Bouygues (EN)
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14/2/2006 17:28
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Laboursefacile
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Depuis le mois de Juin, la tendance haussiére de Bouygues est linéaire.
Deux supports : 43.85 et 41.28.
L'OBV est ascendant et ses bandes de Bollinger divergent, ce qui est très
favorable pour la tendance.
Une petite divergence entre les cours et l'OBV a ralenti la hausse.
Un retour sur la MM20 devient possible mais difficile de dire sous quelle
forme.
Pour l'instant pas de nuages baissiers sérieux.
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10/6/2014 07:12
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waldron
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BOURSIER.COM
Bouygues Telecom : Iliad aurait formulé une offre... très éloignée des voeux de Bouygues 10/06/2014 06:24
Iliad et Bouygues sont bien en contact pour un rachat de Bouygues Telecom, mais les discussions seraient au point mort à cause d'un gros écart de valorisation entre ce que l'acquéreur est prêt à investir et le prix voulu par le vendeur. Précisément, la maison-mère de Free est prête à payer 4 à 5 milliards d'euros pour le numéro quatre du marché mobile français, alors que le conglomérat Bouygues entend obtenir 7 à 8 milliards d'euros, selon une bonne source obtenue par Bloomberg, qui a expliqué que cette offre est "informelle".
Il y a quelques jours, d'autres rumeurs laissaient entendre qu' Orange s'est attaché les services de Lazard et du Crédit suisse pour plancher sur un rachat de Bouygues Telecom, sur la base d'une valorisation de l'ordre de 6 milliards d'euros. Côté Bouygues, l'affaire a été remise entre les mains de Rothschild, la banque d'affaires étant chargée de trouver la meilleure solution pour Bouygues Telecom, chez qui l'on répète que toutes les options restent ouvertes, mais que le scénario central reste la poursuite d'une activité indépendante. Dans ce cadre, un plan de réduction des coûts drastique s'annonce, avec des baisses d'effectifs pour contribuer à une réduction des coûts de 300 millions d'euros en année pleine. Hier, BFM TV a évoqué 1.500 à 2.000 suppressions de postes, ce qui correspond à la fourchette déjà annoncée par les syndicats début mai.
La piste Orange semble actuellement mener plus loin que la piste Iliad, même si les écueils en matière concurrence sont nettement plus importants dans ce scénario. Une hypothèse soutenue à la fois par le profond désaccord entre Iliad et Bouygues concernant la valorisation, mais aussi par les rapports tendus entre les deux opérateurs. Lors de son audition par le Sénat fin mai dernier, le président de Bouygues Telecom, Olivier Roussat, n'avait pas mâché ses mots à l'endroit de Free, qui a "galvaudé la 4G" en proposant un forfait à prix plancher et qui menace de mettre à terre le marché grâce au contrat d'itinérance signé avec Orange. Si cet accord n'est pas remis en cause, "le marché ne s'en relèvera pas", a asséné le dirigeant. Même si au final c'est la maison-mère Bouygues qui aura le dernier mot, la tension entre les deux opérateurs risque de peser dans la balance.
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11/6/2014 16:44
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waldron
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(CercleFinance.com) - Bouygues Telecom a présenté aujourd'hui à son comité central d'entreprise un projet de transformation profonde de son organisation associé à un repositionnement de l'entreprise.
Dans un marché des télécoms très chahuté depuis 2012, Bouygues Telecom connaît des difficultés illustrées notamment par une perte opérationnelle courante de 19 millions d'euros au premier trimestre 2014.
Avec le soutien de ses actionnaires, Bouygues Telecom a choisi de repenser totalement son positionnement d'entreprise autour de trois axes forts.
Le premier consiste à développer les nouveaux usages et l'internet mobile en poursuivant les investissements dans le réseau mobile pour maintenir le rang de Bouygues Telecom, opérateur de référence de la 4G et du très haut débit mobile.
Le deuxième vise à libérer le marché de l'internet et de la téléphonie fixe en proposant de nouvelles offres technologiques tout au long de l'année, à des prix très agressifs, qui vont renouveler le standard des prix des Box haut et très haut débit.
Enfin, le groupe veut s'engager encore plus fortement au service des clients, en leur proposant le meilleur de la vie connectée, avec un accompagnement de qualité.
Cette réflexion stratégique sur l'avenir de l'entreprise aboutit à un projet de simplification de l'organisation, des process et des offres proposées afin de retrouver lisibilité et agilité dans un marché en évolution.
Ce projet de transformation entraînerait une réduction des effectifs de 1.516 collaborateurs. Un plan d'accompagnement privilégiant le volontariat et le reclassement interne a été présenté au comité central d'entreprise.
Il fera l'objet d'une négociation dans les prochaines semaines avec les partenaires sociaux.
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11/6/2014 18:07
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waldron
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Orange chutent, échec d'une reprise de Bouygues Telecom
11/06/14 à 17:10 - Dow Jones 0 Commentaire(s)
PARIS (Dow Jones)--Le titre Bouygues cédait mercredi 6,8% à 31,86 euros tandis que l'action Iliad reculait de 7% à 220,80 euros et celle d'Orange abandonnait 3,8% à 12,15 euros, après des déclarations du PDG de Bouygues Telecom. Selon l'Agence France Presse (AFP), Olivier Roussat a indiqué que les discussions sur des offres de reprise de la part d'Iliad et d'Orange "n'ont pas abouti". Peu avant, Bouygues Telecom avait dévoilé un plan de transformation prévoyant 1.516 suppressions d'emplois pour garantir son "avenir autonome", selon un communiqué. (blandine.henault@wsj.com)
Dow Jones Newswires
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11/6/2014 18:10
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waldron
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Les discussions menées successivement avec les groupes Iliad (Free) et Orange pour un éventuel rachat de Bouygues Telecom "n'ont pas abouti", a indiqué mercredi Olivier Roussat, PDG de l'opérateur filiale du conglomérat Bouygues.
Bouygues Telecom, en difficultés depuis l'arrivée sur le marché de la téléphonie mobile de Free en janvier 2012, a aussi annoncé mercredi un plan stratégique qui envisage une réduction drastique de 1.516 postes sur 9.000.
Après l'échec de sa tentative de rachat début avril de l'opérateur SFR, qui va finalement se marier au câblo-opérateur Numericable, Bouygues Telecom a approché ses concurrents Iliad et Orange pour négocier une éventuelle reprise de ses actifs.
Mais "les discussions n'ont pas abouti", a affirmé mercredi Olivier Roussat.
Contactés par l'AFP, ni Orange ni Iliad n'ont souhaité faire de commentaires. Aucune précision n'était disponible sur l'échec temporaire ou définitif de ces discussions.
Dans son communiqué publié à l'issue d'un Comité central d'entreprise, Bouygues Telecom indique que son "projet de transformation profonde" présenté ce jour vise à lui "garantir un avenir autonome".
"Cette réflexion stratégique sur l'avenir de l'entreprise aboutit à un projet de simplification de l'organisation, des +process+ et des offres proposées afin de retrouver lisibilité et agilité dans un marché en évolution", écrit-il.
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11/6/2014 22:59
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waldron
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Les tentatives de rachat de Bouygues Telecom, la filiale de télécommunications de Bouygues (EN.FR), par Orange (ORA.FR) et Iliad (ILD.FR) se heurtent à des difficultés, selon des personnes proches du dossier.
Depuis que l'offre d'achat de Bouygues pour SFR a été rejetée par la maison mère de ce dernier, Vivendi (VIV.FR), qui lui a préféré Numericable (NUM.FR), les opérateurs français de télécommunications explorent les possibilités de ramener le nombre d'acteurs de la téléphonie mobile dans l'hexagone de quatre à trois.
Orange peu pressé de déposer une offre
Orange se montre toutefois peu pressé de déposer une offre pour Bouygues Telecom, ont indiqué certaines des personnes proches du dossier, en raison d'un différend sur le prix. Orange peine à trouver un moyen de partager le fardeau d'une éventuelle offre pour Bouygues Telecom, qui risquerait de se trouver confrontée à des difficultés réglementaires, selon ces personnes.
"Il semble de plus en plus difficile de trouver un accord pouvant fonctionner", a déclaré une personne ayant une connaissance directe du dossier.
Bouygues Telecom, SFR et Orange ont été durement touchés par l'arrivée de Free Mobile, filiale d'Iliad, sur le marché en 2012. Free Mobile a immédiatement adopté une politique de prix très agressive, dont a particulièrement souffert Bouygues Telecom, le numéro trois du marché.
Les analystes estiment que Bouygues Telecom aura du mal à survivre seul. L'action Bouygues a perdu 6,3% mercredi, après que le PDG de Bouygues Telecom, Olivier Roussat, a déclaré à la presse que des négociations avec Iliad et Orange n'avaient pas abouti, selon une porte-parole du groupe.
Bouygues Telecom a indiqué mercredi qu'il supprimerait 17% de ses effectifs afin d'améliorer sa compétitivité et d'assurer son avenir en tant que groupe indépendant.
Orange cherche toujours à obtenir le soutien d'Iliad
Le gouvernement français a appelé les entreprises de télécommunications à fusionner, redoutant de nouvelles suppressions d'emplois si la concurrence dans le secteur se poursuit à ce rythme.
Orange continue d'étudier la possibilité de déposer une offre, selon les personnes proches du dossier. Mais il souhaite obtenir le soutien d'Iliad à ce sujet, ont précisé les sources. Orange tente de pousser Iliad à accepter un accord dans le cadre duquel le groupe achèterait non seulement le spectre et les fréquences de Bouygues, mais également une partie de sa clientèle, de ses salariés ou de ses boutiques, ont indiqué certaines des personnes interrogées.
Or Iliad, qui s'était entendu sur une transaction moins ambitieuse avec Bouygues lorsque ce dernier cherchait à s'emparer de SFR, n'est pas disposé à conclure un tel accord, a indiqué une autre personne proche du dossier.
"Soit Orange trouve un terrain d'entente avec Iliad, soit il n'y aura pas d'offre pour Bouygues Telecom", a résumé l'une des sources.
Iliad a pour sa part approché Bouygues Telecom voilà deux mois avec une offre informelle, mais les discussions ont achoppé sur la question du prix, ont expliqué des personnes proches du dossier. L'une d'entre elles a ajouté qu'Iliad avait proposé de verser un peu moins de 5 milliards d'euros, alors que Bouygues comptait obtenir 8 milliards d'euros.
Une porte-parole d'Iliad n'a pas souhaité s'exprimer. Une porte-parole d'Orange n'a pas répondu aux demandes de commentaires.
-Ruth Bender, Dow Jones Newswires
(Géraldine Amiel et Shayndi Raice ont contribué à cet article)
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12/6/2014 12:29
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waldron
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Les valeurs télécoms reprennent de la hauteur ce jeudi après avoir souffert hier dans le sillage de Bouygues Telecom. L'opérateur a dessiné les contours de son plan de survie en solo, expliquant que les discussions avec Orange n'avaient pas abouti.
Il a présenté mercredi en comité central d'entreprise un projet de transformation globale qui passe par la suppression de 1 516 emplois, soit 17% des effectifs de la filiale de Bouygues. Cette dernière va poursuivre ses investissements dans la 4G, proposer des offres agressives dans le fixe et muscler son service clients.
Pour autant, les discussions avec Orange ne sont pas à l'arrêt mais auraient simplement "changer de nature", croient savoir Les Echos. Selon le journal économique, le patron de l'opérateur historique Stéphane Richard préférerait racheter Bouygues Telecom en cash, conjointement avec Iliad. De son côté, le bureau d'études Oddo estime que le positionnement du quatrième opérateur français n’est pas pérenne sur le marché des télécoms en France et donne une probabilité de cession de l'entreprise de 60%.
"Martin Bouygues essaye selon nous de se donner du pouvoir de négociation vis-à-vis du gouvernement et de ses pairs, à travers la suppression de 1516 postes et la poursuite de la guerre des prix dans le fixe", ajoute le courtier, qui n'exclut pas de nouveaux rebondissements dans ce dossier. Oddo maintient ses recommandations sur les quatre opérateurs français, "Achat" sur Orange, Iliad et Numericable avec un objectif de cours de respectivement 15 euros, 220 euros et 35 euros, et "Neutre" sur Bouygues avec un cours cible de 34 euros.
Retrouvez cet article sur Tradingsat.com
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12/6/2014 12:33
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waldron
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La nouvelle d'un échec des discussions de Bouygues (EN.FR) avec Iliad (ILD.FR) au sujet d'un rachat potentiel de Bouygues Telecom sera négative pour plusieurs acteurs du marché français des télécommunications, observe Aengus McMahon stratégiste crédit à ING. "Cela indique que la guerre des prix qui a affecté négativement le marché français depuis l'entrée d'Iliad fin 2010 n'est pas près de cesser dans l'immédiat", explique-t-il. Le stratégiste ajoute que s'il continue d'entrevoir un potentiel de consolidation, un certain temps pourrait s'écouler avant que cela ne se concrétise.
-Josie Cox, Dow Jones Newswires (Version française Céline Fabre)
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waldron
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Une consolidation du secteur des télécommunications en France "reste l'issue la plus probable à court et moyen terme car elle bénéficie à toutes les parties", estiment les analystes d'UBS dans une note publiée jeudi. Selon l'intermédiaire, le scénario d'un rachat de Bouygues Telecom, la filiale de télécommunications de Bouygues (EN.FR), par Iliad (ILAD.FR) serait le seul à permettre aux opérateurs en place de récupérer des parts de marché. Dans le cas d'un rachat de Bouygues Telecom par Orange (ORA.FR), des synergies pourraient être dégagées "mais cela laisserait les opérateurs mobiles français face à la concurrence agressive d'Iliad dans la téléphonie mobile", souligne UBS. Des personnes proches du dossier ont déclaré au Wall Street Journal que les tentatives de rachat de Bouygues Telecom par Orange et Iliad se heurtaient à des difficultés en raison de différends sur le prix. Selon ces sources, Orange continue d'étudier la possibilité de déposer une offre, pour laquelle il souhaite obtenir le soutien d'Iliad. (blandine.henault@wsj.com)
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waldron
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Orange (ORA.FR) ne peut pas être le seul acteur d'un éventuel mouvement de consolidation sur le marché français des télécommunications, a déclaré jeudi le directeur général délégué du groupe, Gervais Pellissier.
"Ce qui nous intéresse, c'est que le marché se consolide", a indiqué le dirigeant, qui s'exprimait lors d'une conférence organisée à Paris. "Mais nous ne pouvons pas agir seuls", a-t-il souligné.
Les propos de Gervais Pellissier interviennent alors que dans un contexte de féroce guerre des prix, les groupes français du secteur explorent les possibilités de ramener le marché de la téléphonie mobile de quatre à trois acteurs, avec une cible principale: Bouygues Telecom.
Orange a commencé à étudier une acquisition de la filiale de Bouygues (EN.FR), mais se montre peu pressé de déposer une offre, en raison d'un différend sur le prix, ont indiqué des personnes proches des discussions. Celles-ci ont ajouté qu'Orange souhaitait également obtenir le soutien d'Iliad (ILD.FR) pour une telle opération.
Il est difficile de trouver une solution, a estimé Gervais Pellissier, car Orange seul ne peut pas acquérir Bouygues Telecom, pour des questions de concurrence.
Le dirigeant, qui a été directeur financier du groupe pendant huit ans et prendra à compter du 1er septembre la responsabilité de la zone Europe, a déclaré qu'Orange serait prêt à jouer un rôle dans la consolidation du secteur si d'autres acteurs étaient disposés à partager cette responsabilité.
Gervais Pellissier a également indiqué qu'Orange était toujours intéressé par un renforcement de sa position sur certains marchés européens. Il a notamment cité la Roumanie, la Belgique et la Moldavie comme des marchés sur lesquels Orange pourrait envisager des acquisitions ou des partenariats pour se renforcer dans le secteur de la téléphonie fixe et développer son activité existante de téléphonie mobile.
-Ruth Bender, Dow Jones Newswires
(Version française Emilie Palvadeau)
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13/6/2014 11:19
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waldron
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Une alliance entre Orange (ORA.FR) et Iliad (ILD.FR) pour racheter Bouygues Telecom, filiale de Bouygues (EN.FR), se justifierait, explique Antoine Pradayrol, analyste à Exane BNP Paribas, qui cite cette hypothèse comme son scénario de base dans l'évaluation d'une consolidation potentielle dans le secteur français des télécoms. La banque juge que dans le cas d'un partage de Bouygues Telecom, Orange pourrait débourser 6 milliards d'euros pour l'opérateur, et vendre le réseau, les fréquences et 50% des clients à Iliad pour 4 miliards d'euros. Pour que l'opération soit attrayante pour Orange, l'ancien monopole devrait être convaincu qu'Iliad relâchera la pression sur les prix dans la téléphonie mobile. La banque considère que ce pari est raisonnable sur le long terme. Si une telle transaction n'aboutissait pas, Orange pourrait simplement s'associer à Bouygues, anéantissant les espoirs de consolidation, ajoute l'analyste. Pour BNP, Iliad et Numericable (NUM.FR) sont les valeurs à privilégier pour jouer le jeu des fusions-acquisitions.
-Ruth Bender, Dow Jones Newswires; ruth.bender@wsj.com (Version française Céline Fabre)
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waldron
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BOUYGUES : Une consolidation vers les supports est probable
TEC le 12/06/2014 à 08:53
SYNTHESE
Le MACD est positif mais inférieur à sa ligne de signal. La dynamique en cours est interrompue. Dans le cas où le MACD deviendrait négatif, le repli des cours pourrait se poursuivre. La valeur du RSI est inférieure à 50 : cela confirme la faiblesse des cours. Les indicateurs stochastiques ne donnent pas de signaux clairs pour les jours à venir. Les volumes échangés sont inférieurs à la moyenne des volumes sur les 10 derniers jours.
MOUVEMENTS ET NIVEAUX
Après un plus haut à 34.44 EUR le titre corrige vers la moyenne mobile à 50 jours à 31.23 EUR : le comportement des cours sur ce niveau permettra d'envisager la poursuite du mouvement à moyen terme. Les premiers points d'achats (ou supports court terme) sont à 31.07 EUR et 29.53 EUR. Les résistances sont à 37.23 EUR et 38 EUR.
Dernier cours : 32.02
Support : 31.07 / 29.53
Resistance : 37.23 / 38
Opinion court terme : neutre
Opinion moyen terme : positive
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waldron
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(CercleFinance.com) - Nomura confirme ce matin son conseil d'achat sur l'action de l'opérateur télécoms Orange (Other OTC: FNCTF - actualité) alors que la consolidation du marché français des 'telcos' a connu bien des rebondissements cette semaine. Après avoir rencontré Pierre Louette, le directeur général adjoint d'Orange, les analystes restent persuadés que le passage de quatre à trois opérateurs mobiles en France n'est qu'une question de temps. En attendant, ils ont confirmé leur conseil d'achat sur le titre Orange, ainsi que l'objectif de cours de 14 euros.
A la Bourse de Paris ce matin, l'action Orange reste stable à 12,4 euros dans un marché en baisse de 0,5%, selon l'indice CAC 40.
Pierre Louette est bien évidemment revenu sur la consolidation en cours du secteur des télécoms en France. Le coup de théâtre de la semaine est bien évidemment le refus par Bouygues (Other OTC: BOUYF - actualité) du rachat de Bouygues Telecom par Iliad (Dusseldorf: IL2.DU - actualité) (Free), le prix proposé par ce dernier (on parle de 4 à 5 milliards d'euros) étant jugé trop chiche par Bouygues, qui en demanderait de 7 à 8 milliards. Ce qui paraît beaucoup étant donné la capitalisation actuelle de Bouygues dans son ensemble (11,4 milliards d'euros).
Bouygues Telecom déclare se préparer à rester le 4e opérateur mobile en France et a annoncé une offensive du côté du 'fixe'.
Quoi qu'il en soit, selon Nomura, le message de Pierre Louette était le suivant : tôt au tard, la consolidation finira par se produire puisque le nombre d'acteurs actuels dans le mobile en France (4) est 'insoutenable'. Mieux encore : Orange jouera un rôle clé dans ce processus. En attendant, l'opérateur continue d'étudier tous le scénarios possibles.
'La direction a indiqué qu'Orange n'était pas pressé et qu'il ne sera guidé que par son intérêt bien compris, ce qui comprend potentiellement une opération de fusion-acquisition conjointe avec un autre acteur', rapporte Nomura.
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waldron
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LEAD 1-Alstom-Le cash de MHI-Siemens atteint E9 mds-sources
vendredi 13 juin 2014 19h42
Imprimer cet article[-] Texte [+] * Le tandem proposerait E13 mds en incluant le ferroviaire-source
* Il joue la carte du partenariat face à General Electric
* Mitsubishi prendrait 5 à 10% du capital d'Alstom aux côtés de l'Etat
* Siemens rachèterait les turbines à gaz (Actualisé avec commentaires d'un responsable syndical)
par Benjamin Mallet et Jean-Baptiste Vey et Jens Hack
PARIS/MUNICH, 13 juin (Reuters) - La composante numéraire de l'offre de reprise d'une partie de la branche énergie d'Alstom envisagée par le japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) et l'allemand Siemens atteint près de neuf milliards d'euros, a-t-on appris vendredi de sources proches du dossier.
Un éventuel apport à Alstom des actifs ferroviaires de Siemens porterait le montant cette offre à quelque 13 milliards, a précisé l'une des sources interrogées par Reuters.
Selon une autre source au fait du projet, MHI pourrait en outre prendre "entre 5 et 10%" du capital d'Alstom aux côtés de l'Etat français et le japonais s'appuierait sur le principe d'un partenariat et non d'un rachat de la branche énergie du français.
Vendredi après-midi, un responsable syndical a précisé à l'issue d'une rencontre avec le ministre de l'Economie Arnaud Montebourg qu'une entrée de MHI et de l'Etat au capital se ferait à parité, via le rachat d'une partie de la participation de Bouygues, qui actuellement contrôle 29% d'Alstom.
"Le ministre nous a exposé l'offre de Mitsubishi. (...) C'est très clairement un schéma qui vient en contrepoint de celui de GE et qui est un schéma d'alliance", a déclaré Gabriel Artero, président de la fédération métallurgie de la CFE-CGC.
Siemens et MHI ont fait savoir qu'il envisageaient de présenter une offre à Alstom le 16 juin au plus tard.
Ils pourraient ainsi contrer l'offre ferme de 16,9 milliards de dollars (12,49 milliards d'euros au taux de change actuel) du géant américain General Electric, valable jusqu'au 23 juin, négociée avec Alstom mais que le gouvernement français n'a pas acceptée jusqu'à présent.
MHI investirait dans la branche énergie d'Alstom à travers une augmentation de capital, a ajouté cette source, précisant que Siemens rachèterait de son côté les turbines à gaz du français et serait prêt à renforcer la branche ferroviaire de celui-ci en lui apportant ses activités dans la signalisation et une partie de son matériel roulant.
Le projet MHI-Siemens pourrait aussi se traduire par la création d'une ou plusieurs coentreprises avec Alstom et laisser entre les mains d'Alstom les activités dans les réseaux électriques (Grid) et les renouvelables.
"UNE NOUVELLE AVENTURE"
"Rien n'est définitivement arrêté même si on s'approche d'une solution. Aujourd'hui, la négociation est entre Mitsubishi et Siemens pour faire une offre que le gouvernement français juge acceptable", a précisé une source proche de MHI.
"L'offre aurait un caractère industriel, avec un avenir pour Alstom dans l'énergie, alors que GE a plutôt un projet financier. Mitsubishi et Siemens injecteraient de l'argent et participeraient à la création de valeur avec un projet industriel qui serait une nouvelle aventure."
Alstom, Siemens, MHI et Bouygues n'ont pas souhaité commenter ces informations.
Une source proche du groupe allemand indiquait jeudi que celui-ci prévoyait de réunir son conseil de surveillance dimanche sur le dossier Alstom.
Une source proche de ce dernier estimait par ailleurs ces derniers jours qu'une opération avec Siemens et MHI risquait d'entraîner un "dépeçage" du groupe français.
Paris a cherché ces dernières semaines à obtenir de GE et de Siemens qu'ils améliorent leurs propositions afin de protéger l'emploi, l'avenir du pôle ferroviaire d'Alstom ou encore des activités clés telles que les turbines pour centrales nucléaires, les éoliennes et l'hydroélectricité.
Dans un entretien au quotidien Le Parisien publié vendredi, le ministre de l'Economie Arnaud Montebourg a déclaré que MHI "pourrait proposer une alliance" et constituer "une alternative sérieuse", ajoutant toutefois que le gouvernement attendait l'offre du japonais.
GE s'est de son côté engagé fin mai à créer 1.000 emplois industriels en France en trois ans en cas de rachat de la branche énergie d'Alstom. (Avec Matthieu Protard, Natalie Huet à Paris, Alexander Huebner à Francfort et Noah Barkin à Berlin, édité par Matthias Blamont)
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15/6/2014 23:10
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waldron
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Le conglomérat allemand Siemens (SIE.XE) et le japonais Mitsubishi Heavy Industries (7011.TO) prévoient de déposer une offre commune ce lundi pour de larges pans de l'activité énergie d'Alstom (ALO.FR), entrant ainsi en concurrence avec General Electric (GE) pour l'un des joyaux industriels français, selon des sources au fait des projets des deux groupes.
Dans le cadre de cette offre, Mitsubishi compte acheter jusqu'à 10% du capital d'Alstom auprès de Bouygues qui détient actuellement 29.3% de l'industriel français, ont indiqué deux de ces sources. BPI France se porterait également acquéreur d'une partie de la participation de Bouygues, potentiellement aux côtés du gouvernement français, d'après ces mêmes sources.
Dimanche, un porte-parole de Bouygues a déclaré à Dow Jones Newswires que Mitsubishi n'avait pas approché le groupe diversifié pour discuter d'une acquisition de sa participation dans Alstom. Ce porte-parole a rappelé que Bouygues restait engagé à conserver sa participation dans Alstom sur le long terme. Dimanche, les termes de l'offre conjointe de Siemens et Mitsubishi n'étaient pas encore totalement arrêtés avant une réunion du conseil de surveillance du groupe allemand, ont indiqué ces sources.
Dans le cadre de cette offre, Siemens entend apporter son activité ferroviaire à Alstom, ce qui donnerait naissance à un nouveau géant européen de la construction de trains et de l'ingénierie ferroviaire, selon les sources au fait du dossier.
Une offre conjointe de Siemens et Mitsubishi pourrait contrecarrer l'offre qu'a précédemment déposée GE, qui propose 12,35 milliards d'euros pour les activités d'Alstom dans l'énergie. Le conseil d'administration d'Alstom a provisoirement accepté l'offre de GE. Le groupe américain a pour sa part donné à Alstom jusqu'au 23 juin pour formellement approuver son offre.
L'approbation par le conseil d'Alstom de l'offre de GE ne signifie pas que le géant américain a déjà gagné cette bataille.
Le ministre de l'Economie, Arnaud Montebourg, a critiqué l'offre de GE, la déclarant inacceptable et jugeant qu'elle constituait une menace pour la souveraineté économique de la France. Le ministre a par la suite encouragé Siemens à déposer sa propre offre pour les activités d'Alstom.
GE continue à défendre son offre au cours de rencontres avec des responsables gouvernementaux français. Le groupe américain a envoyé certains de ses plus hauts dirigeants à Paris et prévoit de nouvelles discussions avec des responsables français au cours des prochains jours.
Selon une personne au fait des intentions de GE, le conglomérat américain n'aurait pas l'intention de relever le montant de son offre, mais sa proposition initiale a évolué depuis qu'elle a été déposée.
GE s'est engagé à créer 1.000 emplois et s'est proposé de développer des partenariats qui préserveraient un contrôle français dans certaines divisions d'Alstom, dont celle regroupant les turbines à vapeur équipant les centrales nucléaires.
Avec l'offre de GE, le nom d'Alstom serait conservé pour l'activité énergie, a indiqué cette personne. La structure d'un accord préservant un contrôle français dans certaines activités d'Alstom est toujours en cour de négociations, notamment la possibilité d'une participation d'intérêts français.
-Eyk Henning et William Boston, Dow Jones Newswires.
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17/6/2014 19:24
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waldron
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Sur les 5 derniers jours, le titre a peu évolué, perdant 2.87%. Depuis le début de l'année, il est en hausse de 21.04%.
Du point de vue de l'analyse technique : le RSI est supérieur à sa zone de neutralité des 50. Le MACD est inférieur à sa ligne de signal et positif. Le titre pourrait corriger à court terme. Enfin, le titre est supérieur à sa moyenne mobile 50 jours.
A noter que les volumes sont en hausse depuis quelques jours.
Graphiquement : les niveaux de résistances se situent sur : 35.8 puis 37. Tandis que les prochains supports sont sur : 32.1 puis 31.4.
Notre préférence : Achetez Bouygues (EN) tant que 31.4 est support.
Le point d'invalidation de notre scénario est situé sur : 31.4.
Cours de référence : 33.2.
TRADING CENTRAL
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waldron
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DOW JONES NEWS
Le groupe Bouygues a affirmé mardi soir vouloir conserver les 29,3% qu'il détient dans Alstom, adressant ce qui s'apparente à une fin de non-recevoir à l'offre du conglomérat japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) de lui racheter jusqu'à près d'un tiers de cette participation.
"Bouygues souhaite rester un actionnaire de long terme d'Alstom à hauteur de 29,3%", a déclaré un porte-parole de Bougues interrogé par l'AFP. Dans sa proposition commune avec Siemens portant sur la branche énergie d'Alstom, MHI avait annoncé souhaiter monter jusqu'à 10% du capital d'Alstom en rachetant une partie des parts de Bouygues.
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18/6/2014 08:54
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waldron
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PARIS (Reuters) - Les valeurs à suivre mercredi à la Bourse de Paris, attendue pratiquement inchangée à l'ouverture avant la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine.
A 8h17, le contrat à terme sur l'indice CAC 40 gagne 0,07%.
* ALSTOM, BOUYGUES - Le gouvernement veut prendre 10% ou plus du capital d'Alstom via la Banque publique d'investissement (BPI) aux côtés de Mitsubishi Heavy Industries (MHI) dans le cadre de l'offre conjointe du japonais avec le groupe allemand Siemens, a déclaré mardi à Reuters une source syndicale.
Par ailleurs, General Electric et Alstom se sont mis d'accord sur un ordre de prix pour la branche de signalisation ferroviaire que le géant américain envisage de vendre au groupe industriel français, a rapporté mardi le Wall Street Journal, qui cite des personnes au fait du dossier.
Un porte-parole de Bouygues a indiqué mercredi à Reuters que la position du groupe de BTP n'avait pas changé depuis le mois dernier, qu'il entendait rester un acteur de long terme chez Alstom et qu'il attendait un vote du conseil d'administration du groupe avant de prendre position.
* ZODIAC AEROSPACE a annoncé mardi une hausse de son chiffre d'affaires trimestriel, porté par ses systèmes aéronautiques et ses sièges d'avions, et dit avoir finalisé sa troisième acquisition de l'exercice en cours.
* CELLECTIS et Pfizer ont annoncé mercredi un accord de collaboration stratégique dans l'immunothérapie contre le cancer, prévoyant notamment une prise de participation de 10% environ du laboratoire américain dans la biotech française.
(Alexandre Boksenbaum-Granier)
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19/6/2014 17:32
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(CercleFinance.com) - Bouygues Telecom indique que le Conseil d'Etat a validé son droit de réutiliser la bande de fréquences 1800 Mhz pour déployer son réseau 4G, estimant qu'il ne viole pas les règles de concurrence et le principe d'égalité entre opérateurs.
'Cette décision de la plus haute juridiction administrative du pays vient renforcer le bien-fondé du choix technologique fait par les équipes de Bouygues Telecom qui, depuis 2011, ont parié sur la 4G, afin d'offrir au plus grand nombre le Très Haut Débit mobile', commente le groupe.
'Ce choix permet aujourd'hui à Bouygues Telecom d'être et de rester l'opérateur leader de la 4G en France avec 69 % de la population couverte et les meilleurs débits disponibles sur le marché français', poursuit-il.
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20/6/2014 18:37
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PARIS (Reuters) - L'Etat français a retenu l'offre de General Electric pour la branche énergie d'Alstom sous la forme d'une alliance assortie "des conditions les plus rigoureuses et respectueuses des intérêts de la France", a annoncé vendredi Arnaud Montebourg.
L'Etat va racheter 20% du capital d'Alstom à Bouygues, qui détient aujourd'hui 29,4% des actions du groupe, a ajouté le ministre de l'Economie lors d'une conférence de presse. Les discussions sont en cours et l'opération devrait se faire au prix du marché, a précisé Bercy.
L'offre de Siemens et Mitsubishi Heavy Industries (MHI), "très sérieuse, très crédible, très sérieusement travaillée, améliorée", est écartée.
"Alstom méritait une alliance plutôt qu'un rachat-absorption", a justifié Arnaud Montebourg, qui a reçu le feu vert de François Hollande pour activer le décret du 14 mai sur les investissements étrangers en France.
Au nombre des conditions posées dans le cadre de ce décret, l'Etat souhaite qu'Alstom "soit maintenu dans une alliance à 50-50 dans le nucléaire, la vapeur, ainsi que toutes les activités de la transition énergétique", a dit le ministre.
GE avait déjà formulé des propositions dans ce sens le cadre d'une nouvelle offre présentée jeudi.
(Service France, édité par Benjamin Mallet)
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21/6/2014 12:36
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Par AFP | AFP – il y a 51 minutes
Les discussions entre l?État et Bouygues pour le rachat de 20% du capital d'Alstom détenu par le groupe diversifié étaient "bloquées" samedi matin, achoppant sur le prix, a-t-on appris de sources proches du dossier.
L?État a annoncé vendredi son intention d'acheter les deux tiers de la participation de Bouygues dans Alstom, soit 20%, mais veut payer 28 euros par action, soit le cours atteint vendredi à la clôture de la Bourse, alors que Bouygues en demande 35 euros. La transaction doit être négociée avant la réouverture du marché parisien lundi à 09H00.
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Dernier Message: 24/Nov/2014 08h03
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Bouygues Telecom : Iliad aurait formulé une offre... très éloignée des voeux de Bouygues 10/06/2014 06:24
Iliad et Bouygues sont bien en contact pour un rachat de Bouygues Telecom, mais les discussions seraient au point mort à cause d'un gros écart de valorisation entre ce que l'acquéreur est prêt à investir et le prix voulu par le vendeur. Précisément, la maison-mère de Free est prête à payer 4 à 5 milliards d'euros pour le numéro quatre du marché mobile français, alors que le conglomérat Bouygues entend obtenir 7 à 8 milliards d'euros, selon une bonne source obtenue par Bloomberg, qui a expliqué que cette offre est "informelle".
Il y a quelques jours, d'autres rumeurs laissaient entendre qu' Orange s'est attaché les services de Lazard et du Crédit suisse pour plancher sur un rachat de Bouygues Telecom, sur la base d'une valorisation de l'ordre de 6 milliards d'euros. Côté Bouygues, l'affaire a été remise entre les mains de Rothschild, la banque d'affaires étant chargée de trouver la meilleure solution pour Bouygues Telecom, chez qui l'on répète que toutes les options restent ouvertes, mais que le scénario central reste la poursuite d'une activité indépendante. Dans ce cadre, un plan de réduction des coûts drastique s'annonce, avec des baisses d'effectifs pour contribuer à une réduction des coûts de 300 millions d'euros en année pleine. Hier, BFM TV a évoqué 1.500 à 2.000 suppressions de postes, ce qui correspond à la fourchette déjà annoncée par les syndicats début mai.
La piste Orange semble actuellement mener plus loin que la piste Iliad, même si les écueils en matière concurrence sont nettement plus importants dans ce scénario. Une hypothèse soutenue à la fois par le profond désaccord entre Iliad et Bouygues concernant la valorisation, mais aussi par les rapports tendus entre les deux opérateurs. Lors de son audition par le Sénat fin mai dernier, le président de Bouygues Telecom, Olivier Roussat, n'avait pas mâché ses mots à l'endroit de Free, qui a "galvaudé la 4G" en proposant un forfait à prix plancher et qui menace de mettre à terre le marché grâce au contrat d'itinérance signé avec Orange. Si cet accord n'est pas remis en cause, "le marché ne s'en relèvera pas", a asséné le dirigeant. Même si au final c'est la maison-mère Bouygues qui aura le dernier mot, la tension entre les deux opérateurs risque de peser dans la balance.