Les marchés d'actions européens sont attendus en hausse en dépit du ton restrictif de Jerome Powell





Eurostoxx 50 4.150,19 points +1,29%
CAC 40 6.637,00 points +1,29%
DAX 30 15.506,74 points +1,03%
FTSE 100 7.083,37 points +1,47%
SMI 11.837,57 points +0,41%
AEX 792,40 points +0,77%
BEL 20 4.139,58 points +0,68%
IBEX 35 8.808,40 points +0,60%

DJIA 34.258,32 points +1,00%
Nasdaq 14.896,85 points +1,02%
S&P 500 4.395,64 points +0,95%

Nikkei 225 29.639,40 points -0,67% (clôture du 22 septembre)

Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York

EUR/USD 1,1708 +0,16%
EUR/JPY 128,56 +0,16%
USD/JPY 109,81 0,00%



A SUIVRE EN FRANCE



Les investisseurs seront attentifs jeudi aux premières estimations des indices PMI du secteur manufacturier et des services en France en septembre. Les économistes interrogés par le Wall Street Journal anticipent un léger ralentissement de la croissance, avec un indice à 57 pour le secteur manufacturier et à 56,1 pour les services, à comparer à des niveaux respectifs de 57,5 et 56,3 en août. Les chiffres du climat des affaires en septembre sont également attendus ce jeudi.



Du côté des entreprises, la société de cybersécurité Exclusive Networks a fixé le prix de son introduction en Bourse sur Euronext Paris à 20 euros par action, représentant une capitalisation boursière d'environ 1,8 milliard d'euros. La première cotation du titre sous le symbole EXN est prévue ce jeudi.



Le constructeur de véhicules de loisirs Trigano a vu son chiffre d'affaires progresser de 4,9% au quatrième trimestre de son exercice 2020-2021, à 659,4 millions d'euros, par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent qui avait bénéficié d'une forte reprise après la fin des confinements en Europe. Evoquant ses perspectives, Trigano a souligné que ses "carnets de commandes saturent les capacités de production de la saison 2022".



Le groupe d'ingénierie et de conseil en technologies Alten a réaffirmé mercredi s'attendre à une croissance organique "satisfaisante" en 2021, après avoir enregistré un rebond de ses résultats au premier semestre.



L'éditeur de jeux vidéo Ubisoft a annoncé mercredi soir la nomination de Bénédicte Germain au poste de directrice générale de sa filiale française.



ACTIONS



Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse jeudi, tandis que les investisseurs analysent les dernières annonces de la Réserve fédérale (Fed) américaine.



A 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 31 points, soit 0,5%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX s'adjugeait 70 points, soit 0,5%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 28 points, ou 0,4%.



La Fed a confirmé mercredi vouloir réduire son soutien monétaire à l'économie dans les prochains mois, avant d'amorcer un relèvement des taux d'intérêt susceptible d'intervenir dès 2022.



"Si le progrès (de la reprise économique) se poursuit comme prévu, le comité juge qu'une modération du rythme des achats d'actifs pourrait bientôt se justifier", a déclaré l'institution dans un communiqué à l'issue de la réunion de son comité de politique monétaire (FOMC), sans toutefois fournir de calendrier.



A ce stade, la Fed maintient ses taux directeurs proches de zéro et poursuivra ses rachats obligataires au rythme de 120 milliards de dollars par mois pour soutenir l'investissement et fluidifier les marchés du crédit.



Si les banquiers centraux américains n'ont pas encore pris de décision sur les modalités de la réduction de ces rachats, "les participants à la réunion estiment généralement que tant que la reprise se poursuit, un 'tapering' graduel se concluant à la mi-2022 sera probablement approprié", a déclaré le président de la Fed, Jerome Powell, lors d'une conférence de presse.



Un rapport sur l'emploi "convenable" en septembre pourrait conduire la Fed à annoncer le lancement du "tapering" lors de sa réunion de début novembre, a-t-il ajouté, en soulignant que l'objectif de la politique monétaire restait de favoriser les créations d'emplois.



Par ailleurs, la moitié des membres du FOMC tablent désormais sur au moins une hausse des taux l'année prochaine, alors qu'en juin 11 responsables sur 18 tablaient encore sur des taux stables jusqu'en 2023 afin d'accompagner le redressement de l'économie. En mars dernier, avant l'accélération des prix de ces derniers mois aux Etats-Unis, aucune hausse des taux n'était attendue jusqu'en 2024.



Selon les nouvelles projections, la campagne de durcissement pourrait ramener le taux des fonds fédéraux, quasi nuls depuis le début de la pandémie, à 1,8% en 2024.



Le président de la Fed a également plaidé en faveur d'un relèvement rapide du plafond de la dette aux Etats-Unis.



"Il est très important que le plafond de la dette soit rapidement relevé pour que les Etats-Unis puissent payer leurs factures lorsqu'elles arrivent à échéance", a déclaré Jerome Powell. "L'échec de ce processus" pourrait "entraîner de graves dégâts pour l'économie et les marchés financiers et ce n'est tout simplement pas une situation que nous pouvons ou devons envisager", a ajouté le responsable.



"Personne ne devrait supposer que la Fed ou n'importe qui d'autre puisse protéger les marchés ou l'économie en cas de défaut", a souligné Jerome Powell alors que les élus du Congrès peinent à s'entendre sur le relèvement du plafond de la dette des Etats-Unis.



En raison de ces divergences, le président des Etats-Unis, Joe Biden, a rencontré mercredi les élus démocrates à la Maison-Blanche afin de trouver un consensus sur son plan d'investissements de 3.500 milliards de dollars.



Dans un communiqué, la Maison-Blanche a qualifié les réunions de productives et franches, mais n'a pas fourni de compte rendu détaillé des discussions. Joe Biden et ses conseillers tiendront une nouvelles série de réunions jeudi et dans les jours suivants, a indiqué la Maison-Blanche.



Après les annonces de la Fed, Wall Street a terminé en hausse mercredi. L'indice Dow Jones (DJIA) a terminé en hausse de 1%, à 34.258,32 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 a progressé 0,1%, à 4.395,64 points. Dans le même temps, l'indice Nasdaq, riche en valeurs technologiques, s'est adjugé 1%, à 14.896,85 points.



Les indices américains ont également été soutenus par l'apaisement des craintes au sujet d'Evergrande. Les investisseurs s'attendent à ce que le gouvernement chinois intervienne pour éviter que la débâcle d'Evergrande n'ait de lourdes répercussions dans l'économie locale.



Les Bourses de Hong Kong et de Chine reprennent ainsi des couleurs jeudi. En fin de séance, l'indice Hang Seng gagnait 0,7% et l'indice Shanghai Composite progressait de 0,5%. La Bourse de Tokyo est fermée pour un jour férié au Japon.



Néanmoins, l'un des principaux actionnaires d'Evergrande a réduit sa participation dans le conglomérat, lourdement endetté, et a affirmé qu'il pourrait retirer son soutien au promoteur immobilier.



Chinese Estates, la société d'investissement immobilier du magnat de Hong Kong Joseph Lau, a annoncé jeudi qu'elle chercherait à vendre une partie ou la totalité de ses 751,1 millions d'actions Evergrande au cours des 12 prochains mois. Elle a précisé que sur la base du dernier cours de clôture, elle pourrait subir une perte de 9,49 milliards de dollars de Hong Kong (1,04 milliard d'euros) si elle cédait sa participation.



Jeudi, l'agenda macroéconomique est à nouveau chargé, avec les indices PMI des secteurs manufacturier et des services en zone euro et aux Etats-Unis, les décisions de politique monétaire des banques centrales suisse, norvégienne, britannique et turque, ainsi que les demandes hebdomadaire d'allocation chômage aux Etats-Unis.






OBLIGATIONS



Les rendements de toutes les obligations du Trésor américain, à l'exception des titres à long terme, ont augmenté mercredi après la réunion de la Fed, reflétant une plus grande clarté sur la réduction progressive des achats d'actifs et le calendrier des hausses de taux d'intérêt.



"La Fed regarde au-delà du variant Delta du coronavirus, tout en reconnaissant que celui-ci a freiné la reprise dans les secteurs les plus sensibles au Covid-19 ces derniers mois", indique Pantheon. "Mais avec une inflation 'élevée' et des banquiers centraux apparemment confiants dans un rebond de la croissance post-variant Delta, la Fed n'a plus besoin d'injecter 120 milliards de dollars par mois sur les marchés", explique Pantheon.






CHANGES



L'euro gagne du terrain face au dollar jeudi matin, après avoir brièvement enfoncé le seuil de 1,17 dollar mercredi après le ton restrictif adopté par Jerome Powell lors de la conférence de presse qui a suivi la décision de politique monétaire de la Fed.




L'euro reste globalement élevé et, selon ING, le dénouement récent de "carry trades" financés en euros pourrait entraîner une surperformance de la monnaie unique, en particulier face à la livre sterling. L'euro, qui a atteint un sommet de deux semaines à 0,8615 livre mercredi, se négociait jeudi matin à 0,8583 livre.



Les investisseurs attendent désormais la décision de politique monétaire de la Banque d'Angleterre. Certains acteurs du marché se demandent si la banque centrale n'est pas trop optimiste sur ses perspectives de hausse des taux, compte tenu d'une conjoncture économique incertaine au Royaume-Uni.






PETROLE



Les contrats pétroliers progressent jeudi matin, après avoir déjà clôturé en hausse de 2% la veille, soutenus par le rapport hebdomadaire du département américain de l'Energie (EIA), qui ont révélé une baisse des stocks de brut aux Etats-Unis pour la septième semaine consécutive.



Cependant, S&P Global Platts estime que les signes d'un surapprovisionnement en brut du Moyen-Orient sur le marché asiatique pourraient limiter la progression future du pétrole. "Les stocks invendus de brut du Moyen-Orient pourraient peser sur le moral des investisseurs durant les derniers jours du cycle de novembre", souligne Platts.



Si l'impact devrait principalement se faire sentir sur les produits de référence du Moyen-Orient, comme le brut de Dubaï ou d'Oman, les signes d'un fléchissement de la demande asiatique pourraient également exercer des pressions vendeuses sur d'autres contrats pétroliers de référence au niveau international.



A 7h20, le contrat de novembre sur le Brent de mer du Nord gagnait 17 cents, à 76,36 dollars le baril. Celui de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 15 cents, à 72,38 dollars le baril.



Agefi-Dow Jones The financial newswire



(END) Dow Jones Newswires



September 23, 2021 01:36 ET (05:36 GMT)




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