Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en légère
baisse
Eurostoxx 50 3.521,36 points +0,55%
CAC 40 5.614,38 points +0,65%
DAX 30 12.430,97 points +0,35%
FTSE 100 7.577,20 points +0,60%
SMI 9.850,52 points +0,43%
AEX 571,21 points +0,34%
BEL 20 3.649,64 points +0,75%
IBEX 35 9.377,10 points +0,57%
DJIA 27.335,63 points -0,09%
Nasdaq 8.222,80 points -0,43%
S&P 500 3.004,04 points -0,34%
Nikkei 225 21.469,39 points -0,31% (cours à 07h25)
Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York
EUR/USD 1,1216 +0,05%
EUR/JPY 121,34 +0,02%
USD/JPY 108,20 -0,04%
A SUIVRE EN FRANCE
Ubisoft et Soitec publient mercredi leur chiffre d'affaires du
premier trimestre.
ACTIONS
Les principaux indices actions européens devraient reculer mercredi
à l'ouverture, reprenant leur souffle après plusieurs séances de
progression. Les investisseurs étudient les dernières déclarations
du président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, et
d'autres banquiers centraux américains, tout en surveillant les
résultats des grandes entreprises américaines.
Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 8,4 points, soit
0,2%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat à terme
sur le DAX 30 perdait 12,1 points, soit 0,1%, et celui sur le FTSE
100 abandonnait 15,8 points, soit 0,2%.
Les investisseurs seront attentifs aux chiffres de l'inflation en
juin en zone euro et au Royaume-Uni, ainsi qu'à ceux des
immatriculations de véhicules neufs dans l'Union européenne le mois
dernier. La réunion du G7 Finances à Chantilly sera également
suivie.
Mardi soir, les députés européens ont approuvé la nomination
d'Ursula von der Leyen à la présidence de la Commission européenne.
La ministre allemande de la Défense a été soutenue par 383 députés,
un score tout juste supérieur à la majorité requise de 374
voix.
Cette faible marge pourrait compliquer la tâche d'Ursula von der
Leyen à Bruxelles au moment où l'Union européenne fait face à de
nombreux enjeux, comme la montée des forces nationalistes et le
Brexit.
Le processus des nominations pour les principaux postes de l'Union
européenne n'est pas encore achevé, mais le vote des députés
européens mardi ouvre la voie à l'arrivée de Christine Lagarde à la
tête de la Banque centrale européenne (BCE). Cette dernière a
présenté mardi sa démission de la présidence du Fonds monétaire
international, qui sera effective le 12 septembre.
Aux Etats-Unis, Wall Street a terminé dans le rouge mardi, après la
publication de résultats trimestriels mitigés dans le secteur
bancaire. Les dernières déclarations de Donald Trump affirmant que
la conclusion d'un accord commercial avec la Chine nécessiterait de
longues négociations ont également pesé sur le marché en fin de
séance. L'indice Dow Jones (DJIA) a clôturé en baisse de 0,1%, à
27.335,63 points, malgré la progression de Goldman Sachs et de
plusieurs valeurs industrielles. L'indice élargi S&P 500 a cédé
0,3%, à 3.004,04 points. Le Nasdaq Composite a reculé de 0,4%, à
8.222,80 points.
Par ailleurs, le président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome
Powell, a souligné mardi l'importance de la conjoncture mondiale
pour la politique monétaire, estimant qu'un ralentissement à
l'étranger pouvait justifier des mesures de relance monétaire aux
Etats-Unis malgré un marché de l'emploi et une consommation
intérieure soutenus.
Dans un discours prononcé lors d'une conférence à Paris, le
banquier central a insisté sur les liens entre les différentes
économies révélés par la dernière crise financière : "la nature
mondiale de la crise financière et les canaux par lesquelles elle
s'est propagée ont mis en lumière l'interconnexion de nos
environnements économique, financier et politique", a-t-il
déclaré.
L'exécution des mandats confiés aux banques centrales à l'échelle
nationale "nécessite que nous anticipions les effets de cette
interconnexion et que nous les prenions en compte dans nos
décisions", a-t-il ajouté.
En Asie, les marchés d'actions évoluent en ordre dispersé mercredi.
L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo perdait 0,3% en fin de
séance, comme le Hang Seng à Hong Kong. L'indice Shanghai Composite
était pour sa part inchangé.
OBLIGATIONS
Les rendements des bons du Trésor américain ont progressé mardi,
après l'annonce d'une hausse plus forte qu'attendu des ventes de
détail aux Etats-Unis en juin. Cette mesure clé des dépenses des
consommateurs a démontré que la confiance des ménages demeurait
vigoureuse, ce qui pourrait amener les investisseurs à revoir leurs
attentes en matière d'assouplissement de la politique monétaire de
la Fed cette année.
Le rendement des bons du Trésor à dix ans a progressé de 3,1 points
de base, à 2,124%, son plus haut niveau depuis le 12 juin, tandis
que le rendement des obligations à 30 ans a augmenté de 2,1 points
de base, à 2,633%. Le rendement de l'obligation à deux ans a
augmenté de 3,3 points de base, à 1,866%.
CHANGES
Le dollar perd du terrain mercredi face à l'euro et à la plupart
des autres grandes devises, dont la livre sterling.
La devise britannique évolue toutefois autour de points bas en 27
mois face au dollar. La livre est tombée mardi à 1,2409 dollar, son
plus bas niveau depuis avril 2017, pénalisée par des craintes de
plus en plus prononcées de Brexit sans accord.
"Les marchés sous-estimant toujours le risque d'un Brexit dur et
d'une Banque d'Angleterre accommodante, la livre restera
extrêmement vulnérable à un revirement de la position de Bruxelles
en faveur d'un 'no deal' avant l'automne", écrit Stephen Innes, de
Vanguard.
PETROLE
Les prix du pétrole évoluent peu mercredi matin après avoir chuté
de 3% mardi après que le président des Etats-Unis, Donald Trump, a
semblé tempérer son discours vis-à-vis de l'Iran. Les cours de l'or
noir ont également reculé en raison de l'apaisement des inquiétudes
concernant d'éventuelles perturbations de l'offre à court terme
après une tempête dans le golfe du Mexique.
Les marchés attendent désormais les données hebdomadaires du
département américain de l'Energie sur les stocks de pétrole, qui
doivent être publiées dans l'après-midi. Le consensus table sur une
baisse des stocks de 3,6 millions de barils la semaine dernière. En
attendant, l'association professionnelle American Petroleum
Institute (API) a annoncé, dans son propre rapport, un recul limité
des stocks de 1,4 million de barils la semaine dernière.
L'ampleur de la baisse annoncée mercredi par le département de
l'Energie sera déterminante pour l'orientation des prix en fin de
semaine, estime ANZ.
Vers 7h30, le contrat de septembre sur le Brent de mer du Nord
gagnait 21 cents, à 64,56 dollars le baril, tandis que celui d'août
sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 4 cents, à 57,66
dollars le baril.
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July 17, 2019 01:42 ET (05:42 GMT)
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