Les inquiétudes au sujet des perspectives économiques devraient
continuer de peser sur les actions
Eurostoxx 50 3.454,86 points -1,69%
CAC 40 5.922,86 points -1,80%
DAX 40 12.783,77 points -1,69%
FTSE 100 7.169,28 points -1,96%
SMI 10.741,21 points -0,65%
AEX 659,23 points -1,10%
BEL 20 3.682,07 points -1,19%
IBEX 35 8.098,70 points -1,09%
DJIA 30.775,43 points -0,82%
Nasdaq 11.028,74 points -1,33%
S&P 500 3.785,38 points -0,88%
Nikkei 225 25.887,93 points -1,91% (cours à 7h25)
Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York
EUR/USD 1,0459 -0,25%
EUR/JPY 141,32 -0,71%
USD/JPY 135,13 -0,42%
A SUIVRE EN FRANCE
Préoccupés par la direction que prend l'économie, les investisseurs
seront attentifs vendredi aux chiffres définitifs de l'indice PMI
du secteur manufacturier en juin. La première estimation de S&P
Global, publiée le 23 juin, faisait état d'une baisse de l'indice à
51, un point bas en 19 mois, contre 54,6 en mai. Supérieur à 50,
l'indice traduit une expansion de l'économie
Du côté des entreprises, Sodexo publie son chiffre d'affaires pour
le troisième trimestre de son exercice 2021-2022
ACTIONS
Les marchés d'actions européens devraient à nouveau ouvrir en
baisse vendredi, les craintes d'une récession mondiale continuant
de dominer les marchés financiers.
A 7h45, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 27 points, soit
0,5%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le
DAX 40 cédait 90 points, soit 0,7%, et celui sur le FTSE 100
reculait de 25 points, ou 0,4%.
En quête d'indications sur l'évolution de l'économie, les
investisseurs prendront vendredi le pouls du secteur manufacturier,
avec les indices PMI en zone euro et les indices PMI et ISM aux
Etats-Unis pour juin. La première estimation de l'inflation en zone
euro pour le même mois sera également attentivement suivie.
Aux Etats-Unis, Wall Street a terminé en baisse jeudi après la
parution de nouveaux indicateurs peu encourageants sur la
consommation dans un contexte d'inflation élevée. L'indice Dow
Jones (DJIA) a perdu 0,8%, à 30.775,42 points. L'indice élargi
S&P 500 a cédé 0,9%, à 3.785,38 points. Le Nasdaq, riche en
valeurs technologiques, a lâché 1,3%, à 11.028 points.
Sur l'ensemble du premier semestre, les indices ont réalisé leurs
pires performances depuis plusieurs décennies. L'indice S&P 500
a chuté de plus de 20% sur les six premiers mois de l'année, ce qui
n'était plus arrivé depuis 1970. Le DJIA a perdu plus de 15% tandis
que le Nasdaq a accusé un repli de près de 30%.
Les investisseurs restent préoccupés par l'inflation, la hausse des
taux d'intérêt et la confiance en berne des ménages, et les
discussions tournent de plus en plus souvent autour de la
probabilité d'une récession.
Selon S&P, le resserrement brutal de la politique monétaire des
banques centrales freine la croissance mondiale, "l'inflation, la
sécurité énergétique et l'incertitude géopolitique constituant les
principaux risques" pour l'économie à l'heure actuelle.
Les tensions persistantes sur les prix de l'alimentation et de
l'énergie, dues aux difficultés d'approvisionnement, risquent
d'aggraver l'inflation, tandis que la guerre en Ukraine risque de
compromettre les échanges mondiaux et la croissance économique,
estime S&P.
L'agence d'évaluation financière indique également qu'"à mesure que
la croissance économique ralentit et que les conditions de
financement se tendent, il existe un risque accru que de fortes
hausses des taux d'intérêt, une inflation persistante et un regain
de prudence des consommateurs fassent entrer les Etats-Unis, et
potentiellement l'Europe, en récession, très probablement en
2023".
En Asie, les principaux indices reculent vendredi. L'indice Nikkei
perdait 2% en fin de séance à Tokyo et le Shanghai Composite cédait
0,5%. La Bourse de Hong Kong est fermée pour le 25e anniversaire de
la rétrocession à la Chine.
La confiance des entreprises manufacturières au Japon s'est
détériorée au deuxième trimestre, en raison des inquiétudes
suscitées par les mesures de confinement à Shanghai et de problèmes
pesistants d'approvisionnement.
En revanche, l'indice PMI du secteur manufacturier chinois publié
par Caixin a rebondi en juin pour s'établir à son niveau le plus
élevé depuis un an, reflétant, comme l'indice PMI officiel annoncé
jeudi, une reprise de l'économie après l'allègement des mesures
sanitaires.
L'indice PMI établi par Caixin et S&P Global, publié vendredi,
a rebondi à 51,7 en juin, contre 48,1 en mai, après avoir reculé
pendant trois mois consécutifs. Supérieur à 50, l'indice indique
une expansion de l'activité.
OBLIGATIONS
Les investisseurs continuent d'acheter des obligations souveraines
vendredi et le rendement du bon du Trésor américain à dix ans, le
titre de référence du marché, reste inférieur à 3%. A 7h40, il
s'établissait à 2,958%, contre 2,970% jeudi soir.
Après avoir connu l'une des plus fortes hausses de son histoire
début 2022 et signé un point haut en clôture à 3,482% le 14 juin,
le rendement du bon du Trésor à dix ans s'est replié ces dernières
semaines, signe que le marché s'inquiète de la trajectoire de
l'économie.
CHANGES
L'euro recule vendredi matin face au dollar dans un climat de
prudence, les investisseurs continuant de s'interroger sur les
relèvements de taux des banques centrales et les risques de
récession.
La monnaie unique s'inscrit en très forte baisse face au billet
vert depuis le début de l'année. Elle s'échange vendredi matin à
1,0462 dollar, contre 1,14 en janvier, et le repli se poursuivra si
la BCE ne relève pas ses taux de façon plus dynamique, selon
certains analystes.
"Les mauvaises nouvelles arrivent surtout d'Europe, où l'inflation
est plus forte qu'aux Etats-Unis puisque l'euro a perdu 8% face au
dollar cette année", indique ainsi Navellier & Associates.
"Bien sûr, à l'instar de la Banque du Japon, si la BCE continue
d'avoir un train de retard sur la Fed en matière de hausse des taux
directeurs, l'euro restera faible et pourrait atteindre la parité
avec le dollar dans les prochains mois", ajoute-t-il.
PETROLE
Les contrats à terme sur le pétrole s'inscrivent en légère baisse
vendredi matin, la dégradation des perspectives économiques
assombrissant les projections de demande, selon ANZ. Les
automobilistes américains semblent vouloir moins se déplacer cet
été, ce qui risque de pénaliser la demande d'essence, donc de
pétrole, précise la banque.
Jeudi, les cours du brut ont reculé, accusant une baisse sur
l'ensemble du mois de juin, mais ils ont terminé le premier
semestre en forte hausse.
A 7h30, le contrat de septembre sur le Brent de mer du Nord perdait
19 cents, à 108,78 dollars le baril. Le contrat d'août sur le brut
léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 24 cents, à 105,52
dollars le baril.
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July 01, 2022 01:45 ET (05:45 GMT)
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