ADVFN Logo ADVFN

Hot Features

Registration Strip Icon for monitor Surveillez plusieurs cotations en temps réel des principales bourses, telles que Euronext Paris, NASDAQ, NYSE, AMEX, Bovespa et plus encore.

Retourner à la liste

Ajouter une Discussion

Rafraîchir

Utilisateurs Filtrés

Mes Alertes

Mon Profil

Règles

Changer D'Énergies

- 07/5/2014 19:26
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013

Le gouvernement français a attribué mercredi au consortium mené par GDF Suez la totalité du 2e appel d'offres pour l'éolien en mer, faisant ainsi le choix d'une "répartition équitable" entre les grands acteurs de la filière, selon Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie et de l'Energie.

GDF Suez, associé à Neoen Marine et au portugais EDP Renouvelables, avec des éoliennes de 8 mégawatts fournies par Areva, a remporté les projets de construction de deux parcs éoliens d'une capacité totale de 1.000 mégawatts (MW), l'un au large du Tréport (Seine-Maritime), l'autre au large des îles d'Yeu et Noirmoutier (Vendée).

Ségolène Royal, qui n'a pas souhaité préciser le coût supporté au final par le consommateur pour la production de cette électricité, a estimé que cette décision va permettre de créer "une véritable force de frappe française" dans l'éolien offshore.

Le consortium mené par GDF Suez était en concurrence avec un consortium mené par EDF, associé à l'allemand WPD Offshore et qui devait s'équiper d'éoliennes Alstom de 6 mégawatts.

Avec cette décision, le gouvernement s'est donc rangé à la recommandation de la Commission de régulation de l'énergie, qui avait, selon des informations de presse, mis en tête le projet du consortium mené par GDF Suez sur les deux parcs.

Gérard Mestrallet, le PDG de GDF Suez, s'est dit "très fier" de remporter cet appel d'offres, précisant que ces deux parcs éoliens permettront d'alimenter 1,6 million de personnes à l'horizon 2027.

Il a ajouté que les projets impliqueront la création de 1.000 emplois pendant 20 ans dans les ports concernés pour l'entretien et la maintenance des éoliennes.



Réponses
142 Réponses
 2    ... 
21 de 142 - 22/9/2014 19:08
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Changer d'énergie ? pas avec les russes qui ont montré leur incompétence dans ce domaine (Tchernobyle).

La Russie va fournir d'ici à 2023 jusqu'à huit réacteurs nucléaires à l'Afrique du Sud dans le cadre d'un partenariat stratégique dans le domaine de l'énergie nucléaire signé entre les deux pays, a annoncé lundi l'Agence russe de l'énergie atomique Rosatom.

La livraison de ces réacteurs permettra la mise en service de la première centrale nucléaire reposant sur la technologie russe en exploitation sur le continent africain et devrait aboutir à des commandes pouvant atteindre jusqu'à 10 milliards de dollars pour les entreprises locales, a indiqué Rosatom dans un communiqué.
22 de 142 - 25/9/2014 18:45
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Les progrès techniques permettent aujourd’hui de profiter des énergies renouvelables à domicile. Gratuites, non polluantes, elles présentent de nombreux avantages. L’État encourage leur développement en aidant à supporter leurs coûts d’installation.
Qu’est-ce qu’une énergie
renouvelable ?

Les énergies renouvelables ont pour particularité première de se régénérer naturellement et assez rapidement, à l’échelle d’une vie humaine. La notion de renouvelable signifie que la source d’énergie se reconstitue plus rapidement qu’elle n’est prélevée. Par opposition, les énergies fossiles, comme le pétrole, le gaz naturel ou le charbon, ne se renouvellent pas. Leurs stocks s’épuisent.
Les énergies vertes à domicile

En plus d’être renouvelables, ces énergies dites « vertes » présentent l’avantage de préserver l’environnement. Leur exploitation ne dégage pas de gaz à effet de serre, comme le CO² par exemple. La plupart de ces énergies vertes sont désormais à la portée des particuliers. En voici quelques exemples :


Eau chaude sanitaire, plancher chauffant (système solaire combiné)
Solaire thermique Principe : captation de la chaleur solaire et redistribution via un liquide caloporteur.
Installation technique : capteurs fixés sur le toit reliés à une tuyauterie calorifugée.
Aides possibles : crédit d'impôt de 50 %.

Éventuelles subventions des collectivités locales.
Production d'électricité
Solaire photovoltaïque Principe : captation de la lumière solaire.
Installation technique : panneaux de silicium fixés sur le toit ou la façade.
Aides possibles : crédit d'impôt de 50 %.

TVA à 5,5 %, aides locales, surplus vendu à EDF.
Mini éolienne Principe : la force du vent actionne une éolienne ce qui produit de l'énergie électrique.
Installation technique : miniéolienne.
Aides possibles : crédit d'impôt de 50 %.
Surplus vendu à EDF

Chauffage climatisation
Géothermie Principe : captation des calories contenues dans le sol et production de chaleur via unité indépendante.
Installation technique : pompe à chaleur, capteurs enterrés.
Aides possibles : subvention de l'Anah,
aides d'EDF, crédit d'impôt de 40 %, TVA à 5,5 %.

Aquathermie Principe : captation des calories contenues dans l'eau et production de chaleur via unité indépendante.
Installation technique : pompe à chaleur, cCapteurs dans l'eau.
Aides possibles : subvention de l'Anah,
crédit d'impôt de 40 %, TVA à 5,5 %
Chauffage, climatisations, Relève de chaudière

Aérothermie Principe : captation des calories contenues dans l'air et production de chaleur via unité indépendante ou transmission au système de chauffage central.
Installation technique : pompe à chaleur, unités extérieures et split intérieur.

Chauffage
Bois-énergie Principe : la combustion du bois produit de la chaleur.
Installation technique : chaudière à granulés, poêle, foyers fermés (inserts).
Aides possibles : crédit d'impôt de 50 %.
23 de 142 - 29/9/2014 18:53
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
L’énergie solaire pourrait être la principale source d’électricité sur la planète à l’horizon 2050 selon le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

Ce rapport met en avant que l’énergie solaire issue photovoltaïque pourraient générer jusqu’à 16 % et les centrales thermiques à concentration 11 % de l’électricité mondiale d’ici à 2050. Celles-ci supplanteraient les énergies fossiles. Cette évolution permettrait de réduire les émissions de CO2 de près de 6 milliards de tonnes par an.

"La baisse rapide des coûts des modules et systèmes photovoltaïques ces dernières années a ouvert de nouvelles perspectives pour utiliser l’énergie solaire comme une source majeure d’électricité dans les prochaines années et décennies", a déclaré Marie van der Hoeven, directrice exécutive de l’AIE.
25 de 142 - 02/10/2014 19:10
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
L'éolien a redémarré en 2014 en France et représente toujours "un levier de création d'emplois pour l'ensemble des régions françaises", selon l'Observatoire de l'éolien, publié pour la première fois jeudi par la fédération France énergie éolienne (FEE).

Aujourd'hui, le secteur représente 10.840 emplois en France répartis dans 18 des 20 régions de France métropolitaine, selon cette étude de la FEE, organisation qui regroupe 90% des acteurs du secteur éolien présent en France.

Ces emplois sont logiquement répartis dans les couloirs des principaux vents français, à savoir le nord-est du pays, le bassin parisien, les régions Rhone-Alpes et Bourgogne, l'arc méditerranéen et les départements du littoral atlantique.
26 de 142 - 06/10/2014 19:14
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Depuis le 1er octobre, l’Assemblée nationale planche sur la transition énergétique. Au menu : la rénovation thermique, « principal chantier de la loi » de l’aveu même de Ségolène Royal. En ligne de mire : un parc immobilier entièrement rénové aux normes « bâtiments basse consommation » en 2050 et ce, grâce à de multiples outils façon carotte (allégement fiscal, éco-prêt à taux zéro accordés sur des travaux, chèque énergie pour les plus modestes…) ou bâton (obligation de réaliser des travaux de rénovation en cas de ravalement, de réparation de toiture, d’aménagement de nouvelles pièces…) La loi sur la transition énergétique « va changer la vie des Français » et constitue « une formidable chance », a affirmé la ministre de l’Ecologie ce mercredi. Le volet sur la rénovation énergétique permettra notamment aux habitants de « diminuer leur facture énergétique, qui pèse lourdement sur leur pouvoir d’achat ». La transition énergétique, a-t-elle résumé : « Ça ne coûte pas, ça rapporte. » Un argumentaire inefficace, voire fallacieux pour Marika Frenette, architecte à la tête de Wigwam, un bureau d’études environnementales nantais et Hervé Graton, ingénieur thermicien et directeur de Kypseli.
27 de 142 - 07/10/2014 19:15
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Taxer les émissions de CO2, un des leviers pour lutter contre le réchauffement climatique, pourrait se faire en instaurant un bonus-malus appliqué aux Etats sur la base des émissions annuelles par habitant, propose un groupe d'experts.

Dans une note publiée mardi, ces spécialistes des liens entre économie et climat affirment que "pour infléchir drastiquement les trajectoires d'émissions (de gaz à effet de serre), une tarification mondiale du carbone doit rapidement être mise en place, afin de pousser les gouvernements à jouer un jeu coopératif et inciter les acteurs économiques à réduire leurs émissions au plus faible coût".

Christian de Perthuis, professeur à l'Université Paris-Dauphine et président de la Chaire Economie du climat (CEC), préconise notamment "un système de bonus-malus, basé sur les émissions moyennes par tête et par an", dans lequel les pays émettant plus que la moyenne mondiale (6,3 tonnes/hab en 2011) devraient s'acquitter d'un malus, et les pays en dessous de cette barre recevraient un bonus.

Selon les calculs de la CDC, avec comme année de référence 2011, les Etats-Unis, la Chine, la Russie seraient les plus contributeurs, avec respectivement 34, 15 et 11 milliards de dollars à verser annuellement. Les pays les plus bénéficiaires seraient l'Inde (38 milliards de dollars), le Bangladesh (6 mds), le Pakistan (6 mds), le Nigeria (5 mds) et l'Indonésie (5 mds).

Ces résultats sont basés sur une taxe de 7,5 dollars pour une tonne de carbone afin de générer environ 100 milliards de dollars de bonus/malus par an.

"Le premier objectif de ce dispositif, c'est de faire entrer les pays dans un cadre commun et par ailleurs de financer les 100 milliards de dollars promis aux pays du Sud en 2009 et sur lesquels on bute", a expliqué Christian de Perthuis lors d'une conférence de presse.

Ces 100 milliards de dollars correspondent au montant annuel promis aux pays du Sud d'ici 2020 dans le cadre du Fonds vert. Mais ce fonds, dont les règles de fonctionnement ont mis trois ans à voir le jour, n'a reçu à ce jour que 2,3 mds de dollars de promesses de dons, selon l'ONU.

L'équipe de chercheurs de la CEC estiment aussi nécessaire "la mise en place d'un marché transcontinental du carbone, à partir des prototypes déjà développés en Europe, en Chine et aux Etats-Unis".
28 de 142 - 08/10/2014 20:52
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Malgré Hinkley Point, les énergies fossiles resteront dominantes au Royaume-Uni pendant de nombreuses années.
Le projet de Hinkley Point a beau être titanesque, il ne permettra pas à lui seul de répondre au défi énergétique auquel le Royaume-Uni est confronté, loin de là. Pour assurer les besoins en électricité d’un pays en forte croissance et respecter les objectifs d’émission de carbone, pas moins de 200 milliards de livres (plus de 250 milliards d’euros) d’investissements seront nécessaires au cours des dix prochaines années, estime l’Ofgem, le régulateur britannique. Le paysage énergétique d’outre-Manche, qui évolue déjà rapidement, en sortira profondément transformé.
La production d’électricité est aujourd’hui encore largement dépendante de l’une des sources d’énergie les plus polluantes, le charbon, qui est aussi l’une des moins coûteuses. Le charbon assure plus du tiers de la production, devant les centrales au gaz (voir graphique). Face à cette domination des énergies fossiles, le nucléaire assure moins de 20 % des besoins, et les énergies renouvelables comme l’éolien sont encore loin derrière, malgré une forte croissance récemment.
La part des énergies fossiles restera prépondérante
Tout devrait changer au cours des prochaines années. D’ici à 2025, 40 % des unités de production vont devoir fermer leurs portes. De nombreuses centrales fonctionnant au charbon ne sont en effet plus aux normes. Et la quasi-totalité des réacteurs nucléaires britanniques – 15 sur 16 –, arrivés en fin de vie, seront eux aussi arrêtés à cette échéance. L’investissement d’EDF à Hinkley Point arrive trop tard pour faire remonter la part du nucléaire à court terme. La mise en production n’est pas prévue avant 2023. « Dans un premier temps, c’est le gaz qui va prendre le relais du charbon et du nucléaire. De nombreuses centrales au gaz sont aujourd’hui en sous-capacité, d’autres seront construites », explique Dieter Helm, professeur de politique énergétique à l’université d’Oxford. Autrement dit, la part des énergies fossiles restera prépondérante, même si l’éolien, le solaire ou la biomasse, lourdement subventionnés, vont continuer à progresser. Le nucléaire ne devrait voir sa part augmenter qu’à partir de 2030 seulement, prévoit ce spécialiste.
Pour autant, le risque de pénurie d’électricité, souvent évoqué dans les médias britanniques, est surestimé selon lui. « Il sera évité grâce à la construction de nouvelles centrales au gaz, à des investissements dans le réseau de distribution et aux importations », estime Dieter Helm. Le Royaume-Uni importe aujourd’hui 4 % de son électricité, une part qui est appelée à augmenter.
Bien que le marché soit entièrement aux mains de sociétés privées, toutes ces évolutions sont orchestrées par l’Etat, qui favorise l’essor du nucléaire et des énergies renouvelables via des tarifs avantageux. La production de Hinkley Point sera achetée 92,50 livres le mégawattheure, presque le double du prix de marché actuel, et celle de l’éolien offshore 155 livres. « On est passé d’un marché totalement libéralisé à un système où c’est le gouvernement qui décide des investissements en les subventionnant », analyse Dieter Helm.

29 de 142 - 14/10/2014 18:29
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
La France a signé mardi un accord de coopération pour le développement du nucléaire civil avec l'Afrique du Sud, susceptible d'ouvrir de nouvelles opportunités pour le groupe français Areva au moment où Pretoria prévoit de s'équiper de nouveaux réacteurs.
30 de 142 - Modifié le 15/10/2014 18:04
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
L'ex-ministre Cécile Duflot (EELV) se félicite dans une interview à Politis de quelques avancées sur le nucléaire dans la loi de transition énergétique mais souligne que la question des moyens reste en suspens.

Dans le magazine Politis à paraître jeudi, la députée EELV estime que "la loi de transition énergétique dont vient de débattre l'Assemblée nationale va dans le bon sens, avec de bons objectifs". "Nous pouvons dire que nous avons fait avancer la bataille du nucléaire (...) le principe du recul de la part du nucléaire de 75% à 50% est acté. Tout le monde a admis cette idée, qui était inimaginable il y a cinq ans à peine."
31 de 142 - 20/10/2014 20:49
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
PARIS, 20 octobre (Reuters) - L'Autorité de la concurrence
demande au gouvernement de trouver un nouveau système de
fixation du prix auquel EDF EDF.PA facture son énergie
nucléaire à ses concurrents.
Depuis 2011, l'énergéticien public doit, pour se conformer
aux demandes de l'Union européenne, vendre un quart de sa
production nucléaire à ses concurrents en échange de sa position
de monopole sur la production.
Un projet de décret sur le prix de l'"Arenh" (accès régulé à
l'électricité nucléaire historique) a été élaboré mais
l'Autorité de la concurrence estime qu'il ne s'atelle pas à la
nécessaire sortie progressive du mécanisme administré.
"Le projet de décret ne manifeste aucune volonté d'organiser
une diminution progressive du plafond de l'Arenh alors qu'un
tiers de la période transitoire est déjà écoulé", indique
l'Autorité de la concurrence dans un communiqué, recommandant
que le nouveau décret soit l'occasion de concrétiser cette
évolution progressive.
Elle rappelle à cet égard "l'importance d'une sortie (...)
afin de revenir par étapes aux conditions d'approvisionnement
d'un marché de gros normal et d'inciter les opérateurs
alernatifs à investir dans leurs propres moyens de production
d'électricité de base".
Le mécanisme de l'Arenh est critiqué de toutes parts depuis
sa mise en place en juillet 2011.
Les concurrents d'EDF, comme Direct Energie ALDIR.PA , le
jugent trop élevé pour pouvoir le concurrencer, tandis que les
industriels gros consommateurs d'électricité estiment qu'il nuit
à leur compétitivité.

(Michel Rose et Pascale Denis, édité par Wilfrid Exbrayat)
32 de 142 - 21/10/2014 20:45
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Un vol Toulouse-Orly d'Air France a été assuré pour la première fois mardi avec 10% d'un biocarburant à base de canne à sucre et l'opération sera renouvelée une fois par semaine pendant un an, a annoncé le PDG de la compagnie lors de l'inauguration.
33 de 142 - 23/10/2014 19:33
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Après quatre années de diminution de la puissance installée, « l’énergie du vent » semble enfin tourner dans le bon sens dans l’Hexagone. Pourtant, la France ne semble pas avoir encore mesuré le potentiel sur son marché domestique, mais aussi à l’export, de cette filière dans laquelle les entreprises de travaux publics ont une carte à jouer.

Il est des mystères insondables et désespérants dont la France a le secret : en 2009, le pays avait raccordé 1 246 MW de puissance éolienne ; fin 2013, ce chiffre était tombé à 621 MW ! Entre ces deux dates, une longue descente aux enfers : 1 189 MW installés en 2010, 952 en 2011 et 822 en 2012.

La faute à qui ? À des procédures d’autorisation qui, entre empilement administratif et recours, s’étendent sur parfois plus de dix ans. À un gouvernement qui a longtemps hésité à prolonger un tarif d’achat garanti, avant que Ségolène Royal ne signe l’arrêté en mai dernier. Aux traqueurs de déficits publics qui accusent les ENR d’être chères et subventionnées. À l’armée qui ne veut pas d’éoliennes pour ne pas perturber ses radars ou bloquer ses couloirs de manœuvre aérienne, à Météo France, toujours pour des questions de radars brouillés. À certains élus locaux qui fulminent contre ces drôles de machines censées dénaturer le paysage. Et même à certains écologistes qui craignent (à raison) pour la faune volante, en particulier les chauves-souris.

En France, donc, presque tout le monde est contre l’éolien… en oubliant totalement qu’il s’agit de l’une des rares filières industrielles prometteuses du pays à l’export, au moment où notre balance commerciale fait grise mine. L’Hexagone possède des champions nationaux dans l’énergie (EDF, GDF Suez), l’industrie (Alstom, Areva pour les turbines) et la construction de fondations, surtout pour l’offshore (Vinci, Bouygues et même Eiffage, qui a racheté en novembre dernier le spécialiste belge Smulders). Les ingénieristes – Egis, Technip, Artelia… – ont également leur carte à jouer. On le voit, la France a tous les atouts pour mettre sur pied une filière éolienne performante, en capacité de répondre à une demande forte sur son marché domestique, mais aussi à l’export… l’un n’allant d’ailleurs pas sans l’autre, selon Philippe Kavafyan, président du pôle éolien offshore du SER : « La réalisation de chaque parc en mer coutera 2 à 3 euros à chaque foyer français, mais cela créera de l’emploi et une filière qui pourra se vendre à l’étranger. La France n’a pas raté le train de l’éolien et notre savoir-faire est reconnu partout en Europe, mais il faut rentrer dans une phase d’industrialisation ».



En retard sur ses voisins européens



En termes de marché, les chiffres donnés par le SER sont prometteurs. En France, si seulement 3,8% de la consommation électrique est d’origine éolienne (8 592 MW), ce chiffre devrait monter à 10% en 2020 (25 000 MW) si la France respecte son plan de route fixé dans le Grenelle environnement pour répondre aux objectifs de l’Union européenne de 20% en moyenne d’ENR dans la consommation totale d’énergie finale (23% pour la France). Mais c’est surtout au niveau international que les chiffres donnent le tournis. Actuellement, 100 millions d’euros sont investis tous les jours dans cette énergie et 100 MW installés, selon le SER. Mieux, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), l’énergie éolienne représentera de 15 à 17% de l’électricité produite en Europe en 2020 et 50% en 2050. Toujours sur le plan continental, les chiffres de l’ENTSO-E, l’association des gestionnaires de transport d’électricité européen, montrent bien que la France n’est pas, et de loin, le plus important marché de l’éolien : au 31 décembre 2013, l’Allemagne disposait du grand parc en Europe avec 34 GW (9,6% de la consommation électrique), suivi de l’Espagne (22 GW, 21%), et de l’Italie (8,5 GW, 4,7%), la France se positionnant à 8,2 GW (3,2%), derrière le Royaume-Uni dont les chiffres sont partiels. Suivent le Danemark (4,8 GW, 34%), la Suède (4,5 GW, 7,1%) et la Pologne (3,4 GW, 3,9%). En termes de puissance installée en 2013, là encore, la France est loin derrière l’Allemagne, le Royaume-Uni ou même la Pologne.

Si la filière hexagonale, qui emploie actuellement 10 000 personnes, atteignait ses objectifs de 25 000 MW, elle verrait ce chiffre passer à 60 000 en 2020, selon le SER, grâce notamment à la création de dix usines pour répondre à la demande en France et à l’étranger dans le domaine de l’éolien en mer.



Les majors du BTP placés



On le voit, la France a tout intérêt à se lancer sans hésitation et au plus vite dans l’aventure de l’éolien. Et ce n’est pas un Français qui le dit, mais un Danois, Thomas Becker, le président de la « European Wind Energy Association » (EWEA). Lors du colloque national éolien organisé par le SER, le 7 octobre à Lille, dans une ambiance feutrée où l’on discutait entre Français et sans fin des avantages et inconvénients de l’éolien, ainsi que des timides avancées inscrites dans le projet de loi sur la transition énergétique, il a tonné : « La France est reconnue pour décider et réussir des grands programmes d’infrastructures lorsqu’elle le décide, tel le TGV ou plus récemment le Grand Paris. Pourquoi en irait-il différemment pour la transition énergétique et l’éolien ? » Mais pour le dirigeant d’association, c’est au niveau européen qu’il faut se positionner : « Le fait que le monde entier ait besoin des techniques liées à l’éolien, que l’Europe puisse devenir un champion dans ce domaine – car elle possède les meilleurs experts de la filière au monde – m’incite à penser que nous devrions nous saisir à bras le corps de ce changement. Il s’agit d’une opportunité excellente de se positionner parmi les acteurs industriels majeurs de demain ».



Ségolène Royal absente, mais consciente



Ségolène Royal, annoncée au colloque, mais finalement absente, est consciente de l’enjeu. N’a-t-elle pas déclaré, le 7 mai dernier, lors d’une conférence de presse : « La France a pour ambition de devenir le chef de file en Europe dans le domaine des énergies marines renouvelables ». Le colloque de Lille a pourtant montré que les acteurs français de la filière n’en étaient pas encore à afficher de telles ambitions, se contentant des bonnes nouvelles de la rentrée. Pour la première fois depuis quatre ans, le raccordement au réseau électrique a progressé avec une multiplication par deux de la puissance installée par rapport à la même période en 2013, à 418 MW. Outre les avancées de la loi sur la transition énergétique (voir p. précédente), les intervenants sont également revenus sur l’annonce faite par Ségolène Royal d’un troisième appel d’offres pour l’éolien offshore en France.

Mais il est rapidement apparu lors de ce colloque que l’expansion de l’éolien, y compris en France, devait aussi être réfléchie au niveau européen. Ainsi, le SER a rappelé l’importance de son projet Windustry France 2.0, qui vise à accompagner individuellement 50 entreprises sur trois ans, notamment sur des salons internationaux. La veille du colloque, Windustry avait organisé une conférence technique qui a réuni des experts européens pour partager leur expérience sur l’exploitation et le développement de parcs en service.



Doublement des interconnexions



La question du réseau a également été abordée sous un angle continental. Cédric Philibert (division « Efficacité des ENR » de l’AIE) a ainsi souligné le problème posé par la variabilité de l’éolien et des ENR en général : « C’est au Danemark qu’il est le plus facile à régler, car le pays est très bien interconnecté. Dans la péninsule ibérique, il est le plus problématique, car le pays a une forte production éolienne, mais reste encore mal connecté ». L’expert appelle donc de ses vœux le développement de capacités de stockage. Dominique Maillard, le président de Réseau de transport de l’électricité (RTE), identifie le même souci tout en souhaitant l’accroissement des interconnexions. « Il faut adapter le réseau à l’énergie éolienne. En Europe, il existe une zone d’inertie considérable qui va de Dantzig à Lisbonne et qui inclut même les trois pays du Maghreb, mais qu’il faut continuer à développer. D’ici 2025, nous devons doubler la capacité d’interconnexion en Europe si nous voulons réussir la transition énergétique ». Encore une bonne nouvelle pour le BTP, entrepreneur en charge de ces travaux, et qui a vraiment toutes les raisons de pousser au développent de l’énergie du vent.
34 de 142 - 24/10/2014 19:11
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Canadian Solar représente l’un des leaders mondiaux de la fabrication de systèmes et panneaux solaires. La société canadienne produit des cellules et des modules solaires à haut rendement, des installations photovoltaïques, ainsi que des solutions pour l’exploitation hors-réseau de l’énergie solaire.

Fondée en 2001 en Ontario par l’entrepreneur Shawn Qu, l’entreprise est au printemps de son âge. Cinq ans plus tard, Canadian Solar fait son entrée en Bourse et devient la première entreprise solaire canadienne cotée au NASDAQ. En 2008, elle possède un laboratoire d’essai conforme aux standards internationaux. Novembre 2012, la société remporte le prix du projet solaire de l’année et voit son nom parmi les entreprises nord-américaines ayant la croissance la plus rapide au sein du classement établi par Technology Fast 500. La même année, l’auditeur TUV Rheinland lui accorde les normes internationales concernant la santé et la sécurité au travail, lui conférant ainsi une dimension éthique profonde.

Au long de ces 13 années d’exercices, Canadian Solar a œuvré au près de plus de 1000 clients dans 90 pays différents. Aujourd’hui, l’entreprise possède une capacité colossale de production annuelle de panneaux solaires. La multinationale dispose d’usines de fabrication au Canada ainsi qu’en Chine, et opère dans plusieurs pays des cinq continents distincts.

Par ailleurs, le producteur de systèmes solaires évolue dans le secteur d’énergies renouvelables fortement dynamique et remarquablement écologique. En outre, Canadian Solar ne manque pas de créativité et anime constamment son marché par le lancement de produits inédits et sophistiqués, ainsi que par la conclusion de marchés de grande envergure.
35 de 142 - 27/10/2014 19:15
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
La lutte contre le changement climatique n'est "pas sans espoir": le mot d'ordre a été lancé lundi par Rajendra Pachauri, président du groupe d'experts de référence sur le réchauffement (Giec), qui doit présenter dimanche la synthèse de son dernier rapport.

"Ce n'est pas sans espoir", a déclaré M. Pachauri à l'ouverture d'une réunion du Giec à Copenhague, appelant à ne pas se laisser "submerger" par cette idée.

"Je ne minimise pas les défis" à relever pour les divers gouvernements à travers le monde, "mais les solutions sont à portée de main", a-t-il déclaré dans un discours diffusé sur le site internet du Giec.

Les trois volets du 5e rapport du Giec ont été publiés ces 13 derniers mois. Le premier était consacré aux preuves physiques du réchauffement. Il a été suivi d'un deuxième volet sur ses impacts, avant un troisième sur les mesures d'atténuation à prendre pour espérer limiter le réchauffement à 2°C par rapport à l'ère pre-industrielle.

Le Giec, créé en 1988, ne fait pas de préconisations et ne conduit pas d'étude: son travail consiste à évaluer et synthétiser les études existantes sur le climat.

Tout l'enjeu de la réunion actuelle dans la capitale danoise est de parvenir vendredi à un "résumé pour décideur" de la somme produite dans les trois volets, et qui se veut intelligible pour tous. Le texte finalisé sera publié dimanche.

Ce "résumé" doit être approuvé ligne par ligne, par consensus, par les experts délégués par leurs gouvernements, la formulation choisie ayant potentiellement des implications politiques.

"On progresse à grands pas vers des sources alternatives d'énergie propre. Nous pouvons en faire beaucoup pour utiliser l'énergie plus efficacement. Réduire, puis en finir définitivement avec la déforestation, est une piste supplémentaire pour agir", a détaillé M. Pachauri.

Selon le dernier rapport du Giec, les températures pourraient augmenter jusqu'à 4,8 degrés au cours de ce siècle, s'ajoutant à quelque 0,7 degré de réchauffement antérieur, et le niveau de la mer pourrait encore monter de 82 cm.

Cette situation accentuera inondations et sécheresse, accélérera la disparition d'espèces, favorisera la perte de territoires côtiers, créera des problèmes de santé. La rareté des ressources risque d'entraîner également plus de conflits.

La communauté internationale s'est donné comme objectif de trouver un accord à Paris fin 2015 sur les réductions des émissions de gaz à effet serre, qui permettrait de limiter le réchauffement à 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle.
36 de 142 - 28/10/2014 01:45
Anonyme
Bonjour,

Aurez-vous besoin de prêts entre particuliers pour faire face aux
difficultés financières et enfin sortir de l'impasse que provoquent les
banques,par le rejet de vos dossiers de demande de crédits ? Je suis un
financier en mesure de vous faire un prêt allant de 2.000€ à 500.000€ avec
des conditions qui vous faciliteront la vie. Voici les domaines dans
lesquels je peux vous aider:
* Financier
* Prêt immobilier
* Prêt à l'investissement
* Prêt automobile
* Dette de consolidation
* Marge de crédit
* Deuxième hypothèque
* Rachat de crédit
* Prêt personnel
Vous êtes fichés, interdits bancaires et vous n'avez pas la faveur des
banques ou mieux vous avez un projet et besoin de financement, un mauvais
dossier de crédit ou besoin d'argent pour payer des factures,fonds à
investir sur les entreprises.
Alors si vous avez besoin de prêt n'hésitez pas à me contacter pour en
savoir plus sur les conditions générales du Prêt. Pour toute autre
information veuillez me recontacter: jacques.rufin555@gmail.com


CDT
1
Bonjour, Aurez-vous besoin de prêts entre particuliers pour fai
37 de 142 - 30/10/2014 17:52
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Siemens fournira des éoliennes dans le cadre du projet d'énergie éolienne Cedar Point II

Le projet alimentera 40 000 foyers et appuie la Loi sur l'énergie verte de l'Ontario

OAKVILLE, ON, le 29 oct. 2014 /CNW/ - Siemens Canada limitée a été choisie pour livrer et installer 46 éoliennes à entraînement direct SWT-2.3-113 dans le cadre du projet Cedar Point à Sarnia, en Ontario. Le contrat de 10 MW comprend une entente de service et de maintenance de 2 ans servant à assurer la fiabilité, la disponibilité et le rendement des éoliennes.

Les 138 pales d'éolienne de 55 mètres seront fabriquées à l'usine de pales d'éolienne de Siemens à Tillsonburg, en Ontario, et toutes les tours d'acier seront quant à elles fabriquées dans la province ontarienne. Le projet démontre également la progression de la Loi sur l'énergie verte dans l'engagement de la province à l'égard de la croissance économique et de la durabilité environnementale.

Les éoliennes à système d'entraînement direct ne comptent que la moitié des pièces d'une éolienne traditionnelle à engrenages et un nombre bien inférieur de pièces mobiles. L'efficacité s'en voit accrue grâce aux pertes minimales liées à la chaîne dynamique et à la génératrice. La technologie SWT-2.3-113 est éprouvée et bénéficie des leçons tirées de l'exploitation de 250 éoliennes sans engrenage de Siemens. Sa conception légère et simplifiée en fait un investissement sûr et rentable.
38 de 142 - 31/10/2014 17:49
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Abou Dhabi - Oman va faire bâtir la plus grande ferme éolienne des six pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui sera capable de fournir 16.000 foyers en énergie propre en économisant 110.000 tonnes de dioxyde de carbone par an.

La compagnie émiratie Masdar, qui a annoncé mercredi par communiqué ce projet de 125 millions de dollars, construira l'infrastructure dans la région de Dhofar (sud-ouest d'Oman) en coopération avec la société omanaise Rural Areas Electricity Company.

Masdar a été chargée par Abou Dhabi, la plus riche des sept entités qui forment les Emirats arabes unis, de développer sa production d'énergies renouvelables afin qu'elles puissent couvrir 7% de ses besoins énergétiques d'ici 2020.

La compagnie émiratie avait annoncé le mois dernier un partenariat avec les firmes norvégiennes Statoil et Statkraft pour la construction d'une ferme éolienne off-shore en Grande Bretagne, capable de fournir 410.000 foyers en électricité.
39 de 142 - 03/11/2014 19:24
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Decazeville (12)
Voilà une nouvelle dont on débattra peut-être dans les allées du Salon éco-énergies : le 8 octobre dernier, une équipe d'universitaires européens a publié un rapport (une première) sur des tests de réactions nucléaires à faible énergie (LENR) qui ne manquera pas d'engendrer des controverses, mais qui donne de grands espoirs pour une énergie propre et bon marché.

Celui-ci annonce des résultats surprenants d'une série de mesures sur un nouveau catalyseur utilisant principalement de la poudre de nickel et de l'hydrogène. Ce rapport a été rédigé par des chercheurs de l'université d'Uppsala, KTH et l'université de Bologne (Italie). Il décrit un dégagement de chaleur qui ne peut pas être expliqué par des réactions chimiques.

Les analyses indiquent au contraire des réactions nucléaires à basse température et une production d'énergie bien supérieure à toute réaction actuellement connue et qui contredit toutes les connaissances de la physique nucléaire actuelles.

Il suggère que nous pourrions être confrontés à une nouvelle façon d'extraire l'énergie nucléaire. Probablement sans rayonnement ionisants ni déchets radioactifs. Cette découverte pourrait éventuellement devenir très importante pour l'approvisionnement en énergie dans le monde, l'électricité et la chaleur pouvant alors être produites avec des composants relativement simples et bon marché.

Ce rapport peut être téléchargé sur cette page : http ://www.elforsk.se/LENR-matrapport-publicerad/

ou directement au lien (en anglais) : http ://www.elforsk.se/Global/Omv%C3%A4rld_system/filer/LuganoReportSubmit.pdf

Les observations de J.-L. Calmettes

Sollicité sur cette annonce, Jean-Louis Calmettes, élu EELV, émet quelques remarques : «Cette énergie ‘‘propre'' utilise le nickel dont les réserves sont estimées à 40 ans au rythme actuel d'extraction. Les mines de nickel ne sont pas renommées pour être réellement écologiques, notamment en Nouvelle-Calédonie.

De plus l'hydrogène est une énergie secondaire. Il demande une énergie primaire pour l'extraire de l'air ou de l'eau. D'où mes réserves sur la voiture à hydrogène (comme pour la voiture électrique). Solutions : renouvellement du parc automobile par des véhicules thermiques plus petits, consommant très peu d'énergie, baisse des limitations de la vitesse sur routes et autoroutes, transports collectifs plus nombreux, covoiturage et autopartage, développement des modes actifs de déplacement (vélo et marche à pied) pour les courts trajets, les plus nombreux, et enfin, multimodalité (interconnexion) de tous ces modes de transport : modes actifs, véhicule particulier, transports collectifs. Pour les marchandises, favoriser, bien sûr, le rail.
40 de 142 - 06/11/2014 18:19
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
La plus puissante centrale photovoltaïque d’Europe est en construction à l’ouest de l’agglomération de Bordeaux, achevant ainsi un projet porté au départ par le groupe américain First Solar.
SUR LE MÊME SUJET
Le soleil américain fait briller Exosun
Neoen, à Paris, vient de boucler le tour de table financier auquel participent huit autres investisseurs, ce qui lui a permis d'annoncer hier la mise en construction du parc photovoltaïque de Cestas. C'est le consortium formé par Clemessy (groupe Eiffage), Schneider Electric et Krinner qui a décroché, au 1er trimestre 2014, la construction de cette nouvelle unité de production électrique. Soit un marché de 285 M€ pour le consortium, qui sera également chargé de la maintenance du site pour un investissement global de plus de 360 M€.

"Avec une puissance de 300 MW (mégawatt) crête, correspondant à la puissance maximale d'énergie produite par les panneaux solaires, ce parc photovoltaïque sera le plus puissant d'Europe", résume Paul-François Croisille, directeur général de Neoen.

Selon le tableau international consacré aux centrales photovoltaïques par Wikipédia, le parc photovoltaïque de Cestas devrait même se situer au sixième rang mondial en terme de puissance, entre les centrales de Longyangxia (320 MW crête - China Power Investment Corp. en Chine continentale) et Agua Caliente (290 MW crête - First Solar en Arizona).

Trois fois moins cher
Les travaux de construction du parc photovoltaïque de Cestas sont officiellement lancés depuis mardi. Ce parc, qui est structuré autour de plusieurs centrales solaires pour une emprise légèrement inférieure à 300 hectares, doit être raccordé au réseau électrique très haute tension en octobre 2015. Neoen détiendra en propre 120 MW de puissance cumulée sur les 300 MW qui vont être installés.

"A l'époque de First Solar, il y a quatre ans, le coût de production d'un mégawatt photovoltaïque s'élevait autour de 300 €. Il est aujourd'hui de 105 € et nous allons démontrer que même près de Bordeaux, qui n'est pas la ville la plus ensoleillée de France, il est désormais possible de délivrer une énergie de 350 gigawatts/heure par an grâce à l'énergie solaire. Soit de quoi alimenter une ville comme Bordeaux en électricité", se réjouit le directeur général.

Située à l'ouest de l'agglomération bordelaise, Cestas voit ainsi un vieux projet arriver à son terme, puisque le parc photovoltaïque de Neoen reprend le site qu'avait fait défricher il y a cinq ans le groupe américain First Solar pour y implanter une centrale solaire. First Solar avait annulé tous ses projets (y compris la construction d'une usine à Blanquefort) suite au changement de réglementation sur le prix de rachat de l'énergie solaire en France et restructuré ses activités, fermant même son usine allemande ultra moderne de Francfort-sur-l'Oder (fabrication de panneaux photovoltaïques), à la frontière polonaise.

Arbres replantés
Quatre enquêtes d'utilité publique, du déboisement jusqu'au permis de construire, ont déjà été réalisées à Cestas. La forêt des Landes de Gascogne étant cultivée, tous les hectares déboisés ont été compensés par la plantation d'un nombre équivalent de parcelles. Dirigée par Xavier Barbaro, la société Neoen est contrôlée par Impala (58,6 %), que dirige Jacques Veyrat, un patron très en vue, qui a notamment dirigé Neuf Cegetel et la maison de négoce Louis-Dreyfus, par ailleurs administrateur de la Fnac ou encore de Direct Energie. La société parisienne de gestion de fonds Omnes Capital détient 25,5 % de Neoen, tandis que Bpifrance a fait son entrée à son capital, le 21 octobre dernier, à hauteur de 15,4 %.

Neoen a déjà développé de plus petites unités de production d'électricité photovoltaïque en France et utilise la technologie des trackers, qui assure le suivi du soleil par les panneaux, développée par l'entreprise girondine Exosun.
142 Réponses
 2    ... 
Messages à suivre: (142)
Dernier Message: 11/Mar/2016 19h16