Tirer profit des atrocit�s: La Banque autrichienne HYPO Group exploite le pass� Nazi, confirme le R�seau pour la Restitution BELGRADE, Serbie et Mont�n�gro, June 21 /PRNewswire/ -- Un �t� foisonn� de protestations attend le g�ant financier Autrichien Hypo Alpe-Adria. La Soci�t� bancaire a enflamm� l'outrage public quand la presse de Serbie a eu vent de ses efforts d'acqu�rir des terres confisqu�es dans les ann�es 40. La Serbie est le seul pays de l'Europe centrale m�ridionale � ne pas avoir pass� de lois restituant les propri�t�s expropri�es par les partis Nazi et Communiste � ses propri�taires d'origine. Debout face � une foule de plusieurs centaines de personnes du troisi�me age, Dragan Dokic, avocat des droits de l'homme et promoteur d'un projet de loi rendant la propri�t� vol�e, a lanc� la premi�re d�monstration d'une s�rie de protestations estivales organis�es par le R�seau pour la Restitution (NFR), un groupe de citoyens de Serbie � but non lucratif, agissant contre le conglom�rat bancaire Autrichien Hypo Alpe-Adria (HYPO) parce que le Groupe HYPO projette de construire sur des terres confisqu�es brutalement dans les ann�es 1940. "Nous luttons pour le droit fondamental de la dignit� humaine qui a �t� retir� de nos parents et grands-parents," affirme M. Dokic aux protestataires: "Nos faiseurs de lois doivent rectifier 60 ans de vol Nazi et Communiste affranchi par l'�tat." La controverse a jailli quand les journaux Serbes ont rapport� que le Groupe financier HYPO d'Autriche avait conclu une affaire pour acqu�rir et d�velopper la propri�t� confisqu�e dans les ann�es 1940 � une famille locale. Ce coin bien connu sous le nom des "Trois feuilles de tabac ", est rest� en friche pendant plus de 20 ans, d� en grande partie aux efforts de la famille Galich, propri�taires du lopin de terre avant la seconde guerre mondiale et actuellement citoyens am�ricains, visant � faire conna�tre aux investisseurs potentiels la vraie histoire de la propri�t� et leur revendication de propri�taires. Deux membres de la famille Galich ont �t� tu�s par les troupes Nazies en 1944 en d�fendant le site qui fut transf�r� � la propri�t� gouvernementale apr�s la guerre. Le gouvernement de la ville de Belgrade actuelle a empir� les perspectives des ayant droit eu �gard � la simple restitution. Le mois dernier, le Maire de Belgrade, Nenad Bogdanovic, a form� un Comit� Municipal � la recherche de nouveaux investisseurs pour les terres d'�tat rest�es vierges depuis que le gouvernement de Milosevic a octroy� des droits de construction � des soci�t�s locales maintenant dissoutes. "Pourquoi bloquerions-nous de nombreux sites (de d�veloppement) quand tant de personnes veulent construire," a d�clar� la Pr�sidente du Comit�, Branka Bosnjak, au journal de Belgrade, Politika. Ce qui n'a pas �t� dit publiquement est que toutes ces terres 'appartenant' au gouvernement avait �t� confisqu�es � l'origine par les partis Nazi et Communiste. Ce qui complique encore davantage le probl�me est que le parti Communiste a l�galis� les prises de possession Nazies du temps de la guerre, enregistrant les propri�t�s vol�es comme possessions du gouvernement. Les archives historiques de l'�tat alerteraient les investisseurs �trangers aux probl�mes de propri�t� restent en grande partie cach�es d'eux; les recherches de titres ne r�v�lent que l'�vidence, � savoir que le gouvernement poss�de techniquement toutes les terres de Belgrade. L'exigibilit� est entrav�e par le fait que les titres des propri�t�s ne contiennent aucun renseignement sur la fa�on dont la propri�t� a �t� transf�r�e sous le contr�le de l'Etat. Les reformes juridiques sur les propri�t�s se sont arr�t�es avec l'assassinat du Premier Ministre lib�ral Zoran Djindjic en 2003. Le m�li m�lo des r�gles qui r�gissent actuellement les propri�t�s serbes manque de droits de propri�t� assur�s, de transparence et est sujet � des disputes de titres omnipr�sentes. Les lois communistes, des ann�es 40 et 50, violent les normes des droits civils de l'Union Europ�enne et la D�claration des Droits de l'homme des Nations Unies. Par exemple, en Serbie, l'�tat peut et pratique l'�viction de propri�taires pour affranchir des terres au profit de d�veloppeurs priv�s si le zoning de la ville permet � une plus grande structure d'y �tre construite. "C'est un vrai g�chis," explique Mme Olivera Carlson, une Am�ricaine retrait�e retourn�e en Serbie pour emp�cher la ville de Belgrade de trouver un investisseur pour la propri�t� qu'elle revendique. "Je patauge dans la paperasserie � rechercher comment la propri�t� de la famille fut transf�r�e du nom de mon p�re � celui de l'�tat apr�s son abduction et son ex�cution en 1945. J'ai pass� la plus grande partie de ma vie � nier ce qui est arriv� � ma m�re et � moi-m�me apr�s la guerre, mais depuis que je suis revenue et que je fouille les archives, quantit� de souvenirs horribles me hantent - mon p�re que l'on tra�ne loin de nous, ma m�re ne sachant jamais s'il �tait mort ou vivant, avoir 16 ans et �tre h�l�e comme ennemie de la classe par les Communistes. Et maintenant, quand je lis dans les journaux la fa�on dont cette Banque Autrichienne est en train d'essayer de profiter d'injustices semblables perp�tr�es sur la famille Galich, cela me rend malade." 1942 ou 2005 - Forme juridique sanctionne le pillage Pour quelqu'un de l'ext�rieur, cette situation cauchemardesque peut sembler distante et irr�elle, ce qui peut �tre le cas pour les cadres de HYPO en Autriche; cependant, leurs chefs locaux sont conscients de la situation. Dans une lettre �tonnamment candide adress�e � l'Ambassade des Etats-Unis � Belgrade, le membre du Conseil de la Banque Hypo Alpe-Adria, M. Boris Ignjatovic explique en d�tail comment cette banque gardera le contr�le de la propri�t� confisqu�e � la famille Galich utilisant des lois qui ne sont pas encore r�voqu�es depuis la p�riode communiste. M. Ignjatovic ouvre son argument avec, "...nous ne vous apesantirons pas avec des informations inutiles, � l'exception de ces faits que nous utilisons exclusivement pour faire ressortir (notre) enti�re l�galit�." Ignjatovic continue, "De plus, afin d'�viter tout malentendu dans l'avenir et une perte inutile de votre (Ambassade am�ricaine) et de notre temps, nous aimerions vous pr�senter les faits suivants qui concernent des faits juridiquement valides et la pratique judiciaire actuelle dans le syst�me juridique serbe:" M. Ignjatovic continue alors par citer le contenu de trois pages de texte tap� � la machine �num�rant des lois communistes archa�ques mais encore en vigueur des ann�es 1940 et 50 et qui permettent � l'�tat de confisquer des propri�t�s et d'invalider des droits de propri�t�. Apr�s ce barrage de citations l�gales, Ignjatovic �crit, "Nous attirons votre attention sur tous ces faits l�gaux parce que nous voulons que soit clair le fait que le processus de nationalisation a �t� men� par l'�tat, en faveur de l'�tat et au profit de l'�tat." Il proclame alors en caract�res gras, "L'�tat �tait, selon cette loi, oblig�e de compenser les anciens propri�taires. Cette obligation de l'�tat (Nazi? Communiste?) existe toujours, �tant mon intention de r�p�ter une fois de plus que la loi dont je parle est encore valide et qu'en tant que telle, elle doit �tre appliqu�e." Apr�s avoir prouv� que les lois totalitaires de la p�riode Communiste Yougoslave sont encore valides et prot�gent la Banque HYPO, M. Ignjatovic cite des pr�c�dents du Tribunal serbe qui illustrent encore plus clairement que la famille Galich ne jouira pas de la protection des droits civils sous la loi serbe qui les traite encore d'ennemis de l'�tat communiste. Mile Antic, Coordinateur en chef du R�seau pour la Restitution r�sume l'argument de M. Ignjatovic en langage clair, "Les Nazis et les Communistes ont confisqu� des propri�t�s. Le parti communiste a pass� des lois pour garder toutes ces propri�t�s aux mains de l'�tat et pour refuser aux victimes tout recours l�gal qui leur permettrait de recouvrer la propri�t�. Vous ne pouvez pas l�galement emp�cher la Banque HYPO de construire sur des terres confisqu�es parce que ces m�mes lois qui vous ont pris vos propri�t�s sont encore en vigueur; donc, si la Banque HYPO se d�p�che et construit sur vos terres confisqu�es avant qu'une loi de d�nationalisation ne soit promulgu�e l'ann�e prochaine, vous devrez poursuivre la Serbie en dommages int�r�ts, ce qu'ils ne paieront pas jusqu'� ce qu'une loi soit pass�e vous rendant votre bien vol�; de toute fa�on, HYPO s'en tirera sans probl�me." NFR mettra � disposition le contenu scann� complet de la lettre de cinq pages des experts de Hypo Alpe-Adria adress�e � l'Ambassade des Etats-Unis � Belgrade au Congr�s du Monde Juif, qui a d�j� post� des informations pr�c�dentes au sujet de cette situation sur leur site web, et distribueront la lettre � d'autres organisations honorables. La lettre de la famille Galich � la Banque HYPO sera aussi disponible au public et � la presse. Il a �t� demand� � la Banque europ�enne pour la Reconstruction et le D�veloppement (EBRD), qui a consenti des pr�ts au Groupe HYPO, d'examiner la situation. M. Antic a exprim� l'espoir que les interventions de la Banque HYPO en Serbie ne sont que la cons�quence du manque d'informations apport�es par les cadres locaux � leurs sup�rieurs en Autriche concernant les d�tails pertinents du lieu-dit Les Trois Feuilles de Tabac, "Apr�s avoir lu enti�rement la lettre des cadres HYPO locaux, il me semble qu'il n'y a pas moyen pour les cadres Autriche de trouver � excuser de telles actions anti-humanitaires. Du moins ne puis-je croire, faisant confiance au bien fondamental inh�rent � chaque �tre humain, qu'une Banque Autrichienne puisse, de nos jours, s'engager dans un projet aussi immoral sans avoir �t� induite en erreur par son personnel local." Finalement, qui paiera le prix si la restitution de la propri�t� est mal g�r�e en Serbie? Ce seront sans doute les contribuables de l'Union Europ�enne qui financent d�j� les fonds de reconstruction donn�s � la Serbie par le truchement des programmes UE pour la stabilit� r�gionale et les r�formes politiques. Peut-�tre les dommages encourus par l'�tat serbe � cause de l'investissement �tranger dans les propri�t�s confisqu�es seront-ils compens�s par l'all�gement de la dette de la Banque Mondiale et par des pr�ts de l'UE � 0% d'int�r�t qui paieront comptant pour compenser les victimes pour leur propri�t� vol�e. Pour plus d'informations et de photos, visitez: http://nyc.indymedia.org/newswire/display_any/151004 Le R�seau pour la Restitution (NFR), une association � but non lucratif de citoyens en Serbie, offre son soutien et son expertise juridique gratuitement aux survivants de l'Holocauste et de la terreur Communiste qui essaient de recouvrer leurs propri�t�s confisqu�es � l'�poque de la deuxi�me guerre mondiale. Site Web: www.apppbg.org.yu DATASOURCE: The Network for Restitution Mile Antic, Le R�seau pour la Restitution NGO, Bircaninova 21, Belgrade Serbie 11000, T�l. +381-(64)-390-6132, LawUnitedStates@aol.com

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