ADVFN Logo ADVFN

Hot Features

Registration Strip Icon for monitor Surveillez plusieurs cotations en temps réel des principales bourses, telles que Euronext Paris, NASDAQ, NYSE, AMEX, Bovespa et plus encore.

Retourner à la liste

Ajouter une Discussion

Rafraîchir

Utilisateurs Filtrés

Mes Alertes

Mon Profil

Règles

Changer D'Énergies

- 07/5/2014 19:26
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013

Le gouvernement français a attribué mercredi au consortium mené par GDF Suez la totalité du 2e appel d'offres pour l'éolien en mer, faisant ainsi le choix d'une "répartition équitable" entre les grands acteurs de la filière, selon Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie et de l'Energie.

GDF Suez, associé à Neoen Marine et au portugais EDP Renouvelables, avec des éoliennes de 8 mégawatts fournies par Areva, a remporté les projets de construction de deux parcs éoliens d'une capacité totale de 1.000 mégawatts (MW), l'un au large du Tréport (Seine-Maritime), l'autre au large des îles d'Yeu et Noirmoutier (Vendée).

Ségolène Royal, qui n'a pas souhaité préciser le coût supporté au final par le consommateur pour la production de cette électricité, a estimé que cette décision va permettre de créer "une véritable force de frappe française" dans l'éolien offshore.

Le consortium mené par GDF Suez était en concurrence avec un consortium mené par EDF, associé à l'allemand WPD Offshore et qui devait s'équiper d'éoliennes Alstom de 6 mégawatts.

Avec cette décision, le gouvernement s'est donc rangé à la recommandation de la Commission de régulation de l'énergie, qui avait, selon des informations de presse, mis en tête le projet du consortium mené par GDF Suez sur les deux parcs.

Gérard Mestrallet, le PDG de GDF Suez, s'est dit "très fier" de remporter cet appel d'offres, précisant que ces deux parcs éoliens permettront d'alimenter 1,6 million de personnes à l'horizon 2027.

Il a ajouté que les projets impliqueront la création de 1.000 emplois pendant 20 ans dans les ports concernés pour l'entretien et la maintenance des éoliennes.



Réponses
142 Réponses
  3   ... 
41 de 142 - 16/11/2014 19:49
waldron Messages postés: 9814 - Membre depuis: 17/9/2002
PARIS (Reuters) - L'Etat français est prêt à céder des parts dans les groupes énergétiques à condition de conserver un pouvoir d'orientation stratégique en leur sein, a déclaré dimanche Ségolène Royal.

"Avec (le ministre de l'Economie) Emmanuel Macron, nous avons examiné la totalité de ces participations de l'Etat pour voir ce qui était nécessaire, ce qui ne l'était pas forcément, et ce qui était possible", a expliqué la ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie sur France 5.

"Lorsque la participation de l'Etat peut baisser tout en gardant à l'Etat le même pouvoir par rapport à l'orientation de ces entreprises stratégiques (...), il n'y a aucune raison de laisser au frigidaire un certain nombre de participations financières", a-t-elle estimé.

Emmanuel Macron déclare dans Le Monde publié samedi que l'Etat, qui prévoit de céder entre cinq et dix milliards d'euros d'actifs sur les 18 prochains mois, commencera par vendre des parts dans les aéroports régionaux et dans des sociétés "où l'Etat dispose de droits de vote double".

(Sophie Louet avec Geert de Clercq)

42 de 142 - 17/11/2014 19:07
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
L’hiver approche avec son cortège de questions sur le coût et les prix de l’énergie. Selon Jean-Marie Chevalier, le bas niveau actuel du prix du pétrole est un élément positif, mais n’enrayera pas l’envolée des tarifs énergétiques sur le long terme.

La baisse du prix du pétrole est une bonne nouvelle pour l’économie mondiale. Bonne nouvelle à relativiser car, en France, le prix du pétrole brut ne compte que pour environ 30% dans le prix des carburants à la pompe. Cette tendance à la baisse va-t-elle se confirmer ? Question difficile à laquelle on peut apporter certains éléments de réponse.

Enjeux socio-économiques pour les pays producteurs

Pour des pays comme la Russie, l’Iran, l’Irak, le Venezuela, l’Algérie ou le Nigeria, la baisse des prix est une très mauvaise nouvelle car, pour maintenir un équilibre politique et social déjà fragile, ils leur faut un prix durablement supérieur à 90 dollars. L’Arabie saoudite est un cas différent. Le pays a des ressources financières qui lui suffisent aujourd’hui pour maintenir l’équilibre socio politique actuel. D’aucuns émettent l’hypothèse que le pays pourrait être tenté par une stratégie de baisse des prix pour freiner le développement du pétrole de schiste américain.

Les Etats-Unis peuvent désormais produire à des coûts très bas

En effet, depuis 2013, la production américaine de pétrole brut et de liquides pétroliers a dépassé celle de l’Arabie saoudite et contribue de façon significative à l’accroissement de l’offre. Toutefois, d’après les statistiques disponibles, il faudrait que le prix du brut descende durablement au-dessous de 60 dollars pour freiner la progression américaine. Un tel objectif est techniquement possible pour l’Arabie saoudite mais un tel niveau de prix serait insupportable pour l’ensemble des pays cités plus haut. La question majeure est donc finalement celle de savoir si l’OPEP est en mesure de définir une stratégie commune de maintien des prix à un niveau élevé, supérieur à 90 dollars.

« La tendance à la baisse est un phénomène passager »

Politiquement, l’Arabie saoudite ne paraît pas avoir intérêt à se désolidariser des autres pays de l’OPEP et, par ailleurs, les Etats-Unis ne paraissent pas souffrir d’un prix de l’ordre de 90 dollars. Tout ceci conduit à penser que la tendance à la baisse est un phénomène passager et que le prix devrait remonter au-dessus de 90 dollars. Cette assertion est essentiellement fondée sur le maintien d’une vision commune au sein des pays de l’OPEP.

France : « les tarifs sont en retard sur la réalité des coûts »

Pour les autres énergies, gaz et électricité, l’évolution des tarifs français, dépend en partie des « humeurs » de la puissance publique. Pour le gaz naturel, les variations des prix, sont calculées par une formule qui prend en compte les prix sur les marchés concurrentiels. Ce phénomène fonctionne mais il pourrait être interrompu politiquement si les augmentations s’avéraient trop élevées. Quant aux tarifs de l’électricité, la logique économique voudrait qu’ils augmentent de façon très significative (de l’ordre de 20 % immédiatement) mais la volonté politique a toujours été de contenir les augmentations de prix pour entretenir une illusion de stabilité.

L’augmentation de 5% qui devait intervenir au 1er août 2014 a été annulée et de nouveaux principes d’ajustements devraient être déterminés. Les tarifs sont en retard sur la réalité des coûts qui malheureusement risquent de s’alourdir dans le futur.

Jean-Marie CHEVALIER
43 de 142 - 18/11/2014 18:08
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
18 novembre (Reuters) - Ikea Group IKEA.UL a renforcé ses
investissements dans les énergies renouvelables aux Etats-Unis
en rachetant un deuxième parc d'éoliennes de 165 mégawatts au
Texas, a déclaré mardi le numéro un mondial de l'ameublement.
Situé dans le comté de Cameron, ce parc représente selon le
groupe suédois son investissement le plus important dans le
secteur. Elle doit lui permettre d'atteindre son objectif 2020
visant à produire davantage d'énergie renouvelable qu'il n'en
consomme.
Le parc éolien de Cameron devrait être pleinement
opérationnel d'ici la fin 2015.
Le premier investissement du groupe dans l'éolien aux
Etats-Unis avait été annoncé en début d'année et concerne un
parc à Hoopeston, dans l'Illinois.
Les deux installations devraient générer environ 1.000
gigawatts de courant électrique par an, soit l'équivalent de la
consommation annuelle de 90.000 foyers américains, selon Ikea.
Le groupe suédois s'est engagé à acquérir et à exploiter 279
éoliennes dans neuf pays, et prévoit d'investir au total 1,9
milliard de dollars (1,52 milliard d'euros) dans l'éolien et
l'énergie solaire d'ici la fin 2015.
44 de 142 - 21/11/2014 20:35
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Après avoir condamné ses réacteurs nucléaires, l'Allemagne s'interroge sur la place de ses centrales au charbon, première source d'électricité et grosses pollueuses, dont l'arrêt est pourtant loin de faire l'unanimité.
Le gouvernement s'écharpe sur la question. La ministre de l'Environnement fait valoir que si la part du charbon ne diminue pas, l'Allemagne, volontiers pionnière en matière de protection du climat, va manquer son objectif de réduction d'émissions de CO2 à l'horizon 2020 (-40% par rapport à 1990). Son confrère à l'Economie lui oppose des considérations de sécurité d'approvisionnement, de coût et d'emploi.
«On ne peut pas sortir simultanément du nucléaire et du charbon», argumente ainsi ce dernier, Sigmar Gabriel.
L'Allemagne a décidé d'arrêter d'ici 2022 tous ses réacteurs nucléaires, et à l'horizon 2050 les énergies renouvelables doivent représenter 80% de l'électricité consommée. Mais pendant cette «transition énergétique», le charbon, qui pèse pour 46% dans la production de courant, conserve un rôle prépondérant.
La faiblesse du prix de cette matière première - concurrence du gaz de schiste américain oblige - et l'inefficacité du système européen d'échange de droits à polluer font de la génération au charbon une affaire lucrative.
- «D'une pierre deux coups» -
Mais de plus en plus de voix s'élèvent qui réclament un arrêt des réacteurs les plus polluants - notamment ceux marchant au lignite. Les Verts, privés de leur croisade anti-nucléaire, sont à la pointe du combat, secondés par nombre d'associations de protection de l'environnement et instituts de recherche.
Mercredi, l'un d'eux, le DIW berlinois, a présenté plusieurs scénarios de fermeture de réacteurs au charbon - entre 21 et 46 selon le modèle retenu -, qui permettraient à l'Allemagne de remplir ses engagements envers le climat.
«Nous avons des surcapacités, ce serait le bon moment», a argumenté Claudia Kemfert, chercheuse du DIW en charge de l'étude.
«Ce serait faire d'une pierre deux coups», estimait Ralf Fücks, directeur de la fondation Heinrich-Böll, proche des Verts et mandataire de l'étude.
Soustraire des capacités ferait grimper les prix sur le marché de gros, pour le moment au plus bas. Cela permettrait aux centrales à gaz, dont un certain nombre ont été mises en sommeil car trop peu rentables, de revenir dans la course. Les bénéfices en berne des énergéticiens, RWE et EON en tête, repartiraient à la hausse, le tout en minimisant la pollution, selon le modèle.
A l'heure actuelle, la filière charbon emploie quelque 50.000 personnes en Allemagne. Mais les partisans d'un arrêt des réacteurs balaient l'argument «emploi» du revers de la main. «Globalement l'effet sur l'emploi sera positif», juge ainsi M. Fücks, «il s'agit de substitution, pas de faire baisser la production».
- Résistances fortes -
Près de la frontière polonaise, dans une région où le groupe public suédois Vattenfall est le plus gros employeur avec l'exploitation du lignite et trois centrales électriques, cette logique à l'échelle allemande n'a pas beaucoup d'adeptes.
L'inquiétude y est double: au débat général sur le charbon s'ajoutent les velléités de Vattenfall de vendre ses actifs dans la région.
A l'autre bout du pays, dans la Ruhr qui marche à la houille, les résistances sont fortes aussi. «Il y aura encore des centrales au charbon dans les prochaines décennies en Rhénanie du Nord-Westphalie», assure la chef de gouvernement du Land, Hannelore Kraft.
Les industries fortement consommatrices d'énergie s'inquiètent pour leur part du prix du courant en hausse, synonyme de baisse de compétitivité sur les marchés mondiaux.
Reflet de ces tiraillements, la contribution du secteur électrique au plan d'action du gouvernement pour faire baisser les émissions de CO2, présenté la semaine dernière, est encore assortie d'un gros point d'interrogation.
Le document doit être examiné en conseil des ministres le 3 décembre. «Beaucoup de choses seront éclaircies» d'ici là, a assuré mercredi une porte-parole de M. Gabriel.
45 de 142 - 24/11/2014 20:31
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Les éoliennes ne fonctionnent pas toujours au moment voulu, par exemple en soirée ou en plein hiver quand la consommation d'électricité est plus soutenue. De même, les panneaux photovoltaïques captent l'énergie solaire le jour, mais ne peuvent pas conserver l'électricité. Pour pallier ces problèmes, Ionwatt vient d'inventer un nouveau type de batteries de stockage de l'électricité produite. Née il y a seulement quelques mois d'un transfert de technologie du laboratoire matière condensée et systèmes électroactifs de l'université de Rennes-I et du CNRS, cette start-up a mis au point une batterie à électrolytes circulants, dont les électrodes « à haute performance sont issues de matières premières moins chères que celles actuellement utilisées », précise François Huber, président d'Ionwatt. Le prix de la batterie sera donc moins élevé que les produits du marché à base de vanadium.
Ce concept futuriste, dont les éléments seront recyclables, pourra stocker de l'électricité au pied de l'éolienne pendant au moins une dizaine d'heures sans danger. L'énergie sera ensuite injectée dans le réseau en fonction de l'évolution de la demande. Les marchés visés sont de portée mondiale. Les pays émergents intéressent tout particulièrement la start-up, qui vise les zones géographiques isolées. Quatre brevets protègent cette technologie de rupture issue de la recherche publique, dont Ionwatt a acquis les droits de propriété. Son inventeur, Didier Floner, maître de conférences à l'université de Rennes-I, est cofondateur et conseiller scientifique de l'entreprise. La SATT Ouest Valorisation a pris part à la levée de fonds de 825.000 euros d'Ionwatt, également accompagnée par Emertec et Go Capital. Un premier prototype va être mis au point au cours des prochains mois.

46 de 142 - 26/11/2014 17:57
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
L'Opep restait divisée mercredi à la veille d'une de ses plus importantes réunions depuis des années, l'Arabie saoudite écartant toujours une baisse de la production du cartel, tandis que l'Iran appelait à répondre au surapprovisionnement grandissant du marché pétrolier.

"Tous les experts pensent qu'il y a une surabondance de l'offre sur le marché pétrolier, et l'an prochain il sera encore plus surapprovisionné", a déclaré mercredi le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zanganeh, à son arrivée dans la capitale autrichienne.

Les cours du pétrole brut ont chuté de plus de 30% depuis le printemps, tombant à leurs plus bas niveaux depuis quatre ans, en raison d'un déséquilibre grandissant entre l'offre et la demande.

D'un côté, la production mondiale a gonflé avec l'envolée de l'offre américaine de pétrole, grâce à l'exploitation de ressources non conventionnelles, comme le pétrole de schiste.

De l'autre, les prévisions d'augmentation de la demande planétaire d'or noir ont été revues à la baisse ces derniers mois, en raison notamment de l'affaiblissement de la croissance dans des zones de consommation majeures, comme l'Europe et la Chine.

Dans ce contexte, M. Zanganeh a appelé l'Opep à "prendre une décision pour contrôler le marché", et souhaité "une contribution des pays producteurs hors-Opep" pour y parvenir.

Un premier pas avait été fait la veille en ce sens : les ministres du Venezuela et de l'Arabie Saoudite, deux pays de l'Opep, avaient rencontré ceux de la Russie et du Mexique, non membres du cartel.
47 de 142 - 01/12/2014 19:18
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Un article publié par le Financial Times accuse l’Europe d’emprunter une mauvaise voie face aux nouveaux enjeux de compétitivité liés aux prix de l’énergie. Son auteur, John Gapper, adopte une vision très libérale de la question, soulignant certaines réalités économiques qui nécessitent néanmoins une lecture critique.

Pour John Gapper, le monde est en pleine mutation, et l’Europe ne parvient pas à s’y adapter. La baisse des prix de l’énergie observée depuis plusieurs mois crée des opportunités économiques majeures à l’échelle mondiale, et l’Europe ne les saisirait pas. En cause : une forte taxation des énergies fossiles qui rendrait l’Europe non compétitive.
48 de 142 - 02/12/2014 17:38
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Alstom a inauguré mardi ses deux premières usines françaises de production d'éoliennes en mer, dont le groupe ambitionne de faire la vitrine de son excellence industrielle dans le cadre de son rapprochement avec General Electric. A Saint-Nazaire, les deux ateliers d'Alstom, qui emploient une quarantaine de personnes actuellement, mais 300 à terme, seront chargés de l'assemblage des nacelles et des générateurs de l'Haliade 150, une éolienne de 6 mégawatts déjà testée depuis deux ans, à terre, sur le site du Carnet (Loire-Atlantique), mais aussi en mer du Nord.
49 de 142 - 04/12/2014 20:42
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Des chercheurs hollandais vont expérimenter une nouvelle source d’énergie renouvelable appelée « Blue Energy » (« énergie bleue ») dans un centre de test qui s’est ouvert la semaine dernière sur l’Afsluitdijk, la digue qui relie la province de la Hollande Septentrionale à la Frise, rapporte ABC. Cette digue, construite en 1930, a permis de constituer un réservoir d’eau douce.

Le principe de cette énergie bleue se fonde sur les différences de concentration en sel entre l’eau de mer et l’eau douce, ce qui permet de produire de l’électricité. Il fait appel à deux filtres spécialisés, avec d’un côté, l’eau de mer, et de l’autre, l’eau douce. Le filtre qui est placé du côté de l’eau de mer absorbe les ions du sodium chargés positivement, tandis que l’autre absorbe les ions du chlore chargés négativement, ce qui crée une sorte de batterie naturelle.

Chaque mètre carré de filtre peut ainsi générer environ un watt, et pour décupler cet effet, il est possible de créer des piles comprenant des centaines de filtres.

L’usine hydroélectrique de l’Afsluitdijk aurait une capacité maximum théorique de 50 mégawatts, ce qui pourrait alimenter une centaine de foyers en électricité. Un essai de cette technologie a déjà été tenté sur une échelle plus modeste en Norvège en 2009.

Rik Siebers de REDstack BV, la société à l’origine de ce projet, explique que l’objectif de sa société est de peaufiner cette technique pour la rendre profitable, et vendre des installations clés en main à partir des années 2020.

« Pour les éoliennes, il faut du vent, les panneaux solaires ne fonctionnent qu’avec la lumière du jour, mais l’eau coule en permanence », observe-t-il.
50 de 142 - 05/12/2014 10:07
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Rendre la production de café moins gourmande en eau et moins polluante, tout en produisant du biogaz: telle est la recette appliquée dans 19 exploitations d'Amérique centrale par l'ONG néerlandaise UTZ Certified, qui veut étendre le programme à d'autres régions.

"Regarde, la flamme est très grande !", s'enthousiasme Sarahi Pastran, âgée d'une vingtaine d'années, en allumant le feu sous sa casserole pour cuire des bananes.

De sa cuisine rudimentaire, au sein de la coopérative de café La Hermandad, à San Ramon de Matagalpa (Nicaragua), un tuyau traverse la végétation luxuriante jusqu'à un générateur de biogaz, quelques dizaines de mètres plus loin.

L'originalité de l'installation ? Ce sont les eaux souillées par la production du café qui alimentent ce générateur, dans le cadre d'un projet pilote mis en place en 2010 par UTZ au Nicaragua, au Honduras et au Guatemala.

Le principe: améliorer le lavage des cerises de café, crucial pour l'arabica, afin de réduire la consommation d'eau puis extraire de cette eau, très polluante, le méthane issu de la fermentation du café pour fabriquer du biogaz, ce qui permet de rejeter une eau débarrassée de la majorité de ses impuretés.

Une femme cuit des oeufs sur son réchaud fonctionnant au biogaz grâce à un générateur alimenté par les eaux souillées par la production de café à El Puma (Nicaragua) le 20 novembre 2014 ( AFP / Inti Ocon )
Une femme cuit des oeufs sur son réchaud fonctionnant au biogaz grâce à un générateur alimenté par les eaux souillées par la production de café à El Puma (Nicaragua) le 20 novembre 2014 ( AFP / Inti Ocon )
Jusque-là, l'eau utilisée, surnommée "eau miel" par les habitants pour son goût sucré, était souvent versée directement dans les rivières.

"Cela causait beaucoup de pollution" et "une odeur forte", se rappelle Francisco Blandon, 39 ans, père de quatre enfants et à la tête d'une petite exploitation familiale baptisée "Le Tigre", à 80 kilomètres au nord de San Ramon.

"Beaucoup de familles vivent près de la rivière, elles s'y baignent, lavent leur linge : cela leur donnait des démangeaisons de peau et des parasites intestinaux quand ils la buvaient", raconte-t-il, alors que ses deux plus jeunes fils courent pieds nus sur le sol en terre de sa maison.

Au niveau national, la production d'1,3 million de sacs de café chaque année équivaudrait, par la pollution engendrée, à l'impact de 20.000 voitures.

Un homme se tient devant un réservoir de traitement des eaux installé dans une ferme de San Ramon (Nicaragua) le 19 novembre 2014 ( AFP / Inti Ocon )
Un homme se tient devant un réservoir de traitement des eaux installé dans une ferme de San Ramon (Nicaragua) le 19 novembre 2014 ( AFP / Inti Ocon )
Francisco raconte qu'en 2010, une équipe de l'ONG néerlandaise est venue lui expliquer le projet. "Au début, je ne pensais pas que ça marcherait, mais ils ont tellement insisté...", dit-il. "Moins d'un mois plus tard, ça commençait à fonctionner."

- 'Le gros lot !' -

Aujourd'hui, dans sa commune de San Sebastian de Yali, située à 1.000 mètres d'altitude mais au climat tropical, on le regarde avec envie.

"Les voisines qui viennent me rendre visite me disent +Toi, tu as décroché le gros lot !+", raconte en riant sa femme, Fatima Valenzuela Altamiro, 35 ans.

Auparavant, elle devait cuisiner au feu de bois, dont la fumée "est cruelle pour les cuisinières", menaçant leur santé. Son mari coupait en moyenne cinq arbres par saison.

Un homme sèche les grains de café dans une ferme à El Puma (Nicaragua) le 30 novembre 2014 ( AFP / Inti Ocon )
Un homme sèche les grains de café dans une ferme à El Puma (Nicaragua) le 30 novembre 2014 ( AFP / Inti Ocon )
Elle se rappelle encore le premier jour où le biogaz est sorti du tuyau : "C'était émouvant" et "quelle surprise, quand la flamme est apparue ! J'ai pensé : +Que va-t-on cuisiner ?+ Alors on a mis un œuf à cuire."

L'installation du mécanisme, qui coûte plusieurs milliers de dollars, a été financée à 75% par le gouvernement néerlandais et à 25% par les coopératives locales.

C'est UTZ, plus importante ONG de certification dans le domaine du café, dont le label garantit le respect par les producteurs de certaines règles comme l'interdiction du travail des enfants, un usage raisonnable des pesticides et des salaires conformes à la législation locale, qui l'a mis en place.

"Le bilan est très bon", se félicite Vera Espindola Rafael, coordinatrice d'UTZ en Amérique latine, car "nous avons atteint chacun des objectifs visés: la production de biogaz, la réduction de la pollution et une moindre utilisation d'eau".

"Avant nous consommions 1.500 litres par quintal de café (soit 46 kilos de grains de café, ndlr), aujourd'hui 240 à 250", témoigne Marvin Mairena, responsable technique de l'exploitation La Hermandad.

Sur le terrain, l'ONG a dû s'adapter aux différentes tailles d'exploitations, installant un mécanisme différent selon qu'il s'agisse d'une grande, d'une moyenne ou d'une petite.

Certaines produisent du biogaz seulement quand elles ont du café, pendant la récolte. D'autres le font toute l'année en remplaçant le café par des excréments d'animaux.

Cette année UTZ commence à étendre l'expérience à la Colombie, au Pérou et au Brésil, et cherche d'autres partenaires financiers pour faire de même au Kenya et au Vietnam.
51 de 142 - 08/12/2014 18:43
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Bolloré est venu à la rescousse de la voiture électrique en proposant lundi de déployer 16.000 points de charge publics en France, où malgré des incitations gouvernementales, ces véhicules peinent encore à conquérir le marché.

Le ministère de l’Économie a annoncé que le groupe diversifié, en pointe dans la location de véhicules électriques avec des solutions comme Autolib à Paris, avait déposé un dossier pour une telle installation, représentant 150 millions d'euros d'investissement sur quatre ans.

Bercy et le ministère de l’Écologie décideront d'ici fin janvier "si ce projet est reconnu de dimension nationale et donc exempté de redevance d'occupation du domaine public". Et en cas d'avis favorable, Bolloré lancera dans chaque région concernée une concertation sur "les modalités précises d'implantation" de ses stations de recharge.

Ce projet, comme tous les projets de dimension nationale "qui seront validés au cours des prochains mois", sont "complémentaires" de ceux des collectivités locales, soutenus par le programme d'investissements d'avenir, rappelle le ministère de l’Économie.

La loi sur la transition énergétique, actuellement en débat au Parlement, prévoit d'atteindre sept millions de points de charge en 2030.

En mai, l'ancien ministre de l’Économie, Arnaud Montebourg, avait indiqué à l'Assemblée nationale que Bolloré et le géant français de l'électricité EDF avaient manifesté leur intérêt pour devenir opérateurs de bornes de recharge.
52 de 142 - 08/12/2014 18:45
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
(CercleFinance.com) - Global Bioenergies a annoncé ce lundi après Bourse avoir réussi à produire du propylène biosourcé par fermentation directe. C'est la première fois que la production entièrement biologique, c'est-à-dire sans aucune étape chimique, est décrite pour le propylène, l'une des principales briques élémentaires pour la fabrication des matières plastiques.

Après l'isobutène en 2010 et le butadiène plus tôt cette année, Global Bioenergies rapporte avoir créé une souche prototype qui a permis la conversion de glucose en propylène à l'échelle du laboratoire. C'est la première fois que la production biologique directe de propylène a été décrite.

Le propylène représente une production annuelle de plus de 80 millions de tonnes et un marché supérieur à 100 milliards de dollars, soit le deuxième de l'industrie pétrochimique après l'éthylène. Ce composé est au coeur de la fabrication de plusieurs matières plastiques, représentant par exemple plus de la moitié des plastiques utilisés dans l'automobile.

Jusqu'à présent, le propylène était obtenu exclusivement à partir de ressources fossiles, et principalement par craquage du pétrole.

'Compte tenu de la diminution des capacités de craquage du pétrole, le développement de solutions alternatives pour la fabrication d'oléfines légères, et en particulier de propylène, devient nécessaire. En développant ce procédé de fabrication du biopropylène, nous contribuons à l'avènement d'un monde meilleur, durable et respectueux de l'environnement', s'est félicité Thomas Buhl, directeur du Business Development chez Global Bioenergies.
53 de 142 - 09/12/2014 17:51
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
La révolution de l’énergie solaire est en marche. Vendredi, la société saoudienne Acwa Power a remporté un appel d’offres à Dubaï, en proposant un prix de 48 euros le mégawattheure (MWh) pour un parc solaire photovoltaïque. La tendance constante à la baisse du coût de production de l’électricité solaire se confirme. Dans de nombreux pays comme le Chili, l’Afrique du Sud ou l’Inde, elle devient moins chère que celle produite par les sources traditionnelles : charbon, gaz ou nucléaire… «  Même en France, l’écart a été divisé par trois en quelques années  », témoigne Gérard Mestrallet le PDG de GDF Suez. La France fait figure d’exception en raison du prix particulièrement bas de l’électricité d’origine nucléaire historique : le prix de marché y est de 40 euros le MWh.
54 de 142 - 10/12/2014 17:13
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
BRUXELLES, 10 décembre (Reuters) - La Belgique décidera au début de l'année prochaine si elle va de l'avant avec son projet, présenté il y a près de deux ans, de construire une île artificielle en forme d'anneau qui lui permettrait de stocker l'énergie produite par ses champs d'éoliennes de mer du Nord.

Reprenant un principe déjà utilisé dans les barrages hydro-électriques, l'île serait équipée d'un système de stockage directement inspiré de celui des Stations de transfert d'énergie par pompage (STEP) que l'on trouve en montagne.

En cas de production excédentaire d'électricité par les nombreuses éoliennes belges "offshore", l'eau serait pompée par le système pour vider le contenu du puits de l'île dans la mer. Si, au contraire, la demande était supérieure à la production, une écluse serait ouverte, l'eau de la mer remplirait le puits et produirait de l'électricité en passant à travers des turbines hydrauliques.

Située en mer du Nord, à cinq kilomètres au large de la ville côtière belge Le Coq, l'île aura une capacité de stockage de deux gigawatts heure (GWh).

Elle sera construite par un consortium emmené par GDF Suez et le spécialiste belge du désensablage DEME.

"Nous sommes actuellement en discussions avec les autorités et nous espérons donner notre feu vert au début de 2015", a dit une porte-parole du gouvernement.

La Belgique entend sortir de l'énergie nucléaire d'ici 2025. (Robert-Jan Bartunek, Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)
55 de 142 - 11/12/2014 18:17
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Aix-en-Provence (France), le 11 Décembre 2014. Global EcoPower (FR0011289198 - ALGEP), constructeur "clés en main" de centrales autonomes de production d'électricité mettant en œuvre des énergies renouvelables, fait état de l'avancée des deux projets éoliens de 10 MW en Loire-Atlantique et dans les Ardennes dont l'acquisition avait été annoncée le 3 septembre 2014.



AVANCEE DES TRAVAUX DU PROJET VAY MARSAC EN LOIRE-ATLANTIQUE
La société Parc Eolien de La Vallée du Don, filiale à 100% d'INVESTEOLE SA (détenue à 99,98% par GEP), poursuit la construction d'un parc éolien de 10 MW sur les communes de Nozay, Vay et Marsac-sur-Don en Loire-Atlantique. Pour rappel, la centrale se composera de cinq aérogénérateurs de 100 mètres de hauteur de moyeu et d'une puissance unitaire de 2 MW.

Les ouvrages de terrassement des plateformes ont été finalisés pour les cinq terrains d'implantation des éoliennes conformément au planning de construction. Les viroles, qui permettent de fixer l'éolienne sur le massif de fondation et d'assurer une bonne transmission des efforts de l'éolienne à la fondation, ont été livrées. Les ferrailles vont donc pouvoir être mises en œuvre, puis les bétons seront coulés en début d'année 2015.

Le raccordement du parc au réseau ERDF est prévu au 2nd semestre 2015.



PROROGATION DE LA SIGNATURE DEFINITIVE DU PROJET DE 10 MW DANS LES ARDENNES
La signature pour l'acquisition définitive de la société support de programme (SSP) qui détient tous les droits et autorisations permettant la construction du parc éolien de 10 MW dans les Ardennes devait intervenir au plus tard le 24 novembre 2014.

Le vendeur de la SSP n'ayant pas réuni l'ensemble des conditions suspensives prévues à cette date, les parties ont conclu de proroger la date limite de signature définitive au 30 avril 2015.

Pour rappel, cette centrale sera composée de cinq aérogénérateurs de 78 mètres de hauteur de moyeu et d'une puissance unitaire de 2 MW.
56 de 142 - 12/12/2014 10:30
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
C'est l'histoire d'une rencontre entre l'innovation écologique et l'esprit des villas parisiennes, au service d'une ambition concrète. Au 12 rue de l'Ermitage (20e) en effet, on ne dissocie plus désormais les enjeux du développement durable de ceux de l'habitat en général, et du logement social en particulier. Sous les auspices du Plan Climat de Paris et sur 480 m², huit logements et un local commercial à énergie positive viennent de voir le jour dans cette petite rue proche de Ménilmontant et du pittoresque quartier de Belleville.
Une performance énergétique optimisée
Pour produire plus d'énergie qu'il n'en consomme, le petit immeuble - entièrement revêtu de bois - a été doté de 67m² de panneaux photovoltaïques et de 12m² de capteurs solaires. Ces installations innovantes s'intègrent parfaitement à l'architecture du bâtiment. En outre, les menuiseries à triple vitrage thermique, l'éclairage naturel des parties communes, la chaudière collective à condensation (fonctionnant au gaz) et l'installation d'un flux hydro-réglable pour augmenter ou diminuer le débit d'eau à la sortie des robinets, assurent à l'ensemble le caractère écologique des logements aujourd'hui les plus performants du parc immobilier national. Et pourtant, gérés par la SIEMP, 4e bailleur social parisien, le loyer de ces logements n'excèdera pas 13.71 € / m².
57 de 142 - 15/12/2014 19:12
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le développement et l’installation de panneaux solaires se sont accélérés dans le monde depuis une quinzaine d’année, multipliant par cent la puissance installée pour atteindre 140 gigawatts (l’équivalent d’environ 150 centrales au charbon). Ce mode de production est très intéressant pour des pays comme Israël qui disposent d’un ensoleillement important et de zones désertiques pouvant se prêter à l’installation de grandes surfaces de panneaux. Si la majorité de la puissance installée (l’énergie pouvant être théoriquement produite par l’ensemble des installations) est issue de panneaux solaires photovoltaïques, l’innovation dans le domaine continue de faire émerger de nouvelles technologies et infrastructures. En Israël, les entreprises Brenmiller Energy et Pythagoras Solar se distinguent particulièrement dans ce domaine.

Un enjeu crucial : le stockage du solaire
L’approche de Brenmiller Energy est particulièrement innovante. Le but principal de cette jeune entreprise est de corriger un défaut important concernant les sources d’énergie alternative actuelles : leur intermittence. En effet, que ce soit en matière d’ensoleillement ou de vent, la nature n’est pas toujours coopérative. Cette intermittence est un véritable casse-tête pour les gérants de réseaux électriques, qui doivent avoir un réseau particulièrement dense et des capacités de production de secours lorsque le vent et le soleil ne sont pas de la partie.

Pour corriger cet effet, Brenmiller Energy utilise des panneaux solaires thermiques, chauffant donc de la vapeur à une température importante, et utilisant ensuite cette dernière pour faire tourner des turbines classiques produisant de l’électricité. L’avantage de ce cycle par rapport à des panneaux photovoltaïques classiques est qu’il permet de stocker plus facilement l’énergie sous forme thermique, et ainsi de lisser et adapter la production à la demande d’électricité, condition de plus en plus indispensable pour envisager un déploiement à une échelle importante.

Bien sûr, dans le cas où les panneaux ne fourniraient pas suffisamment de vapeur pour les turbines, ils peuvent être épaulés par un système d’appoint classique fonctionnant au gaz ou au pétrole. Afin de valider son concept technologique, cette jeune start-up a entrepris la construction d’une installation qui se veut complètement autonome dans le désert du Néguev. Cette centrale servira de projet pilote, et ensuite de tête de pont au développement futur de Brenmiller Energy.

La réutilisation d’infrastructures

Deuxième exemple du dynamisme israélien en matière d’énergies renouvelables, la start-up Pythagoras Solar s’attaque au problème de l’espace occupé par les infrastructures de production. Il est en effet nécessaire d’installer de très nombreuses éoliennes ou panneaux solaires pour atteindre une puissance comparable à celle du charbon, du gaz-pétrole ou encore du nucléaire.

Au lieu d’installer de nouvelles infrastructures, Pythagoras Solar s’intéresse à la réutilisation de celles qui nous entourent déjà au quotidien. L’entreprise israélienne a ainsi développé une technologie de fenêtres intégrant directement des éléments photovoltaïques, permettant ainsi théoriquement à tout immeuble nouvellement construit ou rénové de produire sa propre énergie. La particularité du dispositif développé par cette entreprise est qu’il cherche à la fois à capter une partie de la lumière arrivant sur un immeuble pour en récupérer de l’énergie, tout en évitant au maximum l’effet occlusif qui peut exister sur d’autres technologies. Ainsi, les ingénieurs ont imaginé un système optique permettant de jouer sur ces deux aspects et même de choisir lors de la construction si l’on souhaite privilégier la production sur la luminosité intérieure ou inversement.

Ces deux sociétés nous montrent bien que l’innovation technologique dans le domaine du solaire reste très soutenue. Rien ne dit que ces deux solutions sont celles qui perdureront à moyen ou long terme, mais la diversité de la recherche et développement dans ce secteur est le plus grand atout pour Israël pour qu’un jour y émerge un leader mondial dans le domaine.
58 de 142 - 23/12/2014 19:08
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Les énergies fossiles, à savoir le pétrole, le gaz naturel et le charbon, se sont formées il y a des centaines de millions d’années. Elles sont le fruit de la décomposition sous une forte pression et une forte chaleur de déchets organiques plantes et animaux qui ont vécu sur terre il y a des centaines de millions d’années. Et nous dépensons ces ressources limitées pour faire fonctionner notre économie moderne.
Compte tenu du fait qu’il a fallu des millions d’années pour constituer les réserves de pétrole, de gaz et de charbon, la question de la consommation rapide de ses ressources et de leur épuisement s’est toujours posée. C’est ce qui a donné naissance à la théorie du Peak Oil qui stipule qu’à un moment, en général estimé proche, la production de pétrole atteindra un sommet et commencera ensuite à décliner. Toutes les prévisions annonçant le Peak Oil, les premières remontent à 1909, se sont avérées fausses jusqu’à aujourd’hui, mais un jour elles seront confirmées par les faits et ce jour approche. Certains s'en réjouissent, mais l'ensemble de la planète consomme encore avant tout de l'énergie fossile.
Bien sûr, les énergies fossiles étant créées par d’anciens organismes vivants, avec assez de temps, de chaleur et de pression, elles peuvent se reconstituer dans le sol. Mais il faut des dizaines ou des centaines de millions d’années. A moins qu’on puisse nettement accélérer le processus. C’est exactement ce que des chercheurs et des entreprises américaines sont en train de faire.

Des scientifiques utilisent des algues pour créer un carburant qui ressemble beaucoup au pétrole brut. Ce n’est pas tout à fait une surprise compte tenu du fait que le pétrole de schiste, par exemple, provient d’algues marines qui ont été soumises dans le sous-sol a de fortes pressions et de fortes températures. Mais un processus découvert par la Laboratoire national du Pacifique nord-ouest du ministère américain de l’énergie (U.S. Department of Energy's Pacific Northwest National Laboratory) permet de transformer une mixture d’algues et d’eau en une sorte de pétrole en moins d’une heure!
La technique est appelée «liquéfaction hydrothermale» et peut être aussi utilisée avec d’autres matériaux organiques comme ceux issus des systèmes d’épuration d’eaux. Une société, Sapphire Energy, est à la pointe pour produire du pétrole de cette façon. Elle construit au Mexique une «ferme» de production à partir d’algues dont on peut voir ici des images.

Le pétrole vert, c’est comme cela qu’il est appelé, nécessite pour être produit du soleil, de l’eau non potable, des terres non fertiles et de l’air pour transformer les algues en ersatz de pétrole. Ce qui est particulièrement intéressant est que la principale source d’énergie est le dioxyde de carbone que l’algue transforme en pétrole. Les algues consomment 12 à 14 kilos de dioxyde de carbone pour produire un gallon (3,7 litres) de pétrole. Cela revient à réduire de 70% les émissions de gaz à effet de serre par rapport à du pétrole sorti du sous-sol. Il s'agit encore d'expérimentations et la faisabilité économique est loin d'être prouvée. Mais le pétrole pourrait bien devenir une énergie... renouvelable.
59 de 142 - 05/1/2015 19:00
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Des chercheurs de l'Université de l'Ohio ont créé un panneau solaire capable de stocker l'énergie produite.

Stocker l'énergie générée par les panneaux solaires et autres formes de production intermittente verte (éolienne) est un problème que les scientifiques n'ont jamais résolu tout à fait. En tout cas pour les particuliers. Ceux qui disposent d'une installation revendent généralement l'électricité produite à l'état bien que le tarif de revente, autrefois préférentiel, ait bien diminué depuis quelques années. Bien entendu, il existe plusieurs autres méthodes, comme celle du stockage électrique sur des batteries au plomb, jusqu'ici très compétitive tant en durée de vie qu'au niveau du prix. Toutefois, toutes ces solutions connaissent le même problème : la déperdition d'énergie lors du transfert.

Le professeur de chimie et de biochimie à l'Université de l'Ohio Yiying Wu et son équipe ont donc mis au point un système combinant production d'électricité grâce aux cellules solaires et stockage de cette dernière sur une batterie d'un genre nouveau censée mettre fin au fléau de l'énergie solaire : son intermittence qui peut aussi se définir par l'impossibilité de prévoir la quantité d'énergie produite à cause de facteurs naturels (météo, climat).
Ce nouveau panneau solaire se distingue des autres car il ne fonctionne pas que sous l'effet du soleil, mais aussi grâce à l'air qu'il laisse traverser. Il est relié à une batterie interne que l'on désigne « batterie à respiration » étant donné que celle-ci consomme de l'oxygène lorsqu'elle se décharge et en expulse lors de sa charge. Tout cela est rendu possible par le tissage en titane qui compose le panneau solaire, perméable à l'air, et la rouille qui le recouvre. L'oxyde de fer permet en effet de doper les performances.
Étant relié à une batterie interne, les 20% de pertes habituelles ayant lieu lors du transfert des électrons seraient ainsi éliminées. Et les économies financières iraient de pair. Les travaux de Yiying Wu apportent assurément un coup de neuf à la technologie photovoltaïque même si le professeur reconnaît que pour l'heure, une telle installation revient assez cher.
Pour encourager leurs travaux, l'Université de l'Ohio s'est vu attribuer un chèque de 100 000 dollars, prix du Département Américain à l'Énergie. L'innovation est d'ores et déjà brevetée. La commercialisation pourrait donc commencer dans un avenir proche.
Par Sébastien Tribot
60 de 142 - 14/1/2015 17:55
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Malgré un contexte économique difficile, les Français ont continué en 2013 à se lancer dans des travaux de rénovation énergétique de leurs logements, constate une étude de l'Observatoire permanent de l'amélioration énergétique du logement (Open), publiée mercredi.

En 2013, 265.000 habitations du parc privé ont été rénovés pour être plus économes en énergie, selon cet observatoire, financé par l'Ademe, qui mesure l'évolution des ventes d'équipements énergétiques performants et les travaux réalisés par les ménages.

Entre 2011 et 2013, le nombre de chantiers a légèrement progressé de 1,3% par an.

L'Ademe explique cette évolution par des dispositifs financiers "qui restent incitatifs", comme le crédit d'impôt développement durable (CIDD), le prêt LDD (Livret développement durable) ou l'éco-prêt à taux zéro, les primes à la casse ou les certificats d'économie d'énergie.

Le nombre de ménages ayant eu recours à ce type d'aides a augmenté de 3% entre 2010 et 2013, a noté l'observatoire.

Le CIDD est le plus utilisé, 1,28 million de ménages en ayant bénéficié en 2013.

"Des mesures incitatives inscrites dans la loi de transition énergétique pour la croissance verte de Ségolène Royal et en particulier les nouvelles aides financières pour la rénovation permettront d'accompagner cette dynamique", a estimé l'Ademe dans un communiqué.

Le projet de loi sur la transition énergétique, qui doit être examiné au Sénat début février, a notamment fixé un objectif de 500.000 logements rénovés par an d'ici 2017.

Toutefois, la crise économique n'a pas épargné le secteur. En 2013, le budget moyen des travaux a baissé pour s'établir à 5.210 euros et les chantiers inférieurs à 5.000 euros ont représenté 65% des chantiers.

Et la part des chantiers de plus de 10.000 euros est passée de 33% en 2008 à 15% en 2013.

Les travaux de rénovation énergétique ont également eu plus tendance à s'étaler sur plusieurs années. L'observatoire a recensé 90.000 rénovations réalisées en une seule fois sur l'année 2013, soit un tiers de moins qu'en 2011.

L'Open réalise son étude à partir d'un panel de 10.000 ménages, 5.000 artisans et plus de 1.300 industriels du secteur.

Il a suivi et évalué les travaux de près de 4,5 millions de logements pour un total de 16,6 millions d'euros dépensés.
142 Réponses
  3   ... 
Messages à suivre: (142)
Dernier Message: 11/Mar/2016 19h16