Les actions européennes attendues en baisse, les craintes liées au commerce resurgissent



Eurostoxx 50 3.501,58 points -0,56%
CAC 40 5.571,71 points -0,76%

DAX 30 12.341,03 points -0,72%

FTSE 100 7.535,46 points -0,55%

SMI 9.942,01 points +0,93%

AEX 572,34 points +0,20%

BEL 20 3.626,13 points -0,64%

IBEX 35 9.284,20 points -0,99%



DJIA 27.219,85 points -0,42%


Nasdaq 8.185,21 points -0,46%
S&P 500 2.984,42 points -0,65%


Nikkei 225 21.080,86 points -1,81% (cours à 07h25)

Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York
EUR/USD 1,1240 +0,12%
EUR/JPY 121,08 -0,08%
USD/JPY 107,73 -0,21%



A SUIVRE EN FRANCE



Alstom et Rémy Cointreau publient jeudi leur chiffre d'affaires du premier trimestre, tandis que Publicis et Gecina ouvriront le bal des résultats semestriels d'entreprises en France après la clôture des marchés.



Par ailleurs, EssilorLuxottica a confirmé mercredi qu'il menait des négociations avec la holding HAL Trust en vue d'acquérir une participation de 76,72% dans le groupe néerlandais de distribution optique GrandVision à un prix de 28 euros par action. HAL et Grandvision avaient révélé l'existence de ces négociations un peu plus tôt dans la journée, précisant également que le prix d'acquisition "envisagé" s'inscrivait à environ 28 euros par action.



L'éditeur de jeux vidéo Ubisoft a confirmé ses objectifs financiers pour l'exercice qui s'achèvera en mars 2020, après avoir publié un "net bookings", soit les ventes nettes excluant certains revenus différés, de 314,2 millions d'euros au premier trimestre, supérieur aux attentes des dirigeants et des analystes.



Le fabricant de matériaux semi-conducteurs Soitec a lui aussi confirmé ses objectifs financiers pour l'exercice 2019-2020, malgré un ralentissement de sa croissance au premier trimestre dû à des facteurs saisonniers.



ACTIONS



Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en nette baisse jeudi, après que Wall Street a connu sa deuxième séance consécutive de repli en réaction aux premiers signes indiquant que le différend commercial entre les Etats-Unis et la Chine pourrait peser sur les bénéfices des entreprises.



Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 30,9 points, soit 0,6%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat à terme sur le DAX 30 perdait 124 points, soit 1%, et celui sur le FTSE 100 se repliait de 30,5 points, soit 0,4%.



Le marché intègre déjà une baisse des taux d'intérêt de la Réserve fédérale (Fed) et les investisseurs se concentrent sur les perspectives financières des entreprises américaines, indique Lindsey Bell, stratégiste investissements chez CFRA. Les dirigeants d'entreprises "réajustent les attentes" lors de l'annonce des résultats financiers.



"Nous commençons à voir, et nous le verrons à mesure que d'autres entreprises publieront leurs résultats, l'impact réel des tensions commerciales et des droits de douane sur les résultats et les perspectives", indique la stratégiste.



Les négociations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine se trouvent dans une impasse tandis que l'administration Trump essaie de déterminer comment répondre aux demandes de Pékin d'assouplir les restrictions imposées à l'équipementier télécoms chinois Huawei, selon des personnes proches des pourparlers.



Aucun face à face n'a eu lieu entre les négociateurs des deux pays et aucun n'a été prévu depuis que le président des Etats-Unis, Donald Trump, et son homologue chinois, Xi Jinping, se sont rencontrés le mois dernier au Japon et ont accepté de reprendre les pourparlers.



Les négociateurs commerciaux américains et chinois se sont entretenus par téléphone la semaine dernière pour discuter des prochaines étapes, mais les responsables n'ont évoqué aucun progrès par la suite. Bien qu'une autre réunion téléphonique soit attendue cette semaine, Pékin attend de connaître la position des Etats-Unis à l'égard de Huawei avant de prendre des engagements, selon les personnes proches des négociations.



"Le problème Huawei a vraiment changé la donne", estime Wang Huiyao, fondateur et président du Center for China and Globalization, un groupe de réflexion basé à Pékin. "Le rythme [des négociations] ne sera pas aussi rapide que les Etats-Unis l'espèrent", ajoute-t-il.



Cependant, les entreprises américaines s'attendent à une poursuite de la croissance dans les prochains mois malgré les craintes suscitées par le conflit commercial, selon le Livre beige de la Réserve fédrale (Fed) publié mercredi.



"Les perspectives sont généralement positives pour les prochains mois", ont indiqué les entreprises interrogées dans le cadre de ce rapport, tout en anticipant "la poursuite d'une croissance modeste malgré des craintes largement répandues" au sujet des répercussions des tensions commerciales, a déclaré la Fed.



La prochaine réunion du comité de politique monétaire est prévue pour la fin du mois et les dernières déclarations des banquiers centraux ont conduit le marché à tabler sur une réduction des taux d'intérêt américains pour contrer la dégradation des perspectives économiques intervenue ces derniers mois.



La tonalité rassurante du Livre beige n'a pas permis d'inverser la tendance à Wall Street mercredi. L'indice Dow Jones (DJIA) a ainsi clôturé en baisse de 0,4%, à 27.219,85 points. Le S&P 500 a reculé de 0,7%, à 2.984,42 points, et le Nasdaq Composite a cédé 0,5%, à 8.185,21 points.



En Asie, les marchés d'actions s'inscrivent globalement en baisse jeudi, affectés par des indicateurs économiques moroses. Au Japon, où l'indice Nikkei perdait 2% en fin de séance, les données ont indiqué un recul des exportations pour le septième mois consécutif en juin. En Australie, un nouveau rapport a révélé une croissance de l'emploi inférieure aux attentes le mois dernier. L'indice S&P ASX 200 a perdu 0,6%.



"Les investisseurs se concentrent de nouveau sur les scénarios du pire, en dépit des politiques excessivement accommodantes des banques centrales", écrit Stephen Innes, associé chez Vanguard Markets. En l'absence de progrès dans les négociations commerciales, "les marchés reviennent à un état de prudence élevé", ajoute-t-il.



OBLIGATIONS



Les investisseurs achètent des obligations de pays européens qu'ils évitaient autrefois, anticipant des mesures d'assouplissement monétaire qui continueront d'alimenter la demande de dette.



Le rendement de l'obligation italienne à dix ans a reculé de plus d'un point de pourcentage depuis fin mai, tandis que celui de l'obligation grecque de même maturité a presque autant baissé. Ces mouvements ont été plus marqués que les récentes baisses des obligations souveraines allemandes et américaines, perçues comme étant plus sûres.



Le rendement de l'obligation grecque à dix ans a terminé mercredi à 2,218%, tandis que celui de l'obligation italienne de même échéance s'est inscrit à 1,583%. Le rendement de l'obligation du Trésor américain à dix ans a reculé à 2,059%, contre 2,124% mardi.



L'arrivée au pouvoir d'un nouveau gouvernement en Grèce soutient la demande pour sa dette, selon les investisseurs. Les rendements italiens ont augmenté en début d'année, certains investisseurs craignant que les projets du gouvernement de creuser le déficit budgétaire pour stimuler l'activité économique ne conduisent le pays à quitter l'Union européenne. Au fur et à mesure que les dirigeants italiens ont reculé sur ces projets, ces inquiétudes se sont largement apaisées, selon les investisseurs.



CHANGES



Le dollar se replie jeudi matin face aux autres grandes devises, dont l'euro et le yen, tandis que les investisseurs anticipent une baisse des taux de la Fed motivée par les incertitudes commerciales entre les Etats-Unis et la Chine.



Selon l'analyse technique de Trading Central, l'euro reste soutenu face au billet vert par une ligne de tendance ascendante. La monnaie unique bénéficie d'une ligne de tendance issue du point bas de mercredi à 1,1198 dollar. La moyenne mobile ascendante à 20 jours, qui se situe au-dessus de la moyenne mobile à 50 jours, fournit également un support. La dynamique haussière a été mise en évidence par le RSI ("Relative Strength Index"), un indicateur permettant de mesurer la dynamique du marché, qui se situe à plus de 60. Après avoir atteint son premier objectif à 1,1240 dollar, l'euro devrait viser le seuil de 1,1255 dollar. Un support clé intervient à 1,1215 dollar.



Jeudi vers 7h40, la monnaie unique se négociait à 1,1238 dollar.



PETROLE




Les prix du pétrole se stabilisent jeudi matin, après avoir atteint mercredi leurs plus bas niveaux depuis près de deux semaines. Les données du département américain de l'Energie ont révélé une baisse moins importante que prévu des stocks de brut et une augmentation inattendue des stocks cumulés d'essence et de distillats aux Etats-Unis la semaine dernière.



Le Brent de mer du Nord et le brut léger doux (WTI) coté au Nymex ont perdu plus de 1% mercredi, mais le mouvement de vente devrait s'atténuer car les stocks aux Etats-Unis sont attendus en baisse au cours des deux prochains mois, en raison d'une reprise anticipée de la demande, soutenue par la politique accomodante de la Réserve fédérale et des autres banques centrales, selon le courtier Oanda.



Oanda note également que les tensions géopolitiques persistent au Moyen-Orient et que "les marchés ont peut-être réagi de façon excessive aux informations selon lesquelles l'Iran pourrait être prêt à négocier."



Vers 7h30, le contrat de septembre sur le Brent gagnait 10 cents, à 63,76 dollars le baril, tandis que celui d'août sur le WTI perdait 5 cents, à 56,74 dollars le baril.



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(END) Dow Jones Newswires



July 18, 2019 01:43 ET (05:43 GMT)




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