Les marchés d'actions devraient tenter un léger rebond à l'ouverture






Eurostoxx 50 3.310,89 points -1,80%
CAC 40 4.956,43 points -1,54%
DAX 30 12.838,06 points -2,02%
FTSE 100 6.123,82 points -1,41%
SMI 10.214,21 points -1,63%
AEX 563,95 points -2,21%
BEL 20 3.435,43 points -1,62%
IBEX 35 7.294,70 points -1,22%

DJIA 26.469,89 points -0,68%
Nasdaq 10.363,18 points -0,94%
S&P 500 3.215,63 points -0,62%

Nikkei 225 22.722,44 points -0,13% (cours à 07h25)

Cours de change à 07h20
Variation par rapport à la clôture à New York

EUR/USD 1,1707 +0,44%
EUR/JPY 123,69 +0,02%
USD/JPY 105,66 -0,41%



A SUIVRE EN FRANCE



Les investisseurs seront attentifs lundi aux chiffres du chômage en France au deuxième trimestre, qui devraient donner un aperçu de l'impact de la pandémie de coronavirus et du confinement sur le marché du travail.



Du côté des entreprises, la saison des publications périodiques d'entreprises gagne en intensité, avec notamment les résultats de LVMH, Michelin, Atos, Faurecia, Edenred, Groupe ADP, Imerys, Mercialys, Akka Technologies et Albioma.





ACTIONS



Les marchés actions européens devraient ouvrir en légère hausse lundi, reprenant des couleurs après le mouvement de baisse de vendredi. Cependant, les investisseurs restent prudents, l'escalade des tensions entre les Etats-Unis et la Chine et les doutes concernant une reprise économique rapide aux Etats-Unis continuant de peser sur les marchés mondiaux.



A 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 prenait 6,6 points, soit 0,13%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 30 gagnait 10 points, soit 0,08%, et celui sur le FTSE 100 grappillait 6,5 points, soit 0,11%.



Alors que le nombre de nouveaux cas quotidiens de contamination par le coronavirus reste élevé aux Etats-Unis et que certains Etats ont dû mettre en place de nouvelles mesures de confinement, les principaux conseillers économiques du président Donald Trump disent toujours anticiper une reprise économique rapide.



"Je pense toujours que la reprise en forme de V est en place", a déclaré dimanche le conseiller économique de la Maison-Blanche, Larry Kudlow. "Je ne nie pas que certains de ces Etats, points chauds de la pandémie, vont modérer cette reprise mais dans l'ensemble, le tableau est très positif", a-t-il indiqué.



Dans ce contexte, les investisseurs restent attentifs aux tensions diplomatiques entre les Etats-Unis et la Chine. Du côté des indicateurs, ils suivront lundi l'indice IFO du climat des affaires en Allemagne en juillet et les commandes de biens durables de juin aux Etats-Unis.



Vendredi soir, Wall Street a clôturé en baisse, lestée par les valeurs technologiques, dans le sillage du plongeon de l'action Intel, et par les tensions sino-américaines. L'indice Dow Jones (DJIA) a terminé en repli de 0,7%, à 26.469 points. L'indice élargi S&P 500 a cédé 0,6%,à 3.215 points. L'indice Nasdaq, riche en valeurs technologiques, a abandonné 0,9%, à 10.363 points.



Les marchés d'actions asiatiques reculent lundi. En fin de séance, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo perdait 0,2%, tandis qu'à Hong Kong, le Hang Seng cédait 0,5%. L'indice Shanghai Composite chinois abandonnait 0,7%.







OBLIGATIONS



Les rendements des obligations du Trésor américains se sont montré hésitants vendredi après la parution d'indicateurs mitigés sur l'économie américaine. Après quatre séances consécutives de repli, le rendement de l'obligation de référence à dix ans a clôturé à 0,589%, contre 0,582% jeudi.



Il est possible que les rendements perdent encore 0,5 point de pourcentage, mais un important volume d'obligations du Trésor doit être émis cette semaine, indique Justin Lederer, opérateur senior pour les taux d'intérêt chez Cantor Fitzgerald.



Le Trésor américain cherchera à allouer cette semaine pour 141 milliards de dollars de titres à deux, cinq et sept ans. Ces adjudications devraient soutenir les taux à court terme, selon Justin Lederer.







CHANGES



L'euro poursuit sa progression lundi face au billet vert et évolue désormais autour de 1,17 dollar.



La paire euro/dollar peut se maintenir à un niveau élevé compte tenu de l'importante avancée réalisée la semaine dernière en matière de solidarité budgétaire dans l'Union européenne (UE), indique Commonwealth Bank of Australia. "L'accord sur le fonds de relance de l'UE pourrait représenter un point de rupture structurel pour l'euro. En d'autres termes, il peut désormais s'échanger à un niveau plus élevé qu'avant l'accord, toutes choses étant égales par ailleurs", ajoute CBA.



La banque australienne estime également qu'un produit intérieur brut (PIB) légèrement plus élevé que prévu au deuxième trimestre dans la zone euro pourrait apporter un certain soutien à la monnaie unique. Selon CBA, l'économie de la zone euro devrait s'être contractée de 8% au deuxième trimestre. Les chiffres du PIB de la zone euro doivent être publiés vendredi par Eurostat, l'agence européenne de la statistique.



Les données récentes suggèrent que la reprise économique est en cours en Europe, même si l'inflation devrait rester faible en juillet, précise CBA.



Concernant le dollar, la reprise de l'économie mondiale et la réévaluation à la baisse des perspectives des Etats-Unis laissent anticiper une poursuite du repli du billet vert, alors que le comité de politique monétaire de la Réserve fédérale (FOMC) devrait laisser mercredi ses taux d'intérêt inchangés, à un niveau proche de zéro, indique la banque.



"Nous nous attendons à ce que le FOMC prévienne que les perspectives économiques des Etats-Unis se sont détériorées depuis juin", ajoute CBA. Il est possible que le FOMC fournisse des indications prospectives basées sur certaines conditions, estime la banque. "Mais notre scénario de base prévoit que le FOMC attende d'en savoir plus sur la santé de l'économie américaine avant de passer à des indications prospectives conditionnelles", ajoute-t-elle.






PETROLE



Les contrats à terme sur le pétrole évoluent peu lundi matin, pénalisés à la fois par les tensions entre les Etats-Unis et la Chine et les inquiétudes liées au Covid-19.



Cependant, le pétrole pourrait être soutenu par un environnement propice à l'affaiblissement du dollar, indique AxiCorp.



A 7h25, le contrat de septembre sur le Brent de mer du Nord perdait 2 cents, à 43,32 dollars le baril, et celui de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex était inchangé, à 41,29 dollars le baril.





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(END) Dow Jones Newswires



July 27, 2020 01:39 ET (05:39 GMT)




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