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Immobilier

- 10/4/2014 07:30
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013

Pour le réseau d'agences ORPI et son président Bernard Cadeau « le dynamisme du marché immobilier en 2014 n'est toujours pas à l'ordre du jour ». Selon un sondage ORPI-IPSOS réalisé en mars, seuls 10 % des Français projettent d'acheter un bien immobilier dans l'année, que ce soit pour y habiter, pour le proposer à la location ou pour s'offrir une résidence secondaire. Plus de huit Français sur dix jugent en effet que la baisse des prix annoncée en janvier 2014 n'est pas encore suffisante pour pouvoir acheter le bien qu'ils souhaitent, ou qu'ils ne la constatent pas dans leur région ou leur ville. Selon les transactions réalisées par ORPI depuis le début de l'année, les prix moyens en France ont pourtant baissé de 2,5 % (- 2,2 % pour les maisons et - 4,1 % pour les appartements). De plus, la négociation est de mise : l'écart constaté entre le prix de mise en vente et le prix effectif de vente est de - 4,2 % en moyenne. Ainsi, un bien mis en vente à 300 000 ? sera vendu en réalité 12 600 ? de moins. Des baisses de prix qui ne suffisent pas à convaincre les acheteurs potentiels. En conséquence, les délais moyens de vente, de 97 jours à fin mars 2014, ne cessent de s'allonger : ils ont augmenté de 3 jours depuis janvier. 

Sondage ORPI-IPSOS, 7 avril 2014.



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168 Réponses
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61 de 168 - 15/11/2014 15:30
waldron Messages postés: 9814 - Membre depuis: 17/9/2002
Vous ne comprenez rien à votre taxe d'habitation ? C'est normal...
Par Gaëlle Macke

Publié le 15-11-2014 à 10h23Mis à jour à 14h35A+A-ILes impôts locaux sont fixées à partir d’une même assiette: la valeur locative théorique du logement. Un calcul obsolète et d’une complexité confinant à l’absurde et incroyablement inégalitaire.
La taxe d’habitation et la taxe foncière sont fixées à partir d’une même assiette : la valeur locative théorique du logement qui a été estimée il y a 44 ans selon des critères désuets et ubuesques. (Sipa)


On s’apercevra que l’oncle "bobo" aisé -heureux propriétaire d’un magnifique loft en duplex de 120 m2 avec une verrière niché au fond d’une cour du quartier branché de Jourdain, dans le XXe arrondissement de Paris, paye une taxe d’habitation de 542 euros, étrangement inférieure aux 589 euros déboursés par la cousine, pourtant bien moins bien lotie –locataire d’un appartement sans charme de 65 m2 dans une tour des années 80 qui a connu de meilleurs jours, à Villeurbanne, banlieue sensible de Lyon. Incroyable ? Mais vrai.

D’ailleurs, pas besoin de faire le tour de France. Même entre voisins, la discussion peut être animée : dans une même rue, à surface comparable, celui qui habite dans une résidence moderne peut payer près du double de son voisin qui a élu domicile dans un pavillon datant années 30.

Des valeurs locatives établies en 1970
Comment expliquer d’aussi criantes inégalités ? Elles sont dues au mode de calcul de la taxe, basé sur la "valeur locative cadastrale" (VLC) de chaque logement. Premier problème : ces VLC ont été évaluées en 1970… et jamais révisées depuis ! Le Parlement s’est contenté par la suite de voter chaque année une revalorisation forfaitaire pour tenir compte de l’inflationDécouvrez la définition de ce terme avec Saxobanque (voire plus, comme pour 2014 où elle est fixée à 0,9%). Pourquoi n’ont-t-elles jamais été révisées?

A cause du second problème : les VLC sont déterminées selon une combinaison d’opérations tellement compliquées que c’en est un casse-tête administratif. Concrètement, le calcul commence en se basant sur la surface du logement. Prenons un exemple concret. Vous vivez dans un logement de 70 m2. L'agent du cadastre va prendre toutes ses caractéristiques et les "convertir" en m2 supplémentaires, selon un barème de coefficients complexes… qui peuvent, de surcroît, varier selon les départements.

Première étape: les "jouissances annexes" c’est-à-dire la surface des dépendances, sont évaluées avec des coefficients minorants: 0,2 pour les greniers, les terrasses (couvertes ou non) et remises à bois; 0,3 pour les caves, celliers, buanderies, etc… non accessibles de l’intérieur, 0,4 s’ils sont "communicants"; 0,5 pour les garages séparés mais, là encore, c’est 0,6 s’ils sont accessibles depuis le logement; 0,6 aussi pour les combles aménageables et les entrées fermées.

Le fisc a le souci de la précision : le grenier, par exemple, compte pour 0 s’il n’est accessible que par une trappe ou un escalier extérieur; la véranda compte pour 0,6 mais pour 1 si elle est chauffée. Le top : la piscine, qui vaut 1, soit l’équivalent d’une pièce supplémentaire. Dans l’exemple, le logement de 70 m2, s’il est doté d’une cave de 10 m2 et d’une terrasse de 5 m2, fait maintenant 74 m2.

Tout est pris en compte jusqu'au bidet
Deuxième étape: d’autres coefficients s’appliquent selon les "éléments de situation". L’agent du cadastre évalue l’état d’entretien de l’habitation. Elle est défraîchie? 0,8. En parfait état? 1,2. Mettons qu’il est correctement entretenu (1,1), le voilà donc à 82 m2. L’agent doit aussi affecter un coefficient de "situation particulière". Si c’est un appartement, il a une surcote s’il est exposé au sud (une décote s’il est au rez-de-chaussée), s’il y a un ascenseur (une décote au-delà du 2e étage s’il y en a pas), si l’immeuble est de belle facture, la cage d’escalier propre, etc.

Si c’est une maison, on regarde le caractère architectural de la bâtisse, le jardin… voire la vue si elle est à la mer ou à la montagne. Enfin, l’agent attribue aussi un coefficient de "situation générale", selon l’environnement : plus-value pour un quartier bourgeois, pour la proximité des transports, commerces et services publics ; moins-value pour un quartier plus décati, la proximité d’un aéroport ou d’une usine polluante… Dans l’exemple, en partant d’un local standard dans un environnement correct, le 82 m2 passe tout de même à 106 m2.

Troisième étape : l’ajout forfaitaire de m2 pour prendre en compte les "éléments de confort" de l’habitat. Il dispose de l’eau courante ? Ca vaut 4 m2. De l’électricité ? 2 m2. Du tout-à-l’égout ? 3 m2. Une baignoire c’est 5 m2 mais un receveur de douche seulement 3 m2, comme un WC. Le chauffage central coûte cher : 2m2 de plus par pièce (y compris cuisine et salle-de-bain). Avec toujours ce même souci tatillon, le fisc stipule qu’un lave-mains ou un bidet valent autant qu’un lavabo, soit 3 m2. Suivant l’exemple, l’appartement de 106 m2, correctement équipé, atteint une surface "pondérée" de 124 m2.

Une évaluation en partie subjective
Quatrième étape : L’agent du cadastre, muni du calcul de "surface pondérée" choisit enfin, selon son jugement propre (et donc forcément subjectif) de classer le logement dans une des huit catégories possibles, allant de "aspect délabré" à "nettement somptueux". Pour chacune des catégories, la commune a établi, à partir de "loyers de référence", un loyer au m2. La surface pondérée sera multipliée par ce tarif et voilà comment s’obtient la VLC.

Rappelons que toute cette usine à gaz date des années 70. Depuis, les critères de confort ont, heureusement, évolué. L’eau courante, l’électricité, un WC, ne sont plus un luxe mais l’équipement basique de tout logement décent. Une cheminée (qui vaut 0) est devenue plus rare que des radiateurs (3 m2). Et les vide-ordures (3 m2) sont passés de mode, tous condamnés depuis longtemps ! Résultat : les occupants de HLM des années 70, qui disposaient à l'époque de tout le confort "moderne", se retrouvent avec une valeur locative théorique de leur logement bien supérieure à certains splendides appartements haussmanniens, insalubres alors mais rénovés depuis.

Des lofts valorisés comme des masures


De fait, si une masure est restaurée par un designer, qui réaménage l'espace de fond en comble, installe des salles de bain, annexe le grenier, transforme le garage en salon et ajoute des baies vitrées pour clore l’appentis, tant qu’il n’a pas eu besoin de permis de construire, le fisc n’en sait rien. Pourtant, sa valeur locative a pu aisément décupler ! Alors que les acheteurs de logements neufs, dont la déclaration est plus à jour, paient eux plein pot et ce même si, dix ans après, l’état général s’est beaucoup dégradé.

Depuis 44 ans, le potentiel immobilier de certaines communes, de certains quartiers, a aussi complètement changé. Certaines campagnes ont vu leurs fermes décaties reconverties en somptueuses demeures secondaires alors que des cités industrielles plongeaient dans la misère. Les centre-villes se sont embourgeoisés pendant que les cités des "villes nouvelles" se sont ghettoïsées.

Gare aux agents zélés sur le terrain
Le problème est connu et un projet de révision des VLC est en cours, qui se baseraient cette fois tout simplement sur la valeur locative réelle des biens sur le marché immobilier telle qu’une agence immobilière l’estimerait. Une réforme juste et de bon sens mais qui n’aboutit pas car elle est explosive politiquement : les transferts de charges selon les quartiers et les types de logements pourraient être énormes ! En attendant, les contribuables ne sont pas si tranquilles… mais plutôt à la merci de révisions sauvages.

Si les agents du cadastre ne peuvent évidemment mener le chantier titanesque de vérifier dans tous les logements s’ils n’ont pas été agrandis ou réaménagés, ils peuvent rectifier ponctuellement certaines VLC. Les témoignages abondent, de malheureux contribuables "revalorisés". Ainsi, l’un a vu sa note grimper de 50% quand le cadastre s’est aperçu, en compulsant l’acte de vente (trois ans après qu’il ait acquis le bien), que le logement était raccordé au tout-à-l’égout et disposait du chauffage central… ce qui était le cas depuis 35 ans!

Parfois aussi, quelques agents zélés se lancent dans des investigations locales. Les habitants d’un petit village ont ainsi eu la mauvaise surprise de voir leur facture grimper soudainement de 10 à 70%. Il s’avère que deux agents étaient venus inspecter plus ou moins discrètement toutes les maisons, avaient même pris des photos… et constaté que, ici, des Velux montraient que le grenier était habité, que, là, une piscine avait été creusée sans être déclarée… et que nombre de demeures, coquettes, méritaient maintenant d’être surclassées d’une voire trois catégories ! Un avant-goût de la douleur qui en attendra certains si une révision générale se réalisait…

CHALLENGE
62 de 168 - 17/11/2014 19:11
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
L'encadrement des loyers sera mis en place dans la capitale au premier trimestre 2015 au plus tôt et non à la fin de l'année comme annoncé, le processus réglementaire étant encore loin d'être achevé, a-t-on appris lundi auprès du ministère du Logement.

Mesure phare de la loi Alur (pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) du 24 mars 2014, l'encadrement des loyers doit d'abord entrer en vigueur à Paris "à titre expérimental", avant que d'autres agglomérations volontaires ne puissent l'adopter, lorsqu'elles seront prêtes.

La loi Alur prévoit qu'à la signature d'un nouveau bail, le loyer d'un logement ne puisse excéder de 20% un loyer médian fixé par le préfet, et calculé auparavant par un observatoire local.

Mais un Conseil scientifique institué par un décret du 5 novembre, doit d'abord se réunir pour fixer la méthodologie des observatoires des loyers, qui sera rendue publique d'ici la fin du mois.

Le premier observatoire local, et pour l'heure le seul, à être prêt est l'Olap (Observatoire des loyers de l'agglomération parisienne, créé en 1987). Mais pour être en mesure d'encadrer les loyers à Paris, il doit tout d'abord recevoir un agrément du ministère du Logement.

Auparavant, le ministère doit recueillir l'avis du comité régional de l'habitat et de l'hébergement (CRHH), lequel se réunira aux alentours du 15 décembre, a précisé le ministère.

Une fois l'agrément obtenu, l'Olap devra publier ses données "d'ici la fin de l'année", selon la même source.

En se basant sur ces données, le préfet prendra ensuite un arrêté mettant en place le dispositif à Paris. Cet arrêté doit à son tour être soumis pour avis au CRHH, "début 2015".

Mais le dispositif doit aussi être complété par un décret essentiel: celui qui définit le "complément de loyer", au-delà du loyer médian majoré de 20%, qui dans certains cas sera toléré.

En cours de rédaction, le projet de décret doit être soumis à la fin du mois au Conseil constitutionnel, lequel devrait se prononcer en janvier.

Mais cette rédaction est délicate, car les Sages ont déjà retoqué, en mars, la définition inscrite dans le projet de loi Alur : elle prévoyait qu'un complément de loyer dit "exceptionnel" soit toléré, pour des logements particulièrement bien situés ou confortables.

Or l'efficacité du dispositif dépendra en partie de la définition retenue.

Compte tenu de ce parcours réglementaire encore à venir, l'encadrement des loyers pourrait entrer en vigueur au plus tôt, "dans le courant du premier trimestre 2015", dans la capitale.
Message Banni Anonyme
64 de 168 - 19/11/2014 18:29
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
WASHINGTON/NEW YORK, 18 novembre (Reuters) - Les principaux
indicateurs du marché immobilier américain publiés depuis le
début du mois:

* LÉGER RECUL DES MISES EN CHANTIER EN OCTOBRE
19 novembre - Les mises en chantier de logements ont
légèrement baissé en octobre mais les attributions de permis de
construire ont progressé, à leur plus haut niveau depuis près de
six ans et demi, des données qui continuent d'accréditer le
scénario d'une reprise progressive du marché immobilier.
Les mises en chantier ont baissé de 2,8% le mois dernier, à
1,009 million en rythme annualisé ajusté des variations
saisonnières, a annoncé mercredi le département du Commerce.
Le chiffre de septembre a été révisé à 1,038 million, contre
1,017 million en première estimation.
Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en
moyenne 1,025 million de mises en chantier en rythme annualisé.
Le nombre de permis de construire délivrés en octobre a
progressé de 4,8% à 1,080 million en rythme annualisé. Le
chiffre de septembre a été confirmé à 1,031 million.
Le consensus Reuters donnait 1,040 million en rythme
annualisé en octobre.
Les mises en chantier de maisons individuelles, qui
représentent la partie la plus importante du marché immobilier
ont augmenté de 4,2% en octobre, son rythme le plus rapide depis
novembre de l'an dernier, tandis que le segment des bâtisses
contenant plusieurs logements, plus volatile, a baissé de 15,4%.
Tableau: ID:LLAJMEA7E

* AMÉLIORATION DU MORAL DES PROMOTEURS IMMOBILIERS-NAHB
Le moral des promoteurs immobiliers s'est amélioré en
novembre après avoir touché le mois précédent un plus bas depuis
février, à la faveur d'une embellie des conditions du marché,
montre l'enquête mensuelle de la fédération NAHB publiée mardi.
L'indice NAHB/Wells Fargo est remonté à 58 contre 54 en
octobre, alors que les économistes interrogés par Reuters
l'attendaient en moyenne à 55.
Novembre marque le cinquième mois consécutif où cet indice
est au-dessus de la barre de 50, ce qui signifie qu'une majorité
de constructeurs juge les conditions de marché favorables.
"La baisse des taux d'intérêt, le prix abordable des
logements et de solides créations d'emplois ont contribué à
stabiliser le redressement du marché immobilier", a déclaré
David Crowe, chef économiste chez NAHB, ajoutant prévoir une
poursuite de la hausse de l'indice en 2015.
Le sous-indice des ventes de maisons individuelles a grimpé
à 62 contre 57 et celui des projections de ventes pour les six
prochains mois a progressé à 66 contre 64. La composante des
acheteurs potentiels est passée de 41 à 45.

* NOUVELLE BAISSE DES DÉPENSES DE CONSTRUCTION
3 novembre - Les dépenses de construction ont baissé en
septembre pour le deuxième mois consécutif aux Etats-Unis en
raison d'un déclin des investissements aussi bien publics que
privés, ce qui pourrait être annonciateur d'une révision à la
baisse des chiffres de la croissance américaine au troisième
trimestre.
Les dépenses de construction ont reculé de 0,4% pour
atteindre le montant annualisé de 950,9 milliards de dollars,
selon les données publiées lundi par le département du Commerce.
Les chiffres du mois d'août ont été révisés pour faire état
d'une baisse de 0,5%, contre 0,8% estimé précédemment.
Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en
moyenne une hausse de 0,7% en septembre.
Le gouvernement fédéral a annoncé la semaine dernière que la
croissance de l'économie américaine avait été de 3,5% en rythme
annuel au troisième trimestre. La croissance des dépenses dans
la construction résidentielle et dans la construction non
résidentielle semble toutefois avoir ralenti par rapport au
rythme soutenu observé sur la période avril-juin.
En septembre, les dépenses de construction du secteur privé
ont baissé de 0,1% à leur niveau le plus faible depuis octobre
2013. Il s'agit de leur quatrième mois consécutif de baisse. La
hausse dans les projets résidentiels a été contrebalancée par la
baisse dans les projets non-résidentiels.
Les dépenses de construction dans le secteur public ont pour
leur part chuté de 1,3%, avec un recul de 1,4% pour celles des
Etats et des administrations locales. Les dépenses de
construction de l'Etat fédéral ont baissé pour le troisième mois
consécutif, de 0,3%.
65 de 168 - 20/11/2014 18:16
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
(AOF) - Les ventes de logements anciens ont été plus nombreuses que prévu en octobre. L'administration américaine en a recensé 5,26 millions en rythme annuel contre 5,17 millions en septembre. Les analystes interrogés par Reuters tablaient sur 5,16 millions.
66 de 168 - 25/11/2014 17:22
waldron Messages postés: 9814 - Membre depuis: 17/9/2002
A partir du 8 mars prochain, tous les logements devront être équipés de détecteurs de fumée. Cette responsabilité incombe aux propriétaires. Mais mieux vaut ne pas attendre le dernier moment : 85% des habitations ne sont pas encore équipées et un risque de pénurie n’est pas à exclure en début d’année.

Qui doit financer l’installation ?

Tout propriétaire - occupant son logement ou bailleur - doit procéder à l’installation du détecteur. C’est lui qui en supporte la charge et il ne peut en aucun cas répercuter les frais sur le locataire. Dans le cas d’une mise en location le propriétaire se doit même de s’assurer du bon fonctionnement de l’appareil au moment de l’état des lieux (un voyant doit s’allumer). De leur côté, les propriétaires de résidences secondaires ne sont évidemment pas exemptés.

Quel appareil, à quel prix ?

Inutile de dépenser des sommes folles. On trouve de très bons détecteurs à partir de 10 à 20 euros. Les appareils installés doivent être munis du marquage CE et être conformes à la norme européenne harmonisée NF EN 14604.

Les détecteurs les moins chers fonctionnent pour la plupart avec piles alcalines qui nécessitent d’être renouvelées tous les ans. Il est donc préférable d’opter pour un modèle fonctionnant avec des piles au lithium dont l’autonomie peut atteindre 5 à 10 ans. Les derniers tests de 60 millions consommateurs distinguaient deux modèles en particulier : l’Advisen 100387 et Ei Electronics Ei605TYC tous deux commercialisés 39,90 euros.

Où l’installer ?

Le détecteur se fixe sur la partie haute d’un mur ou tout simplement au plafond. Rien de bien compliqué : deux trous dans le mur suffisent à le poser, certains se collent tout simplement.

L’appareil doit être installé à l’entrée du logement ou mieux encore dans les couloirs qui séparent les zones de vie des chambres. La loi n’impose qu’un détecteur par logement. Pour plus de sécurité, mieux vaut toutefois en installer un par étage, y compris au sous-sol.

A éviter : les cuisines, salles d’eau ou les garages… de façon à s’épargner tout déclenchement d’alarme intempestif. De même, si vous êtes fumeur mieux vaut installer l’appareil dans une autre pièce que celle où vous avez l’habitude d’allumer vos cigarettes, conseille l'UFC Que choisir. Enfin en copropriété, les parties communes sont aussi à bannir.

Quelles sont les obligations du locataire ?

C’est lui qui veille à l’entretien et au bon fonctionnement de l’appareil. Rassurez-vous : cette tâche n’a rien d’insurmontable puisqu’elle se limite à remplacer la pile et à passer un petit coup de chiffon sur l’appareil de temps à autre. D’où l’importance tout de même de demander à votre propriétaire d’installer un modèle fonctionnant avec des piles au lithium, dont la durée de vie est plus importante.

Quelles sont les sanctions prévues si je refuse de m’équiper ?

La loi ne prévoit aucune sanction financière. Toutefois mieux vaut ne pas prendre cette réglementation à la légère car un manquement à vos obligations aura nécessairement un impact sur votre assurance habitation.

Chaque occupant – propriétaire ou locataire – devra remettre à son assureur une attestation sur l’honneur l’informant de l’installation du matériel. L’assureur ne pourra pas refuser de couvrir un logement n’ayant pas déclaré de détecteurs. "En revanche, il pourra toujours prévoir une minoration de la prise en charge en cas d’incendie, s’il s’avère que l’installation ou l’entretien fait défaut", explique David Rodrigues, spécialiste logement au sein de l’association CLCV. A bon entendeur…

© Capital.fr
67 de 168 - 26/11/2014 17:59
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
(CercleFinance.com) - Les ventes de logements neufs aux Etats-Unis ont augmenté de 0,7% en octobre et affichent une hausse de 1,8% sur un an.

Le Département du Commerce a fait état mercredi de 458.000 ventes le mois dernier, contre 455.000 en septembre et 450.000 en octobre 2013.

Les économistes prévoyaient en moyenne un chiffre de 470.000 ventes pour octobre.

Le prix moyen des maisons neuves s'est établi de son côté à 401.100 dollars.
68 de 168 - 27/11/2014 18:21
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Les investissements dans l'immobilier en France devraient connaître un bond de 13% cette année à 16,9 milliards d'euros, indique le 16e baromètre IPD publié jeudi, selon lequel "l'optimisme est désormais au rendez-vous".

Ce volume global d'investissements grimperait ensuite à 17,3 milliards d'euros en 2015, selon les panélistes interrogés par IPD, en partenariat avec Crédit Foncier Immobilier.

En 2014, les acteurs les plus actifs sur le marché de l'investissement ont été les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) et les organismes de placement collectif investi en immobilier (OPCI) destinés aux particuliers, devant les compagnies d'assurance, traditionnellement les plus actives, selon ce baromètre.

Par rapport au dernier baromètre, "le poids des investisseurs moyen-orientaux et asiatiques augmente de 30%, ce qui demeure en-deçà des anticipations de fin 2012".

"En revanche, les Nord-Américains et les Européens restent peu séduits par le marché français", selon IPD.

Sur le marché locatif des bureaux en Ile-de-France, le panel estime la demande placée (ventes et locations) à deux millions de m2 en 2014, en hausse de plus de 8% comparé à 2013.

Il ne "prévoit pas de nette amélioration en 2015 avec 2,09 millions de m2", soit un niveau inférieur aux 2,4 millions de m2 atteints en 2012.

Le baromètre IPD sonde les plus grandes sociétés d'investissement présentes en France sur leurs anticipations relatives aux grandes tendances du marché immobilier.
69 de 168 - 02/12/2014 17:37
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Les principaux
indicateurs du marché immobilier américain publiés depuis le
début du mois:

* REBOND PLUS FORT QUE PRÉVU DES DÉPENSES DE CONSTRUCTION
2 décembre - Les dépenses de construction ont rebondi plus
que prévu aux Etats-Unis en octobre, avec des hausses tant dans
le privé que dans le public qui devraient apaiser les craintes
d'un coup de frein de l'économie au quatrième trimestre.
Leur hausse de 1,1%, au taux annualisé de 970,99 milliards
de dollars, est la plus importante depuis mai et dépasse
nettement le consensus qui était de +0,6%.
La baisse de septembre a en outre été révisée à 0,1% au lieu
des 0,4% annoncés en première estimation il y a un mois.
En octobre, les dépenses de construction du secteur privé
ont rebondi de 0,6%, avec une hausse de 1,3% - la plus forte
depuis décembre dernier - pour les projets résidentiels.
Les dépenses de construction dans le secteur public ont
augmenté de 2,3%, avec un bond de 19,3% pour celles du
gouvernement fédéral, du jamais vu depuis octobre 2009. Les
dépenses des Etats et des administrations locales ont progressé
de 0,9% après deux mois de baisse.
70 de 168 - 03/12/2014 09:44
waldron Messages postés: 9814 - Membre depuis: 17/9/2002
(AOF) - Bouygues Immobilier a annoncé mercredi avant bourse l'acquisition de 100% du capital de la société Loticis, spécialisée dans l'aménagement et le lotissement sur le Bassin parisien, et de la société de commercialisation Le chêne vert. Implantée à Montfort L'Amaury dans le département des Yvelines et créée en 1986, spécialiste de l'aménagement en grande couronne parisienne, Loticis propose un urbanisme garant du paysage, assure Bouygues Immobilier dans son communiqué.
Ses opérations sont commercialisées soit sous la forme de macro lots auprès d'opérateurs immobiliers (promoteurs, bailleurs sociaux), soit directement sous forme de terrains à bâtir auprès de particuliers.

Ces structures, qui emploient actuellement une quinzaine de collaborateurs, deviennent filiales de Bouygues Immobilier, tout en conservant la collaboration des anciens dirigeants, précise la filiale du groupe diversifié qui indique que cette nouvelle acquisition lui permet d'intégrer un nouveau métier, complémentaire à ses activités de base, qui contribuera au développement de l'activité de Maison Individuelle en Île-de-France.

« Grâce à l'expertise et au savoir-faire des sociétés Loticis et Le chêne vert, nous allons développer des opérations d'aménagement en petit collectif et de maisons individuelles dans tout le bassin parisien et apporter un complément d'opérations immobilières à Bouygues Immobilier », a déclaré François Bertière, PDG de Bouygues Immobilier.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur
- Holding industriel aux positions mondiales, historiquement dans le BTP puis diversifié dans les médias, les télécoms et l'énergie ;
- Trois pôles d'activité sur des cycles économiques différents : la construction avec le numéro 1 mondial Bouygues Construction (37 % du chiffre d'affaires), les routes avec Colas (Paris: FR0000121634 - actualité) , également leader mondial (40 %), l'ingénierie civile et la promotion immobilière (7 %) ; les médias avec TF1 (Paris: FR0000054900 - actualité) , détenu à 43,7 % (7 % du chiffre d'affaires) et la téléphonie avec Bouygues (Other OTC: BOUYF - actualité) télécoms (14 %) ; le transport énergétique avec Alstom (Paris: FR0010220475 - actualité) , détenu à 29,4 % ;
- Dans l'activité Construction, forte présence dans les émergents et carnet de commandes élevé, de près de 3 fois le chiffre d'affaires ;
- Gestion patrimoniale prudente, notamment dans la maîtrise des coûts, issue du caractère familial du groupe ;
- Structure financière saine.

Les points faibles de la valeur
- Décote appliquée en Bourse en raison du statut de conglomérat ;
- Part importante de la France dans le chiffre d'affaires ;
- Doutes des investisseurs sur la stratégie globale, après l'échec de diversification dans le nucléaire avec Alstom, dont la participation a dû être dépréciée dans les comptes 2013 ;
- Très forte cyclicité des activités Construction/Immobilier et Routes par ailleurs sensibles aux dispositifs fiscaux sur l'immobilier ;
- Dans la téléphonie, insuffisance de la taille en haut-débit fixe et insuffisance de gains de parts de marché malgré le lancement de l'offre 4 G (avantage compétitif avec une couverture des 2/3 de la population française, mais au prix d'une dérive des coûts).

Comment suivre la valeur
- Activité Construction et Routes influencée par l'état général de l'économie (niveau de confiance des ménages et mises en chantier) et par les actions de relance des gouvernements ainsi que les mesures fiscales ;
- Volatilité boursière liée aux annonces sur les télécoms et aux résultats de TF1 ;
- Dans la téléphonie, spéculations sur un rapprochement avec Orange (Taiwan OTC: 4554.TWO - actualité) ;
- Utilisation du cash qui sera tiré de la cession par Alstom de sa branche énergie et incertitudes sur le maintien de la position dans Alstom ;
- Pour 2014, atteinte des objectifs, revus en baisse, d'un chiffre d'affaires en baisse de 1 à 2 % ;
- Valeur non opéable, la famille fondatrice détenant encore 20,5 % des actions (29,2 % des droits de vote) et les salariés 23,7 % (28,7 %).

LE SECTEUR DE LA VALEUR
Construction - BTP
La chute des mises en chantier de logements neufs en France se poursuit, ces dernières ayant même atteint leur plus bas niveau depuis 1998. Entre les mois de mai et juillet 2014, elles ont affiché un recul de 13,3% sur un an, pour s'établir à 73.468 unités. Sur les douze mois écoulés entre août 2013 et juillet 2014, le recul du nombre de logements neufs mis en chantier est moins notable et s'établit à 10,8%, pour 305.079 unités. Quant au nombre de permis de construire, qui indique l'évolution des futures mises en chantier, sa diminution s'est limitée à 1,1% entre mai et juillet, à 101.885 unités. Ils enregistrent même une nette amélioration, car à fin mai les permis de construire des trois mois écoulés étaient en repli de 16,1%. Sur douze mois, la baisse des permis de construire atteint 17% à fin juillet (contre 20,7% à fin mai) à 391.474 unités. La Fédération française du bâtiment (FFB) évalue à 20% la chute de l'activité dans le bâtiment depuis 2008. Ce secteur emploie 1,150 million de salariés et représente près de 5% du PIB de la France.
71 de 168 - 08/12/2014 18:50
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le plan d'investissement européen de Jean-Claude Juncker, s'il bénéficiait à la rénovation énergétique des bâtiments publics, permettrait de créer 600.000 emplois sur trois ans, pour 120 milliards d'euros d'investissements, estime le consortium français SFTE, qui réunit industriels, collectivités locales et ONG.

Le nouveau président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a dévoilé le 26 novembre un grand plan d'investissement devant permettre de mobiliser au final 315 milliards d'euros sur trois ans, essentiellement de l'argent privé.

Parmi les projets qui pourraient bénéficier de ces financements, figurent les programmes pour la rénovation énergétique des bâtiments.

Selon un rapport du SFTE, ceux-ci pourraient permettre la création de 600.000 emplois locaux, en partie à travers les PME, à raison de 15 emplois créés par an et par million d'euros investi, pour un investissement de 120 milliards d'euros sur trois ans.

Et cela permettrait de réduire la consommation d'énergie des bâtiments publics de 10 à 15%, et leurs émissions de CO2, dans les mêmes proportions.

Le consortium a mis au point un projet qui vise à permettre, à l'échelle de l'Europe, un partenariat public-privé afin de financer des projets de rénovation énérgétique de bâtiments publics (écoles, bureaux, hôpitaux...hors logement social) d'un montant moyen de 1 million d'euros.

Il propose de généraliser le système français du Contrat de performance énergétique (CPE) - où un maître d'ouvrage s'engage à une diminution chiffrée de la consommation énergétique d'un bâtiment, au terme des travaux qu'il va réaliser - actuellement très peu développé.

Les prêts accordés par les banques pour la rénovation énergétique des bâtiments publics pourraient être regroupés et titrisés, c'est à dire tranformés en produits financiers de type obligations vertes (green bonds). Ils bénéficieraient d'une garantie publique, de l'Union européenne, moyennant une commission payée par les banques.

Détenus dans un premier temps par ces banques, ils seraient ensuite placés auprès d'investisseurs de long terme (fonds souverains, sociétés d'assurance-vie) ou auprès de la Banque européenne d'investissement (BEI) elle-même.

Ces investissements massifs pourraient ainsi voir le jour sans grever les dettes publiques.

Les axes du plan Juncker doivent être précisés entre ce mardi, lors de la réunion du Conseil pour les affaires économiques et financières (Ecofin) et l'adoption prévue lors du Conseil européen des 18 et 19 décembre. Le SFTE espère voir ses propositions retenues.

Ce consortium réunit des industriels (EDF, GDF Suez, Schneider Electric, Vinci) ou professionnels du bâtiment (FFB), des organismes financiers (Crédit Agricole, Caisse des Dépôts, groupe BPCE, Crédit Mutuel Arkea, Meridiam), des collectivités locales (Aquitaine, Centre, Landes, Rhône-Alpes) et des ONG ou fondations (Fondation pour la nature et l'homme...).
72 de 168 - 09/12/2014 17:53
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
C’est la troisième année d’affilée que le logement est en recul: les prix dans l’ancien en France devraient encore baisser de 1,9% cette année, ce qui portera à 7% la chute des prix depuis le pic de 2011. "La nouveauté, c’est que si la baisse reste contenue entre -3 à -5% dans les agglomérations, elle atteint 10 à 15% dès qu’on s’éloigne de 20 kilomètres des villes", explique le président du Conseil supérieur du notariat, Pierre-Luc Vogel. Et en pleine campagne, c’est pire: "On vend des maisons à 15.000 euros dans le Cher", témoigne ce notaire. Le nombre des transactions aussi diminue: dans l’ancien, les ventes devraient atteindre tout juste 725.000 unités cette année, contre une moyenne de 800.000 entre 2000 et 2011. Et dans le neuf, en deux ans, les ventes d’appartements ont baissé d’un tiers, celles de maisons, de moitié!
73 de 168 - 10/12/2014 17:15
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Lors du Congrès de l'immobilier de la Fnaim, Manuel Valls s'est dit favorable au projet de bail solidaire, qui permet à des propriétaires respectant les plafonds de loyers de bénéficier d'une déduction fiscale. La ville de Grenoble se révèle précurseur en la matière.
74 de 168 - 15/12/2014 19:06
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
BAISSE DU MORAL DES PROMOTEURS IMMOBILIERS
15 décembre - Le moral des promoteurs immobiliers s'est
légèrement dégradé en décembre, bien que les perspectives
globales demeurent plus solides qu'au premier semestre 2014,
montre l'enquête mensuelle de la fédération NAHB publiée lundi.
L'indice NAHB/Wells Fargo est ressorti à 57 en décembre,
contre 58 en novembre, s'éloignant du pic de l'année enregistré
en septembre à 59. Les économistes interrogés par Reuters
attendaient en moyenne 58 en décembre.
Il s'agit du sixième mois consécutif où l'indice se retrouve
au-dessus de 50, le seuil permettant de dire qu'une majorité de
constructeurs juge les conditions de marché favorables.
"Les membres de nombreux marchés à travers le pays ont vu
leurs activités s'améliorer au cours de l'année et nous nous
attendons à ce que les constructeurs demeurent confiants en
2015", a déclaré Kevin Kelly, président de la NAHB.

* REBOND PLUS FORT QUE PRÉVU DES DÉPENSES DE CONSTRUCTION
2 décembre - Les dépenses de construction ont rebondi plus
que prévu aux Etats-Unis en octobre, avec des hausses tant dans
le privé que dans le public qui devraient apaiser les craintes
d'un coup de frein de l'économie au quatrième trimestre.
Leur hausse de 1,1%, au taux annualisé de 970,99 milliards
de dollars, est la plus importante depuis mai et dépasse
nettement le consensus qui était de +0,6%.
La baisse de septembre a en outre été révisée à 0,1% au lieu
des 0,4% annoncés en première estimation il y a un mois.
En octobre, les dépenses de construction du secteur privé
ont rebondi de 0,6%, avec une hausse de 1,3% - la plus forte
depuis décembre dernier - pour les projets résidentiels.
Les dépenses de construction dans le secteur public ont
augmenté de 2,3%, avec un bond de 19,3% pour celles du
gouvernement fédéral, du jamais vu depuis octobre 2009. Les
dépenses des Etats et des administrations locales ont progressé
de 0,9% après deux mois de baisse.
75 de 168 - 16/12/2014 18:04
waldron Messages postés: 9814 - Membre depuis: 17/9/2002
PARIS (Reuters) - L'activité du secteur du bâtiment devrait reculer de 0,4% en 2015, après -4,3% en volume cette année, et 30.000 emplois devraient à nouveau être détruits, a estimé mardi la Fédération française du bâtiment.

Le logement neuf reculerait de 0,1% l'an prochain et atteindrait son point bas avec une légère hausse des mises en chantier, à 304.000 (+1,5%). Le non-résidentiel neuf reculerait de 7,9% et crèverait son plancher historique.

A environ 30.000, le nombre des destructions d'emplois serait identique à cette année. "Une grande partie de ces destructions d'emplois procèderait de non remplacements des départs en retraite et des changements de secteur, non de licenciements secs", précise la FFB.

Cette année, la production de logements neufs devrait reculer de l'ordre de 10% avec 300.000 mises en chantier, la baisse du seul non-résidentiel neuf approchant 6%.

En 2015, les autorisations de logements progresseraient de 2,6% à 401.000 unités. Pour les mises en chantier, si l'on exclut 2014, il faut remonter à 1998 pour trouver un volume aussi faible que celui attendu l'an prochain, note la FFB.

Les autorisations de bâtiments non résidentiels devraient quant à elles reculer de 6,9% en 2015, après -8,5% cette année, pour atteindre 23,8 millions de m2 de surfaces de plancher, soit le plus bas niveau depuis 1998.

Depuis 2008, le secteur du bâtiment n'a connu qu'une seule année d'évolution positive, en 2011, souligne la FFB.


(Jean-Baptiste Vey, édité par Yann Le Guernigou)

76 de 168 - 16/12/2014 18:06
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Une activité du bâtiment en recul de 4,3% et 30.000 postes détruits en 2014, c'est le bilan dressé par la Fédération française du bâtiment (FFB), dû à une économie atone et au blocage de permis de construire par les maires élus au printemps, alors qu'aucune reprise ne se profile pour 2015.

La dégradation a été plus forte qu'anticipé par la fédération, qui tablait sur une stagnation (-0,4%) en volume. La chute de la production de logements neufs aura été de 10,3% en 2014 avec quelque 300.000 mises en chantier, tandis que le non-résidentiel neuf reculait de 5,9%. En revanche, l'amélioration-entretien (-0,9%) a mieux résisté, "confirmant son habituel rôle d'amortisseur du secteur".

"La croissance économique ne fut pas au rendez-vous en 2014, contrairement à ce que les économistes retenaient comme hypothèse", a souligné Jacques Chanut, président de la FFB, lors d'une conférence de presse, pointant aussi "un environnement institutionnel pour le moins instable".

La FFB blâme aussi le "blocage de nombreux permis de construire par les maires au cours de l'été", après l'alternance issue des élections municipales et une "confiance en l'avenir de l'ensemble des acteurs toujours au plus bas".

En outre, 2015 ne devrait pas être l'année de la reprise, "compte tenu du moral déprimé de tous les acteurs, ménages, entreprises et même collectivités territoriales, et des freins structurels qui handicapent l'économie française", estime la FFB, tablant sur une activité en recul de 0,4% et 30.000 nouveaux emplois détruits.

"Les suppressions d'emplois se sont déjà accélérées au second semestre, il y en a eu autant que pendant l'année et demie qui a précédé", a précisé Bernard Coloos, directeur aux affaires économiques et financières de la FFB.

Pour la fédération, "il n'y aura véritablement de reprise qu'une fois un certain niveau de confiance retrouvé".

Elle estime toutefois que le plan de relance du gouvernement permettra d'atteindre 304.000 mises en chantier, contre une chute à 287.000 anticipée sans ces mesures.

"Nous sommes persuadés que le dispositif (fiscal) Pinel et le retour de longs différés pour les bénéficiaires modestes du Prêt à taux zéro (PTZ+) vont venir doper la demande", a déclaré M. Chanut.

La FFB souhaite que le gouvernement "aille plus loin" dans ce reprofilage du PTZ+, et souligne l'effet positif attendu de la signature de la convention entre l'État et Action Logement, qui "marque une nette réorientation des engagements" de l'ex 1% Logement en faveur de la production nouvelle et de la rénovation urbaine.

La fédération en attend plus de 8 milliards d'euros de travaux et au moins 70.000 équivalents emplois par an, d'ici 2019.

Dans le non résidentiel en revanche, l'activité devrait fléchir de 7,9% l'an prochain, tandis qu'elle progresserait de 1,5% dans l'amélioration-entretien, grâce au Crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE) notamment.

La FFB espère aussi voir intensifiée la répression des abus liés au détachement de travailleurs étrangers, avec une augmentation des contrôles sur les chantiers et la création d'une carte d'identité professionnelle, gratuite et obligatoire, pour tous les travailleurs de chantier (salariés, intérimaires ou détachés), promise par le gouvernement.

"Il faut revenir à des groupements d'intervention associant la police, la gendarmerie, les douanes, l'Urssaf et l'Inspection du travail, pour taper là où ça fait mal: le portefeuille", a déclaré M. Chanut, espérant voir la carte mise en place "à partir de juillet 2015".
77 de 168 - 17/12/2014 20:02
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le Conseil de Paris a approuvé mercredi une délibération qui permettra à la Ville de préempter des logements dans 257 immeubles en copropriété pour en faire des logements sociaux.

La délibération a été approuvée par l'ensemble des groupes de la majorité, même si le PRG a émis des "réserves". Elle a suscité une vive opposition de la droite.

Les 257 immeubles, situés dans les 2e, 10e, 11e, 12e, 15e, 17e, 18e et 20e arrondissements, représentent un potentiel de 8.021 logements. La mairie a ciblé les adresses se trouvant dans des quartiers en déficit de logement social et relevant du "logement social de fait". Le 18e regroupe à lui seul 103 immeubles.
78 de 168 - 17/12/2014 21:03
waldron Messages postés: 9814 - Membre depuis: 17/9/2002
L'assureur Allianz France s'allie à Nest pour proposer des détecteurs de fumée "intelligents"

Par latribune.fr | La Tribune – il y a 49 minutes
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La Tribune -

La fumée et le monoxyde de carbone n'ont pas de secret pour lui. La société américaine Nest assure en tout cas avoir mis au point un détecteur intelligent qui ne se contente pas de déclencher une alarme stridente en cas de danger, mais "vous parle et vous décrit le problème où il se trouve" expliquent Allianz et Nest dans un communiqué commun.

Partenariat de raison
Les deux sociétés ont signé un partenariat pour proposer aux clients de l'assureur un appareil connecté qui "envoie une alerte sur votre téléphone en cas d'anomalie grâce à l'application mobile Nest". Le détecteur de 109 euros sera offert aux 2.500 premiers clients qui souscriront un contrat d'assurance habitation sur internet.

"Les objets connectés, comme le détecteur de fumée et de monoxyde de carbone Nest Protect, apportent de la valeur ajoutée aux services que nous proposerons pour protéger et sécuriser l'habitation des clients d'Allianz France", indique Delphine Asseraf, Directrice Digital d'Allianz France.

Un positionnement qui devrait être fructueux quand on sait que seulement 10% des foyers français sont équipés d'alarmes incendie alors qu'elles seront obligatoires dès le 8 mars 2015.

Retrouvez cet article sur La Tribune.fr

79 de 168 - 18/12/2014 17:42
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
La taxe Apparu, instituée en 2012 pour sanctionner les micro-logements aux loyers abusifs, est insuffisamment appliquée et n'a rapporté que 1.325 euros à l'Etat en 2013, ont dénoncé jeudi le Haut comité pour le logement des personnes défavorisées et le collectif Jeudi Noir.

Cette taxe, créée par l'ancien ministre du logement Benoist Apparu, vise à limiter le montant des loyers des logements d'une surface inférieure ou égale à 14 m2, situés dans les zones les plus tendues (Paris et sa banlieue, Côte d'Azur, et le Genevois français). Elle concerne les loyers qui dépassent un certains seuil, fixé chaque année par décret: ce seuil s'établissait en 2012 à 40 euros le m2, 40,88 euros en 2013 et 41,37 euros en 2014.

Cette taxe est calculée par les services fiscaux sur la base de la déclaration de revenus.

Mais en 2013, elle n'a représenté qu'une recette de 1.325 euros, selon les chiffres des recettes de l'Etat communiqués pour vote au Parlement, a précisé dans un communiqué le Haut comité pour le logement des personnes défavorisées. Cela semble correspondre "à un unique propriétaire sur l'ensemble du territoire", ajoute le Haut comité.

"Pourtant, en réalisant une simple recherche des biens en location répondant aux critères de la taxe sur les micro-logements, on comptabilise plusieurs dizaines d'annonces de locations de logement devant être assujettis, principalement en région parisienne", souligne le Haut comité.

"Soit Bercy ne sait plus compter, soit tous les bailleurs ont fraudé le fisc et continué à percevoir des loyers totalement aberrants sur le dos de locataires impuissants", estime de son côté le collectif Jeudi Noir dans un autre communiqué, confirmant "qu'il suffit de parcourir les agences immobilières pour trouver des centaines d'annonces de locations de micro-logements à plus de 40 euros le m2".

Le collectif invite les "locataires abusés" à dénoncer leur propriétaire au fisc et ironise sur "LE bailleur un tant soit peu honnête qui exploite ses locataires mais respecte tout de même un minimum la loi en s'aquittant de ces 1.325 euros".

Pour le Haut comité, "l'une des explications de cette fraude massive tient dans le caractère strictement déclaratif de cette taxe". Il propose de lancer une "campagne de sensibilisation des propriétaires" et de "rappeler aux services des impôts l'importance de la mise en oeuvre de cette taxe".

"Il est incompréhensible qu'aucun contrôle ne soit opéré pour percevoir cette taxe effectivement", a estimé dans un autre communiqué le Groupe écologiste de Paris.
80 de 168 - 22/12/2014 19:15
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
WASHINGTON/NEW YORK, 22 décembre (Reuters) - Les principaux
indicateurs du marché immobilier américain publiés depuis le
début du mois:

* FORTE BAISSE DES REVENTES DE LOGEMENTS EN NOVEMBRE
22 décembre - Les reventes de logements ont touché en
novembre un plus bas de six mois après deux mois consécutifs de
forte hausse, soulignant le caractère irrégulier de la reprise
du marché de l'immobilier.
La fédération nationale des agents immobiliers (NAR) a dit
lundi que les ventes dans l'immobilier ancien avaient chuté de
6,1% sur un an pour revenir à 4,93 millions d'unités, le niveau
le plus bas depuis mai 2014.
Le rythme des reventes d'octobre a été légèrement révisé à
la baisse à 5,25 millions d'unités contre 5,26 millions annoncés
en première estimation.
Le déclin de novembre ne signale probablement pas le début
d'une tendance baissière mais reflète en partie des stocks
résolument bas.
Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur un
repli plus modeste des ventes, à 5,20 millions d'unités
écoulées.
Les ventes de logements existants ont du mal à passer à la
vitesse supérieure après avoir stagné au second semestre 2013 à
la suite d'une hausse des taux hypothécaires.
Tableau de la statistique ID:nW1N0S1005

* MISES EN CHANTIER ET PERMIS DE CONSTRUIRE EN BAISSE
16 décembre - Le nombre des mises en chantier de logements
et celui des attributions de permis de construire ont diminué en
novembre aux Etats-Unis mais la tendance de fond reste porteuse,
montrent les chiffres publiés mardi par le département du
Commerce.
Les mises en chantier ont reculé de 1,6% à 1,028 million en
données annualisées et corrigées des variations saisonnières
(CVS) après 1,045 million (révisé) en octobre. Les économistes
interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre de 1,04
million après celui de 1,01 million annoncé initialement pour
octobre.
Pour les seuls logements individuels, le segment le plus
important du marché, la baisse a été de 5,4% à 677.000, mais
elle intervient après deux mois de forte hausse.
Les permis de construire ont parallèlement diminué de 5,2% à
1,035 million après deux mois de hausse. Il s'agit de la baisse
la plus marquée enregistrée depuis janvier.
Le chiffre des délivrances de permis de construire reste
toutefois supérieur à un million en rythme annualisé depuis
juillet.

Tableau de la statistique ID:nLLAGNEA8Q

* BAISSE DU MORAL DES PROMOTEURS IMMOBILIERS
15 décembre - Le moral des promoteurs immobiliers s'est
légèrement dégradé en décembre, bien que les perspectives
globales demeurent plus solides qu'au premier semestre 2014,
montre l'enquête mensuelle de la fédération NAHB publiée lundi.
L'indice NAHB/Wells Fargo est ressorti à 57 en décembre,
contre 58 en novembre, s'éloignant du pic de l'année enregistré
en septembre à 59. Les économistes interrogés par Reuters
attendaient en moyenne 58 en décembre.
Il s'agit du sixième mois consécutif où l'indice se retrouve
au-dessus de 50, le seuil permettant de dire qu'une majorité de
constructeurs juge les conditions de marché favorables.
"Les membres de nombreux marchés à travers le pays ont vu
leurs activités s'améliorer au cours de l'année et nous nous
attendons à ce que les constructeurs demeurent confiants en
2015", a déclaré Kevin Kelly, président de la NAHB.

* REBOND PLUS FORT QUE PRÉVU DES DÉPENSES DE CONSTRUCTION
2 décembre - Les dépenses de construction ont rebondi plus
que prévu aux Etats-Unis en octobre, avec des hausses tant dans
le privé que dans le public qui devraient apaiser les craintes
d'un coup de frein de l'économie au quatrième trimestre.
Leur hausse de 1,1%, au taux annualisé de 970,99 milliards
de dollars, est la plus importante depuis mai et dépasse
nettement le consensus qui était de +0,6%.
La baisse de septembre a en outre été révisée à 0,1% au lieu
des 0,4% annoncés en première estimation il y a un mois.
En octobre, les dépenses de construction du secteur privé
ont rebondi de 0,6%, avec une hausse de 1,3% - la plus forte
depuis décembre dernier - pour les projets résidentiels.
Les dépenses de construction dans le secteur public ont
augmenté de 2,3%, avec un bond de 19,3% pour celles du
gouvernement fédéral, du jamais vu depuis octobre 2009. Les
dépenses des Etats et des administrations locales ont progressé
de 0,9% après deux mois de baisse.
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