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NEW YORK (Agefi-Dow Jones)--Johnson & Johnson a accepté de payer 700 millions de dollars pour mettre fin à une procédure initiée par une quarantaine d'Etats américains au sujet de la commercialisation de son talc pour bébé, a déclaré mardi un dirigeant du groupe pharmaceutique.

L'enquête lancée au niveau des Etats ne constitue qu'un des volets de l'affaire, alors que différents tribunaux examinent toujours plus de 52.000 plaintes déposées outre-Atlantique contre cette poudre pour bébé accusée d'être cancérigène.

L'accord de principe conclu avec les procureurs généraux de la majorité des Etats américains constitue toutefois "une étape importante " pour le groupe, qui souhaite "raisonnablement tourner la page", a déclaré le directeur financier de J&J, Joseph Wolk, au cours d'un entretien.

De leur côté, le Nouveau Mexique et le Mississipi ont déjà engagé des poursuites en justice pour violation de la législation sur la protection des consommateurs. La conclusion d'un accord avec 42 autres Etats avait été rapportée début janvier par l'agence Bloomberg.

J&J devra vraisemblablement verser des milliards de dollars pour résoudre l'ensemble de ces litiges. Le plan proposé l'année dernière par une de ses filiales, et rejeté par un tribunal des faillites, prévoyait le versement d'au moins 8,9 milliards de dollars. Le groupe a présenté un nouveau plan, également sous la forme d'une procédure de faillite pour sa filiale, et les analystes évaluent le total des pénalités à venir entre 10 milliards et 15 milliards de dollars.

J&J conteste toujours les accusations des plaignants et affirme que son talc pour bébé, qui figurait parmi ses produits phares avant d'être retiré de la vente, n'était pas cancérigène.

-Peter Loftus et Jennifer Calfas, The Wall Street Journal

(Version française Thomas Varela) ed :JEB

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January 23, 2024 15:18 ET (20:18 GMT)

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