Les marchés d'actions européens attendus en baisse après le fort
recul de Wall Street
Eurostoxx 50 3.947,43 points +0,03%
CAC 40 6.279,35 points +0,19%
DAX 30 15.150,22 points +0,20%
FTSE 100 7.004,63 points +0,82%
SMI 11.033,90 points +0,41%
AEX 694,76 points -0,17%
BEL 20 4.019,17 points +0,51%
IBEX 35 9.007,70 points +0,23%
DJIA 33.587,66 points -1,99%
Nasdaq 13.031,68 points -2,67%
S&P 500 4.063,04 points -2,14%
Nikkei 225 27.564,08 points -2,1% (cours à 7h30)
Cours de change à 07h25
Variation par rapport à la clôture à New York
EUR/USD 1,2077 +0,03%
EUR/JPY 132,45 +0,01%
USD/JPY 109,68 -0,03%
A SUIVRE EN FRANCE
Le groupe agroalimentaire Danone a annoncé jeudi avoir bouclé la
cession de sa participation d'environ 9,8% au capital du groupe de
produits laitiers chinois Mengniu Dairy Company. "L'opération s'est
soldée par un produit de cession brut d'un montant de 15,4
milliards de dollars de Hong Kong, soit 1,6 milliard d'euros",a
indiqué la société dans un communiqué.
L'opérateur boursier Euronext a annoncé mercredi soir le succès de
son émission obligataire de 1,8 milliard d'euros lancée le 29 avril
dernier pour compléter le financement du rachat de la Bourse de
Milan.
Le groupe de construction et de concessions Vinci a indiqué
mercredi que le trafic dans ses concessions autoroutières se
redressait nettement depuis le début de l'année, tandis que la
fréquentation de ses aéroports reste en baisse même s'il observe
des tendances positives.
CNP Assurances a fait état d'un rebond de son chiffre d'affaires et
d'un bénéfice net en légère hausse au premier trimestre, dans un
contexte toujours marqué par la crise sanitaire.
La Française des Jeux (FDJ) a de son côté annoncé mercredi que
l'Etat français remettrait les actions complémentaires de
l'opérateur de jeux d'argent et de hasard aux actionnaires
particuliers détenant des titres acquis à lors de son introduction
en Bourse. Le ministre de l'Economie et des Finances s'était engagé
à remettre une action complémentaire pour chaque tranche de dix
actions acquises par un actionnaire particulier lors de
l'introduction en Bourse de La Française des Jeux, à condition
qu'elles aient été conservées pendant dix-huit mois à compter du
règlement-livraison de l'offre à prix ouvert le 22 novembre
2019.
Jeudi, Tivoly et Inventiva publient leur chiffre d'affaires du
premier trimestre.
Aucun indicateur économique ne doit être publié jeudi en
France.
ACTIONS
Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en baisse jeudi,
dans le sillage de Wall Street, qui a poursuivi son recul en raison
de l'accélération de l'inflation en avril aux Etats-Unis.
A 7h25, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 51,9 points, soit
0,8%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le
DAX 30 cédait 110 points, soit 0,7%, et celui sur le FTSE 100
reculait de 54 points, ou 0,8%.
La Bourse de New York a terminé en forte baisse mercredi, minée par
une inflation plus élevée que prévu en avril aux Etats-Unis qui a
ravivé les tensions sur les rendements obligataires et lourdement
pesé sur le compartiment technologique. Les indices Dow Jones et
S&P 500 ont accusé leur plus fort recul en trois séances depuis
près de sept mois.
"Non seulement [l'accélération inattendue de] l'inflation est une
mauvaise nouvelle pour tout type de rendement réel au sein de votre
portefeuille, mais cela accroît aussi l'incertitude au sujet des
décisions que prendra la Réserve fédérale dans les mois qui
viennent", indique Matt Forester, responsable des investissements
de Lockwood Advisors, une filiale de Bank of New York Mellon.
"Il est normal que cela commence à rendre les investisseurs un peu
nerveux dans la mesure où les indices actions se négocient près de
leurs plus hauts historiques", souligne de son côté Tony Bedikian,
responsable des marchés chez Citizens.
En Asie, les marchés d'actions se replient après le recul des
indices américains. En fin de séance, l'indice Nikkei de la Bourse
de Tokyo perdait 2,1%, le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong
cédait 1,1% et l'indice Shanghai Composite abandonnait 0,9%.
OBLIGATIONS
Les rendements des obligations du Trésor américain diminuent jeudi
matin, après que l'emprunt à dix ans a enregistré mercredi sa
hausse la plus élevée en une séance depuis huit semaines en
réaction à une inflation aux Etats-Unis à son plus haut niveau
depuis 13 ans.
Le taux de l'emprunt à dix ans se situe à 1,686%, contre 1,7%
mercredi soir.
Selon les analystes, une accélération prolongée de l'inflation
pourrait amener la Fed à retirer plus rapidement ses mesures
d'assouplissement monétaire et ses programmes d'achat
d'obligations, qui ont contribué à soutenir les marchés financiers
depuis que la pandémie s'est propagée aux Etats-Unis l'an
dernier.
Les opérateurs indiquent que, malgré les chiffres de l'inflation
plus élevés que prévu, l'adjudication de titres de dette à dix ans
pour 41 milliards de dollars, étroitement surveillée compte tenu de
son impact sur l'ensemble du marché, s'est bien déroulée.
"Au final, malgré les indicateurs très élevés des prix à la
consommation, les investisseurs ont profité du fait que le
rendement à dix ans soit à son plus haut niveau depuis cinq
semaines", écrit Peter Boockvar, directeur des investissements chez
Bleakley Advisory Group, dans une note quotidienne d'analyse.
CHANGES
L'euro est quasi stable jeudi matin par rapport au dollar et au
yen, tandis que le billet vert évolue peu face à la devise
japonaise.
Au sujet de l'inflation plus élevée que prévu en avril aux
Etats-Unis, Kevin Lester, directeur général de l'assureur Validus,
juge qu'il s'agit d'"une combinaison d'effets secondaires de
l'offre et de la demande, les mesures de relance budgétaire et
monétaire stimulant la consommation tandis que les problèmes
d'approvisionnement liés à la pandémie font grimper les coûts".
Si cette situation persiste, les rendements obligataires et le
dollar monteront à court terme, ajoute Kevin Lester. A plus long
terme, une inflation plus forte représenterait une menace pour le
dollar, ajoute-t-il cependant, car la Réserve fédérale pourrait
intervenir pour enrayer la hausse des rendements.
PETROLE
Les contrats pétroliers perdent du terrain jeudi matin, après avoir
clôturé mercredi à leur niveau le plus élevé depuis mars, soutenus
par les perspectives favorables de l'Agence internationale de
l'énergie concernant la demande et par les chiffres du département
américain de l'Energie, qui ont fait état d'un recul des stocks de
pétrole aux Etats-Unis.
Huatai Futures estime que la dynamique du marché pétrolier devrait
rester modérée à court terme, en raison de la faiblesse des achats
de la Chine, alors que les exportations américaines restent
élevées. Cependant, l'intermédiaire financier se montre optimiste
quant aux cours du brut à long terme, compte tenu des tendances à
la reprise de l'économie mondiale.
A 7h35, le contrat de juillet sur le Brent de la mer du Nord
perdait 75 cents, à 68,57 dollars le baril, tandis que celui de
juin sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 78
cents, à 65,30 dollars le baril.
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May 13, 2021 01:50 ET (05:50 GMT)
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