Ubisoft trébuche de 6,5% à 15,7 euros dans les premiers échanges, sanctionné après des prévisions jugées décevantes par le marché. L'année 2014-2015 s'avère excellente, notamment en termes d'effet de levier, mais les perspectives offertes pour 2015-2016 recèlent peu de marge de manoeuvre pour des bonnes surprises, selon Gilbert Dupont. Alors que le broker attendait la sortie de Watch Dogs 2, cette dernière parait de plus en plus improbable. Dans le même temps le pipeline de jeux se concentre de plus en plus sur la fin de l'année. Ceci conduit GD à abaisser ses prévisions (repo...
Ubisoft trébuche de 6,5% à 15,7 euros dans les premiers échanges, sanctionné après des prévisions jugées décevantes par le marché. L'année 2014-2015 s'avère excellente, notamment en termes d'effet de levier, mais les perspectives offertes pour 2015-2016 recèlent peu de marge de manoeuvre pour des bonnes surprises, selon Gilbert Dupont. Alors que le broker attendait la sortie de Watch Dogs 2, cette dernière parait de plus en plus improbable. Dans le même temps le pipeline de jeux se concentre de plus en plus sur la fin de l'année. Ceci conduit GD à abaisser ses prévisions (report sur 2016/17). Ce pipeline tardif pourrait de plus faire rejaillir le spectre du décalage de jeux, ce qui ne laisse que peu de marge pour une surperformance boursière à moyen terme en dépit de la valorisation. Le courtier dégrade ainsi la valeur à "alléger" et réduit son cours cible de 19 à 17,5 euros.
Natixis parle de son côté d'un résultat annuel solide (surtout sur le FCF) et de l'envoie d'un signal positif au marché avec le rachat d'actions. Certes la guidance 2015/16 est prudente, mais il s'agit surtout d'éléments calendaires (sur le BFR) et d'un élément cash (sur le film AC) non organique, précise la banque. Natixis est à l'"achat" sur la valeur avec un objectif de 20 euros.3
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