Les actions attendues en ordre dispersé avant une avalanche de
résultats et après la Fed
Eurostoxx 50 3.491,19 points +0,51%
CAC 40 5.190,17 points +0,56%
DAX 30 12.305,11 points +0,33%
FTSE 100 7.452,32 points +0,24%
SMI 8.990,34 points +0,59%
AEX 527,72 points +0,58%
BEL 20 3.952,70 points +1,31%
IBEX 35 10.575,40 points +0,49%
DJIA 21.711,01 points +0,45%
Nasdaq 6.422,75 points +0,16%
S&P 500 2.477,83 points +0,03%
Nikkei 225 20.079,07 points +0,14% (cours à 06h25)
Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York
EUR/USD 1,1750 +0,13%
EUR/JPY 130,41 -0,04%
USD/JPY 111,00 -0,17%
A SUIVRE EN FRANCE
La saison des publications trimestrielles d'entreprises bat son
plein jeudi, avec notamment les résultats semestriels de Total,
Airbus, Orange, L'Oréal, Kering, Danone, Saint-Gobain, Capgemini,
AccorHotels, Schneider Electric, Nokia, SFR Group, Casino,
Lagardère, Téléperformance, JCDecaux, Nexans, Elis, Scor, Suez,
Eurazeo, Ipsen et Euler Hermes.
Elior, qui a annoncé mercredi soir un changement de gouvernance et
le départ de son PDG, Philippe Salle, publie son chiffre d'affaires
du troisième trimestre.
Les investisseurs réagiront également aux comptes et perspectives
dévoilées mercredi soir par LVMH, Vallourec, Alten, Mercialys,
Aperam, Technicolor, Ipsos, Dassault Aviation, Tarkett et
TechnipFMC.
ACTIONS
Les valeurs européennes devraient ouvrir en ordre dispersé jeudi,
avant une avalanche de résultats d'entreprises en Europe et après
la décision de la Réserve fédérale. Selon les contrats à terme
d'IG, le CAC 40 pourrait perdre 0,8 point à l'ouverture, le DAX 30
est attendu en recul de 18,8 points, et le FTSE 100 gagnerait 6,3
points.
La Réserve fédérale (Fed) a maintenu mercredi ses taux directeurs
inchangés, à l'issue de la réunion de deux jours de son comité de
politique monétaire (FOMC) et indiqué qu'elle commencerait à
réduire son bilan "relativement bientôt".
Il s'agit d'un nouvel élément de langage de la part de la banque
centrale. Lors de sa réunion de juin, le FOMC avait évoqué une
amorce de diminution "cette année" du portefeuille d'actifs de
4.500 milliards de dollars accumulé pour soutenir l'économie depuis
la crise financière. Ces annonces n'ont pas été suivies d'une
conférence de presse explicative de la présidente de l'institution,
Janet Yellen.
La plupart des économistes interrogés par le Wall Street Journal
entre les 7 et 11 juillet estiment que Fed débutera le processus de
réduction de son bilan en septembre.
La décision de laisser les taux dans leur fourchette de 1% à 1,25%
a été prise à l'unanimité des neuf membres du FOMC.
Wall Street a clôturé en hausse mercredi, après la décision de la
Réserve fédérale de laisser ses taux inchangés et à la faveur de
publications de résultats d'entreprises toujours de bonne facture.
L'indice Dow Jones Industrial Average (DJIA) a gagné 0,45%, à
21.709,71 points, signant un record historique en clôture, tiré par
l'action Boeing (BA). L'indice élargi S&P 500 a grappillé
0,03%, à 2.477,85 points, et le Nasdaq Composite s'est octroyé
0,16%, à 6.422,75 points, terminant comme le DJIA à un nouveau
point haut.
En Asie, les actions évoluent en légère hausse jeudi, soutenues par
l'impression que la Fed ralentira la cadence de ses hausses de taux
d'intérêt à l'avenir. Les valeurs technologiques de la région
profitent également du nouveau record atteint par le Nasdaq
Composite mercredi. A Tokyo, l'indice Nikkei gagne 0,1% en séance,
soutenu notamment par Nintendo, qui bondit de 6,9% après ses
résultats trimestriels.
L'indice Shanghai Composite se tient à la traîne des autres marchés
asiatiques, avec un repli de 0,3% en séance.
OBLIGATIONS
Le rendement de l'obligation du Trésor américain à dix ans
s'établit à 2,280% jeudi matin, contre 2,285% mercredi.
Les prix des bons du Trésor ont progressé après que la Fed a
annoncé le statu quo sur sa politique monétaire et publié un
communiqué qui, selon certains investisseurs et analystes,
contenait peu de surprises.
Parmi les rares modifications apportées à son précédent communiqué,
la banque centrale s'est montrée un peu plus précise au sujet de
son projet de réduction de son bilan, en indiquant que ce processus
débuterait "relativement bientôt", et non plus "cette année". La
Fed a également indiqué que les mesures de l'inflation étaient
"inférieures" à son objectif de 2%, et non plus "quelque peu
inférieures" à cet objectif, ce qui, selon les analystes, signale
un degré d'inquiétude un peu plus élevé à l'égard des données
récentes sur l'inflation et a constitué un facteur de soutien pour
les prix des obligations.
"Plusieurs éléments" ont entraîné une hausse des rendements des
obligations à long terme jusqu'à mardi, "et maintenant nous
observons un inversement de tendance car nous n'avons pas obtenu
grand-chose de la part de la Fed", indique Subadra Rajappa,
responsable de la stratégie pour les taux américains chez Société
Générale.
CHANGES
Le dollar accuse un repli généralisé jeudi matin, en réaction à
l'annonce de la décision de politique monétaire de la Fed, qui a
tempéré les anticipations concernant les relèvements des taux
d'intérêt outre-Atlantique.
"Quelques changements mineurs ont été apportés au communiqué,
penchant vers un ton accommodant", indique Brad Bechtel,
stratégiste devises chez Jefferies. "Le marché s'attendait à ce que
le communiqué reste totalement inchangé."
Le dollar se déprécie face aux autres grandes devises comme l'euro
et le yen, mais recule aussi fortement face aux devises des marchés
émergents, comme le réal brésilien et la livre turque.
PETROLE
Les contrats à terme sur le pétrole accusent un léger repli jeudi
matin, après avoir progressé pendant les échanges aux Etats-Unis en
raison d'une actualité favorable à la fois sur l'offre et la
production.
Les stocks de brut aux Etats-Unis ont diminué de 7,2 millions de
barils, soit plus que prévu, au cours de la semaine s'étant achevée
le 21 juillet, d'après les chiffres publiés mercredi par le
département américain de l'Energie. A la même date, les
statistiques indiquent également une baisse de 1 million de barils
des stocks d'essence et une diminution de 1,9 million de barils des
stocks de distillats.
Cette situation reflète une forte amélioration de la demande des
raffineries, qui cherchent à profiter de marges toujours élevées,
estiment les analystes.
"Est-il possible que nous ayons atteint un sommet ? Cette
possibilité existe", indique Bob Yawger, responsable des contrats à
terme chez Mizuho Securities USA, rejoignant ainsi un groupe
croissant d'analystes qui pense que le potentiel de hausse de la
production américaine est désormais limité.
Vers 6h40, le contrat de septembre sur le Brent de mer du Nord
perdait 10 cents, à 50,87 dollars le baril, tandis que celui d'août
sur le brut léger doux du Nymex reculait de 11 cents, à 48,64
dollars le baril.
(END) Dow Jones Newswires
July 27, 2017 00:58 ET (04:58 GMT)
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