Schneider Electric veut augmenter le temps de travail et rajeunir ses
effectifs en France, via notamment un plan de départs volontaires pour
ses salariés proches de la retraite, soit potentiellement 3.200 à 3.300
personnes, ont affirmé mercredi les syndicats du groupe.
Lors d'une séance de négociation d'un accord "compétitivité emploi",
la direction du géant des équipements et solutions électriques a
présenté mardi ses propositions aux organisations syndicales.
Pour permettre un rajeunissement de la pyramide des âges en France,
"la direction envisage de proposer un pl...
Schneider Electric veut augmenter le temps de travail et rajeunir ses
effectifs en France, via notamment un plan de départs volontaires pour
ses salariés proches de la retraite, soit potentiellement 3.200 à 3.300
personnes, ont affirmé mercredi les syndicats du groupe.
Lors d'une séance de négociation d'un accord "compétitivité emploi",
la direction du géant des équipements et solutions électriques a
présenté mardi ses propositions aux organisations syndicales.
Pour permettre un rajeunissement de la pyramide des âges en France,
"la direction envisage de proposer un plan de départs volontaires à tous
les salariés (...) qui seraient à 3 ans ou moins de l'âge légal de
départ à la retraite", indique la CFTC de Schneider dans un communiqué,
ajoutant que "près de 3.300 salariés seraient concernés", sur ses
quelque 19.000 salariés en France. En faisant la
"projection de potentiels départs" d'ici à six ans pour les personnes
qui auront atteint 62 ans, cela correspond à 3.200 postes, selon Yvon
Mory, coordinateur CFDT du groupe. En parallèle, le groupe embaucherait "1.000 à 1.500 personnes sur 3 ans, dont 70% de moins de 30 ans", selon la CFE-CGC. La direction de Schneider, qui a confirmé que des négociations étaient en cours, n'a pas souhaité commenter ces chiffres.
Par ailleurs, Schneider veut faire évoluer la durée du travail dans
ses entités françaises, dans le but "d'amener tout le monde en
production aux 35h, avec des flexibilités", alors que, sur certains
sites, "on a des contrats à 30h, 32h", explique Yvon Mory.
Le temps de travail des cadres serait augmenté pour atteindre 218
jours par an, contre "entre 207 et 212 jours" actuellement, selon la
CFTC, qui demande comme les autres syndicats des augmentations de
salaires en compensation. La négociation est
actuellement dans "une situation d'impasse" après six réunions, a
indiqué M. Mory. "On n'a rien négocié" jusqu'à présent, c'était plus
"des présentations" de la part de l'entreprise, regrette-t-il.
A l'issue de la séance de mardi, "on n'arrive pas à avoir de garantie
qu'il n'y aura pas de fermeture de sites" et "les investissements qui
nous ont été présentés ne sont vraiment pas ambitieux", avec une "baisse
du nombre d'heures de production de l'ordre de 15 Ã 20%", a-t-il
ajouté. La CFE-CGC se dit elle inquiète "de la réelle volonté de Schneider de développer les activités en France".
Par ailleurs, Schneider Electric envisage de céder trois de ses
filiales en France: Epsys (préfabriqués de béton), dont il garderait
20%, Sarel (enveloppe de protection pour les équipements basse tension)
et France Transfo (transformateurs), a indiqué M. Mory. (END) Dow Jones Newswires June 07, 2017 09:46 ET (13:46 GMT)
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