L'Etat vendra-t-il du Safran, de l'Orange et de l'Engie pour financer Areva ?Publié le 25/01/2016 à 08h08(Boursier.com) — Le patron d'EDF, Jean-Bernard Lévy, a eu les honneurs du 'Journal du Dimanche',
avant que son groupe n'officialise dès mercredi son offre de rachat de
2,5 milliards d'euros sur Areva NP, annonce l'hebdomadaire. L'ancien
Framatome est une société rentable et la somme en jeu, un peu plus
d'un milliard d'euros après la revente de parts minoritaires à des
partenaires, est sans commune mesure au regard de la compétitivité du
parc nucléaire français, a soulign...
L'Etat vendra-t-il du Safran, de l'Orange et de l'Engie pour financer Areva ?Publié le 25/01/2016 à 08h08(Boursier.com) — Le patron d'EDF, Jean-Bernard Lévy, a eu les honneurs du 'Journal du Dimanche',
avant que son groupe n'officialise dès mercredi son offre de rachat de
2,5 milliards d'euros sur Areva NP, annonce l'hebdomadaire. L'ancien
Framatome est une société rentable et la somme en jeu, un peu plus
d'un milliard d'euros après la revente de parts minoritaires à des
partenaires, est sans commune mesure au regard de la compétitivité du
parc nucléaire français, a souligné Lévy. Une position plus
diplomate que celle de certains administrateurs, ulcérés de la façon
dont l'Etat a mis EDF à contribution pour sauver Areva. Le 'JDD'
n'hésite pas à qualifier l'investissement d'incompréhensible dans ce contexte d'austérité.Des ventes de participations cotées de l'Etat pour financer ArevaQuant
au sauvetage du reste d'Areva, dont la pérennité économique n'est même
pas garantie, il coûtera, on le sait, des milliards au contribuable. Le
'JDD' évoque à nouveau les dernières estimations pour la
recapitalisation : au moins 4 MdsE pour éponger les pertes. Il ajoute
qu'il faudra aussi prévoir 3 MdsE pour solder le cauchemardesque dossier
de l'EPR finlandais d'Olkiluoto, car ils n'ont pas été provisionnés à
ce stade.Pour couvrir les investissements nécessaires, l'Etat puiserait dans ses participations cotées : Safran, Engie et Orange, selon l'hebdomadaire, même si vendre des actions de l'opérateur en pleine période de rapprochement avec Bouygues
Telecom n'est sans doute pas la meilleure chose à faire, et si le cours
de bourse d'Engie est déprimé. Ironie de l'histoire, rappelle le 'JDD',
l'ancien patron d'EDF avait proposé à l'Etat de s'alléger de 10% de ses
parts dans l'énergéticien il y a quatre ans pour réinvestir dans la
filière. Si cette fraction du capital ne représente plus aujourd'hui que
2,3 MdsE, elle valait à l'époque... 4 MdsE.
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