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La Crise ?

- 19/6/2014 07:53
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013

Les Français estiment en moyenne le budget d'un mariage à 8.257 euros pour 70 invités, et la plupart d'entre eux considèrent cette cérémonie comme synonyme de contraintes et de choix budgétaires, selon un sondage réalisé par Opinionway publié jeudi.

Les personnes interrogées habitant en région parisienne ont un budget estimé d'environ 18% de plus que les habitants de province, à 9.419 euros contre 7.986 euros, et, s'ils organisaient un mariage, les moins de 35 ans dépenseraient environ 16% de plus que leurs aînés (9.200 euros contre 7.904 euros).

Les sondés appartenant à un foyer gagnant plus de 3.500 euros par mois envisagent quant à eu un budget supérieur de 80% (11.525 euros) à celui anticipé par les foyers gagnant moins de 1.000 euros (6.189 euros).

Le repas, le traiteur et la pièce montée sont considérés comme le poste de dépense le plus onéreux par 61% des personnes interrogées, devant le lieu du mariage ou la salle de réception (12%), la lune de miel (8%) et les tenues - robes de mariés, costumes (8%).

Plus de huit sondés sur dix considèrent que le mariage est "plutôt synonyme de contraintes" financières, et qu'il nécessite de "faire des choix pour limiter le budget": se passer de cameraman ou de photographe (cité par 44% des sondés), économiser sur l'hébergement des mariés (38%), les cadeaux des invités (36%), la décoration (28%) ou la lune de miel (27%).

Pour financer ces dépenses nuptiales, la plupart des personnes interrogées évoquent l'épargne (85%) et l'aide des parents ou des proches (73%). Mais 42% d'entre eux parlent aussi de sponsors (pâtissiers, fleuristes), 41% d'un crédit, et un tiers font référence à un financement participatif, où chaque invité paye une part du mariage.

Le sondage a été réalisé en ligne les 4 et 5 juin sur un panel de 1.014 personnes par OpinionWay pour Sofinco.



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112 Réponses
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81 de 112 - 14/9/2015 16:43
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Jusqu’où ira le PEL ? Après les 18 milliards d’euros collectés en 2014 et l’abaissement du taux à 2% pour les nouveaux plans en février dernier, on pouvait s’attendre à un relatif ralentissement pour ce support d’épargne. Il n’en est rien.

1,75 milliard d’euros par mois en moyenne

En juillet, le PEL a encore attiré 1,4 milliard d’euros d’argent frais d’après les données que vient de publier la Banque de France. Ainsi, la collecte sur 7 mois atteint déjà les 12,2 milliards d’euros (contre 6,6 milliards d’euros sur la même période 2014). Soit une moyenne de 1,75 milliard d’euros par mois.

Face à un Livret A qui fait grise mine (3,4 milliards d’euros de décollecte à fin juillet), inutile que dire que le PEL reste un produit star de l’épargne pour les Français. Depuis le début de l’année, seule l’assurance-vie lui fait réellement concurrence en termes de volumes, avec 15,7 milliards d’euros récoltés.

Sur les talons du Livret A

Preuve supplémentaire de ce succès, le PEL vient d’ailleurs d’inscrire un nouveau record en termes d’encours. Actuellement, 228 milliards d’euros sont logés sur des PEL. Jamais par le passé, les Français n’y ont placé de telles sommes.

Toute la question est désormais de savoir si le PEL va doubler le Livret A. Ce dernier cumule encore des encours supérieurs de 30 milliards d’euros à ceux du PEL. Mais l’écart fond à vue d’œil. Fin 2013, il était supérieur à 68 milliards d’euros.
82 de 112 - 14/9/2015 18:46
Laboursefacile Messages postés: 13120 - Membre depuis: 03/12/2005
Il est courant que des voix s’élèvent pour avertir d’un risque de bulle sur les marchés financiers. Or, c'est cette fois-ci le lauréat 2013 du « prix Nobel » d’économie, Robet Shiller, qui s'inquiète de la situation actuelle du marché américain.

Après la bulle Internet de 2000, une nouvelle bulle ?
Robert Shiller est reconnu pour ses travaux sur les comportements des agents sur les marchés financiers. Ses travaux avaient notamment été remarqués avec la publication en 2000 de l’ouvrage « Exubérance irrationnelle », qui expliquait notamment que la croissance des marchés actions à cette époque n’était pas viable. Dont acte : les grandes places mondiales ont, peu de temps après, subi le rapide dégonflement de la bulle Internet.

Par ailleurs, ce n’est pas la première fois depuis le début de l’année 2015 que Robert Shiller exprime de nouveau son sentiment selon lequel le marché américain connaîtrait des valorisations excessives. Ainsi, en mars dernier, le prix Nobel d’économie 2013 avait déjà souligné ce risque dans une interview donnée à la presse allemande.

Robert Schiller réitère ainsi son avertissement, en se basant notamment sur un indicateur qu’il a lui-même mis en place, et qui cherche à évaluer la confiance des investisseurs vis-à-vis des valorisations du marché. L’indicateur varie de 0 à 100 points en fonction du niveau de confiance des investisseurs vis-à-vis de la valorisation des marchés financiers. Or, depuis plusieurs mois, les résultats de cette enquête montrent que pour les investisseurs particuliers, l’indicateur de confiance est au plus bas depuis la bulle de l’an 2000 précédemment évoquée. Beaucoup d’investisseurs n’auraient donc plus confiance dans le niveau de valorisation actuel des actions.

La Fed ne devrait pas mettre le feu aux poudres
« Ceci me semble être une nouvelle bulle, avec d’une part un triplement du prix des actions depuis 2009, et d’autre part des gens qui perdent confiance dans la valorisation actuelle du marché », expliquait Robert Shiller au FT.

Pour l’économiste, il reste impossible de prévoir le moment où cette bulle éclatera. Quoi qu’il en soit, l’éventuelle remontée des taux de la Fed qui pourrait avoir lieu cette semaine ou en fin d’année n’est pas un élément susceptible de déstabiliser les marchés, explique l’économiste. « On en parle depuis si longtemps que tout le monde sait désormais que ça va venir. Ce n’est pas un risque majeur », estime-t-il.

En revanche, Robert Shiller souligne la nervosité actuelle des investisseurs, qui s’est vue avec la récente augmentation de la volatilité des cours de bourse. Ceci « montre que les gens s’interrogent (…). Je pense que les gens réévaluent leur exposition au marché boursier. Je ne suis pas d’une grande aide sur le timing, mais je pense qu’il va encore y avoir quelques soubresauts », a-t-il déclaré.

Seul bémol dans cette théorie "bearish" : l'indicateur de confiance des investisseurs utilisé par Robert Shiller est déjà à un niveau bas depuis le début de l'année 2014. Cela n'a pas empêché les indices américains de continuer à progresser depuis cette date.

X. Bargue
83 de 112 - 15/9/2015 08:30
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Les dépenses publiques chinoises ont augmenté de 25,9% le mois dernier par rapport à août 2014, a annoncé mardi le ministère des Finances.

Il s'agit de la plus forte hausse depuis avril. Elle avait alors été de 33%. Sur les huit premiers mois de l'année, les dépenses publiques ont progressé de 14,8% par rapport à 2014.

La baisse des taux d'intérêt ayant moins de conséquences sur l'activité économique, Pékin accroît ses investissements pour stimuler une croissance qui marque le pas.

Dans la santé et l'éducation, les dépenses ont respectivement augmenté de 19,5 et 15,8% entre janvier et août. La hausse est de 22,7% dans le domaine des énergies propres et de 21,7% pour l'emploi et la sécurité sociale.
84 de 112 - 23/9/2015 12:54
Laboursefacile Messages postés: 13120 - Membre depuis: 03/12/2005
Les retraites complémentaires figurent parmi les dossiers brûlants de l’automne. Les partenaires sociaux peinent à se mettre d’accord et il convient d’aller vite car d’autres discussions vont s’engager sur d’autres fronts. Jean-Michel Charpin rappelle les enjeux du débat.

Les négociations sur les retraites complémentaires entre partenaires sociaux vont reprendre le 16 octobre prochain. Les séances précédentes n’ont pas permis d’avancer. Le temps passe et les réserves de l’Agirc (régime des cadres) et de l’Arrco (régime des autres salariés) ne cessent de diminuer

Ces négociations sont importantes. Dans son deuxième avis, rendu public le 13 juillet 2015, le Comité de suivi des retraites rappelait qu’en l’absence d’accord, le déficit des régimes complémentaires « constituerait la part prépondérante du déficit du système de retraites à l’horizon 2020 », alors que leurs dépenses cumulées « constituent une part minoritaire des dépenses du système de retraites ».

De façon générale, il est toujours délicat d’articuler les prérogatives respectives du régime général et des régimes complémentaires. C’est vrai pour la santé comme pour la retraite. Par exemple, en matière de lunettes, l’assurance maladie ne rembourse quasiment rien, mais les mutuelles qui, elles, paient n’ont aucun pouvoir de pilotage.

Cependant, pour les retraites, la situation actuelle est particulière : après les réformes de 1993, 2003, 2010 et 2014, le problème global de financement des retraites est enfin résolu en France, à la condition que la tendance de croissance économique ne soit pas inférieure à 1,5 %. D’après le Conseil d’orientation des retraites, les réformes déjà décidées entraîneraient l’âge moyen de cessation d’activité vers 64 ans. Les dernières projections des dépenses de retraites récemment publiées par la Commission européenne montrent même qu’à partir de 2025 et à l’horizon 2060, le poids dans le PIB de ces dépenses pourrait baisser fortement en France.

Dans ces conditions, il est exclu de jouer sur l’instrument principal des réformes antérieures, à savoir les paramètres qui gouvernent au régime général les conditions de la cessation d’activité. Or celle-ci intervient évidemment au même moment pour la retraite du régime général et la retraite complémentaire !

Le Medef a mis sur la table une proposition construite, fondée sur une décote dégressive des prestations pour ceux qui liquideraient leurs retraites entre 62 et 64 ans. La CGT se montre résolument opposée à cette proposition. Tous les syndicats réclament une hausse des cotisations patronales.

L’État n’a pas de raison de s’en mêler puisque l’équilibre global des autres régimes n’est plus à ce stade une préoccupation.

Les partenaires sociaux vont devoir trancher. Ils ont toujours manifesté, tant du côté syndical que du côté patronal, leur volonté commune de gérer les retraites complémentaires de façon responsable. On verra cet automne s’ils sont à la hauteur des enjeux.

Jean-Michel Charpin

Polytechnicien et diplômé de l'ENSAE, Jean-Michel Charpin est inspecteur général des finances et membre du Conseil d'orientation des retraites. En 1999, il rend son rapport « L'avenir de nos retraites » au Premier ministre. Il a rempli plusieurs fonctions dans le secteur public dont celles de directeur général de l'INSEE, de commissaire au Plan et de directeur du CEPII. Il a également été professeur d'économie à l'Ecole centrale et membre du Comité de direction générale de la BNP.

Le Cercle des économistes a été créé en 1992 avec pour objectif ambitieux de nourrir le débat économique. Grâce à la diversité des opinions de ses 30 membres, tous universitaires assurant ou ayant assuré des fonctions publiques ou privées, le Cercle des économistes est aujourd’hui un acteur reconnu du monde économique. Le succès de l’initiative repose sur une conviction commune : l’importance d’un débat ouvert, attentif aux faits et à la rigueur des analyses. Retrouvez tous les rendez-vous du Cercle des économistes sur leur site.
85 de 112 - 23/9/2015 16:25
Carole2016 Messages postés: 129 - Membre depuis: 28/7/2015
PARIS (Reuters) - Le gouvernement table sur un déficit de la Sécurité sociale proche de dix milliards d'euros l'an prochain, en baisse de trois milliards par rapport à cette année, rapporte mercredi le quotidien Les Echos.

Ce chiffre est conforme à la trajectoire publiée fin 2014, qui prévoyait un déficit 2016 à 10,2 milliards, bien que la Cour des Comptes vienne d'émettre des doutes sur la capacité du gouvernement à équilibrer un jour les comptes sociaux de la France.

Il devrait être officialisé jeudi à l'issue d'une réunion de la Commission des comptes de la Sécurité sociale et tient compte des mesures d'économies qui figureront dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale présenté début octobre.

En juin, la commission des comptes estimait que le déficit 2015 de la Sécu atteindrait 13 milliards d'euros, un montant proche de 2014 (13,2 milliards) et moins élevé que les prévisions du PLFSS voté fin 2014.

Celui de la seule branche maladie s'élèverait à 7,2 milliards d'euros sur la base d'un Ondam (Objectif national des dépenses de l'assurance maladie) en hausse de 2,05% conformément aux prévisions figurant dans le programme de stabilité des dépenses publiques du printemps alors qu'il avait été fixé à +2,1% dans le PLFSS.

L'Ondam 2015 "sera strictement tenu et nos dernières estimations confirment qu’il n’existe pas de risque particulier sur cet objectif", a déclaré le secrétaire d'Etat au Budget, Christian Eckert, début septembre.

Selon Les Echos, l'essentiel des efforts de baisse des déficits 2016 incombera à l'assurance maladie.

Le programme de stabilité prévoit de limiter l'an prochain l'Ondam à +1,75%, ce qui implique un effort de 3,4 milliards d'euros par rapport à la tendance naturelle de progression des dépenses, a déjà averti l'assurance maladie.
86 de 112 - 24/9/2015 20:33
Carole2016 Messages postés: 129 - Membre depuis: 28/7/2015
Le Fonds Monétaire International a fait part jeudi de ses inquiétudes concernant l'explosion des créances douteuses en Europe, qui ont plus que doublé depuis 2009 pour atteindre 1.000 milliards d'euros et menacent la solidité des banques du continent.

"La crise financière mondiale et la récession qui s'en est suivie ont laissé en héritage des niveaux élevés de créances douteuses" particulièrement dans le sud de la zone euro, assure le Fonds monétaire international dans un rapport.

Selon le FMI, ces prêts à risque pèsent sur le bilan des banques européennes et "immobilisent" des fonds qui pourraient pourtant être notamment utilisés pour "augmenter les prêts" et soutenir l'activité économique.

"La réduction urgente du volume des créances douteuses est, par conséquent, cruciale pour soutenir la progression des crédits, spécialement pour les petites et moyennes entreprises qui sont davantage tributaires des banques pour leur financement", écrit l'institution internationale.

Le FMI pointe toutefois les "obstacles structurels" qui dissuaderaient les banques européennes de s'attaquer à ce problème en effaçant ces créances et en essuyant des pertes. "Les effacements de créances dans les banques européennes sont bien plus faibles qu'aux Etats-Unis", affirme le rapport.

Le Fonds met notamment en cause "une supervision insuffisamment poussée" qui permettrait aux banques d'éviter de s'attaquer à leurs créances douteuses et à les laisser à leur bilan "pour une période bien plus longue que nécessaire".

L'institution appelle donc à "améliorer" la supervision bancaire en Europe pour inverser cette tendance et place ses espoirs dans les mécanismes récemment mis en place dans la zone euro pour y parvenir.
87 de 112 - 28/9/2015 09:23
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
PARIS (Reuters) - Le Fonds monétaire international (FMI) va probablement revoir à la baisse des prévisions de croissance mondiale pour 2015 et 2016 en raison du ralentissement des économies émergentes, déclare Christine Lagarde dans une interview publiée lundi par le quotidien Les Echos.

"Nous sommes dans un processus de reprise dont le rythme décélère", estime la directrice générale du FMI. "Nous observons un basculement entre les pays émergents et les pays développés: les premiers, qui tiraient la reprise mondiale il n'y a pas si longtemps, sont en train de ralentir. Les seconds voient leur élan s'accélérer. Ce phénomène devrait nous amener à réviser en baisse nos prévisions de croissance."

"Un PIB mondial de 3,3% cette année n'est plus réaliste. Une prévision de 3,8% pour l'an prochain non plus. Nous resterons tout de même au-dessus du seuil de 3%", ajoute-t-elle.

Christine Lagarde avait déjà annoncé début septembre que la prévision de croissance du FMI pour 2015 serait "probablement plus faible" que ce que l'institution anticipait en juillet, à savoir 3,3%.

Le FMI doit publier ses prévisions actualisées en octobre.

(Dominique Vidalon, édité par Jean-Stéphane Brosse)
88 de 112 - 30/9/2015 16:39
Carole2016 Messages postés: 129 - Membre depuis: 28/7/2015
Dans une étude Natixis, l'économiste Patrick Artus rappelle que l'on observe depuis le début de l'été 2015 une vague massive d'immigration vers l'Europe, en particulier vers l'Allemagne.

Compte tenu notamment de la situation particulière du marché du travail en Allemagne (vieillissement démographique, plein emploi) et de la nature de l'immigration (personnes plutôt bien qualifiées), l'économiste estime que cette vague d'immigration devrait entraîner : un supplément d'emplois, de croissance et de croissance potentielle (surtout en Allemagne) ; initialement, une hausse des déficits publics ; plutôt une baisse de l'inflation de la zone euro (l'immigration évitant une forte hausse des salaires en Allemagne avec l'insuffisance des ressources en main-d'oeuvre) ; le maintien d'une politique monétaire très expansionniste par la BCE (malgré le supplément de croissance et de déficit public, avec la faiblesse de l'inflation) ; une hausse des marchés d'actions (croissance supplémentaire non inflationniste) ; et enfin une appréciation supplémentaire de l'euro...
89 de 112 - 02/10/2015 15:45
Laboursefacile Messages postés: 13120 - Membre depuis: 03/12/2005
"Dans un contexte économique mondial de croissance modérée, fragile et hétérogène, les performances économiques des pays de la Zone franc en 2014 ont été plutôt favorables", indique vendredi un rapport annuel sur la région qui, outre la France, comprend 15 pays africains.

Ce rapport était présenté à l'occasion de la réunion des ministres de la Zone Franc à Paris avec le ministre des Finances Michel Sapin et ses ses homologues et gouverneurs de banques centrales de la Zone franc.

L'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA: Bénin, Burkina-Faso, Côte d'Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo) a ainsi enregistré une croissance de 6,5%, en sensible progression sur un an, détaille cette étude de la Banque de France.

Dans la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC: Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad), l'économie a effectué un "rebond substantiel", avec une croissance de 4,7%.

Aux Comores, la croissance a en revanche ralenti en 2014 à 2,1%.

Pour l'année en cours, les prévisions sont "mitigées" et "les risques géopolitiques élevés", avance le document.

Point positif: la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest prévoit une croissance du PIB de 6,7% dans l'UEMOA.

En revanche, "avec l'accentuation de la baisse des prix du pétrole, la situation se révèle plus difficile pour les pays exportateurs de la CEMAC": selon la Banque des États de l'Afrique Centrale, "la croissance de l'activité devrait se tasser significativement en 2015, à 2,8%".

Le rapport met en garde contre plusieurs "risques baissiers", comme la "poursuite de la baisse du prix des matières premières et du pétrole", le "durcissement des conditions globales de financement", les "aléas climatiques et sanitaires" et "les risques géopolitiques, très élevés dans la zone sahélienne, et ceux liés à la transition politique dans certains pays".

En 2014, les pays de la Zone franc ont "continué d'enregistrer des déficits budgétaires persistants", note par ailleurs le document.

Pour l'UEMOA dans son ensemble, le déficit s'est établi à 3,4% du PIB en 2014, une évolution qui "reflète en partie la poursuite des programmes d'investissement, mais aussi un certain relâchement dans la maîtrise des dépenses courante".

Le solde budgétaire agrégé au niveau de la CEMAC revient à 1%, une variation qui "résulte avant tout de la baisse des dépenses, tandis que le recul de l'ensemble des recettes d'origine pétrolière, a été pour une bonne part compensé par une augmentation des recettes non pétrolières", indique le document.

Ce raport annuel est établi par le secrétariat du Comité monétaire de la Zone franc - assuré par la Banque de France.
90 de 112 - 27/10/2015 16:21
Carole2016 Messages postés: 129 - Membre depuis: 28/7/2015
Le PIB n’offre qu’une vue partielle de la santé d’un pays. Il donne en effet une vision globale de la création de richesse ignorant par exemple la notion de bien-être ou la répartition de la richesse créée. Depuis plusieurs années, de nombreuses voix s’élèvent d’ailleurs pour dénoncer l’hégémonie du PIB. Et c’est dans ce courant que s’inscrit aujourd’hui le gouvernement.

L’exécutif vient de dévoiler un rapport regroupant 10 indicateurs censés fournir un panorama plus complet de la richesse de la France par rapport aux autres pays européens. L’Argent & Vous a décidé de passer en revue ces 10 indicateurs, en situant à chaque fois le niveau par rapport à la moyenne européenne.

Taux d’emploi (dans la moyenne)

Force est de constater qu’en matière d’emploi, les résultats français sont mitigés. A 64,3%, le taux d’emploi des 15-64 ans est supérieur à celui de la zone euro (63,9%), mais inférieur à celui de l’Union européenne (64,9%). Même chose en ce qui concerne la répartition hommes-femmes. La proportion de femmes ayant un emploi est de 60,9% en France contre 59,6% dans l’UE. Néanmoins, ce résultat ne suffit à masquer le score moins flatteur chez les hommes (67,7% contre 70,1%).

Effort de recherche (mieux)

En 2014, la France a consacré 2,3% du PIB à la recherche, dont les deux-tiers à la charge des entreprises. Sur ce plan, le pays est largement au-dessus de la plupart de ses voisins (1,9% en moyenne). La France bat par exemple le Royaume-Uni (1,6%) et l’Italie (1,3%). L’Allemagne reste toutefois loin devant avec 2,9%.

Dette (moins bien)

Si l’endettement des ménages reste contenu en France (55% du PIB), la dette publique représente en revanche le point noir. A 96% fin 2014, elle était bien au-dessus de la moyenne européenne de 87%. Seuls des pays déjà en difficultés (Portugal, Grèce, Italie) font pire avec plus de 130%.

Espérance de vie en bonne santé (mieux)

La France est ici bien placée. A la naissance, un homme français peut espérer vivre 63 ans en bonne santé, soit 1,5 an de plus que ses voisins européens. Pour les femmes (64,4 ans), l’écart avec le reste de l’Europe est même de 3 ans.

Satisfaction dans la vie (moins bien)

Le cliché du Français éternel insatisfait risque bien de perdurer. De fait, les Français apparaissent moins heureux que leurs voisins. Sur une échelle de 1 à 10, ils évaluent en moyenne leur niveau de satisfaction à 7. C’est à peine en dessous de la moyenne continentale (7). Reste que les pays aux scores inférieurs sont essentiellement ceux qui ont été les plus touchés par la crise (Espagne, Italie). En Allemagne et au Royaume-Uni, l’indice est en revanche de 7,3.

Inégalités de revenus (mieux)

Si la question de la répartition des richesses est un débat récurrent en France, les chiffres montrent que la France est plutôt une bonne élève en la matière. En 2013, les revenus cumulés des 20% de Français les plus riches étaient 4,3 fois supérieurs à ceux des 20% de Français les plus modestes.

Ailleurs en Europe, le rapport moyen est de 5 et grimpe même à 6,3 en Espagne. Le gouvernement note aussi que le multiple a reculé de 0,3 point entre 2012 et 2013 alors qu’il a continué de progresser en Europe.

Pauvreté en conditions de vie (mieux)

Combien de Français ont été en difficultés en 2014 ? D’après le rapport, la proportion est de 12%. Ici, le but n’est pas de mesurer le revenu mais de recenser ceux qui ne peuvent faire face à au moins 3 dépenses parmi une liste de 9, comme l’achat d’une voiture, le financement d’une semaine de vacances par an ou le paiement d’une note de chauffage.

Les Européens ont été beaucoup plus nombreux à se priver en 2014 (19,6%), les Italiens arrivant en tête avec un taux de 24%.

Sorties précoces du système scolaire (mieux)

Une sortie du système scolaire sans diplôme constitue à l’évidence une faiblesse. Ceci étant, l’an passé, seuls 8,5% des 18-24 ans étaient sans diplôme et sans situation de formation. Un score bien meilleur que dans les autres pays de l’Union (11,1%). L’Espagne affichait par exemple un taux de 21,9%.

Empreinte carbone (mieux)

7,5 tonnes de CO2 par habitant contre 9 tonnes en moyenne en Europe : à première vue, la France est bien placée en matière d’empreinte carbone. Mais d’aucuns noteront que cela provient avant tout du fort recours à l’énergie nucléaire.

Artificialisation des sols (moins bien)

L’environnement est une composante du bien-être. Parmi ses critères, le gouvernement a ainsi retenu l’artificialisation des sols, c’est-à-dire la part des sols bâtis ou recouverts. Avec 5,8% de sols construits, la France fait moins bien que l’Europe (4,6%). Notons toutefois qu’ici, la densité de population a une influence directe sur les chiffres. Ainsi, les pays les plus peuplés ont les taux les plus élevés, à l’image des Etats du Bénélux où l’artificialisation dépasse les 10%.
91 de 112 - 28/10/2015 15:25
Carole2016 Messages postés: 129 - Membre depuis: 28/7/2015
S’installer à son compte comme commerçant ou artisan est un rêve, voire un objectif, pour beaucoup de salariés. Mais combien gagne-t-on réellement dans ces professions ? Comme chaque année, la Fédération des centres de gestion agréés (FCGA) vient de publier un palmarès qui donne un aperçu intéressant.

Moins que le Smic dans un cas sur cinq

A partir d’un échantillon de 17.000 entreprises, la FCGA signale qu’en 2014, les artisans et commerçants ont gagné en moyenne 47.000 euros. Un chiffre qui peut apparaître confortable mais qui est tout de même à nuancer.

Il s’agit d’abord d’un résultat courant brut, c’est-à-dire, avant le paiement des cotisations sociales du chef d’entreprise. Il est donc difficilement comparable à un salaire net ou brut, sachant que les cotisations varient en fonction de la profession mais aussi du niveau de revenus. A titre d’exemple, on peut préciser que le résultat courant brut d’un boucher, de 57.600 euros en moyenne, aboutit à un revenu net moyen de 39.900 euros.

La FCGA souligne également que le revenu moyen a fortement baissé en 2014 (-3,4%), notamment du fait d’une activité en recul de 1%, et qu’il masque de très fortes disparités. De fait, alors que 28% des artisans-commerçants ont gagné plus de 51.000 euros (résultat courant) en 2014, 18% n’ont pas dépassé les 17.000 euros, soit le niveau du Smic. Ils n’étaient d’ailleurs que 17% dans ce cas en 2013.

Les professions de santé en tête

Concernant la hiérarchie des professions, les métiers liés à la santé restent largement en tête. En haut du tableau, les pharmaciens ont perçu en moyenne 181.500 euros en 2014 (avant cotisations) et les opticiens 81.300 euros. Ambulanciers et prothésistes dentaires suivent avec respectivement 71.700 euros et 66.800 euros.

En excluant les professions de santé, le revenu moyen des commerçants-artisans tombe d’ailleurs à 39.000 euros. Il faut toutefois remarquer que si elles restent devant, les professions de santé ont vu leurs revenus reculer en 2014 : de 0,6% pour les pharmaciens à 8,4% pour les opticiens.

Du mieux dans les métiers de bouche

L’alimentaire a connu une tendance plus favorable l’an passé avec des revenus en progression de 1,3%. Les charcutiers ont par exemple gagné 5,1% de plus qu’en 2013 avec un revenu moyen de 51.900 euros.

Des professions peu rémunératrices en bas de tableau

Notons enfin que loin des professions de santé ou de certains commerces alimentaires, beaucoup de professions offrent des revenus bien plus faibles. Ainsi, un coiffeur à domicile a gagné en moyenne 17.700 euros en 2014, soit 10 fois moins qu’un pharmacien. Les toiletteurs pour animaux ont fait à peine mieux avec 19.200 euros. Parmi les professions qui ont gagné moins de 30.000 euros en moyenne en 2014, on trouve également les fleuristes, les blanchisseurs ou les photographes.
92 de 112 - 19/11/2015 19:36
Laboursefacile Messages postés: 13120 - Membre depuis: 03/12/2005
Le moral des patrons de PME et d'ETI (entreprises de taille intermédiaire) continue de progresser. D'après le dernier Observatoire OpinionWay-Banque Palatine-Challenges publié jeudi, la confiance des patrons concernant leur propre entreprise atteint son meilleur niveau, à 82%. Le chiffre est moins bon en ce qui concerne la confiance dans l'économie française (44%), mais elle progresse de huit points "et culmine à un niveau jamais atteint depuis l'été 2011", écrivent les auteurs de cette étude. Concernant l'économie mondiale, le moral est bon pour à 55% des sondés (+8 points).

Du mieux sur l'activité

Interrogés sur leurs prévisions de croissance, les dirigeants voient également une embellie. Ainsi, 85% d'entre eux prévoient de maintenir ou augmenter leur chiffre d'affaires, soit une hausse de 6 points. Ils sont 52% à anticiper une stabilité (+9 points), alors que les prévisions de hausse ou de baisse de l'activité perdent du terrain (-3 points ; -5 points).

Plus d'embauches

Sur le plan des prévisions d'embauches, "les PME-ETI envisagent majoritairement de maintenir le nombre de leurs salariés (78%), et notamment le nombre de cadres (85%)", écrivent les auteurs de cette étude. Le solde positif pour l'emploi des salariés s'accentue : 16% prévoient d'augmenter le nombre de salariés (+ 2 points) vs 6% prévoyant de le réduire (-3 points), soit un solde de +10 points (5 points de plus qu'en octobre dernier). Pour les cadres, il est également positif avec 9% de prévisions d'augmentation contre 6% d'intentions de réduction.
93 de 112 - 23/11/2015 20:15
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le budget de la France pour 2016 sera-t-il dans les clous, malgré les annonces de dépenses supplémentaires en matière de sécurité, après les attentats du 13 novembre ? "Aujourd'hui, nous allons discuter des projets de budget de la France et de la Belgique (...) Ils sont globalement conformes et il n'y a donc pas d'urgence à prendre une décision maintenant", a déclaré lundi le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem. François Hollande a annoncé notamment la création de 8.500 postes dans les administrations de l'Etat, pour une enveloppe estimée par les ministre des Finances Michel Sapin à plus de 600 millions d'euros. "Le pacte de sécurité l'emporte sur le pacte de stabilité", a argumenté le président français.

Dans les clous ?

"C'est l'un des points que la Commission peut évaluer ultérieurement pour déterminer s'il s'agit de circonstances exceptionnelles", a poursuivi Joeroen Dijsselbloem. "Ce sera fait avec le recul nécessaire et la question n'est pas vraiment pertinente pour le moment. Cela pourrait devenir pertinent lorsque nous reviendrons sur les budgets dans un an", a-t-il ajouté. Le ministre néerlandais des Finances a relevé que les dépenses supplémentaires annoncées par la France pourraient ne pas avoir d'impact significatif sur son budget. "Les sommes que j'ai entendues jusqu'à présent de la part des pays qui engagent des dépenses supplémentaires pour la sécurité ne sont pas telles que leurs budgets sortent structurellement des clous", a dit le président de l'Eurogroupe.
94 de 112 - 25/11/2015 09:27
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
PARIS (Reuters) - La confiance des ménages est restée stable en novembre en France même si même leurs craintes concernant le chômage sont en forte baisse et s'inscrivent à leur plus bas niveau depuis juin 2011, selon les données publiées mercredi par l'Insee.
95 de 112 - 25/11/2015 21:07
Laboursefacile Messages postés: 13120 - Membre depuis: 03/12/2005
Si d’après l’Insee, les Français restent prudents face à l’opportunité d’épargner, on peut imaginer qu’ils ont en tête le Livret A et son taux au plancher. Car force est de reconnaître que les ménages alimentent toujours certains supports d’épargne, comme l’assurance-vie.

D’après les chiffres de l’Afa, l’assurance-vie a encore fait le plein le mois dernier avec une collecte nette de 1,6 milliard d’euros. Au cumul de l’année, la barre des 20 milliards est déjà atteinte ou presque, avec un compteur à 19,9 milliards d’euros.

22,5 milliards d’euros versés sur les unités de compte

De mois en mois, les publications en deviennent d’ailleurs monotones. Mais une lecture plus détaillée fait tout de même apparaître quelques tendances intéressantes. La principale concerne les unités de compte (UC). Depuis quelques mois, alors que les fonds en euros sont sous pression, les professionnels mettent l’accent sur ces supports plus risqués mais aussi plus rémunérateurs. Or, force est de constater que les épargnants se montrent réceptifs.

Sur des versements bruts de 10,9 milliards d’euros le mois dernier, les UC ont bénéficié de 2,2 milliards d’euros de cotisations, soit 20,2% du total. Elles confirment ainsi les résultats constatés au cours des derniers mois. D’ailleurs, sur l’année, la part de versements consacrés aux UC est similaire (22,5 milliards sur 111,1 milliards, soit 20,2%).

Les fonds en euros minoritaires dans la collecte nette

Bien sûr, les plus critiques noteront que l’assurance-vie en euros reste largement majoritaire en ce qui concerne les versements. Néanmoins, il faut aussi souligner qu’en retour, les UC ne représentent qu’une petite partie des prestations servies par les assureurs (rachats)… environ 12,5% selon nos calculs.

En conséquence, comme le souligne l’Afa, les UC sont devenues récemment majoritaires dans la collecte nette (cotisations moins prestations). Sur les 10 premiers mois de 2015, les UC ont bénéficié d’une collecte nette de 11,1 milliards d’euros, soit 55,8% de l’ensemble de la collecte nette.
96 de 112 - 03/12/2015 18:33
Laboursefacile Messages postés: 13120 - Membre depuis: 03/12/2005
Les secteurs de la culture et de la création (11 au total) ont généré 2.250 milliards de dollars de revenus en 2013, soit 3% du PIB mondial, montrent les résultats du premier panorama réalisé par le cabinet Ernst & Young et présenté à l'Unesco. Dans le détail, la télévision génère 477 milliards de dollars, devant les arts visuels (391 milliards) et les journaux / magazines (352 milliards). Les "ICC" emploient par ailleurs 29,5 millions de personnes, soit 1% de la population active mondiale, dont 6,73 millions dans les arts visuels; 3,98 millions dans la musique et 3,67 millions dans le secteur des livres.

L'Asie-Pacifique en tête

Générant 743 milliards de dollars de revenus et 12,7 millions d'emplois, l'Asie-Pacifique est le premier marché des industries créatives et culturelles. "Elle abrite de grands acteurs du milieu, comme Tencent, le système de messagerie instantanée le plus utilisé en Chine, alors que le journal japonais Yomiuri Shinbun est le plus vendu au monde (10 millions d'exemplaires imprimés par jour). Par ailleurs, l'industrie du livre indien est devenu le 10ème marché mondial en 2014, peut-on lire dans l'étude.

L'Europe se situe en deuxième position (709 milliards de dollars, 7,7 millions d'emplois), devant l'Amérique du Nord (620 milliards, 4,7 millions d'emplois), grâce à un solide héritage historique. Ainsi, sept des dix musées les plus visités au monde sont implantés sur le Vieux continent. Londres est le premier marché de l'art, alors que la société française Publicis est un acteur majeur du marché de la publicité. Enfin, les ICC de l'Amérique Latine ont totalisé 124 milliards de dollars de revenus et 1,9 million d'emplois, contre 58 milliards de dollars et 2,4 millions de postes en Afrique et le Moyen-Orient.

Les ICC, 1er contributeur de l'économie numérique

Le poids économique de ces industries est d'autant plus important que les ventes de l'électronique et les dépenses de télécommunications sont tributaires des biens culturels, fait valoir l'étude. "De nouvelles formes de contenus et des plates-formes numériques ont émergé pour stimuler la créativité et l'innovation en ligne. Par conséquent, le contenu culturel, produits et les services ont un impact direct sur les ventes d'appareils électroniques utilisés pour les apprécier (tablettes, e-lecteurs, TV, DVD)", expliquent les auteurs. Les smartphones et tablettes constituent par exemple l'avenir du jeu vidéo, notamment en Asie-Pacifique. En outre, en 2013, les biens culturels digitaux ont constitué la première source de revenus de l'économie numérique (66 milliards de dollars).
97 de 112 - 04/12/2015 07:45
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Malgré une légère amélioration, la conjoncture économique de la France ne devrait pas permettre de relever le SMIC au-delà du minimum prévu par la loi. Ainsi, pour la 4ème année consécutive, le gouvernement ne devrait pas donner de "coup de pouce" au salaire minimum légal au 1er janvier prochain, selon des sources citées jeudi soir par le site internet du quotidien 'Les Echos'.

La décision officielle sera annoncée le 14 décembre, devant la Commission nationale de la négociation collective (CNNC) mais "il n'y pas de débat", ont précisé ces mêmes sources.

Près de 1,7 million de salariés étaient rémunérés au SMIC fin 2014, ce qui représentait 11,1% des salariés du secteur concurrentiel. Cette année, le gouvernement devrait suivre une nouvelle fois la recommandation du groupe d'économistes chargés depuis sept ans d'émettre un avis consultatif sur la hausse du SMIC.

Or dans leur dernier rapport, finalisé le 30 novembre, ces experts ont souligné que "même si le chômage tend à se stabiliser, le futur reste encore très incertain" et ce n'est donc "pas le moment d'ajouter à l'incertitude en cherchant à accélérer dès à présent la hausse des salaires".

Une hausse probable de 0,55% au 1er janvier, soit +9 euros brut par mois

Si cette hypothèse se confirme, la revalorisation du SMIC devrait se limiter à l'inflation des ménages les plus pauvres (le premier quintile de la distribution des niveaux de vie), complétée de la moitié des gains de pouvoir d'achat du salaire horaire de base des ouvriers et des employés (SHBOE), selon la formule légale en vigueur. A fin septembre, l'inflation du premier quintile était nulle, depuis le début de l'année comme sur douze mois glissants. A fin octobre, le SHBOE progressait de 1,2% sur un an, avec une inflation globale à 0,1%.

Si ces tendances se confirment sur les dernières semaines de l'année, le SMIC serait automatiquement revalorisé de 0,55%, après +0,8% en janvier 2015, calculent 'Les Echos'. Le SMIC horaire brut passerait alors de 9,61 euros aujourd'hui, après arrondi, à 9,67 euros à compter du 1er janvier. Pour un salarié à temps plein, il atteindrait 1.466 euros brut par mois, soit 9 euros de plus qu'aujourd'hui.
98 de 112 - 14/12/2015 19:54
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
9,67 euros par heure, soit 1.466,62 euros bruts par mois. Tel sera le niveau du Smic en janvier prochain. Par rapport au barème actuel (9,61 euros par heure), la hausse sera de 0,6%, comme l’a annoncé officiellement la ministre du Travail, Myriam El Khomri.

Sans surprise, l’exécutif a décidé de ne pas accorder de coup de pouce « compte tenu de ses effets sur le coût du travail et donc de l’emploi ». Il en est donc resté à la stricte application de la formule, du moins à première vue.

Un petit écart par rapport à la formule

En effet, ce chiffre de 0,6% ne correspond pas exactement à celui de 0,5% calculé précédemment par L’Argent & Vous. Rappelons que la formule consiste à prendre l’inflation des 20% de ménages les plus modestes et à ajouter la moitié du gain de pouvoir d’achat du salaire de base des ouvriers et employés (SHBOE).

Avec une inflation de -0,1% à fin novembre et un gain de pouvoir d’achat de 1,2% pour le SHBOE à fin septembre (dernières données disponibles), le Smic aurait dû progresser de 0,5%, comme nous l’avons estimé, et non de 0,6%.

Pas de perte de pouvoir d’achat

La différence tient en fait à une décision du gouvernement. « Nous avons décidé de ne pas tenir compte de la baisse de l’indice des prix dans la détermination de la revalorisation du Smic », a indiqué Myriam El Khomri.

Notons en tout cas, comme l’a montré notre analyse récente, qu’en dépit de l’absence de coup de pouce depuis juillet 2012, le Smic n’a pas perdu en pouvoir d’achat au cours des dernières années.
99 de 112 - 16/12/2015 12:33
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Dans le cadre d'une enquête sur la famille en France, l'Institut national de la statistique a évalué "l'effort social de la Nation en faveur des parents" c'est à dire le "montant des dépenses sociales qui leur sont consacrées au titre de la politique familiale". En 2013, il était compris entre 75 et 94 milliards d'euros selon les hypothèses retenues, ce qui correspond à envrion 4% du PIB.

Les prestations familiales (48,7 milliards d'euros) constituent le premier poste de dépenses. Viennent ensuite les droits familiaux de retraite (18,4 milliards d'euros), comme la majoration de pension pour les parents ayant élevé plus de trois enfants. Enfin, les dépenses fiscales représentent de 1,5 à 15,6 milliards d'euros de cet effort "selon qu'elles intègrent ou non l'effet de certains dispositifs dont le quotient familial".

Les prestations réduisent les écarts de niveau de vie

L'enquête de l'INSEE montre que les transferts sociaux permettent de rétablir un peu d'équité entre les ménages français. En 2014, six foyers allocataires sur dix sont des familles avec enfant(s) et parmi elles, 27% sont monoparentales et 70% comportent au moins deux enfants. Le montant moyen des prestations versées par les CAF est de 453 euros par mois environ. Des mécanismes de redistribution s'y ajoutent, permettant une amélioration du niveau de vie annuel médian de certaines familles. A titre d'exemple, il est de 13.089 euros pour une famille monoparentale. Après redistribution, il s'établit à 15.036 euros.

De même, le taux de pauvreté recule fortement, après redistribution, passant de 37,1% à 21% pour une famille monoparentale avec un enfant et de 40,6% à 21,1% pour un couple avec trois enfants ou plus. Il faut dire que, logiquement, le niveau de vie moyen des familles monoparentales est moins élevé que celui des familles dites "traditionnelles" (1.200 euros mensuels contre 1.900 euros). Les familles recomposées "occupent une situation intermédiaire mais relativement proche de celle des familles "traditionnelles" (1.660 euros).
100 de 112 - 29/12/2015 17:41
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
La confiance du consommateur américain s'est nettement améliorée en décembre, alors qu'elle était tombée le mois précédent au plus bas depuis plus d'un an.

L'indice de l'organisation patronale Conference Board la mesurant est ressorti à 96,5 sur ce mois-ci contre 92,6 en novembre et 93,8 attendu par les économistes interrogés par Reuters.

L'indice de novembre était ressorti à 90,4 en première estimation, ce qui correspondait à son niveau le plus bas depuis septembre 2014.

Les sous-indices du sentiment du consommateur sur la situation présente et sur celle à venir progressent eux aussi, à 115,3 et 83,9 respectivement contre 110,9 (révisé de 108,1) et 80,4 (révisé de 78,6).
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