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Les Bourses européennes devraient ouvrir en baisse, Boeing retient l'attention



Eurostoxx 50 4.463,51 points -0,23%
CAC 40 7.420,69 points -0,40%
DAX 40 16.594,21 points -0,14%
FTSE 100 7.689,61 points -0,43%
SMI 11.185,90 points -0,34%
AEX 778,70 points -0,21%
BEL 20 3.717,81 points -0,11%
IBEX 35 10.164,50 points -0,18%

DJIA 37.466,11 points +0,07%
Nasdaq 14.524,07 points +0,09%
S&P 500 4.697,24 points +0,18%

Nikkei 225 33.377,42 points +0,27% (clôture du 5 janvier)





Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York

EUR/USD 1,0936 -0,04%
EUR/JPY 157,94 -0,20%
USD/JPY 144,44 -0,13%

A SUIVRE EN FRANCE

L'attention des investisseurs en France se concentre sur l'actualité politique, alors qu'un remaniement gouvernemental est attendu à brève échéance. Selon la presse, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, et l'ancien ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie, sont les mieux placés pour succéder à Elisabeth Borne au poste de Premier ministre.

ACTIONS

Les marchés d'actions européens pourraient ouvrir en baisse lundi matin, alors que les investisseurs attendent cette semaine les chiffres de l'inflation dans plusieurs grandes économies, dont les Etats-Unis et la Chine, et le début de la saison des résultats d'entreprises outre-Atlantique.

A 7h45, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 25 points, soit 0,3%, selon les données du courtier IG. Le contrat sur le DAX 40 cédait 31 points, soit 0,2%, et celui sur le FTSE 100 abandonnait 27 points, soit 0,4%.

Après le récent repli des actions, les investisseurs seront attentifs à la prochaine saison des résultats afin d'obtenir davantage d'informations sur les perspectives de croissance des entreprises. Les résultats des grandes banques occuperont le devant de la scène cette semaine : Bank of America, Citigroup, JP Morgan et Wells Fargo publient toutes leurs résultats vendredi.

Jeudi, le département américain du Travail publiera l'indice des prix à la consommation pour décembre. Ces données seront attentivement surveillées avant la prochaine réunion de la Réserve fédérale (Fed). Les banquiers centraux ont signalé qu'ils prévoyaient de baisser les taux d'intérêt cette année, mais moins que prévu par de nombreux investisseurs.

Au cours du week-end, les chefs de file du Congrès sont parvenus à un accord fixant le plafond des dépenses fédérales à environ 1.600 milliards de dollars pour cette année. Néanmoins, ce pacte a été rapidement critiqué par certains conservateurs et il n'est pas certain que le Congrès soit en mesure d'adopter rapidement un texte évitant un "shutdown", une fermeture des administrations fédérales.

La Chambre des représentants et le Sénat disposent désormais de moins de deux semaines pour rédiger les projets de loi de finances, afin d'éviter que les administrations fédérales se trouvent à court d'argent à la fin du mois ou en février.

Du côté des entreprises, Boeing retiendra l'attention, alors qu'un avion 737 MAX 9 de la compagnie Alaska Airlines a perdu une partie de son fuselage en plein vol vendredi. L'avion endommagé a pu retourner à l'aéroport de Portland (Oregon), d'où il était parti et personne à bord n'a été blessé.

Après cet incident, la direction européenne de l'aviation civile a emboîté le pas du régulateur américain, la Federal Aviation Administration (FAA) et immobilisé temporairement de nombreux Boeing 737 MAX 9.

Boeing commençait tout juste à se remettre sur pied après des années de perturbations liées à cette gamme d'avions monocouloir, populaire mais en difficulté.

En Asie, les principaux marchés d'actions baissent lundi. Le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong perdait 2,1% en fin de séance, tandis que le Shanghai Composite cédait 1%. La Bourse de Tokyo est fermée pour un jour férié au Japon.

OBLIGATIONS

Les rendements des obligations du Trésor américain ont terminé majoritairement en hausse vendredi, ce qui a permis aux taux des titres à maturité longue d'enregistrer leur plus forte hausse hebdomadaire depuis octobre, des données robustes sur l'emploi aux Etats-Unis ayant éclipsé un indice ISM des services décevant.

Les chiffres de l'emploi de vendredi soutiennent l'idée que la Réserve fédérale "s'oriente vers des baisses de taux à un rythme plus lent que prévu par le marché", indique BNP Paribas.

"Une stagnation de l'emploi (qui n'est pas notre scénario de base) pourrait encore entraîner une baisse des taux en mars, mais il n'y aura pas d'autre rapport sur l'emploi avant la décision [de politique monétaire] du 31 janvier. Nous continuons de penser que la première baisse des taux aura lieu en mai", ajoute BNP Paribas.

CHANGES

L'euro évolue peu face au dollar lundi matin.

Peu d'éléments susceptibles de modifier l'opinion des opérateurs sur la trajectoire des taux d'intérêt de la Fed sont attendus cette semaine, indiquent Jeff Ng et Ryota Abe, respectivement responsable de la stratégie macroéconomique pour l'Asie et économiste chez SMBC.

L'attention des cambistes devrait se porter cette semaine sur l'indice des prix à la consommation aux Etats-Unis pour décembre. Une atténuation des tensions inflationnistes pourrait amener la Fed à modifier progressivement sa position sur des baisses de taux d'intérêt, ajoutent les économistes de SMBC.

PETROLE

Les contrats à terme sur le pétrole reculent lundi matin, après que l'Arabie Saoudite a réduit les prix de ses exportations de brut vers l'Asie en raison de la faiblesse de la demande.

Le groupe pétrolier saoudien Aramco a annoncé dimanche une baisse des prix du brut pour toutes les régions, y compris pour son plus grand marché, l'Asie. Cette décision intervient dans un contexte de baisse mondiale des cours du pétrole et d'augmentation de la production des pays non membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).

Cependant, les risques géopolitiques restent susceptibles de faire grimper les cours du pétrole, indique Saxo Markets. Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, a averti que la guerre entre Israël et le Hamas pourrait facilement se propager à l'ensemble de la région.

Les risques pesant sur l'approvisionnement en pétrole dans la région se sont accentués depuis que le groupe de transport maritime Maersk a décidé de dérouter tous ses navires de la mer Rouge dans un proche avenir, avertissant ses clients qu'ils devaient se préparer à des perturbations importantes, ajoute Saxo Markets.

Vers 7h35, le contrat de mars sur le Brent de mer du Nord perdait 1,09 dollar, soit 1,4%, à 77,67 dollars le baril, tandis que le contrat de février sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 1,12 dollar, soit 1,5%, à 72,69 dollars le baril.

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January 08, 2024 01:46 ET (06:46 GMT)

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