CDiscount relance le débat autour de la livraison alimentaire à domicile en Francehttp://l.yimg.com/os/publish-images/news/2014-01-21/14eca712-19d5-45eb-86b9-d35e755faa6f_logo_afp.png" alt="AFP">Par Delphine PAYSANT | AFP – il y a 27 minutesPartagerTweetContenus associéshttp://media.zenfs.com/fr_FR/News/AFP/3ff4581ea4f70d10650e0663b09906e647870163.jpg" alt="Un employé de CDiscount dans les rayons de l'entrepôt de Cestas le 14 décembre 2012">Afficher une photoUn employé de CDiscount dans les rayons de l'entrepôt de Cestas le 14 décembre 2012Alors
que les yeux étaient rivés s...
CDiscount relance le débat autour de la livraison alimentaire à domicile en Francehttp://l.yimg.com/os/publish-images/news/2014-01-21/14eca712-19d5-45eb-86b9-d35e755faa6f_logo_afp.png" alt="AFP">Par Delphine PAYSANT | AFP – il y a 27 minutesPartagerTweetContenus associéshttp://media.zenfs.com/fr_FR/News/AFP/3ff4581ea4f70d10650e0663b09906e647870163.jpg" alt="Un employé de CDiscount dans les rayons de l'entrepôt de Cestas le 14 décembre 2012">Afficher une photoUn employé de CDiscount dans les rayons de l'entrepôt de Cestas le 14 décembre 2012Alors
que les yeux étaient rivés sur Amazon, CDiscount est finalement le
premier acteur internet pure-player généraliste à lancer un service de
livraison express de produits frais à domicile en France, relançant le
débat autour de ce secteur jusqu'ici peu exploité par la grande
distribution.Jeudi, le site de vente en ligne du groupe Casino, CDiscount, a
musclé son offre alimentaire, jusqu'ici confinée à quelques références
d'épicerie fine, proposant désormais la livraison à domicile en 1 heure
et demi, en partenariat avec Franprix, également propriété de Casino.Le service, pour l'instant limité aux villes de Paris,
Levallois-Perret et Neuilly-sur-Seine, concerne 4.500 produits frais,
secs, cosmétiques et d'entretien pour les courses du quotidien. Mais le
distributeur ne cache pas son ambition de l'enrichir dans les prochaines
semaines.Cette livraison express sera possible à partir d'un montant minimum
de 25 euros d'achat, et facturée 5,90 euros. Un abonnement à l'année
permettant des livraisons illimitées, dont le tarif n'a pas encore été
fixé, est également disponible.Les colis seront préparés à partir des magasins Franprix, et livrés
par Stuart, start up spécialisée dans la livraison ultra-rapide à pied
ou en vélo."L'idée est de combiner les avantages du physique et du digital, en
associant la forte audience d'un pure-player avec la proximité d'un
réseau de magasins, c'est ça qui fait la force du modèle et permettra de
le rendre rentable", ont expliqué Jean-Pierre Mochet, directeur général
de CDiscount, et Emmanuel Grenier, président de CDiscount."C'est un véritable avantage concurrentiel que d'être les premiers à
se lancer dans ce type de service d'ultra-proximité sur lequel les
clients urbains pressés sont en vraie demande", ont commenté les deux
hommes.En effet, le segment de la livraison à domicile de produits frais
reste encore peu développé en France. "C'est bien moins que ce qu'on
peut observer aux Etats-Unis", avec Amazon qui teste son service Amazon
Fresh dans trois villes depuis un an, "où en Grande-Bretagne où un
acteur comme Ocado réalise près d'un milliard de chiffre d'affaires
chaque année", explique Yves Marin, expert consommation chez Kurt
Salmon.Dans l'Hexagone, il ne concerne que quelques acteurs internet
ultra-spécialisés, comme Monmarché.fr ou Carredeboeuf.fr, exploitant des
marchés de niche. Quant à la grande distribution classique, elle a
surtout concentré ses efforts sur le drive, permettant aux clients de
commander leurs courses en ligne et de venir les retirer eux-mêmes en
magasin. Système U, avec Télemarket, avait tenté de lancer l'expérience du
cybermarché à la française, mais a fini par fermer boutique en 2013,
faute de rentabilité. Quant à houra.fr (Cora) ou ooshop (Carrefour),
leurs ventes restent encore très confidentielles, note M. Marin.Les acteurs se sont jusqu'à présent tous heurté à la "problématique
du dernier kilomètre", notamment en zone urbaine où faute d'entrepôts,
la logistique est particulièrement couteuse (entre 13% et 75% du coût
total, selon Xerfi).Mais l'arrivée à saturation du drive en France, et les avancées de
certains acteurs comme Chronosfresh (La Poste), qui propose depuis
octobre la livraison de produits alimentaires frais et surgelés, ou même
les AlloResto ou les Foodora, qui livrent à domicile les plats de
restaurants, contribuent à "relancer le débat et la bagarre pourrait ne
pas tarder à faire rage pour s'emparer de ce marché convoité de la
clientèle urbaine CSP+", estime Yves Marin.Depuis plusieurs mois, Amazon France fourbit ses armes, étoffant
progressivement son offre alimentaire -- le site a lancé en octobre une
boutique d'épicerie en ligne de 34.000 références - ou sa logistique --
le groupe vient de racheter Colis Privé, acteur spécialisé dans la
livraison à domicile par coursier.Quant à des acteurs comme Auchan ou Leclerc, "ils rêvent de compenser
leur relative absence de magasins en Ile-de-France par un système de
livraisons via le digital", note M. Marin. Auchan teste d'ailleurs
depuis plusieurs mois un système de livraison de courses en point-relais
à Paris, quant à Michel-Edouard Leclerc, il vient tout juste de lancer
un service de livraison à domicile de vins.
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