La croissance de Bic au premier trimestre 2016 était modeste, 1,3%, soit un chiffre d'affaires de 517,3 millions d'euros. A taux de change constants, l'activité est cependant plus dynamique, puisqu'elle est en croissance de 6,9%. Toutes les divisions du groupe sont d'ailleurs en progression, avec une branche Grand Public en hausse de 7,2% à taux de change constants, grâce aussi bien aux briquets (+5,4%) qu'à la papeterie (+7,9%) ou qu'aux rasoirs (+10,9%). La division Bic Graphic progresse de 4,6%.
En matière de résultat, le bilan est beaucoup plus disparate. A l'échelle du groupe, la ...
La croissance de Bic au premier trimestre 2016 était modeste, 1,3%, soit un chiffre d'affaires de 517,3 millions d'euros. A taux de change constants, l'activité est cependant plus dynamique, puisqu'elle est en croissance de 6,9%. Toutes les divisions du groupe sont d'ailleurs en progression, avec une branche Grand Public en hausse de 7,2% à taux de change constants, grâce aussi bien aux briquets (+5,4%) qu'à la papeterie (+7,9%) ou qu'aux rasoirs (+10,9%). La division Bic Graphic progresse de 4,6%.
En matière de résultat, le bilan est beaucoup plus disparate. A l'échelle du groupe, la marge d'exploitation normalisée s'inscrit à 76,4 ME, soit 14,8% du chiffre d'affaires. Hors impact de la prime exceptionnelle versée aux employés, elle aurait atteint 17%. Elle recule malgré tout de -13,9% en glissement annuel. La division Grand Public ressort à 18,8% (20,7% hors prime) mais la branche Graphic est déficitaire (-14% de marge normalisée ou -9,3% hors prime). Par conséquent, le résultat net part du groupe est en recul de 33,9% à 51 ME.
Objectifs confirmés
Le chiffre d'affaires du premier trimestre 2016 a été légèrement au-dessus de nos attentes, grâce à la Papeterie et aux Rasoirs, souligne le directeur général Mario Guevara, qui rappelle que le groupe a, comme prévu, augmenté les investissements dans la R&D et le soutien à la marque afin de soutenir la croissance à moyen et long terme. La hausse des dépenses opérationnelles a également pesé sur le résultat d'exploitation normalisé du premier trimestre 2016, qui comprend l'impact de la prime exceptionnelle versée aux salariés, ajoute le dirigeant, qui se dit néanmoins confiant pour les objectifs 2016, soit une hausse d'environ 5% du chiffre d'affaires à base comparable et une marge d'exploitation normalisée qui devrait décroître entre 100 et 150 points de base, compte tenu de l'accélération des investissements dans le soutien à la marque et dans la R&D. Les flux de trésorerie liés à l'activité d'exploitation devraient se stabiliser, en dépit d'une augmentation des investissements de développement.
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