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La Crise ?

- 19/6/2014 07:53
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013

Les Français estiment en moyenne le budget d'un mariage à 8.257 euros pour 70 invités, et la plupart d'entre eux considèrent cette cérémonie comme synonyme de contraintes et de choix budgétaires, selon un sondage réalisé par Opinionway publié jeudi.

Les personnes interrogées habitant en région parisienne ont un budget estimé d'environ 18% de plus que les habitants de province, à 9.419 euros contre 7.986 euros, et, s'ils organisaient un mariage, les moins de 35 ans dépenseraient environ 16% de plus que leurs aînés (9.200 euros contre 7.904 euros).

Les sondés appartenant à un foyer gagnant plus de 3.500 euros par mois envisagent quant à eu un budget supérieur de 80% (11.525 euros) à celui anticipé par les foyers gagnant moins de 1.000 euros (6.189 euros).

Le repas, le traiteur et la pièce montée sont considérés comme le poste de dépense le plus onéreux par 61% des personnes interrogées, devant le lieu du mariage ou la salle de réception (12%), la lune de miel (8%) et les tenues - robes de mariés, costumes (8%).

Plus de huit sondés sur dix considèrent que le mariage est "plutôt synonyme de contraintes" financières, et qu'il nécessite de "faire des choix pour limiter le budget": se passer de cameraman ou de photographe (cité par 44% des sondés), économiser sur l'hébergement des mariés (38%), les cadeaux des invités (36%), la décoration (28%) ou la lune de miel (27%).

Pour financer ces dépenses nuptiales, la plupart des personnes interrogées évoquent l'épargne (85%) et l'aide des parents ou des proches (73%). Mais 42% d'entre eux parlent aussi de sponsors (pâtissiers, fleuristes), 41% d'un crédit, et un tiers font référence à un financement participatif, où chaque invité paye une part du mariage.

Le sondage a été réalisé en ligne les 4 et 5 juin sur un panel de 1.014 personnes par OpinionWay pour Sofinco.



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112 Réponses
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22 de 112 - 29/10/2014 19:37
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
"L'aventure enthousiasmante" d'une candidature de la France pour l'exposition universelle de 2025 peut réussir, assure un rapport parlementaire rendu public mercredi, mais le pays devra négocier avec un jeu doté d'atouts et de quelques handicaps.

Les députés Jean-Christophe Fromantin (UDI, Hauts-de-Seine), promoteur de cette idée depuis 2011 et président de la mission parlementaire, et Bruno Le Roux (PS, Seine-Saint-Denis), rapporteur, ont remis au président de l'Assemblée Claude Bartolone un document riche d'une centaine d'auditions.

Une éventuelle candidature est un marathon avant qu'"à nouveau le monde se donne rendez-vous chez nous", ce qui n'a pas été le cas depuis 1900. Le gouvernement devra déposer le dossier français en 2016 et le choix du Bureau international des expositions (BIE) interviendra en 2019 au plus tard.

Le consensus politique semble déjà acquis, soutenu par le monde économique qui y voit un levier de développement. Forts de ce socle, les députés listent des recommandations "indispensables" pour passer d'une idée à un "projet gagnant".

Au niveau institutionnel, le déroulé ne doit souffrir aucun accroc et le président François Hollande devra s'investir. La population aussi, qui devra être sensibilisée à l'accueil, encouragée au volontariat et à la pratique de langues étrangères.

Concrètement, la réalisation "avant 2025" du métro automatique Grand Paris Express et des dessertes des aéroports Roissy et Orly devra être assurée. Le Premier ministre a certes donné des gages le 13 octobre, mais une candidature rendrait la date butoir obligatoire. Sinon, comment accueillir les 50 millions de visiteurs envisagés ?

Le projet est audacieux car il envisage de "renouveler" en profondeur le modèle classique de l'Expo universelle basé sur un lieu unique et des pavillons nationaux. Cette fois, les pays invités auraient à leur disposition les abords d'un site ou monument célèbre, les gares du Grand Paris et du Grand Paris Express; atténuant ainsi les disparités entre pays pauvres et fortunés dans leur capacité d'exposition.

De même, le modèle économique de dépenses publiques pharaoniques (le coût de l'Expo pourrait dépasser 6 milliards d'euros à Dubaï en 2020) serait revu au profit d'un emprunt obligataire garanti par l'Etat, assorti de financement participatif et de mécénat d'entreprises.

- L'arrogance française -

Pour convaincre le BIE, la France possède de sérieux atouts comme "sa compétence incontestable en matière d'organisation de grands événements internationaux". "Depuis 22 ans, à l'exception des JO d'été, la France a accueilli tous les grands événements sportifs mondiaux ou européens possibles", sans compter chaque année le Tour de France, le Festival de Cannes, Roland-Garros ou la Foire de Paris, souligne le rapport.

Elle est aussi capable d'assurer le niveau de sécurité attendu pour un tel événement et peut se prévaloir d'une adhésion déjà forte.

En revanche, la France devra essayer de gommer des handicaps qui ne manqueront pas d'être exploités par ses futurs concurrents. La bataille risque d'être sévère, les candidatures de pays émergents étant de plus en plus nombreuses, Brésil en tête.

Ainsi la réputation d'"arrogance" pourrait peser: la France doit "se départir d'une forme de condescendance", souligne Jean-Pierre Lafon, ambassadeur de France et président honoraire du BIE. Surtout quand il faudra convaincre suffisamment de pays parmi les 163 membres du BIE pour l'emporter.

De plus, la France traîne un contentieux avec le BIE pour avoir annulé par deux fois l'organisation d'une Expo universelle. Celle prévue pour 1989 avait été abandonnée en raison de désaccords entre le président François Mitterrand et Jacques Chirac, à l'époque maire de Paris.

La France s'était aussi désengagée "de manière cavalière" pour celle de 2004 qui devait avoir lieu en Seine-Saint-Denis. Enfin, la France avait vraiment tardé à donner sa réponse aux Coréens pour l'expo spécialisée de Yeosu en 2012.

La France devra aussi faire face à un défi commun à tous les candidat: le thème et le contenu à trouver. "Depuis le basculement dans une ère du tertiaire, fondée sur la relation plus que sur la production, l'expérience de l'innovation est beaucoup plus difficile à transformer en contenu", analyse Dominique Hummel, président du directoire du Futuroscope.

Copyright © 2014 AFP. Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
23 de 112 - 30/10/2014 17:32
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
(AOF) - Les actifs gérés en épargne salariale ont progressé au premier semestre en France, pour approcher les 111 milliards d'euros à fin juin, soutenus à la fois par la collecte et un effet de marché favorable, a annoncé aujourd'hui l'Association française de la gestion financière (AFG). A fin juin, les encours de l'épargne salariale atteignent 110,8 milliards d'euros, en progression de 6% par rapport à fin 2013 et de plus de 12% sur un an. La collecte nette s'est élevée à 1,8 milliard d'euros.
24 de 112 - 31/10/2014 17:45
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
NEW YORK, 31 octobre (Reuters) - Les fonds actions ont
enregistré des entrées nettes de 20,4 milliards de dollars au
cours de la semaine au 29 octobre, leur plus forte collecte
hebdomadaire depuis plus d'un an et la première après quatre
semaines consécutives de retraits nets, montre une étude publiée
vendredi par Bank of America Merrill Lynch Global Research.
Signe du regain des investisseurs pour le risque, les fonds
spécialisés sur les obligations à haut rendement ont connu une
deuxième semaine de suite de collecte nette avec 2,9 milliards
de dollars d'entrées nettes après sept semaines consécutives de
dégagements, selon cette étude qui cite des chiffres d'EPFR
Global.
Parmi les fonds actions, ceux spécialisés sur les valeurs
américaines ont enregistré la collecte la plus importante à 14,5
milliards de dollars, le montant le plus élevé en 58 semaines.
Les fonds actions européennes ont engrangé 2,1 milliards de
dollars et leur première collecte nette en neuf semaines sur une
période marquée par la publication des résultats des tests
bancaires réalisés par les autorités de régulation européenne.
Sur les fonds actions émergentes, les entrées nettes ont
atteint 1,3 milliard de dollars après trois semaines
consécutives de retraits.
Alors que les doutes sur la solidité de la reprise et sur la
remontée de l'inflation prévalaient et que la Banque du Japon
n'avait pas encore annoncé un nouvel assouplissement de sa
politique monétaire, la collecte sur les fonds actions
japonaises a été quasi-nulle.
Les fonds obligataires ont enregistré une sixième semaine
consécutive d'entrées nettes à 6,5 milliards de dollars, dont
3,9 milliards pour les fonds spécialisés sur les obligations en
catégorie investissement qui ont connu une 45e semaine de
collecte.
Les fonds monétaires ont bénéficié d'entrées nettes pour la
deuxième semaine consécutive mais pour de faibles montants.
25 de 112 - 04/11/2014 18:26
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
L'Europe va mettre plus de temps que prévu à sortir du marasme économique, selon les dernières prévisions de la Commission européenne, qui mise sur un plan d'investissement massif pour faire repartir croissance et emploi.

La croissance de la zone euro ne devrait pas dépasser 0,8% cette année et 1,1% en 2015, selon les prévisions économiques d'automne rendues publiques mardi par la Commission, qui se montre nettement plus pessimiste qu'au printemps dernier.

En mai, elle anticipait encore une croissance de 1,2% cette année et 1,7% l'an prochain pour les 18 pays de l'union monétaire. La zone euro ne devrait atteindre finalement 1,7% de croissance qu'en 2016, soit un an plus tard que prévu.

"La croissance s'est avérée considérablement plus faible que nous ne nous y attendions au premier semestre", a reconnu au cours d'une conférence de presse Jyrki Katainen, vice-président de la Commission chargé de la Croissance et de l'emploi.

Parmi les éléments négatifs, il a cité des facteurs géopolitiques, notamment les crises en Ukraine et au Proche-Orient, mais aussi des problèmes plus spécifiques à l'UE, comme le niveau élevé de la dette publique et privée ou la fragmentation des marchés financiers.

Les chiffres de Bruxelles sont en tout cas plus pessimistes que ceux du Fonds monétaire international, qui prévoyait début octobre 1,3% de croissance pour 2015.
26 de 112 - 13/11/2014 18:24
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
La volatilité est revenue cet été mais chaque zone économique a réagi à sa manière. L’Europe a sous-performé, les Etats-Unis sont restés perchés très haut et la Chine a maintenu son retournement haussier. Pourtant, la correction récente n’est pas forcément un phénomène transitoire dans le cadre d’un marché globalement haussier. Plusieurs éléments techniques se rejoignent pour pointer vers un nouvel accès de faiblesse dans les mois à venir. L’Europe, à nouveau, sera en situation de grande fragilité estime Julien Nebenzahl, président du bureau d’analyse technique DaybyDay et membre du Cercle des analystes indépendants.
27 de 112 - 14/11/2014 20:23
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
14 novembre (Reuters) - La résistance de la croissance au
sein de la zone euro a surpris favorablement au troisième
trimestre tout en restant très faible, mais la persistance d'une
inflation plus faible encore augure mal de l'activité des
trimestres à venir.
L'institut européen de la statistique Eurostat a annoncé
vendredi que le produit intérieur brut (PIB) des 18 pays membres
de la zone euro avait augmenté de 0,2% au troisième trimestre
par rapport au précédent, là où les économistes s'attendaient à
0,1% comme en avril-juin. Sur un an, la croissance de la zone
euro est de 0,8%, comme au deuxième trimestre.
Parallèlement, Eurostat a confirmé sa précédente estimation
d'inflation pour octobre, à seulement 0,4%, soit toujours loin
de l'objectif que s'est fixé la Banque centrale européenne, à
savoir un taux inférieur à mais proche de 2%.
La forte corrélation entre le glissement annuel de
l'inflation (hors éléments volatils) et celui du PIB retardé
peut laisser quelques craintes quant aux perspectives
d'accélération de l'activité au sein de la zone euro.

Ces craintes sont encore plus fortes si l'on prend en compte
la corrélation entre les anticipations d'inflation à moyen terme
au sein de la zone euro, mesurées par l'indicateur très
surveillé par la BCE que constitue le taux de swap d'inflation à
5 ans dans 5 ans, et le cours du pétrole.
Graphique du cours du pétrole et des anticipations
d'inflation à moyen terme
28 de 112 - 18/11/2014 18:03
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le PIB français est ressorti en hausse de 0,3% au T3 2014 selon les chiffres publiés vendredi dernier. Une faible progression qui révèle surtout, à y regarder de près, une forte baisse de l’investissement privé, synonyme d’une méfiance envers le cadre économique et fiscal de court terme.

Quels enseignements peut-on tirer de la progression de 0,3% du PIB français au troisième trimestre ? La presse a jusqu’ici particulièrement souligné le « trompe-l’œil » de ce chiffre, surtout soutenu par la croissance des dépenses publiques de nature non-structurelle. Mais le véritable enseignement à en tirer concernerait la chute de l’investissement.

Dépenses publiques : l’astuce de calcul

Un premier décryptage s'impose vis-à-vis de la croissance due aux dépenses publiques. Certains se demanderont pourquoi le fait de dépenser plus d’argent du contribuable améliore statistiquement le PIB français. La réponse est simple : l’une des manières de calculer le PIB d’un pays est d’additionner la consommation des ménages et des entreprises (C), l’investissement (I), les dépenses gouvernementales (G) et l’excédent commercial (exportations – importations). C’est la fameuse équation : PIB=C+I+G+(X–M) de la théorie keynésienne.

Dépenser plus d’argent du contribuable permet donc de faire monter le niveau du PIB. L’explication logique est la suivante : une dépense de l’Etat se traduit par de l’injection de liquidités dans l’économie et entraine en conséquence davantage d’activité économique. D’où une augmentation du PIB.

Ainsi, avec une augmentation des dépenses publiques de 0,8% au cours du T3 2014 par rapport au T2, la France retrouve le chemin de la croissance au détriment de l’assainissement de ses finances. Les 0,3% de croissance globale s’expliquent ainsi en grande partie par l’augmentation de cette variable.

La fiscalité changeante provoque la chute des investissements

Mais pour les analystes, l’intérêt des chiffres publiés vendredi se trouve surtout dans la baisse des investissements. En effet, l’investissement des ménages et des entreprises a reculé de 0,6% au dernier trimestre et fait suite à une précédente baisse de 0,8% au T2.

L’investissement est toujours la variable la plus volatile du PIB à cause de sa réactivité face aux événements économiques de court terme. C’est aussi pour cette raison qu’elle est intéressante à analyser. La prudence qui ressort de ces baisses serait due à une méfiance vis-à-vis du cycle économique actuel, mais serait également attribuable à l’imprévisibilité de la fiscalité.

En effet, la France a pour caractéristique de modifier régulièrement ses règles fiscales, aussi bien en faveur qu’en défaveur de la relance économique désormais prônée par le gouvernement. Or, l’incertitude fiscale est un frein majeur pour l’investissement, aussi bien pour les entreprises que pour les particuliers. Les récentes voltefaces du gouvernement vis-à-vis de la fiscalité de l’année 2015 devraient donc à leur tour créer la méfiance et donc impacter le niveau des investissements pour le dernier trimestre de l’année.

Solution : supprimer l’ISF ?

Le T4 risque donc de souffrir des mêmes maux que le T3. La croissance du T4 est attendue en hausse de 0,1% à 0,2%, un chiffre toujours aussi bas que les précédents.

Une solution radicale à ce problème est venue lundi matin de la bouche de Pierre Gattaz, président du Medef, qui a évoqué l’idée de supprimer l’ISF pour provoquer un regain de pouvoir d’achat des catégories sociales les plus aisées. Cet allègement fiscal provoquerait une hausse durable de l’investissement des ménages les plus aisés, susceptible de faire repartir à la hausse cette variable du PIB. Cette proposition suscite déjà de fortes réactions alors qu’une telle réforme semble particulièrement improbable à cause de ses implications politiques et sociales.

Xavier Bargue
29 de 112 - 21/11/2014 20:26
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
La création d’entreprise reste un atout français alors que 77% de la population a une image positive de l’entrepreneuriat. Un constat rassurant qui montre la persistance d’un réservoir de créativité et d’innovation, y compris chez les jeunes adultes.

Bonne nouvelle pour l’économie et l’innovation : les Français sont toujours aussi favorables à l’entrepreneuriat, souligne une étude de l’institut GFK.

Un tiers des Français prêts à créer leur entreprise

Un Français sur trois envisagerait ainsi de créer sa propre entreprise au cours de sa vie active. Un chiffre certes légèrement inférieur à la moyenne mondiale qui s’établirait à un peu plus de 40%, mais tout de même bon. Chez les 18-24 ans, qui recouvre aussi bien des profils étudiants que des profils orientés vers la vie professionnelle depuis le collège ou le lycée, 25% des jeunes envisagent déjà de devenir un jour ou l’autre leur propre patron.

La création d’entreprise est bien vue en France : 77% de la population en aurait une image positive. Pour autant, on note une légère baisse des créations d’entreprises au cours de l’année dernière. Avec tout de même 538 100 sociétés créées en 2013, le chiffre est en baisse de 2% par rapport à 2012.

L’environnement français est favorable à la création d’entreprises

Contrairement aux idées reçues, la législation française est l’une des plus souples d’Europe pour la création d’entreprise. Un constat enthousiasmant qui était souligné par Xavier Niel, patron de Free (Iliad), qui déclarait encore il y a trois semaines : « La France est un pays fantastique pour créer des entreprises ! ».

Les bases sont effectivement là pour créer un environnement favorable à la mise sur pied d’une activité : faible capital de départ requis (« SARL à 1€ »), ou encore faibles commissions et rapidité d’enregistrement d’une nouvelle société au tribunal de commerce. A noter toutefois, en contrepartie, que les charges sociales sont par la suite souvent lourdes à supporter.

Une TPE comme complément de salaire

Une autre manière d’envisager l’entrepreneuriat est d’en faire une activité complémentaire à celle d’une activité salariale quotidienne. Peu de Français y pensent souligne l’institut GFK, et pourtant cela peut être une manière de s’accomplir dans une activité personnelle tout en gardant le « filet de sécurité » d’un emploi rémunéré à chaque fin de mois.

Ce type de projet, qui serait davantage connu dans les pays scandinaves qu’en France, concernerait généralement une Très petite entreprise (TPE), dont l’activité ne requiert qu’un faible investissement en temps et en personnel. Le ou les fondateurs (ou fondatrices) en seraient souvent les seuls membres. Tout est envisageable dans ce domaine, où les entreprises exerceraient généralement une activité de niche liée à un loisir. En Suède, ce choix concernerait surtout les moins de 35 ans n’ayant pas encore fondé de foyer familial. Serait-ce un autre élément du système suédois dont la France pourrait s’inspirer ?
30 de 112 - 25/11/2014 18:06
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Les Français seraient les plus pessimistes d’Europe, fait ressortir une étude menée par la société BlackRock, reprise par Les Echos.

62% des Français seraient négatifs vis-à-vis de leur avenir financier, pour une moyenne de 49% sur le Vieux continent. L’étude menée à l’échelle mondiale par BlackRock fait ainsi ressortir le pessimisme marqué des Français vis-à-vis de leur avenir économique et financier, tout en soulignant également que la moyenne européenne est tristement élevée.

Cahier de doléances

Quelles sont les angoisses financières des 62% de sondés français ayant affiché leur pessimisme ? Pour 55% des personnes concernées, le coût de la vie serait trop élevé, ce qui en fait la principale raison mentionnée.

Deux autres raisons ont été avancées par plus de la moitié des personnes concernées : la situation économique du pays (52%) et les hausses d’impôts (52% également).

3% des Français optimistes sur la situation économique

A en croire les résultats de l’enquête, seuls 3% des Français estimeraient que la situation économique française s’améliore. Un chiffre extrêmement faible.

Quel comportement adoptent donc les Français face à cet avenir perçu avec méfiance ? 44% des sondés ont affirmé que l’épargne est pour eux une priorité, et 26% ont mentionné que cet argent est mis de côté en prévision de la retraite. Un chiffre plutôt cohérent avec celui présenté dans un autre sondage publié la semaine dernière au sujet de la perception que les Français ont de leur future retraite : 34% des sondés avaient affirmé mettre régulièrement de l’argent de côté pour compenser leurs faibles anticipations de retraite future.
31 de 112 - 27/11/2014 18:17
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
L’Europe peine à sortir de la crise mais y arrive tout de même progressivement, souligne Alain Zeitouni, directeur de la gestion multi-actifs chez Russell Investments France. Les actions européennes restent moins valorisées que les actions américaines, ce qui leur laisserait un certain potentiel de hausse.
32 de 112 - 01/12/2014 19:14
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Au titre du mois d'octobre, le Livret A et le Livret de Développement Durable (LDD) ont subi une décollecte de 3,81 milliards d'euros.
33 de 112 - 16/12/2014 18:02
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Ségolène Royal a dit mardi souhaiter un gel des péages autoroutiers en 2015, suscitant une "mise au point" des concessionnaires, qui ont rappelé n'avoir "aucune marge de manoeuvre" dans l'application des lois tarifaires, à la veille de rendez-vous parlementaires sur ce dossier brûlant.

La ministre de l'Ecologie, également chargée des Transports, a indiqué qu'elle souhaitait "un gel des tarifs des autoroutes en 2015", alors qu'une hausse de 0,57% est prévue au 1er février dans le cadre des augmentations annuelles programmées dans les contrats de concession.

Les concessionnaires ont répondu n'avoir "aucune marge de manoeuvre" pour l'application des lois tarifaires fixant les augmentations annuelles des péages.

Dans un communiqué, l'Association des sociétés françaises d'autoroute (Asfa) a rappelé que "les augmentations de tarifs annuelles sont fixées dans les contrats entre l'État et les sociétés concessionnaires d'autoroutes, par ce qu’on appelle des +lois tarifaires+".

Or, "les sociétés concessionnaires n'ont aucune marge de manoeuvre pour l'application de ces lois tarifaires; l'État fixe en février de chaque année, en fonction de l'inflation constatée d'octobre à octobre, les tarifs, par arrêté conjoint du Ministre des Finances et du Ministre de l'Écologie", a souligné l'Afsa, dans ce texte intitulé "mise au point".

"Si l'Etat souhaite modifier l'un ou l'autre des paramètres fondamentaux des contrats de concession, ceci ne peut résulter que d'une négociation avec les sociétés concessionnaires dans le respect de l'équilibre économique de ces contrats", ont encore indiqué les concessionnaires, en remarquant que "l'application stricte des contrats de concession n'a jamais subi aucune entorse depuis l'origine des concessions autoroutières dans les années 60".

Les sociétés ont aussi souligné qu'elles avaient "formulé des propositions au gouvernement" au sujet des contrats de concession, et "attendent le retour" des pouvoirs publics.

- Résiliation pas écartée -

Egalement mardi, Mme Royal, qui s'exprimait sur BFMTV, a indiqué qu'elle "n'écart(ait) pas l'hypothèse d'une résiliation des contrats de concession", dans la continuité des déclarations du Premier ministre Manuel Valls la semaine dernière.

A l'Assemblée, M. Valls avait dit souhaiter une "remise à plat totale" pour obtenir un "rééquilibrage" des relations entre sociétés autoroutières et l'Etat, et affirmé "qu'aucune solution ne doit être exclue" après que 152 députés socialistes eurent exigé un rachat des concessions, octroyées en 2006.

Interrogée sur le coût d'une résiliation, chiffrée au minimum à 20 milliards d'euros selon un rapport d'étape de la mission parlementaire sur la place des autoroutes dans les infrastructures de transport, Mme Royal a enjoint à "se méfier des chiffres qui sont lancés pour faire peur".

Le gouvernement négocie en ce moment avec les sociétés concessionnaires un plan qui prévoit une prolongation de la durée de leurs contrats, en échange de trois milliards d'euros d'investissement.

Ces sociétés sont très critiquées, notamment depuis qu'un rapport de l'Autorité de la concurrence a relevé il y a deux mois une rentabilité de 20% ou plus, sur fond de prix des péages augmentant plus vite que l'inflation depuis la privatisation.

Les concessionnaires font valoir de leur côté que leur rentabilité réelle est bien inférieure, car elle doit se calculer sur l'ensemble de la durée des concessions, soit environ 30 ans, et non d'année en année.

Encore lundi, le président de Vinci Autoroutes, Pierre Coppey, a assuré qu'il n'y avait "pas de magot des sociétés d'autoroutes", et demandé sur Europe 1 "d'arrêter les fantasmes et d'arrêter de faire dire n'importe quoi aux chiffres".

Les déclarations de Mme Royal et la réplique des concessionnaires surviennent la veille de deux rendez-vous parlementaires liés aux autoroutes mercredi : la remise du rapport de la mission parlementaire est attendue dans la matinée à l'Assemblée nationale, et au Sénat, le groupe de travail sur les sociétés autoroutières doit présenter ses conclusions dans l'après-midi.
34 de 112 - 22/12/2014 19:10
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Comme prévu, les Français se sont pressés ce weekend dans les magasins pour faire leurs emplettes de Noël, confirmant la tendance de plus en plus marquée à réaliser leurs achats de fêtes au dernier moment.

"Les ventes ont effectivement été très bonnes ce samedi", a estimé Aude de Moussac, experte consommation au cabinet Kurt Salmon.

"Samedi, c'était plein partout, de même que dimanche et ça va encore continuer ces deux prochains jours. Les quatre jours avant Noël promettent donc d'être excellents cette année", a ajouté Mme de Moussac.
35 de 112 - 05/1/2015 18:53
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Les soldes, ce n'est plus ce que c'était: alors que la campagne de démarques hivernale débute officiellement mercredi, les commerçants s'interrogent sur la manière de redonner du sens à cet évènement, dans un contexte où les consommateurs sont toute l'année gavés de prix cassés.

Les soldes, seule période où la revente à perte est autorisée, se poursuivront cette année jusqu'au 17 février, soit une semaine de plus que d'habitude, du fait de la suppression des soldes flottants.

Mais malgré ce changement, rien n'y fait : cette saison, les promotions bien avant la date officielle ont encore été particulièrement nombreuses. Peut-être même davantage, beaucoup de commerçants ayant joué le jeu du "Black Friday" fin novembre.

Sans compter que les rabais se sont aussi multipliés les semaines précédant Noël : -30% chez Sandro le 18 décembre, -40% pour deux articles achetés chez Naf Naf et même -50% sur le deuxième article et un accessoire offert chez Promod l'avant-veille de Noël.

Suivis ensuite des désormais traditionnelles ventes privées dès le 26 décembre.

"Ces relances promotionnelles étaient jadis pratiquées pour une clientèle (...) privilégiée. Mais aujourd'hui, tout le monde y a accès", note Aude de Moussac du cabinet Kurt Salmon.

Désormais, dans le prêt-à-porter féminin, près d'un vêtement sur deux est acheté à prix barrés. Sur l'ensemble du textile, les achats en promotion représentent 40% du marché contre 25% en 2000, note le Credoc.
36 de 112 - 07/1/2015 18:30
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Pénalisée par une faible croissance et la baisse de l'euro, la France a perdu en 2014 sa place de cinquième économie mondiale au profit du Royaume-Uni, écrit mercredi le Figaro en citant des estimations du produit intérieur brut (PIB) de la Commission européenne.

Le PIB britannique se serait élevé l'an dernier à 2.232 milliards d'euros, selon ces estimations, et celui de la France à 2.134 milliards d'euros, contre respectivement 2.017 et 2.114 milliards d'euros en 2013. Les bilans définitifs seront publiés dans quelques semaines.

L'inversion des places entre les deux pays était attendue, le Royaume-Uni ayant bénéficié l'an dernier d'une croissance bien plus rapide que celle de la France (+3% contre +0,4%), d'une inflation plus soutenue (+1,5%) et de la réappréciation de la livre sterling (+5,4% par rapport à la monnaie unique), rappelle le Figaro.

L'économie française était passée devant sa voisine britannique en 2008, au début de la crise financière, une place qu'elle n'avait plus quittée depuis.

Les quatre premières puissances économiques mondiales sont toujours les Etats-Unis, la Chine, le Japon et l'Allemagne.
37 de 112 - 15/1/2015 18:51
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Réduire drastiquement impôts et dépenses publiques, supprimer les 35 heures ou encore abolir le principe de précaution figurent parmi les mesures choc de l’économiste Marc Touati pour sortir la France de l’ornière économique.

Comment sortir de toute urgence la France du marasme économique ? La question hante Marc Touati, économiste inquiet mais pas résigné. Notre pays pourrait entrer plus tôt que prévu dans un scénario catastrophe si une thérapie de choc n’était pas enclenchée rapidement. Les maux sont connus : d’abord l’absence de croissance. Celle-ci n’atteint que 0,3% en moyenne annuelle depuis 2008. Or, depuis le début du 21ème siècle, les dépenses publiques n’ont cessé d’augmenter, passant de 50 à 57% du PIB avec 126 milliards d’euros de dépenses nouvelles (+3,1% par an). « Si encore, cette augmentation des dépenses avait engendré une croissance forte, on pourrait la justifier mais ce n’est malheureusement pas le cas » se désole l’économiste médiatique.

La pression fiscale atteint des niveaux record (taux de prélèvements obligatoires à 45% du PIB contre 34% en moyenne pour les pays de l’OCDE), le montant de la dette est désormais équivalent à 100% du PIB mais surtout le chômage endémique culmine à 10,5% (25% chez les jeunes) et 9 millions de personnes vivent en France sous le seuil de pauvreté… N’en jetez plus, le modèle français atteint un stade avancé de décomposition et pourrait même s’effondrer complètement si des réformes majeures n’étaient pas adoptées à l’instar de ce qui a déjà été fait par des pays voisins de l’Hexagone, à commencer par l’Allemagne de Gehrard Schroder.

Théorie du « pouf »

Si la situation a pu perdurer jusqu’à présent, c’est que la France a bénéficié de la mansuétude des marchés. Avec des taux d’intérêts historiquement bas, l’Etat français peut se refinancer sans difficulté. Mais si la défiance s’emparait de la planète finance (suite à l’aggravation de la crise grecque par exemple), si les agences de notation dégradaient à nouveau la dette de la France, alors notre Etat aurait les pires difficultés à se refinancer, la charge annuelle de la dette représentant déjà près de 3% du PIB. Très vite, c’est la soutenabilité de la dette française qui deviendrait intenable.

« Nous avons vécu sur nos acquis depuis 35 ans, et c’est maintenant l’heure de payer la facture. A force de s’enfoncer dans le pouf, il s’est affaissé et ne dispose plus de l’épaisseur suffisante pour amortir les chocs » diagnostique Marc Touati. A travers la métaphore du pouf, l’économiste veut mettre en garde contre l’illusion du confort apparent, que la France peut continuer comme avant, à coups de mini-réformes, sans se relever du pouf en changeant l’orientation générale des politiques publiques. Ni Jacques Chirac, ni Nicolas Sarkozy, pourtant élu sur le thème de la rupture en 2007, ni François Hollande malgré les dernières réformes portant notamment sur les professions réglementées, n’ont pris la mesure, selon Marc Touati, des efforts à faire pour remettre le bateau France sur le bon cap.

Supprimer le Smic ?

Alors que faire ? Marc Touati énumère dix propositions choc dans son dernier essai. Cela commence par une réduction forte des impôts car l’économiste se défend d’être un partisan de l’austérité. Le chantier est immense. Il n’existe pas moins de 220 impôts et taxes diverses en France ! Ses propositions, qui passeraient notamment par une réduction de 3 points du taux de CSG, permettraient de générer 1,5 % de croissance supplémentaire selon lui. En parallèle à la baisse de la pression fiscale, il faudrait baisser drastiquement la dépense publique en supprimant par exemple le Sénat et en divisant par deux le nombre de communes ! Mais Marc Touati n’entend pas s’arrêter en chemin et prend position pour des réformes plus clivantes : la modernisation du marché du travail passant par la suppression des 35 heures et du Smic, l’abolition du principe de précaution etc. Au niveau européen, l’économiste veut également « actionner la planche à billets » pour faire baisser le niveau de l’euro (une hausse de 10% de l’euro entraîne une diminution de 0,5% de croissance), créer un budget fédéral européen d’au moins 10% du PIB ainsi que des eurobonds etc.

La thérapie de choc ou le chaos

Les idées ne manquent pas. Elles sont souvent pertinentes mais apparaîtront aussi parfois contestables ou irréalistes dans certains cas. Un économiste seul peut faire toutes les propositions qu’il veut, il ne se confrontera ni à des électeurs français souvent réticents aux réformes, ni aux autres dirigeants européens qui n’ont pas forcément la même vision des choses (l’Allemagne ne veut pas des eurobonds pour le moment et peu de voix en Europe ne plaident pour un budget fédéral européen conséquent). Néanmoins, l’ouvrage a le mérite de la clarté et apporte une réponse à ceux qui prétendent que tout a déjà été essayé contre le chômage et que le déclin de l’économie française et européenne est irrémédiable.

A ce titre, la dernière proposition (« développer la culture économique des Français ») peut apparaître comme un vœu pieux mais met en relief un vrai problème. Car sans meilleure compréhension des enjeux économiques, beaucoup de citoyens s’opposeront aux réformes, comme ils l’ont déjà fait par le passé, et décourageront les meilleures volontés gouvernementales. Un effort de pédagogie est donc indispensable. C’est peut-être même par-là que tout doit commencer. Car Marc Touati en est sûr : « Pour la France de demain, ce sera soit la thérapie de choc que nous préconisons, soit Le Pen et in fine le chaos ». On est prévenus…

Julien Gautier
38 de 112 - 19/1/2015 19:19
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
On répète depuis plusieurs semaines que la baisse des cours du brut pourrait améliorer les finances publiques françaises. Une première estimation a été rendue publique par Coe-Rexecode : si les prix se maintiennent au niveau actuel toute l’année, la France économiserait 17 milliards d’euros.

Une chose est sûre : la France va économiser beaucoup d’argent avec la récente chute des prix de l’énergie. Pour Denis Ferrand, directeur général de Coe-Rexecode, cette économie se chiffrerait à 17 milliards d’euros en 2015 par rapport à 2014 si le Brent s’échangeait à un prix moyen de 52 dollars sur l’ensemble de l’année. Actuellement, le baril s’échange à 49 dollars et toujours aucun rebond ne semble se dessiner.

Déjà 5 milliards économisés en 2014

Autre estimation intéressante livrée par la même source : en 2014, les économies dues à baisse du pétrole au second semestre pourraient se chiffrer à environ 5 milliards d’euros par rapport à 2013. Cette année-là, la facture énergétique de la France s’était élevée à 66 milliards d’euros.

Une amélioration de la croissance de 0,8%

Les économies envisagées, qu’il faut encore regarder comme des estimations très approximatives, permettront quoi qu’il en soit de soulager le déficit commercial français. Ce dernier est attendu à 55 milliards d’euros pour 2014 (les chiffres ne sont pas encore définitifs), tandis que le déficit budgétaire total du pays devrait s’élever à environ 88 milliards d’euros pour l’an dernier, soit 4,4% des 2000 milliards de PIB du pays.

En évitant une fuite de capitaux de 17 milliards d’euros, le déficit commercial s’améliorerait d’autant. Or, ce dernier entre très directement en ligne de compte dans le calcul annuel du PIB, qui est grossièrement la somme des dépenses de consommation, des investissements, des dépenses d’Etat et de l’excédent commercial, ce dernier étant négatif pour la France.

D’après les chiffres de Coe-Rexecode, le déficit sera donc moins négatif que les précédentes années, au point d’améliorer la croissance française de 0,8% à lui seul. Un chiffre de bon augure qui devrait permettre d’atteindre sans mal le fameux « 1% de croissance » souhaité par le gouvernement pour l’année en cours.

Xavier Bargue
39 de 112 - 22/1/2015 18:53
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Déterminée à contrer le risque de déflation et à stimuler l'économie de la zone euro, la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé jeudi des rachats massifs de dette, qui s'élèveront à plus de 1.100 milliards d'euros.

Le conseil des gouverneurs "a décidé de lancer un programme élargi de rachats d'actifs" publics et privés, a annoncé M. Draghi lors de sa conférence de presse à Francfort, lançant une offensive monétaire très attendue face à la faiblesse récurrente de l'évolution des prix en zone euro.

Ces rachats d'actifs seront échelonnés à raison de 60 milliards d'euros par mois à partir de mars.

Ce programme sera mené au moins "jusqu'à fin septembre 2016" et jusqu’à ce que la BCE "observe un ajustement durable de l’évolution de l’inflation", a dit le président. La BCE a pour objectif une inflation légèrement sous 2%.

Endettement des principaux pays de la zone euro ( AFP / S.Ramis )
Endettement des principaux pays de la zone euro ( AFP / S.Ramis )
L'essentiel des rachats sera mis en oeuvre par les banques centrales nationales des’ pays de la zone euro, et seuls 20% des titres achetés seront soumis à une mutualisation des risques, c'est-à-dire que les pertes éventuelles qui en découleront seront assumées in fine par tous les contribuables de la zone euro.

- 'Pas la panacée' -

Version moderne de la planche à billets, un tel programme d'"assouplissement quantitatif" est souvent désigné par son acronyme anglo-saxon "QE".

Déjà utilisé par la Banque centrale du Japon et la Fed américaine, il vise peser sur les taux d'intérêt, afin de relancer l'activité économique par le biais du crédit, et faire remonter les prix.

Soumis à controverse sur ses effets, le choix de mettre en place "maintenant" ce programme de rachats d'actifs a été pris "à une large majorité, mais pas à l'unanimité" du conseil des gouverneurs de la BCE, a précisé Mario Draghi.

"Mario Draghi ne nous a pas déçus, maintenant la fête peut commencer", ont commenté les économistes de Natixis.

Le logo de l'Euro, davant le siège de la Banque centrale européene (BCE) à Francfort ( AFP/Archives / Daniel Roland )
Le logo de l'Euro, davant le siège de la Banque centrale européene (BCE) à Francfort ( AFP/Archives / Daniel Roland )
Peu après les annonces de la BCE, le taux d'emprunt français à 10 ans a inscrit un plus bas historique, dans le sillage de l'Espagne et l'Italie et l'euro est reparti à la baisse face au dollar, tout comme les prix du pétrole.

Du côté des Bourses en revanche aucune euphorie, mais aucune déception non plus.

"La BCE a répondu aux attentes mais ce ne sera pas la panacée", a commenté Jonathan Loynes, économiste chez Capital Economics, estimant notamment que ce partage des risques pourrait réduire le bénéfice du programme pour les pays européens fortement endettés.

- Les gouvernements appelés à agir -

Mario Draghi a assuré que ces rachats de dette allaient contribuer à tirer les prix vers le haut, avec une inflation qui devrait "progressivement augmenter plus tard en 2015 puis en 2016". En décembre, l'inflation en zone euro est passée en territoire négatif (-0,2%), une première depuis 2009, essentiellement sous l'effet de la chute des cours du pétrole, faisant grandir les craintes de déflation.

"Si la démarche de la BCE (...) apparaît logique, elle n'est pas sans risque", entre autres "la formation de bulles sur les marchés financiers, le ralentissement des réformes dans les Etats de la zone euro", voire même "une perte d'indépendance de la banque centrale vis-à-vis des politiques", considère Bert Van Roosebeke, du Centre de politique européenne de Fribourg (Allemagne), un groupe de réflexion libéral.

Le président de la BCE a d'ailleurs enjoint les gouvernements de la zone euro et la Commission européenne à ne pas se reposer sur la politique monétaire, mais à agir de leur côté pour soutenir l'économie.

"La politique monétaire peut créer les bases pour la croissance, mais pour que la croissance s'affermisse il faut de l'investissement", et c'est aux politiques d'en favoriser les conditions, a-t-il estimé.

Avant même que la BCE ne dévoile ses plans, le député conservateur allemand Peter Gauweiler avait indiqué envisager porter plainte devant la Cour constitutionnelle allemande comme il l'avait déjà fait pour plusieurs étapes du sauvetage de l'euro depuis 2010.
40 de 112 - 30/1/2015 20:34
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
a déflation devient une réalité dans la zone euro. Les prix ont reculé de 0,6% en janvier selon Eurostat.

Un spectre hante l’Europe, le spectre de la déflation ! En janvier, les prix à la consommation ont reculé de 0,6% selon l’organisme Eurostat, faisant suite à une baisse de 0,2% en décembre. Le mécanisme de baisse des prix paraît donc bien enclenché dans la zone euro. L’objectif d’inflation moyenne de 2% fixé par la BCE s’éloigne à grand pas.

En cause, la chute continue des prix des hydrocarbures depuis l’été. Le prix du pétrole a dégringolé de plus de 50% depuis septembre et cette baisse s’est accentuée en janvier, le baril de brent passant sous la barre des 50 dollars en l’espace de quelques semaines. Si la chute du prix de l’énergie est une bonne nouvelle pour le consommateur européen, elle accentue le risque de déflation.

Avec une croissance inférieure à 1% (0,4% pour la France), nous ne sommes plus très loin d’un scénario « à la japonaise » où la baisse des prix et des actifs viendrait s’autoalimenter et porterait, pour des années, un coup fatal à l’économie européenne. Pour autant, Mario Draghi a pris le taureau par les cornes en annonçant jeudi 22 janvier un plan massif d’achats d’actifs pour un montant de plus de 1.100 milliards d’euros jusqu’en septembre 2016, le fameux « quantitative easing » que les marchés n’attendaient plus. En injectant des tombereaux de liquidités dans l’économie, la BCE cherche à relancer l’inflation et stimuler l’activité économique. Mais la politique monétaire ne peut pas tout. Si l’offre de liquidités est abondante, la demande de crédit reste poussive, le moral des chefs d’entreprises se situant en dessous de sa moyenne historique. Résultat, le chômage touche toujours 11,4% de la population active de la zone euro, en baisse toutefois de 0,4% sur un an. Eurostat relève cependant qu’il a continué d’augmenter en France (10,3%) et en Italie (12,9%).

Le chômage touche 11,4% de la population active de la zone euro
Le chômage touche 11,4% de la population active de la zone euro
Au cœur de ces pressions déflationnistes, il y a le poids des dettes publiques et privées qui obligent à mobiliser des ressources financières importantes pour le remboursement. Or, nous sommes face à un cercle vicieux car les politiques de rigueur visant à réduire les déficits entretiennent les pressions déflationnistes. Or plus les prix des actifs baissent, plus les Européens auront du mal à rembourser la dette existante. « Après les crises souveraines, l’Europe découvre aujourd’hui un risque inverse : celui de conserver une dette lourde qui pèse considérablement sur la reprise et entretient les pressions déflationnistes » résume Yves Zlotowski, économiste en chef de Coface.
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