La solide performance trimestrielle de Carrefour a été saluée par le marché qui a propulsé la valeur en hausse de 6,60% à 28,98 euros en clôture ce vendredi. Société Générale, Morgan Stanley et Bernstein ont maintenu leur recommandation "neutre" sur le dossier, avec des objectifs de cours confirmés respectivement à 31, 28 et 28,50 euros.
Barclays, Kepler Cheuvreux et Raymond James sont eux toujours positifs, leurs objectifs s'étalant de 31 à 35 euros. Natixis parle quant à lui de comptes "en ligne", avec un fort rebond en Europe du Sud. "Le CA du T3 de Carrefour est en ligne av...
La solide performance trimestrielle de Carrefour a été saluée par le marché qui a propulsé la valeur en hausse de 6,60% à 28,98 euros en clôture ce vendredi. Société Générale, Morgan Stanley et Bernstein ont maintenu leur recommandation "neutre" sur le dossier, avec des objectifs de cours confirmés respectivement à 31, 28 et 28,50 euros.
Barclays, Kepler Cheuvreux et Raymond James sont eux toujours positifs, leurs objectifs s'étalant de 31 à 35 euros. Natixis parle quant à lui de comptes "en ligne", avec un fort rebond en Europe du Sud. "Le CA du T3 de Carrefour est en ligne avec les attentes. La France est solide et la Chine faible, comme attendu. L'Europe du Sud (Espagne et Italie) rebondit fortement. Le Brésil reste très solide, mais en très légère décélération malgré l'accélération de l'inflation alimentaire" explique le broker qui vise un cours de 35 euros.
Paradoxe...
Le marché a apprécié notamment le forte croissance organique réalisée en Europe du Sud, et la bonne tenue du marché brésilien malgré un contexte de consommation difficile... En France, la situation est moins dynamique mais reste proche des attentes. Paradoxalement, Carrefour et Casino sont en train d'inverser les statuts qui leur collaient à la peau depuis plusieurs années : le premier est joué par les investisseurs parce qu'il profite d'un levier à l'international et le second parce qu'il se comporte mieux que prévu dans l'hexagone. Il n'y a pas si longtemps, c'était exactement le contraire...
Bryan Garnier, qui est l'achat avec un objectif de cours de 31 euros, a été conforté dans son analyse récente... D'une part le groupe gagne des parts de marché au niveau domestique, tandis que d'autre part, ses efforts pour réduire sa base de coûts dans les autres pays européens sont en train de porter leurs fruits. Enfin, dans les pays émergents, le mix format positif au Brésil devrait permettre à Carrefour de traverser la tempête actuelle centre de dégâts...
Espagne et Italie en forme
Le chiffre d'affaires trimestriel du groupe a atteint 21,5 milliards d'euros, en progression de 4,1% hors essence et de 4,2% en organique. Un niveau conforme aux attentes du consensus Bloomberg. En France, les revenus se sont chiffrés à 10,27 MdsE, en hausse de 5,6% hors essence et de 1,6% en comparable. Les hypermarchés (+0,7% en comparable pour +0,8% au consensus) et les supermarchés (+2,5% en comparable, comme prévu) de l'hexagone sont proches des attentes.
C'est une fois encore l'international qui a surpris positivement : l'Italie est ressortie en hausse de 5,9%, plus de deux fois ce qui était attendu, tandis que l'Espagne s'est redressée de 4,6% (consensus 3,5%). La Belgique est restée dynamique (+2,7% vs. 1,5% anticipé) et le Brésil se tient bien (+7,4% vs. +7% attendu). En Chine, la baisse est toujours présente, conformément à ce que les analystes anticipaient.
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