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Les prix du pétrole retombent aux niveaux d’avant le conflit Israël-Iran en attendant les décisions de production de l’OPEP+

Fiona Craig
01 Juillet 2025 11:06AM

Les prix du pétrole ont chuté mardi pour atteindre leur plus bas niveau en trois semaines, revenant aux niveaux observés avant le récent conflit entre Israël et l’Iran. Cette baisse est due à un apaisement des inquiétudes concernant les perturbations d’approvisionnement et à l’anticipation d’une augmentation de la production de l’OPEP et de ses alliés.

Le brut Brent pour livraison en septembre a reculé de 0,3 %, à 66,57 dollars le baril, tandis que les contrats à terme sur le West Texas Intermediate ont également baissé de 0,3 %, s’établissant à 63,64 dollars le baril à 21h17 ET. Les prix du Brent ont atteint leur niveau le plus bas depuis le 11 juin, juste avant le début des hostilités au Moyen-Orient.

Un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran semble tenir, contribuant à apaiser les marchés pétroliers.

L’attention des investisseurs se tourne désormais vers l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires, connus sous le nom d’OPEP+, qui devraient se réunir plus tard cette semaine. Le groupe devrait poursuivre le retrait progressif des réductions de production en vigueur depuis deux ans.

Des rapports récents indiquent que l’OPEP+ prévoit d’augmenter sa production d’environ 411 000 barils par jour en août, après des hausses similaires en mai, juin et juillet. Cela porterait l’augmentation totale pour 2025 à environ 1,78 million de barils par jour. Cependant, cette hausse reste inférieure au volume des réductions appliquées par l’alliance ces deux dernières années.

Cette augmentation prévue signale un virage vers une hausse des approvisionnements, en réponse à la pression exercée par la faiblesse persistante des prix du pétrole. Les principaux producteurs de l’OPEP+, dont l’Arabie Saoudite et la Russie, souhaitent également maintenir la discipline au sein du groupe pour éviter une surproduction qui pourrait faire baisser davantage les prix.

Par ailleurs, les marchés restent nerveux à propos des politiques commerciales américaines, avec l’échéance du 9 juillet fixée par le président Donald Trump pour conclure de nouveaux accords commerciaux qui approche. Lundi, Trump a critiqué le Japon pour ses pratiques d’importation de riz et a suggéré que les négociations commerciales avec Tokyo pourraient être interrompues.

Le secrétaire au Trésor américain Scott Bessent a également averti que, malgré les négociations en cours, certains pays — dont le Japon et l’Inde — pourraient être soumis à des tarifs douaniers supérieurs à 20 %. Cela a suscité des craintes que l’escalade des tensions commerciales freine la croissance économique mondiale et, par conséquent, réduise la demande de pétrole.