Les actions attendues en hausse, portées par la rencontre prévue entre Washington et Pékin






Eurostoxx 50 3.254,29 points +0,19%
CAC 40 4.889,52 points +0,28%
DAX 30 12.600,87 points -0,36%
FTSE 100 6.036,00 points +0,05%
SMI 10.162,04 points -0,66%
AEX 557,94 points +0,04%
BEL 20 3.320,71 points -0,07%
IBEX 35 7.021,60 points +0,67%

DJIA 26.828,47 points +0,62%
Nasdaq 10.941,17 points +0,35%
S&P 500 3.306,51 points +0,36%

Nikkei 225 22.465,26 points -0,48% (cours à 7h25)

Cours de change à 07h20
Variation par rapport à la clôture à New York

EUR/USD 1,1818 +0,11%
EUR/JPY 124,77 -0,03%
USD/JPY 105,58 -0,14%



A SUIVRE EN FRANCE



Les investisseurs seront attentifs mercredi aux chiffres définitifs de l'indice PMI des services de juillet pour la France. Les données préliminaires, publiées le 24 juillet par IHS Markit, faisaient état d'un indice à 57,8, un point haut en 30 mois, après 50,7 en juin.



Du côté des entreprises, Accor a annoncé mardi soir le lancement d'un plan d'économies structurelles de 200 millions d'euros afin de faire face aux conséquences de la crise sanitaire, qui a lourdement pesé sur ses comptes au premier semestre et affaibli ses perspectives à court terme. Ces mesures d'économies comprendront des suppressions de postes qui pourraient concerner environ 1.000 employés dans le monde, a précisé le directeur financier d'Accor, Jean-Jacques Morin, lors d'une conférence téléphonique.



ACTIONS



Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse mercredi, soutenu par des informations du Wall Street Journal selon lesquelles des discussions de haut niveau entre les Etats-Unis et la Chine vont être organisées le 15 août afin d'évoquer la mise en oeuvre de l'accord commercial de phase 1, conclu en début d'année.



A 7h45, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 13 points, soit 0,3%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 30 prenait 56 points, soit 0,5%, et celui sur le FTSE 100 avançait de 23 points, soit 0,4%.



Le représentant américain au Commerce, Robert Lighthizer, et le vice-Premier ministre chinois, Liu He, participeront à la rencontre entre Washington et Pékin, probablement en visioconférence, ont indiqué des personnes proches du dossier.



Ce rendez-vous doit permettre de discuter de l'application par la Chine des termes de l'accord conclu en janvier. Cette dernière ne respecte pas intégralement pour le moment son engagement à acheter davantage de produits agricoles américains. Il est également probable que les responsables chinois expriment leurs inquiétudes face aux mesures de répression mises en oeuvre par Washington contre les entreprises technologiques chinoises.



Les relations entre les deux pays se sont détériorées depuis la signature de l'accord en janvier, le président des Etats-Unis, Donald Trump, rendant régulièrement la Chine responsable de la pandémie de coronavirus dans le monde. Elles devraient rester tendues, l'administration Trump ayant annoncé que le secrétaire à la Santé, Alex Azar, se rendrait prochainement à Taïwan. Washington enverra ainsi dans l'île sa plus éminente délégation depuis 41 ans.



Dans ce contexte, les places boursières asiatiques évoluaient en ordre dispersé mercredi. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo cédait 0,3% en fin de séance. A Hong Kong, le Hang Seng gagnait 0,2%. L'indice Shanghai Composite perdait 0,1%.



"La détérioration des relations politiques entre les Etats-Unis et la Chine cette année amène à penser que des discussions constructives seraient surprenantes", écrit Stephen Innes, responsable de la stratégie pour les marchés mondiaux d'AxiCorp, dans une note. "Cette rencontre mettra à l'épreuve la théorie selon laquelle une discorde politique n'entraîne pas de fracture économique", ajoute-t-il.



Mardi soir, Wall Street a clôturé en légère hausse au terme d'une séance indécise, tandis que les investisseurs restent attentifs aux négociations sur un nouveau plan de soutien à l'économie américaine. L'indice Dow Jones (DJIA) a fini en hausse de 0,6%, à 26.828,47 points, et l'indice élargi S&P 500 a pris 0,4%, à 3.306,51 points. Le Nasdaq Composite a gagné 0,4%, à 10.941,17 points, dépassant son précédent record historique de la veille.



Les marchés continuent de surveiller les négociations entre les chefs de file démocrates au Congrès et la Maison-Blanche sur un nouveau plan de dépenses pour surmonter la crise due au coronavirus. Les deux camps restent en désaccord sur la suite à donner au programme fédéral d'allocations chômage qui a expiré vendredi, sur le soutien financier aux collectivités locales et les fonds à consacrer à la lutte contre le coronavirus et aux bons alimentaires, entre autres.



OBLIGATIONS



Les rendements des obligations du Trésor américain ont baissé mardi, les investisseurs demeurant pessimistes quant à la santé de l'économie américaine et constatant la lenteur des négociations au Congrès sur un nouveau plan de relance pour lutter contre la pandémie de coronavirus.



Le rendement du bon du Trésor à dix ans, titre de référence du marché, a reculé de 4,8 points de base, à 0,514%, son plus bas niveau depuis le 9 mars. Si ce taux tombe en dessous de 0,501%, il établira un nouveau record en clôture. Le rendement de l'emprunt à deux ans est resté stable, à 0,111%, tandis que celui de l'obligation à 30 ans a perdu 5,3 points de base, à 1,191%.



Par ailleurs, la Banque d'Angleterre (BOE) va probablement ralentir le rythme de ses achats d'obligations souveraines à partir de jeudi, car elle devrait attendre novembre avant de prendre de nouvelles mesures de soutien à l'économie, estime Bank of America.



La BOE s'est engagée à acheter 6,9 milliards de livres sterling (7,65 milliards d'euros) d'obligations souveraines par semaine jusqu'au 6 août. La banque centrale britannique va donc probablement réduire ses achats à partir de cette date.



En juin, la banque centrale britannique avait augmenté de 100 milliards de livres sterling le volume total de son programme d'achats d'actifs, à 745 milliards de livres sterling. La BOE ayant alors indiqué qu'elle devrait atteindre le plafond du programme vers la fin de l'année.



Les analystes de BofA s'attendent à ce que la BOE augmente son programme d'assouplissement quantitatif de 100 milliards de livres sterling supplémentaires en novembre.






CHANGES



Le dollar pâtit mercredi de paris sur de nouvelles mesures d'assouplissement de la Réserve fédérale (Fed) et des difficultés que rencontrent les élus du Congrès américain pour adopter un nouveau plan de relance économiques.



"Le fossé entre les démocrates et les républicains étant suffisamment profond pour empêcher tout progrès significatif vers un nouveau plan de soutien face à la pandémie et les investisseurs misant en conséquence sur une accélération des mesures de relance de la Fed, le dollar s'affaiblit", explique Vishnu Varathan, responsable de l'économie et de la stratégie de Mizuho Bank.



De son côté, l'euro, qui s'échange mercredi à 1,1811 dollar, pourrait atteindre 1,25 dollar si les investisseurs se tournent vers les marchés d'actions européens, souligne ING.



Les investisseurs continuent de "fortement surpondérer" les actions américaines, en particulier les valeurs technologiques, mais ils songent à se tourner vers l'Europe, indique Chris Turner, analyste chez ING. Ils considèrent également que l'euro est bon marché, ajoute-t-il.





PETROLE



Les cours du pétrole s'inscrivent en légère baisse mercredi matin, les investisseurs s'inquiétant des hausses de production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), de ses alliés et des Etats-Unis.



L'Opep a augmenté sa production de 900.000 barils par jour le mois dernier, selon les données collectées par des responsables gouvernementaux, les données de suivi des navires et les estimations de consultants, dont Petro-Logistics, indique AxiCorp.



Dans ce contexte, les prix ne profitent pas de la baisse plus marquée que prévu des stocks de pétrole aux Etats-Unis la semaine dernière annoncée par l'association professionnelle American Petroleum Institute (API), expliquent les analystes d'AxiCorp.



L'API a annoncé mardi que les stocks de brut aux Etats-Unis avaient diminué de 8,6 millions de barils la dernière semaine, tandis que ceux d'essence ont reculé de 1,7 million de barils.



Les investisseurs attendent désormais le rapport officiel du département américain de l'Energie sur les stocks hebdomadaires de pétrole. Selon les prévisions compilées par le Wall Street Journal, les réserves de brut devraient avoir diminué de 1,8 million de barils la semaine dernière, et les stocks d'essence devraient avoir été réduits de 500.000 barils par rapport à la semaine précédente.




A 7h40, le contrat d'octobre sur le Brent de mer du Nord perdait 6 cents, à 44,37 dollars le baril, tandis que le contrat de septembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 11 cents, à 41,59 dollars le baril.



Agefi-Dow Jones The financial newswire



(END) Dow Jones Newswires



August 05, 2020 01:49 ET (05:49 GMT)




Copyright (c) 2020 L'AGEFI SA
FTSE 100 (FTSE:UKX)
Graphique Historique de l'Index
De Mar 2024 à Avr 2024 Plus de graphiques de la Bourse FTSE 100
FTSE 100 (FTSE:UKX)
Graphique Historique de l'Index
De Avr 2023 à Avr 2024 Plus de graphiques de la Bourse FTSE 100