de 142 - 13/3/2015 10:32
grupo Messages postés: 1061 - Membre depuis: 11/5/2004
EDF : vers un rapprochement avec Areva en Finlande ?

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Il y a 2 heures

(Boursier.com) — EDF pourrait voler au secours d'Areva sur son chantier à problèmes en Finlande. Selon 'Le Figaro' du jour, le géant nucléaire français, qui a pris des années de retard dans la construction d'un réacteur EPR dans ce pays, serait sur le point de conclure un accord tripartite avec EDF et son client finlandais, l'électricien TVO, le futur exploitant de la centrale d'Olkiluoto 3 (OL3).

Cet accord "n'est pas encore signé, mais il est en bonne voie" et devrait être conclu au cours des prochaines semaines, précise le quotidien. L'accord prévoit qu'EDF puisse travailler aussi bien en support d'Areva que de TVO, dans le cadre d'une mission d'ingénierie d'envergure.
L'accord ne comporterait en revanche aucun volet capitalistique, et n'exposerait ainsi pas EDF aux risques financiers liés au chantier, notamment au contentieux juridique entre Areva et son client finlandais.

"Areva avait absolument besoin d'un électricien à ses côtés"

Ce chantier de l'EPR finlandais est l'un des dossiers sensibles ayant plombé les comptes d'Areva, qui a affiché une perte nette de 4,8 milliards d'euros en 2014. Démarrée en 2004, la construction de ce réacteur ne sera pas achevée avant 2018, alors qu'à l'origine, le réacteur de 3ème génération (le premier jamais vendu par Aeva) aurait dû être livré en 2009... A lui seul, le chantier OL3 a entraîné la prise de provisions pour 4,6 MdsE dans les comptes d'Areva ces dernières années.

Selon un spécialiste du secteur, cité par 'Le Figaro', "le chantier d'OL3 est devenu tellement problématique pour Areva qu'il avait absolument besoin d'un électricien à ses côtés pour espérer se sortir de ce guêpier".

Pour l'instant, les deux groupes français n'ont fait aucun commentaire sur ce projet de coopération en Finlande.

L'Etat pousse à une refonte de la filière nucléaire française

A la suite de l'annonce, le 4 mars dernier, des pertes 2014 et d'un plan de réduction de coûts de 1 MdE, l'Etat français, principal actionnaire d'Areva, mais aussi actionnaire de référence d'EDF, a demandé aux deux groupes de travailler à un rapprochement, afin de refondre la filière nucléaire française et de la rendre plus efficace, notamment à l'export.

Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, a précisé en début de semaine que "nous avons demandé à Areva et EDF de travailler sur le plan stratégique et opérationnel à un rapprochement, notamment sur la partie réacteurs, soit en terme commercial à l'export soit, et l'un n'excluant pas l'autre, de manière plus approfondie entre leurs activités sur ce domaine en France".

Le ministre n'a pas exclu des alliances capitalistiques, mais a en revanche écarté toute fusion totale entre les deux groupes, démentant les propos d'une autre ministre, Ségolène Royal.
La ministre de l'Ecologie et de l'Energie avait estimé lundi que l'hypothèse d'une fusion avec EDF était "sur la table", parmi d'autres options pour Areva.

Victoria Adam — ©2015, Boursier.com
2 commentaires
EDF : vers un rapprochement avec Areva en Finlande ?

Crédit photo © Reuters
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2 réactions à cet article : participez à la discussion

creche

il a fallu attendre la connaissance de tous de pertes abyssales pour demander aux 2 entreprises de travailler davantage ensemble ?
mais à quoi pensent-ils ces ministres que l'on paie grassement ?
Ce matin à 09h32
creche

et puis Anne Lauvergeon, trop fière pour avouer à temps que son entreprise était embourbée en Finlande ?
j'espère qu'elle va se faire virer et sans parachute doré !
Ce matin à 09h53

Tous les commentaires
79 de 142 - 13/3/2015 20:30
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
La ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, invite les Français à faire des suggestions et à exprimer leurs attentes concernant "la démocratisation du dialogue environnemental", sur une plateforme internet créée vendredi.

Cette initiative intervient après la mise en place en février dernier d'une commission chargée de remettre d'ici à fin mai des propositions pour favoriser la "démocratie participative". L'objectif est de mieux associer les citoyens aux projets d'aménagement afin d'éviter des blocages comme à Sivens (Tarn).

"Pour alimenter les conclusions de la commission, la ministre a souhaité faire appel directement aux citoyens pour recueillir leurs avis, leurs expériences et leurs suggestions, convaincue que la participation citoyenne est un facteur de cohésion qui dynamise notre démocratie et rend la République plus efficace", indique le ministère de l'Ecologie dans un communiqué.

Mme Royal, citée dans le communiqué, se dit "sûre" que les Français sont "très nombreux à avoir des idées et des suggestions" sur les moyens "d'améliorer la transparence et l'efficacité des procédures et du droit de l'environnement". Elle les invite à "faire le récit d'expériences novatrices" qu'ils ont vécues ou qu'ils connaissent.

Leurs contributions seront recueillies sur le site du ministère jusqu'au 15 mai.

Les propositions faites par la commission seront ensuite discutées par le Conseil national de la transition écologique (CNTE), où sont représentés ONG, collectivités, syndicats, patronat, parlementaires. "Elles trouveront, si nécessaire, une concrétisation dans un texte législatif avant la fin de l'année", rappelle le ministère.

Une délégation de "mouvements citoyens" doit être auditionnée samedi par la commission, a-t-on appris de sources concordantes.

Un mois après la mort d'un jeune homme sur le chantier du barrage de Sivens, le président François Hollande avait annoncé fin novembre qu'il donnait six mois au gouvernement pour faire des propositions en matière de démocratie participative. Début janvier, Ségolène Royal avait engagé les premiers échanges sur ce sujet au sein du CNTE.
80 de 142 - 16/3/2015 09:31
maywillow Messages postés: 1324 - Membre depuis: 27/1/2002
PARIS (Reuters) - Areva étudie les conditions d'une entrée à son capital d'investisseurs étrangers et notamment chinois, rapporte lundi le quotidien Les Echos.

Le spécialiste public du nucléaire en difficulté, contrôlé à près de 87% par l'Etat français, doit élaborer d'ici à fin juillet un plan de financement qui devrait inclure "des partenariats comportant un volet financier" et un "renforcement" de ses fonds propres incluant potentiellement une augmentation de capital.

Areva n'a pas précisé à ce stade quels types d'investisseurs pourraient être sollicités.

"Soucieux de la réglementation sur les aides d'Etat qui limiterait l'apport de fonds publics, Areva explore, selon nos informations, les conditions d'une entrée au capital d'investisseurs étrangers, et notamment chinois", selon Les Echos.

"L'une des pistes serait de discuter avec un fonds souverain chinois plutôt qu'avec des industriels", ajoute le quotidien, en ajoutant qu'un "mouvement de ce type est toutefois loin d'être acquis" en raison de certaines réserves du côté de l'Etat français.

En termes de marchés, le plan de sauvetage d'Areva prévoit un renforcement des activités en Chine, considérée par le groupe comme la "nouvelle frontière du nucléaire mondial".

En matière de cessions, toujours selon Les Echos, Areva confirmerait la vente de sa filiale de mesure de la radioactivité Canberra et le fonds britannique Charterhouse, qui vient de s'offrir Mirion Technologies dans le même secteur, "est sur les rangs".

L'activité d'éolien en mer, qui vient d'être transférée dans une coentreprise avec l'espagnol Gamesa, serait elle aussi "cédée à moyen terme", comme indiqué fin février par des sources syndicales.

Un porte-parole d'Areva n'a pas souhaité commenté ces informations.

Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron a par ailleurs répété lundi dernier que l'Etat avait demandé à Areva et à EDF de repenser leurs relations et que, si une fusion était exclue, des rapprochements capitalistiques entre les deux groupes pourraient intervenir dans certaines activités, notamment les réacteurs.

(Benjamin Mallet, édité par Jean-Michel Bélot)
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