Casino Guichard Perrachon (CO) Forum

PARIS (Reuters) - Une "class action" (actions de groupe) a été lancée aux Etats-Unis contre Cnova, filiale de Casino cotée au Nasdaq, pour divulgation d'informations trompeuses.Les plaignants reprochent au spécialiste du e-commerce de ne pas avoir prévenu le marché, entre son introduction en Bourse et le 18 décembre 2015, d'une série de défaillances ayant conduit à une surestimation de ses ventes et de ses résultats, selon le document déposé par le cabinet Glancy Prongay & Murray auprès d'un juge de l'Etat de New York.L'entreprise n'a pas fait savoir, selon eux, "que ses ventes étaient surestimées; qu'elle n'avait pas déprécié correctement la valeur de certains stocks; qu'il y avait des écarts importants dans l'évaluation des produits retournés ou abîmés; que les comptes étaient donc surestimés et que les communiqués financiers sur ses opérations et ses perspectives étaient faux et trompeurs".Interrogé Cnova - dont les deux grands actifs sont CDiscount, un des leaders du e-commerce non alimentaire en France, et le brésilien Nova Pontocom - a fait savoir que "ces plaintes sont loin d'être déclarées recevables"."Cnova rejette fermement toutes ces allégations et entend se défendre vigoureusement", a déclaré une porte-parole du groupe.Le chiffre d'affaires de Cnova est passé dans le rouge au quatrième trimestre (-5,9% à change constants), plombé par une chute de 20% de son activité au Brésil.Le 18 décembre 2015, le groupe a annoncé lancer "une revue sur des irrégularités commises dans la gestion de ses stocks" au Brésil. Le 12 janvier 2016, il a révélé une surestimation possible de son chiffre d'affaires d'environ 30 millions d'euros et annoncé une dépréciation liée à l'évaluation des produits abîmés ou retournés, se soldant par une provision de 30 à 35 millions d'euros.Il a également annoncé une provision complémentaire liée à des dettes fournisseurs non comptabilisées.Introduite à 7,00 dollars par action en novembre 2014 sur le marché américain, l'action Cnova ne valait plus que 2,31 dollars jeudi en clôture du Nasdaq.Alors que l'opération pouvait sembler compromise par une très forte volatilité sur les marchés et par la détérioration de l'économie brésilienne, Casino l'avait lancée, contraint de réviser en forte baisse le prix d'introduction et de limiter la part de flottant proposée aux investisseurs. Le directeur général de Cnova Brésil, qui était également co-directeur général de l'ensemble du groupe Cnova NV, vient de démissionner. Il sera remplacé à la mi-février au Brésil. Emmanuel Grenier, co-directeur général de Cnova prendra, seul, les rênes du groupe. (Pascale Denis, édité par Jean-Michel Bélot)

La pression est encore montée d'un cran sur Casino, menacé par l'agence de notation Standard & Poor's d'une dégradation de sa dette en catégorie spéculative malgré de nouvelles cessions d'actifs décidées la semaine dernière pour accélérer son désendettement. S&P a placé sous surveillance négative les notes de crédit de Casino, menaçant de faire passer sa dette, actuellement notée BBB-, dans la catégorie des obligations à haut risque pour cause de forte dégradation des résultats du groupe au Brésil et de contraintes financières liées à un endettement élevé et à une structure complexe. Cette annonce a fait replonger le titre, qui a décroché de 8,44% à 36,655 euros en clôture, accusant une chute de 13,58% depuis le début de l'année, après un plongeon de 45% en 2015. La capitalisation de Casino représente désormais moins d'un quart de celle de son grand rival français Carrefour. La dette obligataire de Casino a aussi été lourdement sanctionnée tandis que la prime sur le swap de défaut de crédit (CDS) à cinq ans a bondi de 100 points de base à 535 points, correspondant à une probabilité implicite de défaut à cet horizon de 36%. Un spécialiste de la dette à haut rendement d'un fonds spéculatif a estimé que l'initiative de S&P était "clairement destinée à tenir compte des faiblesses identifiées dans le rapport de Muddy Waters". L'enjeu est majeur pour Casino qui "doit garder la confiance de toutes les parties prenantes et notamment des agences de notation", soulignent les analystes de Natixis. Pour y parvenir, le distributeur devra faire la preuve de sa capacité à redresser sa rentabilité en France et obtenir de bons prix pour ses actifs asiatiques promis à la vente. S&P EN ÉCHO À MUDDY WATERS Casino, qui a probablement trois mois - les 90 jours d'examen de S&P - pour procéder à ces cessions, a répondu lundi être "attaché à son statut d'émetteur 'investment grade'". Le groupe assure que "l'amélioration de ses performances opérationnelles attendue en France en 2016 et l'ampleur du programme de cessions engagé sont des éléments importants qui renforceront sa structure financière". S'il perdait sa notation actuelle, sa charge financière supplémentaire pourrait atteindre environ 100 millions d'euros en année pleine, selon des analystes. Ceux de Bernstein estiment que, dans ce cas, le bénéfice par action pourrait chuter de 10% en 2016 et en 2017, avec un impact potentiel négatif de 4,00 euros sur le cours de Bourse. L'agence S&P, qui avait confirmé il y a un mois la note de solidité financière de Casino est revenue sur son appréciation malgré de nouvelles cessions d'actifs annoncées par le groupe. Faisant écho aux critiques du fonds américain Muddy Waters, S&P épingle aussi les contraintes financières liées à la structure de détention de Casino et les besoins de remontée de dividendes nécessaires au service de la dette de sa maison-mère, Rallye, dont les dettes dépassent aujourd'hui le montant de ses actifs. Rallye détient 48,4% de Casino et dépend de ses dividendes pour rembourser une dette nette de 2,4 milliards d'euros. Sur ce point, Casino s'est voulu rassurant, indiquant que les "covenants" bancaires de Rallye n'étaient pas liés au cours de Bourse de Casino ou à sa notation financière, alors que certains investisseurs estimaient que l'accélération des cessions pouvaient être dictée par de telles clauses. CASCADE DE HOLDINGS Aucun chiffre n'est disponible concernant les autres entités de la cascade de holdings, Foncière Euris, Finatis et Euris, holding de tête non côté du PDG du groupe, Jean-Charles Naouri. Muddy Waters, dans un courriel adressé à Reuters, s'est félicité de voir S&P reconnaître le "conflit d'intérêt" entre Casino et Rallye, indiquant que "la trésorerie devrait être affectée au remboursement de la dette de Casino qui atteint 7,55 milliards d'euros. Mi-décembre, Muddy Waters avait jugé Casino "dangereusement endetté" et estimé que son ingénierie financière complexe masquait une forte détérioration de ses activités. En réponse, Casino a défendu son modèle et sa structure financière, disant s'attendre à une nette amélioration de ses résultats en France et disposer des ressources pour ses remboursements au-delà de 2017. Mis sous pression par son décrochage en Bourse en 2015 lié à ses contre-performances au Brésil et en France, Casino a dévoilé en décembre un plan de désendettement de 2,0 milliards d'euros, avant de réviser une nouvelle fois à la baisse ses prévisions de résultats 2015 le 14 janvier. Contre toute attente, il a, le même jour, annoncé la cession de sa très rentable filiale Big C en Thaïlande - alors qu'il prévoyait il y a seulement un mois de faire entrer des investisseurs minoritaires dans ses galeries commerciales - afin de porter à 4,0 milliards d'euros son programme de désendettement. Cette décision, motivée selon Casino par les marques d'intérêt reçues pour sa filiale, constitue aux yeux des analystes de Raymond James "probablement le prix à payer pour mettre fin aux spéculations sur un risque de défaut". BigC, détenue à 58% par Casino, constitue de l'avis général la pépite du groupe valorisée à quelques 4,7 milliards d'euros. Carson Bock (Muddy Waters) a quant à lui déclaré à Reuters que "ce changement de programme laisse penser que Casino est désespéré".

Les déclarations de positions vendeuses publiées ce mardi par l'AMF montrent que le hedge fund américain Darsana Capital Partners, récemment signalé sur Casino, a augmenté sa position à 0,64% du capital le 11 janvier contre 0,55% du capital le 8 janvier. Le hedge fund britannique Marshall Wace a lui aussi majoré sa position "short" sur Casino, de 1,33% du capital le 4 janvier à 1,41% du capital le 11 janvier.

Les déclarations de positions vendeuses publiées ce lundi par l'AMF montrent un nouvel intervenant sur Casino. Le hedge fund américain Darsana Capital Partners a déclaré détenir 0,55% du capital de Casino en position "short" en date du 8 janvier.

Alors que le Groupe Casino tente de répliquer à l'attaque frontale de Muddy Waters Capital de la semaine dernière, le titre cède de nouveau 2% à 43 euros ce lundi. "Le rapport de Muddy Waters Capital contient un certain nombre d'allégations inexactes et trompeuses dans le but d'affecter négativement la valeur des actions et des instruments de dette de Casino au bénéfice de son auteur qui, selon ses propres mots, doit être considéré comme ayant "une position à la vente sur toutes les actions [...] et les obligations couvertes [par son rapport], et se trouve en mesure de réaliser d'importants profits au cas où le prix des unes comme des autres baisserait" explique le groupe de distribution. "Casino, dans un document de 7 pages, répond au rapport de Muddy Waters Capital" souligne Natixis qui estime que "le principal élément nouveau est une guidance d'EBIT pour la France pour 2016 à 500 ME, contre 363 ME et 396 ME en 2014". Le broker ne change pas pour autant d'avis sur le dossier (Neutre) et continue de viser un cours cible de 53 euros.

Casino Guichard (EU:CO) Graphique Intraday de l'ActionAujourd'hui : Lundi 21 Décembre 2015(CercleFinance.com) - Le 17 décembre, après avoir pris d'importantes positions à la vente, Muddy Waters Capital a publié un rapport attaquant la stratégie du Groupe Casino, sa solidité financière et sa valorisation à long terme. ' Le rapport de Muddy Waters Capital contient un certain nombre d'allégations inexactes et trompeuses dans le but d'affecter négativement la valeur des actions et des instruments de dette de Casino ' indique le groupe.Le Groupe Casino confirme des éléments importants. Il bénéficie d'une dynamique opérationnelle solide, tirée en particulier par l'accélération de la reprise de ses activités françaises. Le développement d'immobilier commercial et sa monétisation constituent une composante structurelle et créatrice de valeur des activités du Groupe Casino.Le plan de désendettement du Groupe Casino est pleinement cohérent avec sa stratégie à long terme. La liquidité de Casino est très bonne et couvre confortablement tous ses remboursements de dette à venir au-delà de 2017.La structure financière du Groupe Casino est solide ; S&P et Fitch ont très récemment confirmé le statut ' investment grade ' de Casino. La méthodologie de S&P repose sur des analyses et des ajustements standards appliqués à tous les émetteurs.Le Groupe Casino applique strictement les normes comptables internationales et ses comptes sont certifiés par ses commissaires aux comptes. En outre, ses principales filiales sont cotées et supervisées par leur régulateur et autorité de marché respectifs.Le Groupe Casino a pour politique de ne pas commenter les valorisations réalisées par des tiers. Toutefois, Casino note que la moyenne des valorisations cibles du consensus de 23 analystes couvrant Casino s'élève à 55E au 18 décembre 2015. Le Groupe Casino bénéficie d'une dynamique opérationnelle solide, tirée en particulier par l'accélération de la reprise de ses activités françaises.' Le redressement des activités de distribution du Groupe Casino en France s'est accéléré au 2ème semestre 2015 et se traduit par de bons résultats en termes de part de marché ' indique le groupe.Casino rejette fermement les arguments formulés par Muddy Waters Capital. Le Groupe Casino bénéficie d'une dynamique commerciale et d'une structure financière solides. Le Groupe est confiant dans ses perspectives et dans sa capacité à créer de la valeur pour ses actionnaires.

(CercleFinance.com) - Avant hier, les analystes londoniens de Nomura ne faisaient pas preuve d'un enthousiasme délirant pour l'action Casino. Mais malgré le ?choc Muddy Waters?, qui la vend à découvert en visant 6,91 euros, ils ont confirmé leur conseil neutre ce matin. Pas de passage à la vente, donc. Et ils se déclarent toujours 'à l'aise' avec leur objectif de cours de 53 euros. A la Bourse de Paris, l'action Casino, qui s'est effondrée hier de 11,5%, perd encore 1,6% à 42,6 euros. Les 15 et 16 décembre, Muddy Waters, société américaine spécialisée dans la recherche et la vente à découvert de ce qu'elle estime être des ?canards boiteux? boursiers, a pris des positions 'short' sur les titres Rallye et Casino. Grosso modo, 1% de leurs capitaux respectifs. Puis le 17 décembre, Muddy Waters a rendu publique une note de recherche affirmant que la ?cascade de holdings Naouri? publiait des comptes ne reflétant pas leur réalité financière, que les résultats consolidés étaient trop importants relativement aux participations effectives, et donc que les ratios de résultat / dette réels seraient beaucoup plus élevés que ceux officiellement publiés. Bref, ces sociétés ne sont pour Muddy Waters qu'une sorte d'entreprise de cavalerie financière. Ses (London: 0MZL.L - actualité) objectifs de cours : 6,91 euros sur Casino, et zéro sur Rallye.Bien que peu offensifs sur l'action Casino, les analystes de Nomura ont tenu à répondre à certains des points soulevés par Muddy Waters. Dans des notes antérieures, Nomura a déjà évoqué les problèmes posés par la répartition de la dette et la consolidation des résultats au sein de la cascade de holdings. Le bureau d'études avait ainsi calculé qu'au niveau de la maison mère, le ratio était de six fois la dette nette / EBITDA. Dans sa note, Muddy Waters évoque un ratio de 8,9 fois. 'Toutefois', indique Nomura, 'nous en avons conclu que cette dette ne poserait probablement pas de problème, précisément car Casino dispose d'un grand nombre d'options en vendant certains de ses nombreux actifs', indique la note. 'Rien dans le rapport de Muddy Waters n'est de nature à changer notre opinion sur ce point', affirme Nomura. Enfin, l'objectif de cours de Muddy Waters, moins de 7 euros, leur semble toujours sans rapport avec le leur : 53 euros, obtenu en valorisant la somme des parties.

Après la note "dévastatrice" de Muddy Waters sur le groupe Casino, le distributeur français a décidé de réagir, dénonçant "la volonté manifeste" de la société d'investissement américaine de nuire au groupe, à ses salariés et à ses actionnaires. Pour la société française, "ce rapport à charge comporte des allégations grossièrement erronées auxquelles le groupe apportera des réponses circonstanciées."Face à ces attaques, Casino a également décidé de saisir l`Autorité des Marchés Financiers et "se réserve la possibilité de faire valoir ses droits devant les tribunaux, y compris devant les juridictions pénales."Retrouvez cet article sur Tradingsat.com

(CercleFinance.com) - Terrible coup de bambou pour Casino Guichard, dont l'action s'effondre de 10?1% ce jeudi en début d'après-midi après une diatribe de l'investisseur activiste Carson Block, qui dirige le hedge funds Muddy Waters.Relayé par Bloomberg, en attendant peut-être une réaction de l'intéressé, son point de vue peu amène sur le distributeur pèse également sur Rallye, dont l'action dégringole pour sa part de 10,8%.Et pour cause : Carson Block valorise actuellement Rallye... au niveau zéro (!) Concernant Casino, l'activiste estime par ailleurs que les difficultés de ses activités de distribution sont devenues criantes, en sus d'une dette jugée considérable. En termes chiffrés, Carson Block attribue à Casino une valorisation de 6,91 euros, c'est-à-dire à des années-lumière du cours actuel d'environ 44,2 euros.Rappelons que le problème de la dette de Casino n'est pas neuf et que le groupe s'y est attaqué il y a quelques jours à peine à travers l'annonce du déploiement prochain d'un plan de désendettement de plus de 2 milliards d'euros. Celui-ci consistera en des opérations immobilières et de cessions d'actifs non stratégiques (notamment celle de toutes les activités du groupe au Vietnam), avec de surcroît un axe de valorisation du patrimoine immobilier du distributeur à travers l'entrée d'investisseurs dans ses activités immobilières en Thaïlande et en Colombie.'Le but dudit plan est de réduire le levier financier de Casino et de maintenir la notation du groupe à 'BBB-', c'est-à-dire en catégorie d'investissement, selon nous', avait décrypté Natixis (Paris: FR0000120685 - actualité) dans une note de recherche diffusée hier.Pour autant, 'on ne sait rien de la valorisation précise des actifs, du calendrier des cessions, de l'éventuelle utilisation du produit et de la dilution qui sera mécaniquement induite sur le bénéfice net par action', avait tempéré le broker, lequel a néanmoins maintenu son 'rating' neutre et son objectif de cours de 53 euros.Il reste que la structure financière, mais aussi les difficultés de sa filiale brésilienne et la baisse de ses cash-flows en France, ont largement pesé sur le titre cette année. Celui-ci accuse maintenant un repli de plus de 42% depuis le 1er janvier.(G.D.)

Le titre Casino (CO.FR) chute de 10,3% à 43,96 euros jeudi alors que les analystes de la société de recherche financière Muddy Waters ont publié un rapport très critique sur le groupe de distribution dans lequel ils estiment la société "surévaluée" et "mal comprise" par les investisseurs. Pour Muddy Waters, les comptes publiés par Casino ne permettent pas de comprendre la véritable santé financière du disbributeur jugée "précaire" par l'intermédiaire financier. Muddy Waters estime que l'action Casino, dont il recommande la vente à découvert ("short"), vaut seulement 6,91 euros. Contactée par Dow Jones Newswires, Casino n'était pas en mesure d'apporter un commentaire dans l'immédiat. Dans son rapport, Muddy Waters précise qu'il est en position de vente à découvert sur le titre, ce qui lui permettra de réaliser des "gains significatifs" en cas de chute de l'action. (yann.morellyalcover@wsj.com) ed: ECH (END) Dow Jones Newswires December 17, 2015 08:51 ET (13:51 GMT)

Le plan de désendettement annoncé par Casino (CO.FR), qui vise à réduire la dette de plus de 2 milliards d'euros en 2016, va permettre de lever les craintes qui pesaient sur la structure financière du distributeur et devrait permettre une forte hausse de l'action mercredi, estime Kepler Cheuvreux. La société de Bourse réitère sa recommandation "conserver" sur le titre, avec un objectif de cours de 50 euros. L'action Casino a clôturé mardi à 46 euros. (ambroise.ecorcheville@wsj.com) ed: VLV (END) Dow Jones Newswires December 16, 2015 02:58 ET (07:58 GMT)

Publié le 16/12/2015 à 09h14(Boursier.com) — Casino (+7%) et Rallye (+10%) sont les deux grands gagnants du jour à la Bourse de Paris, après l'annonce d'un plan de désendettement de plus de 2 milliards d'euros en 2016. Un projet positif malgré l'absence de détails, écrit ce matin Natixis, qui estime que cela soulève aussi des questions, notamment sur l'évolution de l'activité sur le semestre en cours et la stratégie de moyen terme.Pour Bryan Garnier, on peut voir le verre à moitié vide ou à moitié plein. Côté négatif, les investisseurs pourraient se demander si ce n'est pas la dégradation de la situation au Brésil qui pousse le groupe à prendre des mesures radicales. Côté positif, certains préféreront considérer que le holding a largement amélioré sa situation bilancielle, d'une façon assez fluide et créatrice de valeur pour les actionnaires. Le bureau d'études adopte pour sa part une approche relativement mesurée mais positive, qui consiste à dire que la notation crédit de Casino est désormais mieux sécurisée et que la situation de Rallye va nettement s'améliorer.

Casino va renforcer sa flexibilité financière par un plan de désendettement en 2016 de plus de 2 milliards d'euros, au travers notamment d'opérations immobilières et de cessions d'actifs non stratégiques. Ce plan comporte un axe de valorisation du patrimoine immobilier, avec l'entrée d'investisseurs dans ses activités immobilières en Thaïlande et en Colombie. Valorisation du patrimoine immobilier En Thaïlande, Big C détient près de 800.000 m2 de surfaces locatives dans ses centres commerciaux situés dans des zones de premier plan dans le pays. En Colombie, l'activité immobilière d'Exito comptabilise plus de 300.000 m2 de surfaces commerciales (hors murs d'hypermarchés). Ces opérations permettront aux deux sociétés de poursuivre leur développement sur leurs marchés respectifs dans lesquels elles détiennent déjà des positions de leader. Big C Thaïlande et Éxito continueront à consolider intégralement leurs activités immobilières. Cessions d'actifs Les opérations de cessions d'actifs non stratégiques incluent notamment le projet de vendre les activités du Groupe au Vietnam. Casino se concentrera ainsi sur la poursuite de sa stratégie de croissance sur ses marchés clés en France, en Amérique Latine et en Asie autour d'actifs porteurs. Combiné à la progression attendue du cash flow libre après dividende en France, ce programme de désendettement "contribuera à améliorer significativement sa structure financière", espère le groupe Casino.

Casino Guichard (EU:CO) Graphique Intraday de l'ActionAujourd'hui : Vendredi 20 Novembre 2015(CercleFinance.com) - Géant Casino proposera la semaine prochaine quatre jours de promotions pour l'équivalent de la période de 'Black Friday', le jour qui marque le début des achats de fin d'année aux Etats-Unis.La chaîne d'hypermarchés lancera du 25 au 28 novembre une série de promotions sur des produits de téléphonie, de multimédia et d'électroménager, mais aussi sur les équipements pour la maison et les jouets.L'offre devrait concerner des milliers de références.La tablette Samsung Galaxy Tab 4 10'' sera ainsi commercialisée à un prix de 199 euros.

Casino Guichard (EU:CO) Graphique Intraday de l'ActionAujourd'hui : Jeudi 19 Novembre 2015(CercleFinance.com) - Casino se redresse vers 55E et se rapproche de la résistance en double-top apparue sous les 56E (en prenant comme référence les cours de clôture du 15 octobre et du 6 novembre).Si un triple-top venait à se former (sous 56E), gare à la cassure ultérieure des 52E qui préfigurerait le comblement du 'gap' des 49,6E du 2 octobre puis des 47,86E du 30 septembre... et enfin des 46,11E du 29 septembre.

CASINO GUICHARD : Enfin le rebond 15/10/15 à 12:26 - Investir.fr 0Commentaire(s) Massacrée en Bourse au cours des derniers mois, l’action du distributeur stéphanois se redresse nettement grâce à des chiffres meilleurs que prévu au troisième trimestre en France. Enfin le rebondL'analyse (Investir)Une fois n’est pas coutume, c’est l’activité en France de Casino qui a enthousiasmé les investisseurs. Du coup, les difficultés au Brésil (surtout dans le non-alimentaire), le premier marché du groupe (70% du résultat opérationnel est réalisé en Amérique Latine), sont passées au second plan. Ainsi, la France renoue avec la croissance (+2,4% en comparable) et sur tous les formats. Casino récolte les fruits de ses efforts en termes de prix, notamment dans les hypermarchés Géant. L’image prix a donc été améliorée et cela se voit dans l’accroissement du nombre de clients : +9,2% chez Leader Price et +5% chez Géant. Même Monoprix, une enseigne qui n’est pas spécialement connue pour ses bas prix, a vu aussi le nombre de clients augmenter légèrement (+ 1,1%). Le conseil Achat / Objectif : 67 € Nous avions déjà signalé que la baisse du titre nous semblait excessive au regard des perspectives du groupe, attendues meilleures au second semestre. Plusieurs analystes, dont ceux de Goldman Sachs (Casino est entré dans la liste de valeurs favorites il y a deux jours) sont également devenus plus optimistes récemment. Nous restons donc positifs sur la valeur et relevons l’objectif à 67 euros. Le cours au moment du conseil : 56.24 €

La question de la structure financière inquiète les opérateurs sur le dossier Casino. Au 30 juin dernier, le distributeur stéphanois affichait un endettement net de 8,5 Milliards d'Euros face à des capitaux propres de 14,8 Milliards d'Euros. Un périmètre français à l'abri des turbulences. Le gearing de 58% n'est pourtant pas spécialement alarmant... La dette ne semble pas non plus excessive à moins de 2 fois l'Ebitda annuel. Le groupe fait aussi valoir que ses échéances obligataires ont été lissées dans le temps. L'entité Casino Guichard Perrachon doit faire face à 386 Millions d'Euros de remboursements de souches obligataires en 2016 puis à 552 Millions d'Euros en 2017. Face à cela, les liquidités du périmètre français représentaient 4,6 Milliards d'Euros au 30 juin... En outre, la maison mère a récemment cédé à sa filiale colombienne des actifs brésiliens avec une entrée de cash à la clé. Impact de la baisse du real. La baisse du real brésilien sur le marché des changes place toutefois les entités locales du groupe dans une situation plus compliquée. La dette des grandes sociétés situées dans les pays émergents est souvent libellée est Dollar. Le mouvement d'appréciation de la devise américaine renchérit mécaniquement la dette concernée. En outre, les taux américains à moyen et long terme ont entamé leur remontée depuis 2013. Dans le même temps, les ventes des enseignes alimentaires de GPA au Brésil continuent de progresser avec une croissance organique toujours élevée. La récession se fait davantage sentir dans l'électronique mais un programme de réduction des coûts permet de limiter l'impact sur les marges.

C'est un cocktail plutôt explosif qui pousse UBS à réduire de 57 à 45 euros son objectif de cours sur le dossier Casino, que le bureau d'études recommande de vendre... L'analyste Andrew Gwynn explique que la stratégie du distributeur consistant à s'endetter en euros pour accroître son exposition aux marchés émergents est une combinaison fort négative dans le contexte actuel. Une situation moins favorable en Amérique Latine Réorganisation en Amérique du Sud Le groupe bénéficie d'une belle position dans la distribution alimentaire, notamment en Amérique Latine, avec des marges élevées... Mais le contexte macro-économique actuel et l'affaiblissement des devises des pays émergents, Brésil en tête, risque de faire des dégâts... En outre, la récente réorganisation des actifs en Amérique du Sud, qui sont passés sous la houlette de la filiale colombienne Exito, transfère une partie de la charge de la dette, mais a de quoi décevoir les minoritaires de la structure, ce qui se reflète dans le parcours du titre Exito (-17% depuis l'annonce). Je pense que le dommage en matière de réputation dépasse le gain financier, écrit Gwynn. Oddo est aussi à "Alléger" avec un cours cible de 55 euros, alors que la dette du Brésil a été dégradée à junk par S&P (BB+ contre BBB-). Le broker parle de nouvelle baisse de ses attentes de ROC de 6% sur 2015 et de 12% sur 2016 avec un effet change (Real et Peso) et Viavarejo qui plombent l'ambiance. Avec un RNpdg 2015 de 400 ME, nous sommes 17% en dessous du consensus (et -21% sur 2016), de quoi rester à "Alléger" dans un contexte de warning et d'incertitude concernant le respect, à terme, des convenants...

Casino compte parmi les entreprises françaises les plus exposées à la conjoncture brésilienne. En effet, le distributeur stéphanois réalise environ 40% de son chiffre d'affaires consolidé dans le pays. Croissance maintenue dans l'alimentaire. Dans la distribution alimentaire, les entités brésiliennes de Casino continuaient d'afficher une évolution satisfaisante sur le premier semestre. La croissance organique s'établissait ainsi +7,2% sur la période en dépit d'un effet de base élevé. En Amérique Latine, Casino a tendance à gagner des parts de marché sur la concurrence... Mais les marges dans l'alimentaire se sont effritées sur la période récente du fait de l'inflation rapide des salaires au Brésil. Difficultés dans les biens durables. L'entité Via Varejo évolue dans la distribution d'électroménager et de produits électroniques. Les ratés de l'économie brésilienne ont cette fois eu un impact très fort sur les revenus. Au 30 juin 2015, la croissance organique de Via Varejo s'établissait à -23,8%... Au-delà de la récession du pays présidé par Dilma Rousseff, la communication de Casino met en avant la coupe du monde de football de 2014 qui avait conduit à des achats anticipés de téléviseurs. Les ventes en ligne poursuivent leur essor. Dans le E-commerce, Casino intervient désormais via CNova. Le Brésil représente 55% des revenus de CNova alors que le poids de la France est de 45%. Sur le dernier trimestre, le chiffre d'affaires de Cnova Brazil a augmenté de 20,5% en devise locale. Cette performance substantielle s'appuie sur la progression des ventes en ligne de smartphones ou de PC.

26/06/15 à 08:20 - Investir.fr 0Commentaire(s) La revue des analystes : Crédit agricole, Sanofi, Casino… | Crédits photo : ShutterstockCrédit Agricole. Credit Suisse abaisse son cours cible de 16,10 à 15,80 euros.Sanofi. HSBC entame la couverture de la valeur à « acheter » avec un objectif de 120 euros. Casino. Jefferies, « à conserver », revoit à la baisse son objectif de cours de 80 à 68 euros. Engie ( GDF Suez). Oddo abaisse sa recommandation de « achat » à « neutre » et revoit à la baisse son objectif de cours de 21 à 18,80 euros.

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La Deutsche Bank a porté de 88 à 102 euros son objectif de cours sur Casino (Paris: FR0000125585 - actualité) , tout en confirmant sa recommandation positive. Le courtier a mis à jour sa valorisation par la somme des parties pour refléter un certain nombre de changements. Il a notamment intégré une nouvelle base de change en Amérique du Sud, l'évolution de l'action Mercialys, ainsi que ses objectifs sur les actifs cotés plutôt que leur valeur de marché. En outre, il a revalorisé l'importance de Cdiscount, maintenant que le management a officialisé l'éventualité d'une entrée en bourse en duo avec l'autre filiale de commerce en ligne, Nova.... Retrouvez cet article sur Boursier.com

Casino: l'activité du T1 pénalisée par la dépréciation du real brésilien Casino Guichard (EU:CO) Intraday Stock Chart Today : Mardi 15 Avril 2014 Le groupe de distribution Casino (CO.FR) a fait état mardi d'un recul de 3,3% de son chiffre d'affaires à changes courants au premier trimestre, en raison notamment d'un effet change négatif principalement lié au real brésilien. "A changes constants, la progression du chiffre d'affaires est de 8,3%", a précisé le groupe dans un communiqué. Sur les trois premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires du distributeur stéphanois s'est inscrit à 11,3 milliards d'euros, faisant ressortir une croissance organique de 6,6%, hors essence et effet calendaire. Selon le consensus réalisé par FactSet, les analystes tablaient en moyenne sur des revenus de 11,25 milliards d'euros sur la période. En France, le chiffre d'affaires a reculé de 1,8% à 4,67 milliards d'euros sur une base organique hors essence et effet calendaire. Les ventes totales ont toutefois progressé de 8,3% "sous l'effet notamment de la consolidation de Monoprix à 100%". En organique, les ventes des hypermarchés Géant Casino se sont stabilisées (+0,1%) alors qu'elles avaient reculé de 1,7% au quatrième trimestre 2013. Celles des supermarchés Casino ont reculé de 2,9%, alors que Franprix - Leader Price a accusé une chute de 5,3% de ses ventes. Le e-commerce a pour sa part vu son chiffre d'affaires augmenter de 4,8%. Le Brésil est dynamique mais le real pèse A l'international, le chiffre d'affaires a chuté de 10,1% à changes courants, à 6,62 milliards d'euros. Hors essence et effet calendaire, la croissance organique est ressortie à 11%, portée principalement par le Brésil (+13,3%). "L'évolution des taux de change moyens a un effet défavorable de -18,4%, résultant principalement de la forte dépréciation du real brésilien par rapport à l'euro depuis le deuxième semestre 2013", a précisé Casino. En Amérique Latine, le chiffre d'affaires a reculé de 10,7% tandis qu'il a baissé de 7,1% en Asie. A l'occasion de la publication de ses résultats annuels, Casino avait indiqué vouloir pour 2014 renouer avec la croissance organique de son chiffre d'affaires en France, en parallèle d'une nouvelle "forte croissance organique" à l'international. Le titre Casino a clôturé lundi à 86,8 euros, portant sa progression à 3,6% depuis le début de l'année après un gain de 16,2% en 2013. -Eric Chalmet et Blandine Hénault, Dow Jones Newswires; +33 (0)1 40 17 17 65; eric.chalmet@wsj.com COMMUNIQUES FINANCIERS DE CASINO : http://www.groupe-casino.fr/fr/Tous-les-communiques,152.html

http://www.boursorama.com/actualites/casino--le-mouvement-reste-haussier-05e7ca1cefb8979c7a730a29a90ab3ee MOUVEMENTS ET NIVEAUX Le titre est orienté à la hausse. Il est au-dessus de sa moyenne mobile 50 jours. La moyenne mobile à 20 jours est supérieure à la moyenne mobile à 50 jours. Le support est à 82.15 EUR, puis à 80.39 EUR et la résistance est à 89.2 EUR, puis à 90.96 EUR. Dernier cours : 86.57 Support : 82.15 / 80.39 Resistance : 89.2 / 90.96 Opinion court terme : positive Opinion moyen terme : positive

Oddo Securities a confirmé lundi sa recommandation "Achat" et son objectif de cours de 93 euros sur Casino à l'approche de la publication lundi prochain, 14 avril 2014, du chiffre d'affaires du 1er trimestre du groupe de distribution. Le courtier table sur des ventes "contrastées par réseau, mais globalement correctes", avec une confirmation de l'amélioration des hypermarchés Géant en France et une bonne résistance du Brésil. Sur le plan boursier, il juge non justifiée la décote de valorisation du titre sur ses pairs, compte tenu de la dynamique de croissance attendue pour Casino cette année. Retrouvez cet article sur Tradingsat.com

Le soleil brille.

Les acheteurs ont préservé le vert. Retour vers le ciel.

Il faut surveiller les 74.41.

Un triangle est en formation. La sortie par le haut donnerait un fort potentiel haussier.

La ligne kagi se dirige vers une mise en échec des vendeurs qui ne peut que réjouir les tenants de la hausse.