Regulatory News:

Publicis (Paris:PUB):

Un accord a été conclu entre les procureurs généraux des 50 États américains, le district de Columbia et certains territoires des États-Unis concernant le travail réalisé par l'ancienne agence de publicité Rosetta pour le compte de fabricants d'opioïdes, clôturant ainsi trois années de discussions.

Les procureurs généraux ont reconnu la bonne foi et l’attitude responsable et citoyenne de Publicis Health lors de la conclusion de cet accord.

En tant qu'ancien propriétaire de Rosetta, une agence fermée depuis dix ans, Publicis Health a déclaré :

" Cet accord de règlement nous permet de clore trois années de discussion, et se conclut par un paiement net de 148 millions d’euros. Le montant total de l’accord devrait contribuer de manière directe et rapide à renforcer l’aide apportée à ces Etats pour lutter contre les conséquences de la crises des opioïdes.

La conclusion de cet accord, dans lequel les procureurs généraux ont explicitement reconnu la ‘bonne foi et l’attitude responsable et citoyenne de Publicis Health’, ne constitue en aucun cas une reconnaissance de faute ou de responsabilité. Nous nous défendrons, si nécessaire, contre tout litige que cet accord ne parviendrait pas à résoudre.

Le travail effectué pour le compte d’entreprises pharmaceutiques et visé par ce règlement a toujours été parfaitement conforme à la loi. Il a été mené principalement par Rosetta, une petite agence fermée depuis dix ans, qui travaillait déjà avec des clients pharmaceutiques produisant des traitements à base d’opioïdes lorsqu'elle a été rachetée il y a treize ans en 2011. Son travail dédié à ces produits n’a été utilisé qu’auprès de prestataires de soins de santé, jamais auprès des consommateurs, ayant recours uniquement à des outils de communication et des terminologies approuvés par la FDA (Food and Drug Administration). Le rôle de Rosetta s’est limité à la réalisation de services standard qu’une agence de publicité propose à ses clients, et ce, pour des produits qui sont à ce jour toujours prescrits aux patients, couverts par les principaux assureurs privés, Medicare, et autorisés par les autorités pharmaceutiques des États.

"Nous reconnaissons le contexte plus large dans lequel ce travail conforme à la loi a été mené. La lutte contre les opioïdes aux États-Unis nécessite une collaboration entre les industries, le législateur et les communautés, et nous sommes déterminés à y contribuer. C'est pourquoi nous avons œuvré pour parvenir à cet accord et que nous réaffirmons notre engagement de longue date de refuser tout projet futur lié aux opioïdes."

A propos de l’incidence financière de cet accord aux Etats-Unis. Dans le cadre de cet accord, à la suite du règlement de 343 millions de dollars aux Etats, Publicis Health a été remboursé à hauteur de 130 millions de dollars par ses assureurs. Par conséquent, le Groupe a comptabilisé une provision non récurrente de 213 millions de dollars avant impôts au quatrième trimestre 2023. Après impôts, cette charge non récurrente correspond à un décaissement de 160 millions de dollars soit 148 millions d’euros. Ces transactions seront entièrement prises en compte dans les comptes de Publicis Groupe au 31 décembre 2023. Compte tenu de sa nature non récurrente, les effets de ces accords seront comptabilisés en dessous de la marge opérationnelle et seront ajustées du free cash flow avant variation du BFR en 2023. Ils n’auront ainsi pas d'impact sur la guidance 2023 du Groupe.

Kipp Jarecke-Cheng Kekst CNC

Corporate Communications, Publicis Health

kipp.cheng@publicishealth.com publicishealth@kekstcnc.com

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