Tirer profit des atrocités: La Banque autrichienne HYPO Group exploite le passé Nazi, confirme le Réseau pour la Restitution
21 Juin 2005 - 9:00AM
PR Newswire
Tirer profit des atrocit�s: La Banque autrichienne HYPO Group
exploite le pass� Nazi, confirme le R�seau pour la Restitution
BELGRADE, Serbie et Mont�n�gro, June 21 /PRNewswire/ -- Un �t�
foisonn� de protestations attend le g�ant financier Autrichien Hypo
Alpe-Adria. La Soci�t� bancaire a enflamm� l'outrage public quand
la presse de Serbie a eu vent de ses efforts d'acqu�rir des terres
confisqu�es dans les ann�es 40. La Serbie est le seul pays de
l'Europe centrale m�ridionale � ne pas avoir pass� de lois
restituant les propri�t�s expropri�es par les partis Nazi et
Communiste � ses propri�taires d'origine. Debout face � une foule
de plusieurs centaines de personnes du troisi�me age, Dragan Dokic,
avocat des droits de l'homme et promoteur d'un projet de loi
rendant la propri�t� vol�e, a lanc� la premi�re d�monstration d'une
s�rie de protestations estivales organis�es par le R�seau pour la
Restitution (NFR), un groupe de citoyens de Serbie � but non
lucratif, agissant contre le conglom�rat bancaire Autrichien Hypo
Alpe-Adria (HYPO) parce que le Groupe HYPO projette de construire
sur des terres confisqu�es brutalement dans les ann�es 1940. "Nous
luttons pour le droit fondamental de la dignit� humaine qui a �t�
retir� de nos parents et grands-parents," affirme M. Dokic aux
protestataires: "Nos faiseurs de lois doivent rectifier 60 ans de
vol Nazi et Communiste affranchi par l'�tat." La controverse a
jailli quand les journaux Serbes ont rapport� que le Groupe
financier HYPO d'Autriche avait conclu une affaire pour acqu�rir et
d�velopper la propri�t� confisqu�e dans les ann�es 1940 � une
famille locale. Ce coin bien connu sous le nom des "Trois feuilles
de tabac ", est rest� en friche pendant plus de 20 ans, d� en
grande partie aux efforts de la famille Galich, propri�taires du
lopin de terre avant la seconde guerre mondiale et actuellement
citoyens am�ricains, visant � faire conna�tre aux investisseurs
potentiels la vraie histoire de la propri�t� et leur revendication
de propri�taires. Deux membres de la famille Galich ont �t� tu�s
par les troupes Nazies en 1944 en d�fendant le site qui fut
transf�r� � la propri�t� gouvernementale apr�s la guerre. Le
gouvernement de la ville de Belgrade actuelle a empir� les
perspectives des ayant droit eu �gard � la simple restitution. Le
mois dernier, le Maire de Belgrade, Nenad Bogdanovic, a form� un
Comit� Municipal � la recherche de nouveaux investisseurs pour les
terres d'�tat rest�es vierges depuis que le gouvernement de
Milosevic a octroy� des droits de construction � des soci�t�s
locales maintenant dissoutes. "Pourquoi bloquerions-nous de
nombreux sites (de d�veloppement) quand tant de personnes veulent
construire," a d�clar� la Pr�sidente du Comit�, Branka Bosnjak, au
journal de Belgrade, Politika. Ce qui n'a pas �t� dit publiquement
est que toutes ces terres 'appartenant' au gouvernement avait �t�
confisqu�es � l'origine par les partis Nazi et Communiste. Ce qui
complique encore davantage le probl�me est que le parti Communiste
a l�galis� les prises de possession Nazies du temps de la guerre,
enregistrant les propri�t�s vol�es comme possessions du
gouvernement. Les archives historiques de l'�tat alerteraient les
investisseurs �trangers aux probl�mes de propri�t� restent en
grande partie cach�es d'eux; les recherches de titres ne r�v�lent
que l'�vidence, � savoir que le gouvernement poss�de techniquement
toutes les terres de Belgrade. L'exigibilit� est entrav�e par le
fait que les titres des propri�t�s ne contiennent aucun
renseignement sur la fa�on dont la propri�t� a �t� transf�r�e sous
le contr�le de l'Etat. Les reformes juridiques sur les propri�t�s
se sont arr�t�es avec l'assassinat du Premier Ministre lib�ral
Zoran Djindjic en 2003. Le m�li m�lo des r�gles qui r�gissent
actuellement les propri�t�s serbes manque de droits de propri�t�
assur�s, de transparence et est sujet � des disputes de titres
omnipr�sentes. Les lois communistes, des ann�es 40 et 50, violent
les normes des droits civils de l'Union Europ�enne et la
D�claration des Droits de l'homme des Nations Unies. Par exemple,
en Serbie, l'�tat peut et pratique l'�viction de propri�taires pour
affranchir des terres au profit de d�veloppeurs priv�s si le zoning
de la ville permet � une plus grande structure d'y �tre construite.
"C'est un vrai g�chis," explique Mme Olivera Carlson, une
Am�ricaine retrait�e retourn�e en Serbie pour emp�cher la ville de
Belgrade de trouver un investisseur pour la propri�t� qu'elle
revendique. "Je patauge dans la paperasserie � rechercher comment
la propri�t� de la famille fut transf�r�e du nom de mon p�re �
celui de l'�tat apr�s son abduction et son ex�cution en 1945. J'ai
pass� la plus grande partie de ma vie � nier ce qui est arriv� � ma
m�re et � moi-m�me apr�s la guerre, mais depuis que je suis revenue
et que je fouille les archives, quantit� de souvenirs horribles me
hantent - mon p�re que l'on tra�ne loin de nous, ma m�re ne sachant
jamais s'il �tait mort ou vivant, avoir 16 ans et �tre h�l�e comme
ennemie de la classe par les Communistes. Et maintenant, quand je
lis dans les journaux la fa�on dont cette Banque Autrichienne est
en train d'essayer de profiter d'injustices semblables perp�tr�es
sur la famille Galich, cela me rend malade." 1942 ou 2005 - Forme
juridique sanctionne le pillage Pour quelqu'un de l'ext�rieur,
cette situation cauchemardesque peut sembler distante et irr�elle,
ce qui peut �tre le cas pour les cadres de HYPO en Autriche;
cependant, leurs chefs locaux sont conscients de la situation. Dans
une lettre �tonnamment candide adress�e � l'Ambassade des
Etats-Unis � Belgrade, le membre du Conseil de la Banque Hypo
Alpe-Adria, M. Boris Ignjatovic explique en d�tail comment cette
banque gardera le contr�le de la propri�t� confisqu�e � la famille
Galich utilisant des lois qui ne sont pas encore r�voqu�es depuis
la p�riode communiste. M. Ignjatovic ouvre son argument avec,
"...nous ne vous apesantirons pas avec des informations inutiles, �
l'exception de ces faits que nous utilisons exclusivement pour
faire ressortir (notre) enti�re l�galit�." Ignjatovic continue, "De
plus, afin d'�viter tout malentendu dans l'avenir et une perte
inutile de votre (Ambassade am�ricaine) et de notre temps, nous
aimerions vous pr�senter les faits suivants qui concernent des
faits juridiquement valides et la pratique judiciaire actuelle dans
le syst�me juridique serbe:" M. Ignjatovic continue alors par citer
le contenu de trois pages de texte tap� � la machine �num�rant des
lois communistes archa�ques mais encore en vigueur des ann�es 1940
et 50 et qui permettent � l'�tat de confisquer des propri�t�s et
d'invalider des droits de propri�t�. Apr�s ce barrage de citations
l�gales, Ignjatovic �crit, "Nous attirons votre attention sur tous
ces faits l�gaux parce que nous voulons que soit clair le fait que
le processus de nationalisation a �t� men� par l'�tat, en faveur de
l'�tat et au profit de l'�tat." Il proclame alors en caract�res
gras, "L'�tat �tait, selon cette loi, oblig�e de compenser les
anciens propri�taires. Cette obligation de l'�tat (Nazi?
Communiste?) existe toujours, �tant mon intention de r�p�ter une
fois de plus que la loi dont je parle est encore valide et qu'en
tant que telle, elle doit �tre appliqu�e." Apr�s avoir prouv� que
les lois totalitaires de la p�riode Communiste Yougoslave sont
encore valides et prot�gent la Banque HYPO, M. Ignjatovic cite des
pr�c�dents du Tribunal serbe qui illustrent encore plus clairement
que la famille Galich ne jouira pas de la protection des droits
civils sous la loi serbe qui les traite encore d'ennemis de l'�tat
communiste. Mile Antic, Coordinateur en chef du R�seau pour la
Restitution r�sume l'argument de M. Ignjatovic en langage clair,
"Les Nazis et les Communistes ont confisqu� des propri�t�s. Le
parti communiste a pass� des lois pour garder toutes ces propri�t�s
aux mains de l'�tat et pour refuser aux victimes tout recours l�gal
qui leur permettrait de recouvrer la propri�t�. Vous ne pouvez pas
l�galement emp�cher la Banque HYPO de construire sur des terres
confisqu�es parce que ces m�mes lois qui vous ont pris vos
propri�t�s sont encore en vigueur; donc, si la Banque HYPO se
d�p�che et construit sur vos terres confisqu�es avant qu'une loi de
d�nationalisation ne soit promulgu�e l'ann�e prochaine, vous devrez
poursuivre la Serbie en dommages int�r�ts, ce qu'ils ne paieront
pas jusqu'� ce qu'une loi soit pass�e vous rendant votre bien vol�;
de toute fa�on, HYPO s'en tirera sans probl�me." NFR mettra �
disposition le contenu scann� complet de la lettre de cinq pages
des experts de Hypo Alpe-Adria adress�e � l'Ambassade des
Etats-Unis � Belgrade au Congr�s du Monde Juif, qui a d�j� post�
des informations pr�c�dentes au sujet de cette situation sur leur
site web, et distribueront la lettre � d'autres organisations
honorables. La lettre de la famille Galich � la Banque HYPO sera
aussi disponible au public et � la presse. Il a �t� demand� � la
Banque europ�enne pour la Reconstruction et le D�veloppement
(EBRD), qui a consenti des pr�ts au Groupe HYPO, d'examiner la
situation. M. Antic a exprim� l'espoir que les interventions de la
Banque HYPO en Serbie ne sont que la cons�quence du manque
d'informations apport�es par les cadres locaux � leurs sup�rieurs
en Autriche concernant les d�tails pertinents du lieu-dit Les Trois
Feuilles de Tabac, "Apr�s avoir lu enti�rement la lettre des cadres
HYPO locaux, il me semble qu'il n'y a pas moyen pour les cadres
Autriche de trouver � excuser de telles actions anti-humanitaires.
Du moins ne puis-je croire, faisant confiance au bien fondamental
inh�rent � chaque �tre humain, qu'une Banque Autrichienne puisse,
de nos jours, s'engager dans un projet aussi immoral sans avoir �t�
induite en erreur par son personnel local." Finalement, qui paiera
le prix si la restitution de la propri�t� est mal g�r�e en Serbie?
Ce seront sans doute les contribuables de l'Union Europ�enne qui
financent d�j� les fonds de reconstruction donn�s � la Serbie par
le truchement des programmes UE pour la stabilit� r�gionale et les
r�formes politiques. Peut-�tre les dommages encourus par l'�tat
serbe � cause de l'investissement �tranger dans les propri�t�s
confisqu�es seront-ils compens�s par l'all�gement de la dette de la
Banque Mondiale et par des pr�ts de l'UE � 0% d'int�r�t qui
paieront comptant pour compenser les victimes pour leur propri�t�
vol�e. Pour plus d'informations et de photos, visitez:
http://nyc.indymedia.org/newswire/display_any/151004 Le R�seau pour
la Restitution (NFR), une association � but non lucratif de
citoyens en Serbie, offre son soutien et son expertise juridique
gratuitement aux survivants de l'Holocauste et de la terreur
Communiste qui essaient de recouvrer leurs propri�t�s confisqu�es �
l'�poque de la deuxi�me guerre mondiale. Site Web:
www.apppbg.org.yu DATASOURCE: The Network for Restitution Mile
Antic, Le R�seau pour la Restitution NGO, Bircaninova 21, Belgrade
Serbie 11000, T�l. +381-(64)-390-6132, LawUnitedStates@aol.com
Copyright