(AOF) - Ipsen (+5,28% à 50,45 euos) s'empare de la première place à la faveur d'un chiffre d'affaires en progression de 14,4% (+11,7% hors effets de change) à 350,1 millions d'euros pour le compte du premier trimestre. Dans le détail, les ventes du pôle "Médecine de spécialiste" se sont appréciées de 18% 265,7 millions d'euros à l'intérieur duquel les ventes de "Somatuline" se sont envolées de 30,4% à 89,3 millions d'euros. En outre, les revenus de la division « Médecine générale » ont progressé de 4,6% à 84,4 millions d'euros dont une progression de 18...
(AOF) - Ipsen (+5,28% à 50,45 euos) s'empare de la première place à la faveur d'un chiffre d'affaires en progression de 14,4% (+11,7% hors effets de change) à 350,1 millions d'euros pour le compte du premier trimestre. Dans le détail, les ventes du pôle "Médecine de spécialiste" se sont appréciées de 18% 265,7 millions d'euros à l'intérieur duquel les ventes de "Somatuline" se sont envolées de 30,4% à 89,3 millions d'euros. En outre, les revenus de la division « Médecine générale » ont progressé de 4,6% à 84,4 millions d'euros dont une progression de 18,8% des ventes de Smecta à 35,9 millions d'euros.
"Ipsen a bien débuté l'année grâce à la solide croissance de la médecine de spécialité, en hausse de 14,6%1, avec le lancement de Somatuline dans les tumeurs neuroendocrines aux Etats-Unis et en Europe, la bonne performance de Dysport® et la progression de Décapeptyl en Chine", s'est félicité Marc de Garidel, Président-Directeur général d'Ipsen.
Fort de ses résultats, Ipsen a relevé ses objectifs pour 2015 avec une croissance d'une année sur l'autre de ses ventes de médecine de spécialité comprise entre 10,0% et 12,0%,une baisse d'une année de ses ventes de médecine générale comprise entre -3,0% et 0,0% et enfin une marge opérationnelle courante1 comprise entre 21,0% et 22,0%.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Société familiale biopharmaceutique spécialisée dans les peptides et les toxines, visant à devenir leader dans le traitement des maladies invalidantes et se développant dans les franchises de neurologie, endocrinologie et uro-oncologie ;
- Activité équilibrée entre la médecine de spécialité (75 % des ventes) -endocrinologie, neurologie et uro-oncologie, trois secteurs plus margés que la médecine générale (25 %) et moins exposés à la concurrence des grands laboratoires ;
- Forts investissements en R&D, supérieurs à 20 % du chiffre d'affaires, avec une avance technologique dans les peptines et les toxines ;
- Après une restructuration drastique en termes de baisse des coûts et d'abandon du tiers du pipeline de candidats médicaments, société bien positionnée pour maximiser la croissance des franchises clés Somatuline (endocrinologie) et Dysport (neurologie) ;
- Intérêt croissant pour le Tasquinimod (cancer de la prostate) en phase clinique III ;
- Montée en puissance des pays émergents -Asie, Amérique latine et Europe de l'est- qui génèrent 40 % des ventes, dont 8 % pour la filiale chinoise ;
- Retour à la rentabilité en 2014.
Les points faibles de la valeur
- En Europe, notamment en France, poursuite des déremboursements, de la baisse des ventes en médecine de ville (Smecta, Forlax, Tanakan...) et pressions gouvernementales sur le prix des médicaments ;
- Forte dépendance à 3 médicaments, assurant près des 2/3 des ventes- le Dysport (challenger du Botox), commercialisé aux Etats-Unis, le Décapeptyl (cancer de la prostate) et le Somatuline ;
- Présence encore insuffisante aux Etats-Unis (5 à 6 % des ventes), premier marché pharmaceutique mondial avec 34 % des parts de marché ;
- Valeur chère à ses plus hauts historiques.
Comment suivre la valeur
- Statut de valeur de croissance ;
- Sensibilité boursière liée aux déclarations d'Allergan, propriétaire du Botox, ou du concurrent Specialty Pharma ;
- Stratégie de développement fondée sur les franchises, grâce à une enveloppe de 6 M€, afin de parvenir, en 2020, à un doublement des ventes à près de 2,5 Mds€ et à un triplement du résultat d'exploitation, soit une marge opérationnelle de 24 % (contre 13 % en 2013) ;
- Acquisition éventuelle de Canbex Therapeutics, titulaire d'un candidat médicament, le VSN16R, proche du Dysport ;
- Sensibilité aux annonces attendues en 2015 : résultats de la phase III du Tasquinimod contre le cancer de la prostate, nouvelles indications de toxines botuliques pour le Dysport et extensions d'indication, aux Etats-Unis, pour Somatuline ;
- Incertitudes sur la stratégie de la famille fondatrice Beaufour (68,3 % des actions et 81,5 % des droits de vote) : rachat des minoritaires ou élargissement du flottant ? LE SECTEUR DE LA VALEUR
Pharmacie - Santé
La consolidation du secteur devrait se poursuivre en 2015. Certains spécialistes considèrent que les laboratoires disposent d'abondantes réserves de liquidités.
Le contexte est favorable à la consolidation car les ventes des groupes pharmaceutiques se sont réduites avec l'expiration des brevets protégeant leurs médicaments vedettes. S'ils détiennent dans leurs portefeuilles des produits en développement, le taux d'échec est élevé et les délais sont longs pour une mise sur le marché d'un médicament. Les acquisitions servent à prendre pied sur de nouveaux marchés, comme la Chine, ou à diversifier leurs activités et à se développer dans la biotechnologie. Les opérations se multiplient dans ce domaine, après le rachat du numéro un des maladies rares, Genzyme, par Sanofi ou celui de Genentech par Roche.
Montre plus